Canton du Valais

Canton du Valais

46° 04′ 00″ N 7° 36′ 00″ E / 46.06666667, 7.6

Canton du Valais
Kanton Wallis
Armoiries Localisation du canton en Suisse
Armoiries Localisation du canton en Suisse
Caractéristiques
Entrée dans la
Confédération
1815
Abréviation VS
Chef-lieu Sion
Langues officielles français, allemand
Statistiques
Population 307 392 (31 décembre 2009[1], 9e)
Superficie 5 224,25 km²[2] (3e)
Densité 58,8 hab./km² (23e)
Altitude maximale Pointe Dufour (4 634 m)[3]
Altitude minimale Lac Léman (372 m)
Représentation
Exécutif Conseil d'État, Staatsrat (5 sièges)[4]
Législatif Grand Conseil, Grosser Rat (130 sièges)[5]
Conseil des États 2 sièges[6]
Conseil national 7 sièges[7]
Subdivisions
Communes 141[8]
Districts 13[8]

Le canton du Valais (VS – en allemand Kanton Wallis) est un canton de Suisse situé au sud du pays.

C'est un canton souverain au sein de la Confédération suisse depuis 1815, il est de tradition catholique et a comme chef-lieu la ville de Sion, plus grande ville du canton avec 29 874 habitants[9] suivie par Monthey, Sierre et Martigny avec plus de 15 000 habitants, selon le Valais en chiffres 2010. Le canton est partagé entre le français et l'allemand comme langues officielles.

Sommaire

Étymologie

Le Valais correspond historiquement à l’ancienne « Vallée Pennine » (Vallis Poenina), nom que les Romains donnèrent à la région. Par la suite, au VIe siècle, elle sera désignée sous la forme de pagus Vallensis (« pays de la Vallée ») ou tout simplement Vallensis[10].

Histoire

Article détaillé : Histoire du Valais.

Occupé dès la préhistoire, le territoire du canton du Valais voit se développer une civilisation originale lors de l'Âge du bronze. Dès le IVe siècle av. J.‑C., quatre tribus celtes se partagent son territoire, incorporé par Auguste dans l'Empire romain. Le Valais gallo-romain, situé sur l'importante route du Grand-Saint-Bernard est prospère. Le christianisme y est attesté dès 377 et un évêché est sis à Martigny au plus tard en 381.

À la chute de l'Empire, la région devient burgonde avant d'être intégrée avec celui-ci dans le royaume franc carolingien. À sa disparition, il fait partie du royaume de Bourgogne transjurane dont l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune est le centre religieux. Le comté du Valais devient propriété de l'évêque de Sion en 999, sur donation de Rodolphe III de Bourgogne. Suit une période d'anarchie favorable à l'apparition du système féodal, où le canton est morcelé entre propriétés de la maison de Savoie et celles de l'évêque de Sion. Au XIe siècle, il passe au Saint-Empire romain germanique et les anciennes propriétés sont remplacées par de nombreuses seigneuries et territoires, les Savoyards et l'évêque de Sion n'étant plus que suzerains. Il faut attendre 1260-1270 pour entendre parler de pays du Valais. En 1375, le sire de La Tour et, en 1420, celui de Rarogne, membres les plus illustres de la noblesse féodale locale, sont renversés par les communes alliées au prince-évêque de Sion : c'est la fin du féodalisme et le début du patriciat avec la formation d'une élite au sein des différentes communautés et une plus grande indépendance de ces dernières. Cette élite prend bientôt la place des nobles au sein du Conseil général, ancêtre de la Diète[11]. La partie amont du territoire se germanise en vagues successives entre les IXe et XIVe siècles ; parallèlement l'influence des comtes, puis ducs, de Savoie augmente dans le Bas-Valais. Le Valais devient allié des cantons suisses à la fin du XIVe siècle et sa frontière est fixée à la Morge de Conthey. Lors des guerres de Bourgogne (et surtout après la bataille de la Planta en 1475), le Haut-Valais envahit les territoires savoyards et annexe le Bas jusqu'à Massongex et l'organise en pays sujet. Les Bas-Valaisans passent alors sous l'autorité de l'évêque de Sion, secondé par un Conseil du Pays qui réunit les députés des communautés locales. En 1569, le Chablais valaisan est conquis, toujours au détriment de la Savoie. Le Bas-Valais reste sujet du Haut qui voit la puissance de l'évêque diminuer en faveur des Patriotes, représentants des sujets de l'évêque, qui forment en 1634 une véritable république fédérale, la République des Sept-Dizains.

Ce n'est qu'avec la Révolution française que le Bas s'émancipe. Le Valais est ballotté entre la République helvétique (1798-1802), l'indépendance théorique (1802-1810) et l'incorporation à l'Empire (1810-1813). À la chute de Napoléon Ier, les Alliés le poussent à adhérer à la Confédération suisse en 1815 dont il devient le vingtième canton.

Toujours déchiré entre le Haut germanophone et le Bas francophone et majoritaire, il est proche de se diviser en demi-cantons (1840). Membre du Sonderbund (1845-1847), il est défait. La deuxième moitié du XIXe siècle voit le développement des transports (ferroviaires et routiers) et les débuts du tourisme alors que le début du XXe siècle voit l'industrialisation (chimie à Monthey et Viège, aluminium à Chippis) du pays et l'exploitation des ressources hydrauliques. Dès 1950 le tourisme de masse se développe et de nombreuses stations apparaissent.

