Cambresis

Cambresis

Cambrésis

Cambrésis
Localisation
Région Nord-Pas-de-Calais
Département(s) Nord
Villes principales Cambrai, Caudry
Le Cateau-Cambrésis,
Solesmes
Géologie calcaire, lœss
Pays (div. territoriale) Pays Cambrésis
Régions et espaces
connexes
Hainaut, Avesnois
Thiérache, Vermandois
Artois, Douaisis
Région naturelle de France

Le Cambrésis est l'un des anciens pays et provinces de France et l'une des régions naturelles de France, rattachée administrativement au département du Nord. La ville-centre du Cambrésis est Cambrai.

A l'exception de l'Escaut, qui formait historiquement sa frontière ouest, le Cambrésis n'a pas de limite naturelle: c'est son histoire qui lui donne son identité propre. Son économie, longtemps dominée par le textile et l'agriculture, cherche aujourd'hui à se diversifier.

Sommaire

Géographie

NPdC relief Cambrai.png

Le Cambrésis se présente comme une plaine aux molles ondulations. Il est situé entre, à l'est, les collines de la Thiérache et de l'Avesnois, contreforts des Ardennes et à l'ouest les collines de l'Artois, extrémité du Bassin Parisien. C'est un point relativement plus bas (« seuil du Cambrésis » parfois appelé aussi « seuil de Bapaume ») qui facilite le passage entre le sud et le nord: Bapaume (Artois): 100 m; Avesnes-sur Helpe (Avesnois): 143 m; Cambrai 41-101 m.

Ce « pays de la craie » repose sur des couches de calcaire du crétacé, elles-mêmes recouvertes de lœss et de limons accumulés par les vents, qui rendent le sol très fertile. Le Cambrésis est une terre à blé et à betteraves. Le paysage d'openfield qui domine la plus grande partie du pays commence à céder la place, à l'est du Cateau-Cambrésis, au bocage.

Paysage typique du Cambrésis, au nord de Caudry

Hydrographie

Le Cambrésis correspond à peu près au bassin versant de la haute vallée de l'Escaut et à celui de son affluent de rive droite, la Selle, qui arrose Le Cateau-Cambrésis et Solesmes.

Histoire

Préhistoire

Des bifaces datant du Chelléen, première partie du Paléolithique inférieur, ont été retrouvés à la fin du XIXe siècle dans une carrière de phosphates à Quiévy. Ceci atteste une occupation humaine dans ce qui est aujourd'hui le Cambrésis il y a 500 000 ans environ.

En 1985, a été découvert à Gouzeaucourt un site qui a livré environ 1000 bifaces ainsi qu'environ 5000 outils sur éclats de silex. Cette industrie est datée d’environ –300 000 ans et se rattache à l’Acheuléen supérieur (fin du Paléolithique inférieur)[1].

On a retrouvé également des gisements datant du Moustérien, l'une des cultures du Paléolithique moyen (-95 000 à - 38 000 ans) à Solesmes, à Busigny et à Marcoing[1]. Cette période est celle de l'homme de Néandertal. D'autre part, deux sites témoignent du débitage de rognons de silex orientés vers la production d'éclats Levallois ; ils ont été fouillés à Hermies, dans le Pas-de-Calais près de Cambrai, dans les années 1990[2].

Au Paléolithique supérieur apparaît l'homme de Cro-Magnon, dont on n'a retrouvé des traces qu'à Écourt-Saint-Quentin, sur l'Escaut en amont de Cambrai[3].

Le Néolithique a livré peu de témoignages dans le Cambrésis. Toutefois, un puits contenant de nombreuses céramiques chasséennes et de la culture de Michelsberg a été découvert en 1999 à Raillencourt-Sainte-Olle, lors de fouilles dans la zone industrielle de l'« Actipole[1] ».

