Carlos Castaneda

Carlos Castaneda

Carlos Cesar Salvador Arana Castaneda (25 décembre 1925 à Cajamarca, Pérou - 27 avril 1998) est un anthropologue américain connu pour ses ouvrages relatant ses expériences prétendument issues de l'enseignement d'un mentor indien Yaqui, don Juan Matus.

Il était étudiant en anthropologie à l'Université de Californie à Los Angeles en 1960 lorsqu'il aurait fait la rencontre de don Juan Matus, un Indien présenté comme un Yaqui, dont il devint l'élève ou le disciple. L'ensemble de son œuvre découle des expériences et des enseignements tirés de cette rencontre, dont la réalité est toujours vivement discutée.

Sommaire

Biographie

L'enfance

La propre vie de Castaneda est mal connue, car celui-ci, disant obéir à la pensée de Don Juan, l'a entourée d'une aura de mystère. Il prétend être né à Sao Paulo ou Juquery (Mairiporã), au Brésil en 1931 et d'autres fois en 1935. En fait, les documents du bureau de l'immigration disent qu'il est né à Cajamarca, au Pérou. Selon Castaneda, son père, César Arana Burungaray, aurait été professeur de littérature, alors qu'il était joaillier[1].

Carlos Castaneda aurait suivi des cours à l'Académie des beaux-arts de Lima avant de se lancer dans les arts plastiques. Il dit aussi voir passé la plus grande partie du début de sa vie en Argentine avant de se rendre aux États-Unis pour suivre des études d'anthropologie.

Il prétendit aussi avoir été membre des Special Forces américaines, ce qu'aucun document n'a jamais corroboré. D'après le Time, Castaneda aurait eu une fille naturelle avant son départ du Pérou[1].

Études à l'UCLA et carrière

Selon l'étude de Claudie Voisenat et Pierre Lagrange sur l'ésotérisme contemporain[2], Carlos Castaneda arrive aux États-Unis en 1951, étudie la parapsychologie jusqu'en 1959 au Los Angeles City College et s'intéresse aux effets du peyotl. C'est en 1959 qu'il devient étudiant en anthropologie à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il publie en 1968 son mémoire The Teachings of Don Juan. A Yaqui Way of Knowledge, dans lequel il raconte pour la première fois avoir rencontré don Juan Matus en 1960, un sorcier yaqui dont il serait devenu le disciple. Le livre sort en France en 1972 sous le titre L'Herbe du diable et la petite fumée. Il obtient son doctorat (Ph. D) en 1973[3].

Mystère sur sa mort

Castaneda est mort le 27 avril 1998 des suites d'un cancer du foie mais l'annonce ne sera faite, pour des raisons inconnues, que deux mois plus tard, le 19 juin 1998[4]. Il existe une incertitude de trois jours autour de la date de sa mort, le corps aurait même disparu pour finir par être retrouvé. Ce flou serait dû à l'existence d'un fils qui aurait exigé un black-out pour raisons testamentaires.

Le corps est incinéré, et ses cendres sont dispersées au-dessus du haut désert mexicain dans la plus grande discrétion[5].

Les ouvrages : témoignages anthropologiques ?

Carlos Castaneda a écrit douze livres « autobiographiques » qui racontent son expérience du chamanisme amérindien sous la conduite d'un sorcier auquel il donne le nom de don Juan Matus (ce n'est que dans un livre ultérieur que « don Juan » est décrit comme rattaché à une tradition prétendument toltèque, le doute venant de la volonté affichée de Don Juan de masquer ses origines, considérées comme inutiles). Ses livres relatent non seulement des éléments autobiographiques, mais ont été longtemps considérés, et le sont encore par certains, comme une réelle étude ethnologique de l'enseignement chamanique de la tradition toltèque, telle qu'elle a été redéfinie par les naguals don Sebastian, don Santisteban, don Rosendo, don Lujan, don Elias Ulloa, don Julian Osorio et don Juan Matus. À l'écoute de son maître, Carlos Castaneda prend note de la leçon initiatique d'une culture qu'il suppose être celle partagée par l'ensemble yaqui (il pondérera son propos dans la préface du Voyage à Ixtlan).