Les armoiries du Valais

C'est au début du XVIIe siècle que les Patriotes valaisans font usage des sept étoiles pour représenter les Sept-dizains sur les premières monnaies frappées par la république ainsi que sur les sceaux officiels et les imprimés. Des documents papiers provenant de la première fabrique valaisanne de papier établie à Saint-Gingolph puis à Vouvry, sont filigranés de l'écu valaisan aux sept étoiles. Ces documents datent de 1639 et 1647. Les couleurs sont: parti d'argent et parti de gueules, qui étaient à la fois celles du pays et celles du diocèse.

Aucun changement n'est apporté aux armoiries des Sept-dizains de 1600 jusqu'à la Révolution valaisanne et la République helvétique (1798 - 1802). Réunit à la nouvelle République, le Valais des dix Dizains est contraint d'adopter les lois et les principes, il est donc invité à faire disparaître les armoiries du Canton. Le Directoire exécutif invite le canton à effacer également les couleurs valaisannes. Durant cette période, le canton choisit l'emblème du chapeau de la liberté ou chapeau de Guillaume Tell.

La République indépendante du Valais est constituée le 20 août 1802 et le 4 septembre, la forme du sceau et des armes de l’État sont déterminés: "Les couleurs de la République sont le blanc et le rouge. Sur ce fond, il y aura douze étoiles qui répondent aux douze divisions territoriales, Conches, Brigue, Viège, Rarogne, Mörel, Loèche, Sierre, Sion et les nouveaux districts du Bas-Valais: Hérens, Martigny, Entremont, St-Maurice et Monthey.

Sous le Département du Simplon (1810 - 1813) tout doit s'adapter à l'organisation de l' Empire français et l'ancienne cocarde du Valais est interdit. A la fin du régime, le 31 décembre 1913, le Valais retrouve son indépendance et demande son admission dans la Confédération. La nouvelle constitution apporte un changement important. Des parties détachées des dizains de Sion et de Martigny se forme un treizième district, celui de Conthey. Les nouvelles armoiries comportent donc treize étoiles sur fond rouge et blanc[12].

Géographie

Situation

Le Rhône à la hauteur du lac Léman. À gauche le canton de Vaud, à droite le Valais.

Le canton du Valais est situé au sud de la Suisse. Il correspond approximativement à la haute vallée du Rhône, dans les Alpes, qui s'étend du glacier du Rhône jusqu'au Léman. Le Rhône prend sa source au pied du col de la Furka (2 431 mètres), dans un affaissement en forme de fourche, entre le Blauberg et le Furkahorn, à la frontière des cantons d’Uri et du Valais. Le Rhône coule d'abord approximativement d'est en ouest jusqu'à Martigny. À ce niveau, son cours se détourne de façon brutale vers le nord en formant un coude. Il se jette dans le lac Léman après avoir passé un défilé étroit à Saint-Maurice. Le Valais est situé à cheval entre les Alpes valaisannes, les Alpes pennines, les Alpes lépontines, les Alpes uranaises et les Alpes bernoises. Le Valais est un canton-frontière. Il est limité au nord par le lac Léman, le canton de Vaud et le canton de Berne, à l’est par les cantons d’Uri et du Tessin. Au sud, il partage ses frontières avec l’Italie (la Vallée d'Aoste et le Piémont) et à l’ouest avec la France (Haute-Savoie). Le centre de gravité du Valais selon l'Office fédéral de topographie, se trouve aux mayens de Gillou à 1 870 mètres d'altitude, au-dessus de Saint-Luc, dont les coordonnées Swiss Grid (système suisse de coordonnées) sont : E 612.813/N 117.582[13].

Districts, communes et villes

Vue sur la ville de Sierre et le val d'Anniviers dans le district de Sierre

Géographie / Hydrologie

Le Valais est en très grande partie situé dans le bassin versant du Rhône. Seuls les versants nord du col du Sanetsch et du col de la Gemmi sont au-delà de la crête nord des Alpes dans le bassin versant de l'Aar. La commune de Zwischbergen et une grande partie de la commune de Simplon sont sur le versant sud des Alpes dans le bassin versant du Pô.

Alpe Bernoise (nord) Alpes Valaisanne (sud)

[Barrage] / Vallée / Rivière

Fieschertal Binntal
Nanztal
Lötschental Lonza Vallée de Saas Vispa
Dalatal Dala (Loèche-les-Bains) Barrage de Mattmark Vallée de Zermatt (aussi dénommé Nikolaital)
Turtmanntal La Tourtemagne
Barrage de Tseuzier La Lienne Val d'Anniviers (Eifischtal) La Navizence
Sionne Grande Dixence Val d'Hérens (Eringertal) La Borgne
Barrage de Cleuson Val de Nendaz Printze
La lizerne Val de Bagnes (Baniental) Dranse de Bagnes
Val d'Entremont Dranse d'Entremont
Val-d'Illiez

Montagnes, vallées et glaciers

Le Cervin vu de Zermatt.
Partie médiane du glacier d'Aletsch

Lacs et cours d'eau

Environnement

Sierre, cité du Soleil

Enserré de toutes parts par de hautes chaînes de montagne, le Valais est partiellement à l'abri des dépressions venues de l'Atlantique ou de la Méditerranée, il possède un climat particulier marqué par un fort ensoleillement, en hiver comme en été. Le Valais est la région la plus sèche de Suisse avec deux fois moins de précipitations que sur le plateau. La réalité est toutefois plus complexe, l'ouest est plus humide que le Valais central, les versants sud et nord ne sont pas touchés par les mêmes perturbations et l'altitude joue un rôle important sur les températures et les précipitations. Ce climat de type alpin varie tout au long de la vallée du Rhône ce qui lui permet d'être une région viticole et fruitière assez importante. La ville de Sierre est d'ailleurs connue pour son ensoleillement, elle avait été baptisée par les Romains Sirrum amoenum, « Sierre l'Agréable », d'où son surnom de « Cité du Soleil ».

