Campagne électorale québécoise de 2008

Campagne électorale québécoise de 2008

Élection générale québécoise de 2008

Élections au Québec Flag of Quebec.svg
Élections générales

1867187118751878
1881188618901892
1897190019041908
1912191619191923
1927193119351936
1939194419481952
1956196019621966
1970197319761981
1985198919941998
200320072008

Élections partielles

2004 • 2005 • 2006 (avril)
2006 (août) • 2007 • 2008 •
2009

Législatures

1re2e3e4e5e
• • • •
• • • •
• • • •
• • • •
• • • •
31e • • • •
36e37e38e39e

Référendums

19801995

Partis politiques
Circonscriptions (liste)
DGEQ

L'élection générale québécoise de 2008 a eu lieu le 8 décembre 2008[1]. Elle a été déclenchée le 5 novembre 2008 lorsque le premier ministre du Québec Jean Charest a demandé au lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne de dissoudre le parlement et de convoquer des élections générales[2].

Ce scrutin a permis d'élire les députés de la 39e législature et de confier une majorité de députés au Parti libéral, qui était devenu minoritaire depuis la dernière élection. Après cinq ans et demi au pouvoir, le gouvernement Charest a donc vu son mandat renouvelé, avec 66 députés. Le Parti québécois forme l'Opposition officielle, avec 51 députés, et l'Action démocratique recule, à 7 députés. L'élection a aussi permis l'élection du premier député de Québec solidaire, Amir Khadir, dans la circonscription de Mercier.

Lors de la dissolution de l'Assemblée, celle-ci était composée de 48 députés libéraux, 39 adéquistes et 36 péquistes. Deux sièges étaient vacants.

Sommaire

Contexte

38e législature

La 38e législature a été marquée par le premier gouvernement minoritaire au Québec depuis l'élection de 1878. Le gouvernement Charest a voulu entreprendre les travaux parlementaires avec un geste chargé de symbolisme : nommer autant de ministres femmes que d'hommes au conseil des ministres. Il s'agit de la première fois dans l'histoire du Québec que cette égalité était atteinte.

Le Premier ministre parlait de « gouvernement de cohabitation ». Cette expression renvoie à la France des années 1980 et 1990, alors que le Président de la République et le Premier ministre n'étaient pas issus de la même formation politique. On peut aussi parler de cohabitation aux États-Unis lorsque le Président et le Congrès sont contrôlés par des partis différents. L'expression peut difficilement s'appliquer au Québec, puisque le Parti libéral détient à la fois la majorité relative à l'Assemblée nationale et le contrôle du gouvernement[3].

La législature a été marquée par la tenue de la Commission Bouchard-Taylor sur les pratiques d'accommodement raisonnable. Les quatre mois d'audiences ont été hautement médiatisés. Le reste de la législature n'a pas soulevé de projets de loi majeurs. Notons simplement l'adoption de la loi Anastasia sur le contrôle des armes à feu[4] et la loi garantissant l'égalité entre les hommes et les femmes dans la Charte des droits et libertés de la personne.

Rapidement après sa réélection (le 7 mai 2007), le gouvernement Charest a annoncé son abandon de son projet de privatisation du Mont-Orford, projet qui avait occupé les groupes opposés au gouvernement lors de la législature précédente. En abandonnant le projet, le gouvernement évitait ainsi une première confrontation avec les deux partis d'opposition maintenant majoritaire à l'Assemblée nationale[5]. Le gouvernement a aussi créé la Commission Johnson, chargée d'enquêter sur l'effondrement du viaduc de la Concorde qui avait causé 5 morts en septembre 2006.

Quelques élections partielles ont été tenues durant la législature, mais aucune n'a occasionné de gain ou de perte à un parti, l'ensemble de celles-ci ayant eu lieu dans des circonscriptions acquises à un parti. Le seul changement majeur au sein de l'Assemblée nationale a eu lieu le 23 octobre 2008, lorsque les députés adéquistes André Riedl et Pierre-Michel Auger décidèrent de changer d'allégeance en se joignant au Parti libéral.

Déclenchement des élections

Au moment de la dissolution de l'Assemblée nationale, le Québec était doté d'un gouvernement minoritaire formé par le Parti libéral du Québec (PLQ). L'opposition officielle était formée par l'Action démocratique du Québec (ADQ), alors que le Parti québécois (PQ) représentait le deuxième groupe de l'opposition. Les trois partis comptaient alors respectivement 48, 39 et 36 députés. Deux sièges étaient vacants (Jeanne-Mance—Viger et Notre-Dame-de-Grâce).

Les premières rumeurs d'élection sont rapportées le 27 octobre 2008 par Radio-Canada. La société rapporte que le premier ministre Jean Charest songerait à déclencher des élections le 5 novembre afin qu'elles aient lieu le 8 décembre[6],[7]. Jean Charest ne démentira pas la rumeur, bien qu'il prétende qu'il « n'y a pas de décision de prise d'aller en élection »[8].

Les deux partis d'opposition protestent alors contre un déclenchement de l'élection en pleine crise financière. Le 29 octobre 2008, le Parti québécois, appuyé par l'Action démocratique, présente à l'Assemblée nationale une motion demandant « au premier ministre de renoncer à son intention de tenir des élections générales précipitées cet automne et qu'il travaille à la réalisation du plan d'urgence adopté à l'unanimité le mercredi 22 octobre 2008 ». Cette motion est adoptée, mais n'a qu'une portée symbolique[9]. Le Parti libéral souhaite obtenir une majorité, le PQ souhaite redevenir l'opposition officielle, alors que l'ADQ veut éviter de perdre de nombreux sièges[10].