Ses ouvrages, connaissant un immense succès, furent l'occasion d'une vulgarisation d'une certaine forme de la pensée chamanique. Cependant, le langage éminemment symbolique retranscrit par Castaneda d'après les paroles du fameux chaman toltèque reste parfois métaphorique, et de cette pensée Carlos Castaneda ne déterminera ni la structure ni ne présentera systématiquement l'ontologie, malgré une tentative d'analyse structurale (L'Herbe du diable et la Petite Fumée). En fait, tout au long de son apprentissage, il remet en cause ses méthodes traditionnelles d'investigation et d'analyse, jusqu'à en exclure une approche rationnelle et systématique, et les critiques universitaires tombent d'elles-mêmes, au vu du sujet traité. Castaneda, universitaire lui-même, était tiraillé en permanence entre ses connaissances, son apprentissage, et le monde que lui fait découvrir Don Juan.

A partir du milieu des années 1980, Carlos Castaneda transmet Passes magiques, un aspect de la connaissance des chamans du Mexique ancien jusque-là inconnu. Cette partie de son œuvre, ainsi que les ouvrages qu'il publiera dès lors, sont controversés au sein même de la communauté de ceux qui prêtent foi au contenu de son œuvre antérieure.

Les initiations

Dans ses ouvrages, Carlos Castaneda fait le récit de son initiation, par un certain don Juan Matus, au savoir des chamans du Mexique ancien. Pendant plus de dix ans, il a rendu de nombreuses visites au sorcier et à son clan, constitué d'hommes et de femmes tous impliqués entièrement dans la quête, notamment, d'un but abstrait défini par les « voyants » de leur lignée : la liberté absolue ou la possibilité de conserver intacte leur conscience dans l'au-delà.

Carlos Castaneda décrit son immersion dans le monde de don Juan sur une longue période — période qui trouve son paroxysme au moment où don Juan Matus et son clan décident de quitter ce monde, laissant derrière eux une nouvelle génération d'apprentis, à leur tour entièrement impliqués dans la quête de la liberté absolue.

Le résultat de cet apparent effort de reconstitution et de clarification est à présent connu sous deux formes : ses ouvrages, puis la pratique de la « tenségrité ».

Ses ouvrages font état d'une philosophie dont l'objet est la quête de la « Connaissance », déterminisme d'ordre ésotérique qui apporte au « sorcier » des pouvoirs inconnus au commun des mortels, dont à terme celui de l'immortalité. À la fin de son apprentissage, et conformément à une très antique tradition, consécration qui confirme la réussite des adeptes, Casteneda doit sauter dans un ravin, selon la trame de l'enseignement du « nagual » : « Si tu n'as pas réussi à assembler un autre monde avant d'arriver au fond, tu es mort. »

Dans le courant des années 1980, Carlos Castaneda et trois femmes, Florinda Donner-Grau, Taisha Abelar et Carol Tiggs tous apprentis de don Juan Matus, décident de diffuser, « pour quiconque était sincèrement intéressé », un des pans de la connaissance des chamans : les Passes magiques. Selon Carlos Castaneda, ces « passes magiques » sont la modernisation de « mouvements » découverts et développés par les chamans du Mexique ancien durant des milliers d'années. Ces mouvements furent regroupés par Carlos Castaneda sous le terme « tenségrité », terme issu de l'architecture qui combine les mots tension et intégrité. Aujourd'hui la société Cleargreen, fondée par Carlos Castaneda lui-même, est chargée d'enseigner la tenségrité.

Controverses sur l'authenticité des récits

Une vaste polémique fait rage depuis des décennies sur l'authenticité du récit de Castaneda. Supposée être une autobiographie et présentée comme telle, de nombreuses voix se sont élevées en criant à l’imposture car l’œuvre ne serait que le roman d’un écrivain facétieux dont la seule qualité serait une imagination illimitée.