Végétation et flore

La vallée du Rhône entourée des Alpes.

Le Valais bénéficie d'une extraordinaire diversité de paysages qui contraste entre les sommets enneigés à plus de 4 000 m et les coteaux secs et les fonds de vallées humides. Les climats particuliers de la vallée du Rhône, la présence de grands espaces sauvages et l'étendue des forêts naturelles traduisent naturellement une exceptionnelle richesse de la végétation. En Valais, il est utile de savoir reconnaître les différents étages de végétation, le collinéen, le montagnard, le subalpin, l'alpin et le nival.

  • L'étage collinéen est l'étage des forêts de feuillu, en réalité, la végétation naturelle fait place presque partout aux cultures (vignes). La plaine du Rhône à une végétation naturelle dite alluviale qui est constitué de saules et d'aulnes ainsi que de peupliers.
  • L'étage montagnard est la zone où se développent le hêtre et le sapin pour le Bas-Valais et le pin sylvestre dans la partie la plus sèche du Valais central. On trouve aussi le frêne qui abonde le long des chemins, des haies et des bisses. Certaines cultures, céréales, pommes de terre sont encore possibles ainsi que l'herbe de fauche.
  • L'étage subalpin est la partie qui s'élève jusque vers les derniers arbres et s'arrête dans les rhododendrons ou les genévriers nains. C'est dans cette zone que l'on trouve les forêts sombres de résineux. Dans le Bas-Valais, c'est l'épicéa qui domine, mais ailleurs dans le canton le mélèze l'accompagne, ainsi que l'arolle sur les hauteurs très ensoleillées de la chaîne pennine. C'est dans cet espace que l'on trouve aussi les mayens (résidence temporaire) avec leurs pâturages.
  • L'étage alpin se trouve au-dessus des forêts. C'est là que ce développent les pelouses rases qui sont le reflet des multiples variations de sol et de microclimat. Ces espaces sont impressionnants par leur floraison, leur parfum et leur diversité. C'est dans ces alpages que séjourne le bétail en été. La végétation spécialisée n'est pas influencée par la pâture qui se développe sur les éboulis, les crêtes et les pentes sèches, Dans les roches, on trouve une multitude de plantes qui poussent en touffes et qui sont adaptées aux divers milieux rustiques.
  • L'étage nival s'étend jusqu'aux sommets les plus élevés, on n'y trouve plus que des mousses, des lichens et des algues. Parfois, dans des conditions rares et favorables, comme dans des niches rocheuses et protégées, on trouve quelques plantes à fleurs.
Le vallon de Réchy, une des réserves naturelles du Valais

La flore valaisanne est tellement diversifiée que l'on ne peut la développer en détail sur cette page. Nous nous bornerons à citer quelques réserves naturelles avec leurs domaines d'intérêts.

  • Le bois de Finges abrite une vaste pinède d'importance nationale où le Rhône coule libre et sauvage au milieu des zones alluviales, des îles, des bras de rivière de lacs et d'étangs. Ce biotope constitue un paradis idéal pour toutes sortes de plantes et d'animaux.
  • Le vallon de Réchy est un vallon qui est situé entre le val d'Anniviers et le val d'Hérens. C'est un site unique dans le centre du Valais. Il est une des réserve naturelle du Valais. On peut le décomposer en quatre parties :
    • Le Bas-Vallon : on y trouve d'abord du bouleau et des pins sylvestres et avec une plus grande humidité, le sapin, l'aulne blanc, le frêne, le noisetier et le mélèze, la forêt est du type mixte.
    • Le Vallon Moyen : une immense barrière de roche barre la vallée, on pénètre dans un autre pays. Les arbres ont disparu, on trouve ici des landes et des prairies alpines. Chaque fleur a choisi son endroit préféré.
    • Le Haut Vallon : on croit que plus rien ne pousse, mais ce n'est pas vrai. C'est le monde du permafrost et aussi, une réserve d'eau pour les habitants de la région.
    • Le Louché : le biotope des bords du lac.
  • La réserve naturelle de Derborence est situé à la frontière avec le canton de Vaud et du Valais. Dans ce lieu on trouve l'une des dernières forêts vierges de montagne de Suisse, ainsi qu'un lac qui s'est formé à la suite d'un éboulement de la montagne. On y trouve une flore et une faune extrêmement diversifiées qui ont pu se développer à l'abri des déprédations de l'homme.
  • Poutafontana est une réserve naturelle cantonale, c'est une des dernières zones de marécage de la plaine du Rhône. C'est un milieu mégaphorbiaies eutrophes, d'eaux stagnantes et suintement. On y trouve une grande quantité de plantes rares qui poussent en milieu humide.
  • Les Follatères et Etangs du Rosel situés au coude du Rhône marquent la limite entre le climat humide (atlantique) des Alpes bordant le lac Léman et le climat le plus sec (continental) du Valais central. Sur les Follatères on trouve entre autres des plantes à bulbe, des orchidées, des liliacées et des pluriannuelles comme la Joubarbe des toits et le Chardon penché. Sur les plages de terre nue entre les plantes vivaces, les mousses hépatiques font des dessins dichotomiques.
  • L'étang du Rosel est situé dans la plaine, c'est l'un des derniers vestiges d'une zone humide autrefois très vaste.
  • Les marais de Saint-Pierre-de-Clages sont un site d'importance nationale où l'on rencontre de nombreuses plantes rares typiques des zones humides.
  • Les rigoles de Vionnaz, sont les bas-marais, les plus pauvres en nutriments de toute la plaine du Rhône. Avec une superficie de 14 ha, ce site représente le plus grand marais de la plaine du Rhône en Bas-Valais. Il comprend des forêts humides, une roselière étendue et surtout une tourbière. On y trouve des espèces rares et précieuses typiques des tourbières acides et pauvres, notamment le rossolis carnivore (plante).