Antiquité et Haut Moyen Âge

A l'époque gallo-romaine le Cambrésis actuel faisait partie de la cité (civitas) des Nerviens, qui s'étendait grosso modo sur toute la rive droite de l'Escaut et dont la capitale fut d'abord Bagacum ou Bavay, puis vers le milieu du IVe siècle Camaracum ou Cambrai.

L'évêché de Cambrai, installé au VIe siècle et qui se confondait avec la cité des Nerviens, fut divisé en six pagi ou « pays[4] »:

  • pagus Cameracensis (le Cambrésis)
  • pagus Hainoensis (le Hainaut)
  • pagus Fanomartensis (la région de Famars)
  • pagus Templutensis (la région de Valenciennes)
  • pagus Barchbatensis (le Brabant)
  • pagus Antwertensis (la région d'Anvers)

Le terme de Cambrésis est donc dérivé de pagus Cameracensis en latin, littéralement « le pays de Cambrai ».

C'est à l'époque mérovingienne que Cambrai devint une véritable ville: le transfert du siège épiscopal d'Arras à Cambrai par l'évêque saint Vaast, envoyé par Clovis, devait avoir des conséquences considérables dans les siècles suivants pour la ville et sa région. L'un des successeurs de Vaast, saint Géry, construisit à Cambrai un palais épiscopal ainsi que des églises et monastères qu'il dota de reliques et qui devinrent lieux de pélerinages[5].

Article détaillé : Histoire de Cambrai.

Moyen Âge

Le blason du Cambrésis : d'azur aux trois lionceaux d'or

Au traité de Verdun en 843 la rive droite de l'Escaut est attribuée au royaume de Lothaire Ier, dans lequel se trouvent donc Cambrai et le Cambrésis. Cependant à la mort de Lothaire II, sans héritier, Charles le Chauve tente de mettre la main sur son royaume en se faisant sacrer à Metz. Le Cambrésis revient ainsi dans le royaume de Francie occidentale. Il est probable que vers cette époque Raoul, frère de Baudouin II de Flandre, fut comte de Cambrai[6]. Dès 925 Henri L'Oiseleur récupère l'héritage de Lothaire. Le Cambrésis restera ainsi terre d'Empire jusqu'à ce qu'il soit rattaché au royaume de France par le traité de Nimègue en 1678[7].

Au Moyen Âge le Cambrésis était un comté. La rivalité entre le comte et l'évêque de Cambrai cessa lorsqu'un arbitrage d'Otton Ier en 948 attribua à l'évêque Fulbert les pouvoirs comtaux sur la ville. En 1007, à la suite de sa campagne contre Baudouin IV, l'empereur Henri II fit de l'évêque le comte de tout le territoire du Cambrésis[8]. Dès lors celui-ci cumula les pouvoirs spirituel et temporel ; Cambrai et le Cambrésis devinrent une principauté ecclésiastique, comme celle de Liège, indépendante mais rattachée au Saint-Empire. Les comtes de Flandre n'en continuèrent pas moins à se mêler activement des affaires du Cambrésis, et ils intervinrent notamment à propos des différends qui s'élevèrent entre l'évêque et son châtelain[9].

Le comté comportait douze pairies ou terres nobles, créées par l'empereur Othon III en 983 (ou 986). Les pairs du Cambrésis étaient vassaux de l'évêque de Cambrai et siégeaient aux États de Cambrésis[10].

Les douze pairies avec leur blason, selon la description qu'en donne Eugène Bouly dans son Dictionnaire historique (voir références)

L'influence flamande n'avait cessé de grandir dans le Cambrésis. C'était un terrain qu'elle disputait aux ambitions non moins vivaces manifestées par le Hainaut. Vers le milieu du XIe siècle, la place de Lécluse qui, par sa situation au milieu d'un lacis de petits cours d'eau et de marécages, avait une importance stratégique considérable, se trouvait entre les mains du comte de Flandre[14].