Si des éléments restent bel et bien invérifiables (Castaneda présente son « travail » d'anthropologue d'une façon qui se départ trop fortement des précautions et de la rigueur de l'anthropologie traditionnelle), il existe de très fortes présomptions de fraudes et de mystifications, résumées par Christophe Bourseiller dans son ouvrage La Vérité du mensonge.

L'acteur, poète et réalisateur chilien Alejandro Jodorowsky exprime son point de vue de cette façon : soit les récits sont vrais, et Castaneda est un grand initié, soit il a tout inventé, et alors c'est un génie littéraire.

Existence de don Juan Matus

Malgré les recherches, l’homme reste introuvable, certains expliquant cet échec par le fait que, conformément à la tradition des sorciers, Don Juan n'a pas dévoilé son vrai nom.

Un témoignage de poids viendra un temps alourdir la présomption de canular. Une femme, se présentant comme l'ancienne compagne de Castaneda, viendra cautionner l’hypothèse de l’imposture[6]. Mais analysé par certains spécialistes de la biographie de Castaneda[Lesquels ?] son témoignage sera considéré comme fébrile, contradictoire et entaché d'intérêts subjectifs.

Plagiats

Comme l'a largement démontré Richard De Mille, de nombreux passages des récits de Carlos Castaneda se sont avérés être des plagiats de travaux sérieux d'étudiants ou d'anthropologues de l'UCLA[7]. Le problème n'est pas seulement que les idées étaient semblables d'un ouvrage de Castaneda à celui d'un auteur antérieur : des paragraphes entiers contiennent des phrases quasiment identiques, dans leur découpage comme dans leur syntaxe[réf. nécessaire]. Par exemple la notion des « Quatre ennemis d'un homme de Connaissance », décrite dans l'œuvre de Castaneda, est presque certainement pillée d'un livre de Barbara Myerhoff, publié quelques années auparavant.

Dimension commerciale

Les ouvrages de Carlos Castaneda ayant été un immense succès commercial, celui-ci s'est vu accuser d'exploiter un « filon » initialement très mince.

Contradictions chronologiques

De très nombreuses incohérences chronologiques apparaissent lors d'une analyse interne de l'œuvre de Castaneda. Il n'est pas possible que les livres L'Herbe du diable et Le Voyage à Ixtlan soient exempts d'erreurs. De fait, l'un de ces récits au moins contient une certaine part soit d'invention, soit d'imprécisions volontaires ou non.

Les quelques exemples suivants sont tirés du livre de Richard De Mille, Castaneda's Journey[8].

  • Dans L'Herbe du diable (1965), Castaneda rencontre une sorcière sous la forme de don Juan lui-même. Dans ce récit, Castaneda se rappelle vaguement qu'en 1961 don Juan avait promis d'en dire plus sur « la Catalina », et des moyens pour l'assassiner « un jour ». En 1965, selon L'Herbe du diable, rien d'autre ne s'est passé depuis ce jour-là. Cependant, en 1962, selon Le Voyage à Ixtlan, Castaneda a vu la Catalina six fois, et a même été attaqué par elle.
  • Semblablement dans l'un des récits, Castaneda explique avoir « vu » un lieu bénéfique sur la terre, aux abords de la maison de don Juan, en 1962. L'autre récit énonce qu'en 1968 seulement, Castaneda remarque pour la première fois que don Juan disait le mot « vu » avec une inflection particulière (il lui demande alors ce qu'il entend par là).

De tels exemples sont très nombreux. Les détracteurs disent que, clairement, Castaneda a au moins inventé Le voyage à Ixtlan, sinon don Juan. Ceux qui persistent à croire en l'existence de don Juan supposent que Castaneda a simplement fait quelques erreurs dans ses notes de terrain.

Controverse sur l'usage de drogues

Dans les années 1970, Castaneda est considéré par certains comme le créateur d'une nouvelle religion, et est crédité d’une œuvre naissante cautionnant l’usage des substances « psychédéliques », à la manière d'Antonin Artaud, d’Aldous Huxley ou de Timothy Leary. De nombreuses personnes partent vers le Mexique central, à la recherche de don Juan, son maître à penser et inspirateur. Dans la préface du Voyage à Ixtlan, Castaneda présente l'usage des psychotropes comme facultatif et, dans Histoires de pouvoir, don Juan minimise plus encore leur rôle.