Le canton fut au cours des siècles derniers un terrain de découverte pour beaucoup de scientifiques qui lui rendirent hommage en attribuant à plusieurs taxons l'épithète vallesiacus

Faune

Deux vaches d'Hérens au combat

Le Valais est privilégié pour sa faune sauvage abondante et facile à observer. De par sa superficie, sa situation géographique et son climat, le Valais offre à la faune des biotopes de qualités. La richesse de la faune valaisanne donne la mesure de la diversité des milieux qui abritent 49 espèces de mammifères terrestres et 24 de chauves-souris, près de 200 espèces d'oiseaux, 34 de reptiles, batraciens et poissons, 57 de libellules, enfin, près de 1 400 espèces de papillons et plus de 70 espèces de sauterelles et criquets. Ces chiffres augmentent si l'on s'intéresse aux papillons nocturnes, aux hyménoptères ou aux coléoptères (environ 4 000 espèces pour le Valais).

La vache d'Hérens est une vache caractérielle typique du Valais. Les animaux de cette race sont dotés d'un tempérament vif et belliqueux qui se concrétise par la manifestation d'un rituel de dominance exacerbé. Les combats auxquels se livrent naturellement les vaches lors de la mise à l'herbe, de la montée à l'alpage ou lors de la réunion de deux troupeaux en témoignent. Cette aptitude est bien sûr à la base de l'organisation des combats de vaches qui ont lieu chaque printemps. Ces manifestations rassemblent plus d'une centaine d'animaux répartis en diverses catégories selon l'âge et le poids. Après maintes joutes, l'une des combattantes est déclarée « Reine » par le jury. De telles manifestations sont également organisées dans le val d'Aoste avec les animaux de la race Castana et, depuis quelques années, un combat a lieu annuellement dans la vallée de Chamonix. L'aptitude au combat fait partie intégrante du patrimoine génétique de la race et, bien qu'aucune étude d'héritabilité n'ait été entreprise, il ne fait aucun doute que sa transmission est d'ordre héréditaire.

Trouvant son origine dans l'histoire de l'hospice du Grand-Saint-Bernard, le Saint-Bernard est une race de chien très apprécié pour son caractère et son hospitalité. Cette race fut la vedette de différents films parmi lesquels Beethoven. Un musée est consacré à l'historique de cette race à Martigny.

Transport et communication

La route du col du Grimsel (col de la Furka en arrière plan)
Le téléphérique reliant Chalais à Vercorin

Démographie

Langues

Les langues officielles du Valais sont le français (dans le Bas-Valais) et l'allemand (dans le Haut-Valais). Le français est la langue maternelle de 62,8 % contre 28,4 % de germanophones. L'italien forme la troisième communauté linguistique avec un peu plus de 2 % de locuteurs, essentiellement à Martigny, Sierre et Sion, on compte aussi divers autres langues (6,8 %). La frontière linguistique est définie par la Raspille, rivière en amont de la ville de Sierre.

Les patois valaisans, qui appartiennent au groupe francoprovençal[17], sont toujours parlés dans quelques régions du Bas-Valais et du Valais central, mais ils n'ont pas de statut officiel et sont en forte régression. Une fête romande et interrégionale du patois est organisée à Martigny tous les deux ans en présence de groupes provenant de toutes les régions où l'usage du francoprovençal est traditionnel. Des initiatives ont été lancées pour tenter de sauver ces dialectes. À noter que le patois est encore vivant dans quelques villages isolés, particulièrement dans la région d'Evolène[18].

Le Haut-Valais possède également son dialecte, le haut-valaisan, mais l'enseignement et l'écriture dans la vie courante se font en langue allemande officielle[19].