Les événements qui se rapportent à la querelle des Investitures et les efforts de Henri IV pour maintenir sur le siège épiscopal un prélat qui lui fût dévoué favorisèrent singulièrement l'ambition des comtes de Flandre, qui désormais se donnèrent pour tâche d'étendre de ce côté leur autorité[15].

Robert le Frison, sous le pontificat de Liébert, c'est-à-dire avant 1076, avait envahi le Cambrésis avec l'intention de l'annexer. Il y réconcilia Gérard II avec le châtelain Hugues d'Oisy, qui n'avait cessé d'inquiéter son prédécesseur, l'évêque Liébert, et de son vivant encore, Robert II, qui, dès 1087, avait été associé au gouvernement, expulsa du pays Hugues, qui avait recommencé ses violences, et le dépouilla complètement de la châtellenie ; mais il fit payer ses services de deux cents marcs d'argent et de la concession de l'impôt connu sous le nom de gavène[16].

Lorsque, après la mort de Gérard, deux candidats se disputèrent le siège de Cambrai, l'ambition de Robert II se prêta volontiers aux desseins de la papauté ; Urbain II avait déposé Waucher, l'évêque impérial, au profit de son compétiteur français Manassès, et Pascal II fit inviter par l'archevêque de Reims le comte de Flandre à prêter l'appui de ses armes à la bonne cause. C'est à ce moment que l'ancien diocèse d'Arras fut distrait de celui de Cambrai et considéré comme un ressort distinct (1094). Le roi de France et le comte avaient tous deux intérêt à se débarrasser de l'ingérence d'un évêque allemand[17].

Plusieurs seigneurs du voisinage secondèrent l'entreprise de Robert, auquel ils avaient ouvert leurs places fortes : c'étaient Amaury de Gouy, Hugues d'Oisy, Manassès de Rumilies, Anselme de Bouchain, d'autres encore[18].

Henri IV accourut, en octobre 1102, au secours de Waucher. L'empereur s'empara de Lécluse, de Bouchain, de Marquion (que Robert venait d'élever sur le territoire cambrésien), de Palluel, d'Inchy, et comme il préparait, l'année suivante, une expédition à laquelle il comptait associer des forces navales, Robert II préféra faire amende honorable ; il se rendit à Liège le 29 juin 1103 pour prêter hommage à Henri IV[19]. Cette réconciliation avec l'empereur lui apporta de considérables bénéfices. Henri IV lui avait, en 1103, remis en fief la châtellenie de Cambrai, ainsi que la place du Cateau, créée par Erluin sur la lisière orientale de la principauté[20].

Il devenait ainsi le défenseur attitré du territoire, investi par le prince et par l'évêque du droit d'occuper les château, de commander les forces militaires et jouissant, par l'exercice de la haute justice, des profits qui en découlaient[21].

À l'avènement de Henri V (1106), Robert II se maintint en possession et il introduisit à Cambrai le nouvel élu du parti français, Odon, abbé de Saint-Martin de Tournai. Waucher, auquel s'associèrent le duc Godefroid de Basse-Lotharingie et le comte Baudouin III de Hainaut, invoqua l'intervention impériale. Henri V se dirigea, au mois de novembre 1107, vers la frontière flamande et mit le siège devant Douai où s'était enfermé le comte, mais il ne réussit pas à l'en déloger et il dut se résoudre à lui confirmer la possession de la châtellenie et celle du Cateau[22]. Robert conserva donc la châtellenie et la transmit à son fils Baudouin VII ; comme ce dernier prétendit, à son avènement, l'inféoder de son autorité propre à Hugues II d'Oisy, l'évêque Bouchard les excommunia l'un et l'autre, et il fallut que Baudouin eût été grièvement blessé en Normandie pour que le prélat, mettant à ce prix l'absolution de ses péchés, obtînt, grâce à cette pression, qu'il se dessaisît de son fief[23].