C'est le 4 novembre 2008 que les médias annoncent officiellement qu'une rencontre aura lieu entre le premier ministre Jean Charest et le lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne le mercredi 5 novembre à 9h45, laissant entendre que les élections seront déclenchées à ce moment[11].

Le 5 novembre 2008 coïncide avec le lendemain de la date prévue de la lecture par la ministre des Finances Monique Jérôme-Forget de la mise à jour économique du gouvernement. Le 5 novembre est aussi le lendemain de l'élection présidentielle américaine de 2008.

La campagne sera d'une durée de 33 jours et devrait coûter environ 83 millions de dollars[2].

Partis politiques

Parti libéral du Québec

Parti libéral du Québec
Logo utilisé durant la campagne
Logo utilisé durant la campagne
Chef Jean Charest
Nombre de députés à la dissolution 49
Nombre de candidats 125
Nombre de députés élus 66
Slogan « L'économie d'abord, Oui »
Site Web www.plq.org
Article principal : Parti libéral du Québec.

Le Parti libéral du Québec formait un gouvernement minoritaire lors de la dissolution de l'Assemblée nationale. Son chef, le premier ministre Jean Charest, a décidé de convoquer des élections prématurément, malgré l'absence de vote de confiance négatif à l'Assemblée nationale et en dépit de l'échéance de son mandat qui aurait pu s'étendre jusqu'en 2012. Plusieurs analystes politiques ont souligné que le parti souhaitait profiter de la faiblesse des deux partis d'opposition pour tenter de former un gouvernement majoritaire.

Le Parti libéral base sa campagne sur sa crédibilité à gérer la crise économique qui s'annonce et sur l'irresponsabilité des partis d'opposition. Jean Charest a en effet souligné à plus d'une reprise sa position de prioriser l'économie au profit des discussions constitutionnelles[12]. À cet effet, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a déposé une mise à jour budgétaire tout juste avant le déclenchement des élections, afin de démontrer l'aptitude du gouvernement à répondre à la crise.

Au niveau de l'organisation, le Parti libéral semble être le parti le plus en selle pour affronter les élections. Les derniers sondages avant le lancement de la campagne lui donnent un avantage sur le Parti québécois. Deux députés à l'Assemblée nationale ont passé de l'Action démocratique au Parti libéral, moins de deux semaines avant le déclenchement des élections. De plus, plusieurs journalistes rapportent l'excellente santé financière du parti[13].

Le Parti libéral a choisi un slogan audacieux pour sa campagne. « L'économie d'abord, Oui » fait appel au thème principal que veut donner le PLQ à la campagne, mais aussi est une reprise douce du slogan du Parti québécois lors des deux référendums sur la souveraineté du Québec[14].

Parti québécois

Parti québécois
Logo utilisé durant la campagne
Logo utilisé durant la campagne
Chef Pauline Marois
Nombre de députés à la dissolution 36
Nombre de candidats 125
Nombre de députés élus 51
Slogan « Québec gagnant avec Pauline »
Site Web www.pq.org
Article principal : Parti québécois.

Le Parti québécois avait obtenu, lors des dernières élections, son pire résultat électoral depuis l'élection de 1973. Il formait ainsi le deuxième groupe d'opposition à l'Assemblée nationale durant la 38e législature.

Contrairement au Parti libéral, le Parti québécois débute la campagne avec de graves problèmes financiers. De la dette de 1,6 million héritée de l'élection de 2007, il restait 800 000 $ à payer au déclenchement des élections. Le parti prévoit donc de financer la campagne par des emprunts[13].

Action démocratique du Québec

Action démocratique du Québec
Logo utilisé durant la campagne
Logo utilisé durant la campagne
Chef Mario Dumont
Nombre de députés à la dissolution 39
Nombre de candidats 125
Nombre de députés élus 7
Slogan « Donnez-vous le pouvoir »
Site Web www.adq.qc.ca
Article principal : Action démocratique du Québec.

L'Action démocratique du Québec formait pour la première fois de son histoire l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale. Le résultat du parti avait provoqué la surprise lors de l'élection de 2007. L'ADQ ne souhaitait pas d'élection à brève échéance, demandant plutôt au gouvernement de se préoccuper de la crise financière. Cette prise de position n'était pas étrangère non plus aux résultats décevants que le parti recueillait dans les sondages de l'automne.

Québec solidaire

Québec solidaire
Logo utilisé durant la campagne
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Chef Amir Khadir et Françoise David[15]
Nombre de députés à la dissolution 0
Nombre de candidats 122
Nombre de députés élus 1
Slogan (à venir)
Site Web www.quebecsolidaire.net
Article principal : Québec solidaire.

Contrairement aux élections du 26 mars 2007, Québec solidaire a décidé de ne pas présenter de candidats dans la circonscription de Notre-Dame-de-Grâce, là où le Parti vert avait enregistré son meilleur score[16]. Ce dernier avait alors obtenu 15,73 % des voix, arrivant deuxième derrière le candidat du Parti libéral[17]. Par ailleurs, Québec solidaire ne présente pas de candidat dans la circonscription de Gatineau et dans celle d'Abitibi-Ouest[18].

Parmi les candidats de Québec solidaire, on compte notamment André Parizeau dans l'Acadie et Francis Gagnon-Bergmann dans Blainville, respectivement l'ancien et le nouveau chef du Parti communiste du Québec, collectif reconnu au sein de Québec solidaire[19][20].

Diverses personnalités publiques ont donné leur appui à Québec solidaire. Parmi celles-ci, on compte Michel Chartrand, Raymond Lévesque, Laure Waridel, Richard Desjardins, Dany Laferrière, Julius Grey, Claude Béland, Yvon Deschamps et Judi Richards[21]. Par ailleurs, l'ex-ministre péquiste et ancien député de Mercier, Robert Perreault, a donné son appui à Amir Khadir[22].