Répartition linguistique par district

Lors du recensement effectué en 2005, la répartition linguistique était la suivante :

District Population
2000
% Allemand % Français % autres Population
2005
Brigue 23 052 91,9 1,4 6,7 23.984
Conches 4 743 92,8 0,6 6,6 4 761
Loèche 11 631 91,8 2,4 5,8 12 121
Rarogne 10 380 96,1 0,8 3,1 10 888
Viège 26 819 87,2 4,5 8,3 27 200
Valais
germanophone
76 625 78 954
Conthey 20 094 2,7 90,6 6,7 21 841
Entremont 12 138 1,7 91,9 6,4 12 990
Hérens 9 029 2,2 95,0 2,8 9 919
Martigny 33 693 1,5 88,6 9,9 36 627
Monthey 33 389 2,6 87,7 9,7 37 505
Saint-Maurice 10 420 2,0 90,1 7,9 11 252
Sierre 40 018 8,1 80,2 11,7 43 120
Sion 36 993 5,1 85,1 9,8 39 367
Valais
francophone
195 774 212 621

Ainsi, fin 2005, le Valais germanophone comptait 27,1 % de la population du canton, contre 72,8 % pour le Valais francophone.

On constate dans le canton une poussée francophone, ces dernières décennies : la population du Haut-Valais, correspondant au Valais germanophone, n'augmente sur la période 2000-2005 que de 2 329 habitants soit 3,04 %. Le Valais francophone (Bas-Valais) gagne pour sa part pas moins de 16 849 résidents soit 8,61 %.

D'autre part la comparaison des recensements de 1990 et 2000 fait apparaître une nette poussée de la langue française, de l'ordre de 5 à 6 % de la population globale, dans les districts de Sion et Sierre, et ce au détriment de la minorité allemande qui y habite (et qui constituait une majorité à Sierre jusqu'aux environs de 1920)[20].

Évolution de la population

Évolution de la population du canton de Valais de 1999 à 2006[21] :

Population
01-01
Naissances Décès Solde
naturel
Solde
migratoire
Population
31-12
Accroissement %
1999 274 458 3 063 2 188 875 171 275 632 1 174 0,4
2000 275 632 276 314 682 0,2
2001 276 314 2 875 2 190 685 1 285 278 419 2 105 0,8
2002 278 419 2 690 2 225 465 2 515 281 345 2 926 1,1
2003 281 345 2 645 2 254 391 3 457 285 008 3 663 1,3
2004 285 008 2 652 2 260 392 3 322 287 976 2 968 1,0
2005 287 976 2 814 2 331 483 3 394 291 575 3 599 1,2
2006 291 575 2 771 2 320 451 2 990 294 608 3 033 1,0

Éducation

La HES-SO Valais à Sierre

En Valais, le système éducatif comprend deux années d'école enfantine suivies de six années d'école primaire. Celle-ci est suivie par le cycle d'orientation, qui dure trois ans sauf si l'élève a obtenu les notes nécessaires pour entrer au collège à la fin de sa deuxième année de cycle. La fin du cycle d'orientation marque la fin de la scolarité obligatoire.

L'élève peut ensuite choisir entre trois filière d'études : la filière professionnelle (apprentissage), la filière culture générale ou le collège. Le Valais possède quatre collèges qui permettent d'obtenir un certificat de maturité cantonal en cinq ans d'études (contrairement à la majorité des cantons suisses où la maturité suisse peut s'obtenir en trois ou quatre ans d'études) : le collège des Creusets et le collège de la Planta à Sion, le collège de l'Abbaye à Saint-Maurice et le collège Spiritus Sanctus à Brigue.

En ce qui concerne les Hautes Ecoles, il n'y a pas de Haute Ecole Universitaire (HEU) en Valais. On peut cependant distinguer plusieurs types d'offre de formation de niveau tertiaire:


Les formations HES (Hautes Ecoles Spécialisées), dispensent des formations qui, sont intégrées au processus de Bologne (filières de niveau bachelor):

La branche valaisanne de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO et HES-S2), la HES-SO Valais, installée sur deux sites à Sierre et à Sion: Informatique de gestion, Économie d'entreprise, Tourisme, Systèmes industriels, Technologies du vivant, Soins infirmiers, Travail social, Physiothérapie).

La Haute école pédagogique du Valais (HEP-VS) assure la formation initiale, complémentaire et continue des enseignants des écoles enfantines, primaires et secondaires 1 et 2 (général).

L'Ecole cantonale d'art du Valais (ECAV) offre un cycle de formation tertiaire en arts visuels, lequel se compose du programme Bachelor HES-SO et du programme MAPS - Art in Public Sphere, orientation du Master HES-SO en arts visuels auquel est liée la recherche.

Le Conservatoire de Lausanne (CdL) - Site de Sion a regroupé les activités de la Haute école de musique depuis 2008.

La Fernfachhochschule Schweiz Brig (FFHS) est une haute école spécialisée à distance reconnue par la Confédération. Les formations proposées sont orientées vers l'informatique, l'informatique de gestion, l'économie d'entreprise et l'ingénierie appliquée.


Les instituts universitaires de formation et de recherche:

L'Institut universitaire Kurt Bösch(IUKB) a pour mission de développer des activités d'enseignement et de recherche dans la perspective innovante de l'inter- et transdisciplinarité. Il concentre ses activités sur les deux orientations thématiques suivantes : les droits de l'enfant et les études en tourisme.

La Formation universitaire à distance, Suisse(FS-CH) propose des programmes d'études universitaires et des formation continues à distance.