Glossaire

  • Guerrier : individu qui cherche à devenir sorcier. L'essentiel de ce combat se fait contre soi-même.
  • Intention : pour les voyants, l'Intention est la force qui tient l'univers en un tout, une force abstraite qui nous commande et que l'on peut commander. Pour les sorciers, la dualité de l'univers oppose la force en mouvement de l'Intention à "la mer sombre de la conscience", sa partie obscure, immobile et silencieuse[réf. nécessaire].
  • Nagual (1) : sorcier arrivé à un état avancé de la Connaissance[réf. nécessaire]. Seul un Nagual peut diriger des guerriers ou des guerrières. Son autorité s'impose non par une réglementation particulière mais par des capacités pragmatiques qui s'imposent de fait.
  • Nagual (2) : substance neutre de l'Univers qui s'oppose au Tonal, indescriptible par définition, puisque sa description la relègue immédiatement dans le rang du Tonal. Probablement comparable au Tao[interprétation personnelle].
  • Ombre ou ombre de sorcière : quand les gens s'affaiblissent, particulièrement au moment de mourir, ils créent un lien avec d'autres personnes, une sorte de continuité. C'est pourquoi les enfants prennent la même tournure que leurs parents ou que ceux qui prennent soin de personnes âgées marchent dans leur pas. [...] Parce que nous avons tous une ombre forte ou faible, nous pouvons la donner à quelqu'un que nous aimons, à quelqu'un que nous détestons ou simplement à quelqu'un qui est disponible. Si nous ne la donnons à personne, elle flotte aux alentours pendant un moment, après notre mort, avant de s'évanouir. (voire Le rêve de la sorcière, Florinda Donner-Grau)
  • Plâneur : entité inorganique très puissante qui s'introduit dans la conscience pour y substituer la sienne, en nous faisant faire des actes que nous croyons nôtres. Son objectif est de se nourrir de notre énergie. L'ombre apparaît très tardivement dans l'œuvre de Castaneda. (voire Le Voyage définitif, C. Castaneda)
  • Point d'assemblage : selon Castaneda, la structure énergétique de l'homme (qu'un sorcier peut voir) est composée d'un œuf lumineux dont la forme et les couleurs déterminent l'état énergétique de l'individu. À un endroit précis de cet œuf existe un point qui capte certaines fibres de l'univers ; c'est le point d'assemblage. Il détermine la façon dont l'individu perçoit l'univers. Lorsque le point d'assemblage bouge, la perception de l'univers de l'individu change. Il n'existe aucune notion de moralité dans cette notion : si la position du point d'assemblage est à peu près la même pour l'humanité entière, position qualifiable de « normale » ou « normative », elle peut être très différente pour un sorcier, sans qu'une différence prévale sur une autre. L'art de traquer et l'art de rêver sont les deux modes de déplacement du point d'assemblage. La pratique de l'un ou l'autre dépend du tempérament spécifique d'un individu. Les mâles ont des capacités moyennes dans les deux arts, et les femelles seules excellent à l'un ou l'autre. Un traqueur est un sorcier qui a avant tout la faculté de fixer le point d'assemblage à un endroit déterminé, et qui le déplace délibérément par la modification systématique de son comportement. Un rêveur est un sorcier qui a la faculté de déplacer spontanément et radicalement son point d'assemblage par sa pratique de rêver, et qui le fixe en portant une attention soutenue mais détachée au nouvel environnement qu'il a assemblé.
  • Rêveur, rêveuse : voir Point d'assemblage.
  • Sorcier, sorcière, sorcellerie : Castaneda explique qu'il a délibérément employé ce terme à la place de chaman, chamane, chamanisme pour éviter la connotation anthropologique et favoriser l'idée de la réalité non ordinaire. Le sorcier est défini par sa capacité à « bouger le point d'assemblage ». Il est à un stade avancé de l'acquisition de la « Connaissance ». D'autres termes conviendraient, d'après Castaneda, tout aussi bien : « magie », « quête de la liberté totale », « maîtrise de l'intention », « nagualisme ».
  • Tonal : partie descriptible de l'Univers, opposée au Nagual. Selon Don Juan, même Dieu, pure représentation humaine, est un élément du Tonal.
  • Traqueur, traqueuse : voir Point d'assemblage.
  • Voie du guerrier : voir paragraphe Les déterminants de la voie du guerrier.
  • Voir : capacité à percevoir l'environnement, voire l'Univers, sous sa forme énergétique. L'acte de voir se fait par le corps.