À quelques jours du vote, Radio-Canada affirmait que la lutte était « féroce » dans la circonscription de Mercier entre le péquiste Daniel Turp et le porte-parole masculin de Québec solidaire Amir Khadir. Lors des élections de 2007, environ 1000 votes séparaient les deux candidats. Selon Amir Khadir, « Mercier est un terreau fertile pour son parti en raison de son profil sociodémographique. Ici, près de 30 % des électeurs oeuvrent dans le domaine des arts, de la culture, du loisir ou des sciences sociales[23] ». Selon Michèle Ouimet, journaliste à La Presse, un bénévole du Parti québécois l'ayant rejoint par téléphone par hasard lui a affirmé que Québec solidaire était parti pour gagner dans la circonscription de Mercier. Amir Khadir deviendrait ainsi le premier député de ce parti à l'Assemblée nationale[24].

Dans la circonscription voisine de Gouin, on assiste plutôt à une lutte à trois entre le député péquiste sortant, Nicolas Girard, la porte-parole féminine de Québec solidaire, Françoise David, et la candidate libérale Édith Keays. Cette dernière pourrait être favorisée par la division du vote entre le PQ et QS[25].

Le 8 décembre 2008, Amir Khadir est devenu le premier député solidaire à l'Assemblée nationale en remportant circonscription de Mercier par 872 voix d'avance sur le député péquiste sortant Daniel Turp. Il a obtenu 8 861 votes (38,06 %), contre 7 989 (34,32 %) pour M. Turp. La libérale Catherine Émond est arrivée troisième avec 4 940 votes (21,22 %). Le Parti vert du Québec, l'ADQ et le Parti indépendantiste sont arrivés respectivement en quatrième, cinquième et sixième places[26]. À l'échelle nationale, Québec solidaire a reçu 3,79 % des votes (123 061)[27], ce qui correspond essentiellement au score qu'il a obtenu lors des élections du 26 mars 2007.

Quant à Françoise David, elle a encore échoué à remporté la circonscription de Gouin. Le péquiste sortant Nicolas Girard a remporté l'élection avec 10 276 votes (41,11 %), soit une majorité de 2 289 votes sur la candidate de Québec solidaire. Celle-ci a récolté 7 987 votes (31,95 %). La candidate libérale a fini bonne troisième avec 19,90 % des suffrages, suivie respectivement par la candidate adéquiste, le candidat du Parti vert et le candidat du Parti indépendantiste[28].

Parti vert du Québec

Parti vert du Québec
Logo utilisé durant la campagne
Logo utilisé durant la campagne
Chef Guy Rainville
Nombre de députés à la dissolution 0
Nombre de candidats 80
Nombre de députés élus 0
Slogan Votons pour l'avenir
Site Web www.pvq.qc.ca
Article principal : Parti vert du Québec.

À la fin de la campagne électorale, Le Devoir nous apprenait que le candidat du Parti vert dans Mercier, circonscription où se présente aussi le porte-parole masculin de Québec solidaire Amir Khadir, se disait victime d'une «campagne d'intimation» pour qu'il retire sa candidature. Laure Waridel lui a notamment demandé dans un courriel de «poser un geste historique pour l'environnement au Québec en retirant [sa] candidature dans Mercier». Amir Khadir s'est dissocié de ces actions[29].

Autres partis

Outre les cinq principaux partis, quatre autres présentent des candidats lors de la présente élection. Le Parti marxiste-léniniste du Québec et le Parti indépendantiste comptent respectivement 23 candidats et 19 candidats, alors que le Parti durable du Québec et le Parti République du Québec présentent chacun un candidat, pour un total de 44. On compte par ailleurs 30 candidats indépendants ou sans désignation[30]. Parmi ces derniers, on compte notamment l'écrivain Victor-Lévy Beaulieu et l'ex-adéquiste Sylvie R. Tremblay[31], connue pour avoir critiqué publiquement le pouvoir qu'exerce le chef Mario Dumont sur son parti[réf. nécessaire].

On compte huit autres partis au Québec qui ont décidé de ne pas présenter de candidats lors de la présente élection : Affiliation Québec[32], le Bloc pot, le Mouvement équité au Québec, le Parti communiste du Québec, le Parti démocratie chrétienne du Québec, le Parti des immigrés du Québec, le Parti égalité et l'Union du Centre[30].

Enjeux

Économie

Article connexe : Crise financière de 2008.

L'économie s'est rapidement imposée comme l'enjeu principal de la campagne. Jean Charest a déclenché les élections afin de demander aux Québécois à « quelle équipe font-ils confiance pour diriger le Québec dans cette période de tempête économique ? »[14].

Le Parti libéral et le Parti québécois ont donc profité de la journée de déclenchement des élections pour dévoiler leurs engagements en matière d'économie. L'Action démocratique l'avait déjà fait quelques jours auparavant.

Détails des engagements

Parti libéral du Québec

Le PLQ a présenté sa solution à la crise en quatre axes :

  1. Protéger les emplois en augmentant les investissements dans les infrastructures (10 % d'augmentation) et en donnant le mandat à Hydro-Québec de développer davantage le potentiel énergétique du Québec.
  2. Protéger le pouvoir d'achat des Québécois en augmentant de 1 $ le salaire minimum afin de le porter à 9,50 $ en 2010.
  3. Protéger les entreprises en consacrant 2 milliards de dollars durant les deux prochaines années afin d'offrir des prêts, des garanties de prêts et augmenter le montant d'investissement que la Société générale de financement pourra faire dans les entreprises.
  4. Développer un nouvel espace économique en continuant à travailler pour placer le Québec dans une zone économique favorable (partenariat économique avec l'Ontario, entente Canada-Union européenne, entente France-Québec sur la mobilité des travailleurs, etc.)[33].