Enfin, la formation par la recherche est aussi possible en Valais, par l'intermédiaire de l'Institut de recherche Idiap à Martigny, qui permet d'obtenir un doctorat de l'EPFL, grâce au partenariat entre ces deux institutions[22]. Outre l'Idiap, le Valais compte neuf autres instituts de recherche de niveau universitaire: le Centre de recherches énergétiques et municipales (CREM), l'Institut ICARE, le Centre de technologie en informatique de gestion (TEWI), Le Centre de recherche sur les plantes médicinales et aromatiques Médiplant, l'Institut de Recherche en Ophtalmologie (IRO), l'Institut de recherche en Réadaptation-Réinsertion (IRR), le Centre alpien de phytogéographie (CAP), le Centre Régional d'Etudes des Populations Alpines (CREPA), le Centre universitaire de recherche sur le plurilinguisme (CURP/UFM), l'Institut universitaire de recherche sur l'histoire de l'arc alpin (FGA).

Économie

Randonnée hivernale entre Bettmeralp et Riederalp (VS)
Plaisirs de l'été - La Chaux (Verbier)
Détente aux bains thermaux d'Ovronnaz
Parcours "Severiano Ballesteros de Crans-Montana

Tourisme

Le Valais bénéficie d'une longue tradition touristique. Les hôteliers furent à la base de l'important essor du tourisme valaisan. Beaucoup d'entre eux, tel César Ritz, ont consacré temps et argent pour satisfaire une clientèle provenant du monde entier. Ils ont donc largement contribué à cette renommée touristique dont profitèrent et profiteront encore de nombreuses générations de Valaisans.

Le Valais possède plus de 120 destinations d'hiver et d'été, dont :

Certaines stations valaisannes bénéficient d'une renommée internationale. La plupart des stations sont situées à plus de 1 500 mètres d'altitude et 9 domaines skiables se trouvent au-dessus de 3 000 mètres, ce qui garantit l'enneigement durant la saison d'hiver.

Les cures de bien-être, de beauté et de remise en forme sont une tradition séculaire en Valais. Les Romains, connaissaient déjà les vertus bienfaisantes des « eaux curatives valaisannes ». Le canton est renommé pour ses stations thermales que l'on trouve à Saillon, à Loèche-les-Bains à Ovronnaz, à Val-d'Illiez, à Breiten et à Brigerbad.

En Valais, les stations ci-dessous ont obtenu le label de qualité "Familles bienvenues" qui distingue les destinations particulièrement soucieuses du bien-être des enfants et de leurs accompagnants. Bettmeralp, Bellwald, Crans-Montana, Loèche-les-Bains, Nendaz, Saas-Fee.

Ces dernières, ainsi que de nombreuses autres stations, proposent notamment : parcs de grimpe, foyers pour grillades, chemins thématiques, parcs animaliers, parcs d'aventure, etc.

Le Valais dispose de 9 parcours de golf au total, 5 parcours de 18 trous : Crans-Montana, Loèche-les-Bains, Sierre, Sion, Verbier et 4 de 9 trous Crans-Montana, Obergesteln, Riederalp et Zermatt.

Sous l'impact du tourisme en constante évolution, le Valais a vu se développer une offre variée, tels des parc d'attractions comme le Happyland New le Labyrinthe Aventure, le Swiss Vapeur Parc et Aquaparc.

Secteur secondaire

la Grande-Dixence et ses 285 mètres de haut

Secteur primaire

Les abricots sont très réputés en Valais
  • L'agriculture, qui fut longtemps la principale activité du canton, a perdu de son importance, elle a longtemps été la base de l’économie. Mais depuis la fin du XIXe siècle, l’agriculture et l’élevage ont progressivement décliné, cédant la place à l’industrie. Les grandes cultures (céréales, maïs, colza, betterave et tabac) se concentrent essentiellement dans le Bas-Valais et dans certaines zones de montagne (pour le seigle notamment). Depuis peu, une nouvelle culture, le soja, a fait son apparition dans quelques exploitations et permet ainsi de diversifier la production. On cultive aussi des plantes aromatiques et médicinales.
  • Les cultures maraîchères (abricots, pommes et poires) restent renommées. On tire une eau-de-vie des abricots (l'abricotine) et de la poire Williams (Williamine).
  • La culture de la vigne est demeurée importante. Le Valais est le plus grand canton viticole de Suisse avec 5 000 hectares de vignes, soit le tiers de la production totale en Suisse. La commune de Chamoson, avec ses 427 hectares de vigne, est la plus grande commune viticole du Valais. Le vignoble valaisan, produisant tant des vins blancs que rouges, est très diversifié et plus de 40 cépages différents y sont élevés. Certains, d'excellente valeur, sont très anciens et n'existent plus que dans cette région.
  • L’élevage, est une source de revenu non-négligeable pour l’économie agricole du canton. Le cheptel valaisan est composé de bovins, dont la fameuse race d’Hérens[23], typique de la région. La plupart des têtes sont élevées pour la production laitière ou la viande. On y élève également des chèvres et des moutons dont le rôle dans la conservation du paysage est bien démontré.
  • L’exploitation forestière est présente en Valais, mais occupe toutefois une place restreinte dans l’économie du canton de par sa morphologie et son climat.
  • Une particularité du village de Mund situé à 1 200 m d'altitude au-dessus de Naters, la plantation d'une fleur, le Crocus sativus L (116 producteurs). De celle-ci on en tire le Safran. La récolte s'étend de mi-octobre à mi-novembre sur 14 000 m². Le safran de Mund a été enregistré en tant qu'AOC par l'Office fédéral de l'agriculture le 2 juillet 2004.

Politique

Article détaillé : Politique du canton du Valais.
Pascal Couchepin en conférence

Le canton du Valais est une république [24].