Bibliographie

Œuvres de Castaneda

Titre anglais Titre français Date de parution ISBN
The teachings of Don Juan L'Herbe du diable et la Petite Fumée 1968 ISBN 2-264-00725-7
A Separate Reality Voir 1971 ISBN 2-07-032310-2
Journey to Ixtlan Le Voyage à Ixtlan 1972 ISBN 2-07-032491-5
Tales of Power Histoires de pouvoir 1974 ISBN 2-07-032803-1
The Second Ring of Power Le Second Anneau de pouvoir 1977 ISBN 2-07-032915-1
The Eagle's Gift Le Don de l'Aigle 1981 ISBN 2-07-040277-0
The Fire from Within Le Feu du dedans 1984 ISBN 2-07-040509-5
The Power of Silence La Force du silence 1987 ISBN 2-07-071459-4
The Art of Dreaming L'Art de rêver 1993 ISBN 2-266-06632-3
Magical Passes Passes magiques 1998 ISBN 2-268-03054-7
The Wheel of Time La Roue du temps 1999 ISBN 2-268-03278-7
The Active Side of Infinity Le Voyage définitif 2000 ISBN 2-268-03463-1

Œuvres connexes à celles de Castaneda

  • Florinda Donner-Grau, Le rêve de la sorcière
  • Florinda Donner-Grau, Les portes du Rêve, préface de Carlos Castaneda, Éditions du Rocher, ISBN 2-268-02135-1
  • Taisha Abelar, Le passage des sorciers : Voyage initiatique d'une femme vers l'autre réalité, avant-propos par Carlos Castaneda, Seuil, 1998, ISBN 2-02-021948-4

Études sur Castaneda

  • Christophe Bourseiller, Carlos Castaneda, la vérité du mensonge, Monaco, Éditions du Rocher, 2005.
  • Bernard Dubant et Michel Marguerie, Castaneda, la voie du Guerrier,
  • Bernard Dubant et Michel Marguerie, Castaneda, le saut dans l'inconnu, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 1982, ISBN 978-2-85707-085-6
  • Carlos Castaneda, Graciela N.V Corvalan et Eva Martine, Conversation de fond avec Carlos Castaneda, Editions Le Cerf, 1992.
  • Olivier Moyano, Rêve et chamanisme, Paris, Éditions Accarias L'originel, 1998, ISBN 2-86316-068-0.
  • Daniel C. Noël, Carlos Castaneda, ombres et lumières, Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 1981.
  • Armando Torres, Rencontres avec le Nagual - Conversations avec Carlos Castaneda, Editions Alphée, 2007.

Notes

  1. a et b Ward Churchill, Fantasies of the master race: literature, cinema, and the colonization of American Indians, City Light Books, 2007 [présentation en ligne], p. 30 
  2. étude accessible en ligne
  3. Claudie Voisenat et Pierre Lagrange, L'ésotérisme contemporain et ses lecteurs, Bibliothèque Centre Pompidou, 2005, p. 243.
  4. Magazine littéraire Numéros 367 à 371, 1998 [présentation en ligne] 
  5. MARONGIU Jean-Baptiste, « Carlos Castaneda, parti en fumée » sur liberation.fr. Consulté le 29 décembre 2010
  6. Margaret Runyan Castaneda, A Magical Journey with Carlos Castaneda, Millenia Press, 1977.
  7. Voir aussi <http://www.karmapolis.be/pipeline/castaneda.htm
  8. Richard De Mille, Castaneda's Journey, 1976, pages 170-171.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes


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