Parti québécois

Le plan du PQ est en trois volets :

  1. Mesures pour la population en facilitant le retour au travail des Québécois qui ont perdu leur emploi en les aidant financièrement à suivre des programmes de formation. Un gouvernement du Parti québécois offrira aussi un crédit d'impôt pour les familles de la classe moyenne ayant à payer une hypothèque et une augmentation de remise de la TVQ aux familles les plus démunies.
  2. Mesures pour les entreprises en leur offrant des garanties de prêts et en augmentant le pouvoir d'investissement des sociétés d'État dans ces entreprises.
  3. Diversification de l'économie grâce à la création, par la Caisse de dépôt et placement du Québec, d'un Fonds d'investissement stratégique, d'une durée de sept ans.

Pour financer ces mesures, le PQ propose de geler, pour un an, les contributions du gouvernement au Fonds des générations[34],[35].

Québec Solidaire

Le plan d'action de Québec Solidaire est exposé en quatre volets :

  1. Reprendre les retraites des mains des spéculateurs.
  2. Protéger le développement économique contre la cupidité du profit sans limites.
  3. Permettre à plus de 40 000 Québécois et Québécoises de trouver du travail dans des domaines variés et respectueux de l’environnement.
  4. Réduire les effets de la hausse du coût de la vie sur les familles[36].

Avenir constitutionnel du Québec

Santé

Déroulement de la campagne

Évènements et chronologie

  • 5 novembre : Déclenchement des élections.
  • 6 novembre : La première journée de campagne électorale a été marquée par l'économie, mais aussi par une demande de l'Action démocratique et du Parti québécois d'autoriser le Vérificateur général du Québec à publier son rapport sur les états financiers 2007-2008. En raison de la dissolution de l'Assemblée nationale, le rapport n'a pas été déposé comme prévu, ce qui force le vérificateur général à atteindre le consentement du gouvernement Charest pour publier le rapport[37].

Débat des chefs

Le débat des chefs a eu lieu le mardi 25 novembre 2008. Il s'agissait du 6e débat des chefs télévisés à avoir lieu sur la scène provinciale québécoise[38]. Il a été diffusé à 20 h sur Radio-Canada, TVA et Télé-Québec et Stéphan Bureau en était l'animateur[39]. Les chefs des trois partis représentés à l'assemblée nationale du Québec étaient présents. Pauline Marois étant la première femme chef d'un parti politique provincial représenté à l'Assemblée nationale, il s'agissait aussi de la première femme à participer à un débat des chefs.

Formule du débat

Lors de l'élection, le débat a fait l'objet d'une négociation importante entre les diffuseurs et les trois principaux partis politiques. Le consortium des diffuseurs a d'abord proposé une formule semblable au débat de la dernière élection fédérale[40]. Lors de cette élection, le débat avait été réformé pour faire place à une formule plus conviviale où les cinq chefs des partis discutaient autour d'une table ronde. Dans le passé, les chefs débattaient généralement debout, derrière un lutrin. La nouvelle formule, bien que critiquée par quelques chroniqueurs[41], semblait avoir plu à la population, l'écoute du débat fédéral ayant été plus élevée que d'habitude avec 1,6 million de téléspectateurs au Québec[40].

Le Parti libéral a toutefois rejeté la proposition des diffuseurs de prendre la nouvelle formule. Le PLQ arguait que celle-ci avait favorisé les partis d'opposition[40]. Jean Charest avait trouvé le débat fédéral « chaotique »[42].

Les partis et les diffuseurs se sont finalement entendus quelques jours plus tard pour une formule hybride[39]. Celle-ci prévoyait une table ronde où les chefs des trois principaux partis politiques répondraient à des questions du public et de l'animateur. Le débat était divisé selon quatre thèmes : la santé, l'économie, l'éducation et l'avenir du Québec. Chaque thème débutait avec une question du public où les chefs étaient appelés à répondre par un bref commentaire (40 secondes). Après les trois commentaires, les chefs étaient appelés à échanger face à face tour à tour. Le thème se terminait par un échange libre animé par Stéphan Bureau.

Faits saillants

Impact du débat

Aux yeux de plusieurs analystes, le débat n'a pas permis à un parti de se démarquer de façon majeure[43]. Toutefois, plusieurs médias s'entendent pour affirmer que Pauline Marois a réussi à surprendre par sa combativité et son agressivité dans ses remarques. Mario Dumont semble aussi avoir tiré son épingle du jeu. Un sondage effectué durant le débat confirme les analyses des médias : 38 % jugeaient positivement la performance de Pauline Marois, contre 34 % pour Mario Dumont et 30 % pour Jean Charest[44]

Le débat fut suivi par près de deux millions de téléspectateurs[45],[46].

Exclus du débat

Le Parti vert et Québec solidaire ont protesté d'avoir été exclus de ce débat des chef[40],[47]. Ils ont fait circuler une pétition[48] sur le Web afin de faire changer d'avis le consortium des télédiffuseurs et les trois principaux partis, sans succès. Pour contourner partiellement cette situation, la journée du débat des chefs, Québec solidaire a mis-en-ligne, sur YouTube, des clips vidéos de la porte-parole Françoise David où cette dernière se prononce sur les principaux enjeux soulevés lors du débat. De plus, il fut possible de suivre ses commentaires sur le débat des chefs en direct de son site Internet[49],[50]. 30 000 personnes ont visité le site Internet la soirée du débat[46].