Le pouvoir exécutif est exercé par le Conseil d'État, composé de cinq membres élus tous les quatre ans par un scrutin à deux tours. Une présidence tournante annuelle a lieu, comme pour le Conseil fédéral suisse.

Le pouvoir législatif est exercé par le Grand Conseil, composé de députés de tout le canton. Il siège à Sion et occupe, depuis 1944, le bâtiment appelé Le Casino.

Les élections communales ont lieu tous les 4 ans, les prochaines auront lieu en 2012. Les élections cantonales ont lieu tous les 4 ans, les prochaines auront lieu en mars 2013.

Le Valais a fourni trois conseillers fédéraux à la Suisse (Josef Escher, Roger Bonvin, Pascal Couchepin). On peut également y inclure Micheline Calmy-Rey, qui est originaire et née à Chermignon, même si elle a effectué sa carrière politique dans le canton de Genève.

Le Valais est représenté au Parlement fédéral par MM. Mathias Reynard (PSS), Stéphane Rossini (PSS), Jean-René Germanier (PRD), Oskar Freysinger (UDC), Mme Viola Amherd (PDC), Christophe Darbellay (PDC) et Yannick Buttet (PDC) au Conseil national et MM. Jean-René Fournier (PDC) et René Imoberdorf (PDC) au Conseil des États.

Culture

Le canton du Valais possède des traditions culturelles riches et variées.

La raclette du Valais
  • La Médiathèque Valais à Sion, pour le patrimoine imprimé, Martigny, pour le patrimoine audiovisuel est le centre de documentation sur le Valais. Elle poursuit une politique active de publication afin de faire connaitre ses fonds et offrir au public des outils de recherche documentaire performants. À Martigny elle propose régulièrement des expositions de photographies e des projections de films, alors que le site de Sion organise des cycles de conférences et de lectures sur le patrimoine et la littérature.
  • L'Association cantonale valaisanne de mycologie (ACVM).
  • Le Centre Pro Natura d'Aletsch sis à la villa Cassel, datant de 1902.
  • La Murithienne - Société valaisanne des sciences naturelles.
  • La Société Académique du Valais, contribue à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique en valais.
  • SAVAR, la société d'astronomie du valais romand.
Masque en bois d'une Tschäggätä dans le Lötschental

Monuments

De nombreux monuments décorent le paysage valaisan. Parmi ceux-ci, les plus connus sont certainement la basilique de Valère où l'on trouve le plus vieil orgue du monde encore jouable et l'abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune. Situés à des emplacements stratégiques, le Valais compte plusieurs châteux d'importance historique (château de Tourbillon, château de Saint-Maurice, château de Stockalper, château de la Bâtiaz, château de la Majorie, château de la Porte du Scex, Le château Mercier, le château de Villa, le château épiscopal de Loèche-Ville etc). Deux hospices situés aux sommets de cols assuraient autrefois le ravitaillement des pèlerins venus d'ailleurs : l'hospice du Grand-Saint-Bernard et l'hospice du Simplon. Visible depuis le Valais central, la statue du Christ-Roi rappelle la tradition catholique du canton. Par son relief montagnard et la nécessité de relier les différentes vallées entre elles, le canton comporte différents ponts parmi lesquels le pont du Gueuroz qui fut un temps le plus haut pont d'Europe, et plus récent, le pont de la Ganter, sur la route du Simplon.

Parmi les musées les plus importants du canton, la Fondation Gianadda à Martigny attire de nombreuses populations. Le canton compte également le musée des Traditions et des barques du Léman, l'amphithéâtre de Martigny, le musée cantonal des beaux-arts, le musée cantonal d'histoire, Le musée cantonal d'histoire naturelle, le musée de la vigne et du vin.

Sport

En Valais il y a un organisme qui réunit les associations sportives sous un même toit (49). C'est la Fondation Aide Sportive Valaisane (FASV). Son but est d'apporter aux associations une réflexion sur des problèmes communs comme la psychologie dans le sport, l'autorité et le sport, l'entraînement mental dans le sport, le marketing et le parrainage dans le sport, le sport et les médias et sport et publicité (sponsoring). Pour encourager les associations cantonales et les clubs la FASV a dicté une Charte du fair-play et récompense par le versement d'une somme significative les actions les plus exemplaires parmi celles qui seront soumises et annoncées par les associa­tions sportives. L'Association Valaisanne des Journalistes de Sport AVJS désigne des candidats aux Mérites sportifs valaisans sur la base des propositions de la commission des mérites, elle choisit dix candidats individuels, cinq équipes, cinq espoirs et cinq dirigeants.

Le Valais s'est proposé à trois reprises pour organiser les Jeux olympiques d'hiver, la première fois pour organiser les Jeux de 1976 (Sion 1976), la deuxième pour les Jeux de 2002 (Sion 2002) et la troisième fois pour organiser ceux de 2006 (Sion 2006). La Valais n'a toutefois pas été choisis.