Sondages

Les pourcentages représentent une estimation des intentions de vote au sein de l'électorat.

Dernier jour du sondage Libéral Action démocratique Parti québécois Vert Québec solidaire Informations
Maison de sondage Marge d'erreur Lien
Les sondages suivants ont eu lieu durant la 39e législature. Cliquez ici pour les consulter.
5 décembre 2008 42 % 13 % 36 % 3 % 5 % Angus Reid 3,2 % [pdf] lien
4 décembre 2008 45 % 15 % 32 % 3 % 4 % Léger Marketing 3,1 % [pdf] lien
3 décembre 2008 45 % 15 % 29 % 6 % 5 % CROP 3 % [pdf] lien
23 novembre 2008 46 % 12 % 34 % 4 % 4 % Léger Marketing 1,8 % [pdf] lien
23 novembre 2008 45 % 12 % 32 % 5 % 5 % CROP 3 % [pdf] lien
18 novembre 2008 44 % 12 % 36 % 4 % 4 % Nanos 4,4 % [pdf] lien
17 novembre 2008 44 % 15 % 33 % 4 % 4 % Léger Marketing 3,4 % [pdf] lien
13 novembre 2008 42 % 15 % 31 % 7 % 4 % CROP 3 % [pdf] lien
9 novembre 2008 41 % 14 % 35 % 4 % 4 % Léger Marketing 3,4 % [pdf] lien
26 octobre 2008 42 % 14 % 34 % 4 % 4 % Léger Marketing 3,4 % [pdf] lien
26 octobre 2008 38 % 17 % 32 % 7 % 5 % CROP 3,1 % [doc] lien
28 septembre 2008 41 % 16 % 32 % 6 % 4 % CROP 3,1 %
24 août 2008 42 % 17 % 32 % 6 % 3 % CROP 3,1 %
Les sondages précédents ont eu lieu durant la 38e législature. Cliquez ici pour les consulter.

Légende : Les résultats dans la zone grise foncée indiquent que le sondage a eu lieu avant le déclenchement des élections.

Graphique de l'évolution des intentions de vote durant la campagne électorale
Graphique de l'évolution des intentions de vote durant la campagne électorale

Candidats

Les mises en candidatures pour l'élection sont admissibles jusqu'au 22 novembre 2008[51]. Les boîtes ci-dessus indiquent les nouvelles candidatures parmi les partis qui se présentent aux élections.

Changement parmi les députés

Députés ne se représentant pas

Les boites ci-dessus indiquent les députés qui siégeaient à l'Assemblée nationale au moment du déclenchement des élections, mais qui ont décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat. Ils sont au nombre de 9.

Députés défaits

Les boites ci-dessus indiquent les députés qui se représentaient lors de l'élection, mais qui n'ont pas été réélu. Ils sont au nombre 39.

Nouveaux députés

Les boites ci-dessus indiquent les nouveaux députés qui font leur entrées à l'Assemblée nationale suite à l'élection. Ils sont au nombre de 48.

Résultats

Libéral Parti québécois Action démocratique Québec solidaire
66 sièges 51 sièges 7 sièges 1 siège
^
majorité

Résultats par parti politique

Drapeau du Québec     élection précédente • Résultats de l'élection générale de 2008 • élection suivante      Drapeau du Québec
Partis Chef Candidats Sièges Voix
2007 Dissolution Élus +/- Nb % +/-
     Libéral Jean Charest 125 48 48 66 +18 1 366 046 42,08 % +9,00 %
     Parti québécois Pauline Marois 125 36 36 51 +15 1 141 751 35,17 % +4,33 %
     Action démocratique Mario Dumont 125 41 39 7 -34 531 358 16,37 % -11,98 %
     Québec solidaire Amir Khadir et Françoise David[15] 122
-
-
1 +1 122 618 3,78 % +0,14 %
     Vert Guy Rainville 80
-
-
-
-
70 393 2,17 % -1,68 %
     Parti indépendantiste Éric Tremblay 19
-
-
-
-
4 227 0,13 %
-
     Marxiste-léniniste Pierre Chénier 23
-
-
-
-
2 727 0,08 % +0,03 %
     Parti durable Sébastien Girard 1
-
-
-
-
567 0,02 %
-
     Parti république Gilles Paquette 1
-
-
-
-
140 0 %
-
     Indépendant 30
-
-
-
-
6 506 0,2 % +0,09 %
Total 651 125 123 125   3 246 333 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 57 43 % et 49 581 bulletins ont été rejetés.
Il y avait personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.


Résultats par circonscription

     Abitibi-Est: Pierre Corbeil (Libéral)
     Abitibi-Ouest: François Gendron (Parti québécois)
     Acadie: Christine St-Pierre (Libéral)
     Anjou: Lise Thériault (Libéral)
     Argenteuil: David Whissell (Libéral)
     Arthabaska: Claude Bachand (Libéral)
     Beauce-Nord: Janvier Grondin (Action démocratique)
     Beauce-Sud: Robert Dutil (Libéral)
     Beauharnois: Guy Leclair (Parti québécois)
     Bellechasse: Dominique Vien (Libéral)
     Berthier: André Villeneuve (Parti québécois)
     Bertrand: Claude Cousineau (Parti québécois)
     Blainville: Daniel Ratthé (Parti québécois)
     Bonaventure: Nathalie Normandeau (Libéral)
     Borduas: Pierre Curzi (Parti québécois)
     Bourassa-Sauvé: Line Beauchamp (Libéral)
     Bourget : Diane Lemieux (Parti québécois)
     Brome-Missisquoi: Pierre Paradis (Libéral)
     Chambly : Bertrand St-Arnaud (Parti québécois)
     Champlain : Noëlla Champagne (Parti québécois)
     Chapleau : Marc Carrière (Libéral)
     Charlesbourg : Michel Pigeon (Libéral)
     Charlevoix : Pauline Marois (Parti québécois)
     Châteauguay : Pierre Moreau (Libéral)
     Chauveau : Gérard Deltell (Action démocratique)
     Chicoutimi : Stéphane Bédard (Parti québécois)
     Chomedey : Guy Ouellette (Libéral)
     Chutes-de-la-Chaudière : Marc Picard (Action démocratique)
     Crémazie : Lisette Lapointe (Parti québécois)
     D'Arcy-McGee : Lawrence S. Bergman (Libéral)
     Deux-Montagnes : Benoît Charette (Parti québécois)
     Drummond : Yves-François Blanchet (Parti québécois)
     Dubuc : Serge Simard (Libéral)
     Duplessis : Lorraine Richard (Parti québécois)
     Fabre : Michelle Courchesne (Libéral)
     Frontenac : Laurent Lessard (Libéral)
     Gaspé : Georges Mamelonet (Libéral)
     Gatineau: Stéphanie Vallée (Parti libéral)
     Gouin : Nicolas Girard (Parti québécois)
     Groulx : René Gauvreau (Parti québécois)
     Hochelaga-Maisonneuve : Carole Poirier (Parti québécois)
     Hull : Maryse Gaudreault (Libéral)
     Huntingdon: Stéphane Billette (Libéral)
     Iberville: Marie Bouillé (Parti québécois)
     Îles-de-la-Madeleine: Germain Chevarie (Libéral)
     Jacques-Cartier: Geoffrey Kelley (Libéral)
     Jean-Lesage: André Drolet (Libéral)
     Jeanne-Mance—Viger: Filomena Rotiroti (Libéral)
     Jean-Talon: Yves Bolduc (Parti libéral du Québec)
     Johnson: Étienne-Alexis Boucher (Parti québécois)
     Joliette: Véronique Hivon (Parti québécois)
     Jonquière: Sylvain Gaudreault (Parti québécois)
     Kamouraska-Témiscouata: Claude Béchard (Libéral)
     Labelle: Sylvain Pagé (Parti québécois)
     Lac-Saint-Jean: Alexandre Cloutier (Parti québécois)
     LaFontaine: Tony Tomassi (Parti libéral du Québec)
     La Peltrie: Éric Caire (Action démocratique du Québec)
     La Pinière: Fatima Houda-Pépin (Libéral)
     Laporte: Nicole Ménard (Libéral)
     La Prairie: François Rebello (Parti québécois)
     L'Assomption: Scott McKay (Parti québécois)
     Laurier-Dorion: Gerry Sklavounos (Libéral)
     Laval-des-Rapides: Alain Paquet (Libéral)
     Laviolette: Julie Boulet (Libéral)
     Lévis: Gilles Lehouillier (Libéral)
     Lotbinière: Sylvie Roy (Action démocratique du Québec)
     Louis-Hébert: Sam Hamad (Libéral)
     Marguerite-Bourgeoys: Monique Jérôme-Forget (Libéral)
     Marguerite-D'Youville: Monique Richard (Parti québécois)
     Marie-Victorin: Bernard Drainville (Parti québécois)
     Marquette: François Ouimet (Libéral)
     Maskinongé: Jean-Paul Diamond (Libéral)
     Masson: Guillaume Tremblay (Parti québécois)
     Matane: Pascal Bérubé (Parti québécois)
     Matapédia Danielle Doyer (Parti québécois)
     Mégantic-Compton: Johanne Gonthier (Libéral)
     Mercier: Amir Khadir (Québec solidaire)
     Mille-Îles: Francine Charbonneau (Libéral)
     Mirabel: Denise Beaudoin (Parti québécois)
     Montmagny-L'Islet: Norbert Morin (Libéral)
     Montmorency: Raymond Bernier (Libéral)
     Mont-Royal: Pierre Arcand (Libéral)
     Nelligan: Yolande James (Libéral)
     Nicolet-Yamaska: Jean-Martin Aussant (Libéral)
     Notre-Dame-de-Grâce: Kathleen Weil (Libéral)
     Orford Pierre Reid (Libéral)
     Outremont: Raymond Bachand (Libéral)
     Papineau: Norman MacMillan (Libéral)
     Pointe-aux-Trembles: Nicole Léger (Parti québécois)
     Pontiac: Charlotte L'Écuyer (Libéral)
     Portneuf: Michel Matte (Libéral)
     Prévost: Gilles Robert (Parti québécois)
     René-Lévesque: Marjolain Dufour (Parti québécois)
     Richelieu: Sylvain Simard (Parti québécois)
     Richmond: Yvon Vallières (Libéral)
     Rimouski: Irvin Pelletier (Parti québécois)
     Rivière-du-Loup: Mario Dumont (Action démocratique du Québec)
     Robert-Baldwin: Pierre Marsan (Libéral)
     Roberval: Denis Trottier (Parti québécois)
     Rosemont: Louise Beaudoin (Parti québécois)
     Rousseau: François Legault (Parti québécois)
     Rouyn-Noranda—Témiscamingue: Daniel Bernard (Libéral)
     Saint-François: Monique Gagnon-Tremblay (Libéral)
     Saint-Henri—Sainte-Anne: Marguerite Blais (Libéral)
     Saint-Hyacinthe: Émilien Pelletier (Parti québécois)
     Saint-Jean: Dave Turcotte (Parti québécois)
     Saint-Laurent: Jacques P. Dupuis (Libéral)
     Sainte-Marie—Saint-Jacques: Martin Lemay (Parti québécois)
     Saint-Maurice: Claude Pinard (Parti québécois)
     Shefford: François Bonnardel (Action démocratique du Québec)
     Sherbrooke: Jean Charest (Libéral)
     Soulanges: Lucie Charlebois (Libéral)
     Taillon: Marie Malavoy (Parti québécois)
     Taschereau: Agnès Maltais (Parti québécois)
     Terrebonne: Mathieu Traversy (Parti québécois)
     Trois-Rivières: Danielle St-Amand (Libéral)
     Ungava: Luc Ferland (Parti québécois)
     Vachon: Camil Bouchard (Parti québécois)
     Vanier: Patrick Huot (Libéral)
     Vaudreuil: Yvon Marcoux (Libéral)
     Verchères: Stéphane Bergeron (Parti québécois)
     Verdun: Henri-François Gautrin (Libéral)
     Viau: Emmanuel Dubourg (Libéral)
     Vimont: Vincent Auclair (Libéral)
     Westmount—Saint-Louis: Jacques Chagnon (Libéral)