Plusieurs personnalités sportives sont natives du Valais comme les skieurs Roland Collombin, Pirmin Zurbriggen, Joël Gaspoz, Steve Locher, Fernande Bochatay, Chantal Bournissen, le patineur Stéphane Lambiel, le footballeur Stéphane Grichting, l'escrimeuse Sophie Lamon ou les lutteurs internationaux Jimmy Martinetti, Étienne, Raphy, David, William, Lionel, Laurent et Grégory Martinetti qui possèdent un palmarès national et international riche de titres, podiums et diplômes (championnats suisses, championnats d'Europe, championnats du Monde et tournois internationaux de Coupe du Monde) dans tous les styles de lutte olympique (lutte libre et lutte gréco romaine). Les membres de cette famille valaisanne comptent également 7 sélections olympiques comme athlètes (Jimmy : Mexico 1968, Munich 1972, Montréal 1976 et Moscou 1980//Étienne : Munich 1972//David : Barcelone 1992//Grégory : Sydney 2000, Grégory Martinetti étant toujours en activité sur le plan national et international) et un palmarès riche de 4 couronnes fédérales en lutte suisse (lutte à la culotte)et des centaines de couronnes cantonales et régionales, avec le record national de couronnes (lutte suisse, Jeux Nationaux, lutte gymnique) pour Étienne Martinetti (219).

En ski alpin, Pirmin Zurbriggen fut médaillé aux championnats du monde 1985, 1987 et 1989 et médaillé aux Jeux olympiques de 1988. Il fut élu sportif suisse de l'année en 1985. D'autre part, le canton a délivré à la FIFA son président actuel : Sepp Blatter et à la Fédération internationale des luttes associées (FILA: 142 pays), son président actuel : Raphy Martinetti.

Un patrouilleur de la Patrouille des Glaciers
  • Football : Tous les club de football du valais font partie de l'Association valaisanne de football(AVF-WFV). On compte environs 68 clubs. Il faut signaler que selon les statuts de l'association, il ne peut y avoir plus d'un club par commune politique excepté pour les villes de Sion (FC Sion, FC Bramois et FC Châteauneuf) et de Sierre (FC Sierre et FC Granges) ainsi que pour Conthey (FC Conthey et FC Erde) et Nendaz (ES Nendaz et FC Aproz). Le plus grand stade est celui de Tourbillon où évolue le FC Sion. Cette équipe a accueilli de très bons joueurs comme Roberto de Assis Moreira (le grand frère de Ronaldinho) et n'a encore jamais perdu la finale de la Coupe de Suisse de football en 12 participations.
  • Hockey sur glace : Deux équipes valaisannes évoluent en Ligue nationale B : le HC Sierre-Anniviers, et le HC Viège. Deux Valaisans sont membres de l'équipe nationale : le Montheysan Goran Bezina et le Martignerain Thibaut Monnet.
  • Basket-ball : Une équipe valaisanne évolue en ligue nationale A : BBC Monthey.
  • Automobile : Le rallye international du Valais (ex. Rallye du Vin) est organisé la dernière semaine d'octobre, son centre névralgique se trouve à Martigny. La spécialité du Rallye se situe dans les difficultés à conduire et à régler les mécaniques sur des routes de montagnes, puisque les épreuves se déroulent entre 400 et 1 800 m d'altitude. On peut citer encore les courses de côte d'Ayent-Anzère et de Massongex-Verrossaz.
  • Cyclisme : Le Valais accueil généralement le Tour de Romandie et a également accueilli a différentes reprises le Tour de France. Alexandre Moos, Johann Tschopp et Steve Morabito sont parmi les cyclistes valaisans les plus connus.
  • Manifestations sportives : La Patrouille des Glaciers est organisée par l'armée suisse tous les deux ans. Elle se déroule entre Zermatt, Arolla et Verbier. Il y a aussi le Grand Raid Cristalp qui est une course de VTT qui se déroule entre Verbier et Grimentz et la course populaire à pieds Sierre-Zinal, appelée aussi course des Cinq 4000 qui a lieu chaque année le 2e dimanche d'août. Martigny a, par ailleurs, accueilli 3 fois des Championnats du Monde de lutte olympique (1989, 1997, 2001) et le Swiss Grand Prix, tournoi international de qualification olympique.

Notes et références

  1. Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2009 sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 1er septembre 2010
  2. Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
  3. [xls] Les points culminants des cantons suisses sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 8 décembre 2008
  4. Conseil d'État sur vs.ch. Consulté le 11 décembre 2008
  5. Grand Conseil sur vs.ch. Consulté le 11 décembre 2008
  6. Liste des conseillers aux Etats par canton sur parlement.ch. Consulté le 8 décembre 2008
  7. Liste des conseillers nationaux par canton sur parlement.ch. Consulté le 8 décembre 2008
  8. a et b [xls] Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 8 décembre 2008
  9. sion.ch
  10. Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)
  11. Histoire du Valais, In: Annales valaisannes 2000-2001, Sion, 2002
  12. Les emblèmes de la souveraineté dans les imprimés officiels du Valais, Léon Imhoff, 1965
  13. Nouvelliste, le 21 juillet 2009
  14. Rapport de la commission extraparlementaire
  15. Communication - Affaires Publiques
  16. BLS AlpTransit
  17. cf arpitania.eu et [PDF] arpitan.ahel.ch
  18. Prononciation du titre dans sa version originale
  19. Extrait du petit prince en haut-valaisan
  20. Source : OFS - Le paysage linguistique en Suisse
  21. Source : OFS - État de la population et évolution démographique - Analyses
  22. Thèses EPFL préparées à l'IDIAP
  23. La race bovine d'Hérens
  24. Constitution du Canton du Valais
  25. www.tourismesuisse.com

Annexes

Liens externes

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