Taux de participation

Le taux de participation lors de l'élection a été très faible : 57,33 %. Ce sont donc 2 448 612 personnes éligibles à voter qui se sont abstenues sur le total des 5 738 811 électeurs inscrits. À l'élection précédente, le taux de participation avait été de 71,23 %. L'élection précédente ayant un taux de participation plus faible remontait à celle de 1927 avec un taux de participation de 29,97 %.

Graphique illustrant le nombre d'abstentions de l'élection par rapport aux voix obtenues par les différents partis politiques
Nombre d'abstentions par rapport aux voix obtenues par les différents partis politiques

Notes et références

  1. La 38e législature aurait pu s'étendre jusqu'au 26 mars 2012. Pour l'ensemble des provinces canadiennes et pour la Chambre des communes, le parlement peut adopter une loi pour reporter la tenue d'élections, « en cas de guerre, d'invasion ou d'insurrection, réelles ou appréhendées ». Cette prolongation ne doit pas faire l'objet de l'opposition de plus du tiers des députés de la Chambre des communes ou de l'assemblée législative. Voir Loi constitutionnelle de 1982, article 4.
  2. a  et b Aux urnes le 8 décembre, 5 novembre 2008, Radio-Canada.ca. Consulté le 6 novembre 2008.
  3. « Gouvernement de cohabitation ou gouvernement minoritaire? ».
  4. Titre complet: Loi visant à favoriser la protection des personnes à l'égard d'une activité impliquant des armes à feu, L.R.Q., chapitre P-38.0001. [[pdf] lire en ligne (page consultée le 31 octobre 2008)].
  5. Louis-Gilles Francoeur, « Orford: volte-face de Québec », dans Le Devoir, 8 mai 2007 [texte intégral (page consultée le 31 octobre 2008)] 
  6. Les indices se multiplient sur www.radio-canada.ca, 28 octobre 2008, SRC. Mis en ligne le 27 octobre 2008, consulté le 28 octobre 2008
  7. Aux urnes en décembre? sur www.radio-canada.ca, 28 octobre 2008, SRC. Mis en ligne le 27 octobre 2008, consulté le 28 octobre 2008
  8. Antoine Robitaille, « Des élections avant Noël : Charest renonce à son voyage en Chine pour faire campagne », dans Le Devoir, 28 octobre 2008, p. A1 [texte intégral (page consultée le 28 octobre 2008)] 
  9. Une motion pour contrer les élections sur www.radio-canada.ca, 29 octobre 2008, SRC. Mis en ligne le 29 octobre 2008, consulté le 29 octobre 2008
  10. Kathleen Lévesque, « Les citoyens suivront-ils les partis dans des élections à thème unique? », dans Le Devoir, 6 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 6 novembre 2008)] 
  11. Les sceptiques seront confondus sur www.radio-canada.ca, 4 novembre 2008, SRC. Mis en ligne le 4 novembre 2008, consulté le 4 novembre 2008
  12. Le Parti libéral du Québec a notamment critiqué la volonté de l'Action démocratique de vouloir relancer des négociations constitutionnelles, de même, que le projet de souveraineté du Québec entretenu par le Parti québécois.
  13. a  et b Denis Lessard, « Le PQ entre en campagne fauché », dans La Presse, 6 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 6 novembre 2008)] 
  14. a  et b Robert Dutrisac, « Charest demande une majorité », dans Le Devoir, 6 novembre 2008, p. A1 [texte intégral (page consultée le 6 novembre 2008)] 
  15. a  et b Amir Khadir et Françoise David sont en fait les porte-parole de Québec solidaire. Le chef du parti, au sens de la Loi électorale, est Benoît Renaud.
  16. Loin de la parité
  17. Élections générales du 26 mars 2007 : Notre-Dame-de-Grâce
  18. Liste de candidats : Québec solidaire.
  19. André Parizeau : chef du Parti communiste du Québec
  20. Fabien Deglise, « Francis Gagnon-Bergmann dans Blainville : Une brique à la fois vers la victoire », dans Le Devoir, 17 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 23 novembre 2008)] 
  21. Appuis à Françoise.
  22. « Amir Khadir reçoit l'appui d'un ancien ministre du Parti québécois ».
  23. « Dans Mercier, rien n'est joué ».
  24. « Mercier, la rebelle ».
  25. « Lutte à trois dans Gouin ».
  26. « Directeur Général des Élections du Québec : Résultats préliminaires dans Mercier ».
  27. « Directeur Général des Élections du Québec : Sommaire provincial ».
  28. « Résultats préliminaires dans Gouin ».
  29. « Mercier - Le président des verts abandonne son candidat et votera pour Amir Khadir ».
  30. a  et b Élections générales du 8 décembre 2008 : 651 candidates et candidats seront dans la course aux élections générales du 8 décembre.
  31. Liste des candidats indépendants ou indépendantes.
  32. (en) Allen E. Nutik, « AffiliationQuebec Not Running » sur www.affiliationquebec.ca, 11 octobre 2008, Affiliation Québec. Consulté le 23 novembre 2008
  33. Parti libéral du Québec, Plan d'action économique : Stimuler l'économie pour protéger et améliorer le niveau de vie des Québécois, Parti libéral du Québec, novembre 2008, 20 p. 
  34. Sortir gagnant de la crise sur www.pq.org, 6 novembre 2008, Parti québécois. Consulté le 6 novembre 2008
  35. Marois présente son plan sur www.radio-canada.ca, 6 novembre 2008, SRC. Consulté le 6 novembre 2008
  36. Québec Solidaire, Crise Financière : Pour éviter que les travailleurs et les travailleuses ne soient affecté·e·s, Québec Solidaire, Montréal, novembre 2008, 2 p. 
  37. Dumont veut voir les états financiers sur www.radio-canada.ca, 6 novembre 2008, SRC. Consulté le 6 novembre 2008
  38. Précédemment, des débats des chefs télévisés avaient eu lieu lors des élections de 1962, de 1994, de 1998, de 2003 et de 2007.
  39. a  et b Presse canadienne, « Il y aura un débat! », dans Le Devoir, 13 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 18 novembre 2008)] 
  40. a , b , c  et d Paul Cauchon, Antoine Robitaille et et La Presse Canadienne, « Charest dit non au débat des chefs dans la forme proposée », dans Le Devoir, 11 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 18 novembre 2008)] 
  41. Pierre Maisonneuve, « Entrevue de Bernard Landry, André Morrow et Stéphane Paquin à Maisonneuve en direct » sur www.radio-canada.ca, 2 octobre 2008. Consulté le 23 novembre 2008.
  42. Denis Lessard, « Débat des chefs: isolé, le PLQ va faire une proposition », dans La Presse, 11 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 18 novembre 2008)] 
  43. Denis Lessard, « Match nul », dans La Presse, 26 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 26 novembre 2008)]  Voir aussi les commentaires d'après débat sur RDI.
  44. CROP, Le débat des chefs – élections provinciales 2008, sondage effectuée entre 21 h 15 et 22 h 15 le 25 novembre 2008. Marge d'erreur : 5 %.
  45. Des cotes d'écoute exceptionnelles sur Radio-Canada.ca, 26 novembre 2008. Consulté le 26 novembre 2008.
  46. a  et b Débat des chefs : deux millions de téléspectateurs sur lesaffaires.com, 26 novembre 2008, La Presse Canadienne. Consulté le 26 novembre 2008.
  47. Le débat sur le débat sur Radio-Canada.ca, 10 novembre 2008. Consulté le 23 novembre 2008.
  48. Débat Pour Tous
  49. Françoise David réplique sur Radio-Canada.ca, 25 novembre 2008. Consulté le 26 novembre 2008.
  50. Francoisedavid.com
  51. Loi électorale, L.R.Q., chapitre E-3.3, article 237 [lire en ligne (page consultée le 5 novembre 2008)]
  52. a , b , c  et d Tommy Chouinard, « Benoît Pelletier s'en va, Robert Dutil revient : Deux autres péquistes s'en vont : Maxime Arseneau et Guy Lelièvre », dans La Presse, 4 novembre 2008, p. A14 
  53. a  et b Violaine Ballivy, « Jean-Marc Fournier ne sera pas candidat », dans La Presse, 3 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 3 novembre 2008)] 
  54. a  et b Violaine Ballivy, « Les partis présentent leurs candidats », dans La Presse, 3 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 3 novembre 2008)] 
  55. Le Devoir, « En bref - Scott McKay au PQ », dans Le Devoir, 6 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 6 novembre 2008)] 
  56. a , b  et c Antoine Robitaille, « Beaudoin au PQ: Frulla n'y croyait pas! », dans Le Devoir, 1er novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 1er novembre 2008)] 
  57. Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et La tribune, « Les annonces se succèdent » sur www.radio-canada.ca, 3 novembre 2008, SRC. Consulté le 3 novembre 2008
  58. Patricia Rainville, « Investiture péquiste dans Dubuc: André Michaud élu au 2e tour » sur www.cyberpresse.ca, 10 novembre 2008, Le Quotidien. Consulté le 10 novembre 2008
  59. Isabelle Paré, « Mises en candidature - Québec solidaire espère rallier les souverainistes déçus et les écologistes », dans Le Devoir, 3 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 8 novembre 2008)] 
  60. Québec solidaire, « Investiture de Québec solidaire dans Hochelaga-Maisonneuve : Serge Mongeau sera candidat », dans CNW, 8 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 8 novembre 2008)] 
  61. Antoine Robitaille, « Un autre ministre se désiste », dans Le Devoir, 4 novembre 2008 [résumé (page consultée le 4 novembre 2008)] 
  62. Stéphane Baillargeon, « J'ai follement aimé ce métier », dans Le Devoir, 31 octobre 2008, p. A1 [texte intégral (page consultée le 31 octobre 2008)] 
  63. Le siège était vacant lors de la dissolution en raison de la démission du libéral Michel Bissonnet.
  64. Le siège était vacant lors de la dissolution en raison de la démission du libéral Russell Copeman.

Voir aussi

Articles connexes

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