Charles le Bon ne tint aucun compte de cette renonciation ; il confirma les droits de Hugues et ne finit par céder aux réclamations de l'évêque que contre paiement de deux cents marcs et à la condition qu'il y aurait au Cateau, en cas de nécessité, une place de refuge où on lui ménageât bon accueil[24].

Bouchard ne tarda pas à avoir de grave différends avec son châtelain qui avait édifié au sud de Cambrai la forteresse de Crèvecœur ; en outre, les incursions incessantes que dirigeaient contre ses terres les hommes d'armes de l'Ostrevent l'obligèrent à invoquer spontanément l'aide de Charles et à lui restituer le fief de la châtellenie, ce qui fut ratifié par Henri V[25].

Le comte garda en outre la gavène, que plus tard Thierry d'Alsace réclamera comme ayant appartenu à Charles le Bon. Néanmoins, Conrad III condamna, en 1145, cet usage comme « nouveau et nuisible », et en prononça l'abolition[26].

L'intervention de Conrad III avait été invoquée par l'évêque Nicolas, qui, obligé d'appeler à son secours Thierry d'Alsace contre la commune de Cambrai et son propre châtelain, trouvait abusives les exigences du comte. L'empereur confirma dans toute son extension l'autorité comtale (comitatus) de l'évêque et même la possession de la châtellenie et de la place du Cateau, mais ne tarda pas à changer ses dispositions ; les bons rapports qu'il avait eus à la croisade avec Thierry le déterminèrent à lui restituer la gavène[27].

Peu de temps après l'avènement de Frédéric Ier Barberousse, un incident faillit de nouveau réduire les prérogatives de l'évêque. À la Noël de 1152, Thierry s'était rendu à Trèves à la cour royale, et il y remplit les hautes fonctions de porte-glaive. À cette occasion, il obtint que Frédéric ajoutât à ses fiefs flamands la châtellenie du Cambrésis, que Conrad III ne lui avait pas rendue. Le diplôme qui consacrait cet accroissement de puissance était déjà rédigé et il allait être revêtu du sceau royal, lorsque les prélats dont Nicolas avait imploré l'intervention parvinrent à faire révoquer le décret. Cet échec ulcéra profondément le comte ; il ne cessa de harceler Nicolas et la commune de Cambrai. L'évêque venait de se brouiller avec son cousin, le châtelain Simon, qui s'était fait l'allié de la Flandre ; il dut se résoudre à traiter avec Thierry, en 1153, et à lui reconnaître la châtellenie[28].

Après une nouvelle tentative de l'évêque et de nouveaux combats désastreux pour Cambrai, la paix fut définitivement scellée par l'accord de Bapaume (29 janvier 1160). Le comte reçut alors des mains de l'évêque l'investiture de la châtellenie qu'il confirma ensuite à Simon. De cette façon, les droits de Nicolas parurent sauvegardés, sans que ceux de Thierry éprouvassent aucune atteinte[29].

Hugues III, fils de Simon, épousa Gertrude, fille du comte, et celui-ci réussit à faire élever son fils Pierre à la dignité d'élu de Cambrai : c'était évidemment une tentative pour rattacher directement le comitatus à sa maison. Toutefois, Pierre n'occupa jamais l'épiscopat ; il rentra dans la vie laïque. Roger de Chartres, qui le remplaça (1174), était un protégé de Philippe d'Alsace[30].

Le Cateau, après diverses péripéties, était resté aux mains de l'évêque. Sous l'épiscopat de Roger (1178-1191), Philippe d'Alsace acquit à pris d'argent la prévoté de cette place, charge qui correspondant sans doute à celle de châtelain ; il avait dû reconnaître toutefois qu'elle n'aurait aucun caractère héréditaire[31].

Les comtes de Flandre conservèrent toujours la gavène ; au XVIIe siècle encore, les rois d'Espagne, comme tels, la percevaient. Quant à la châtellenie, elle leur échappa au XIVe siècle[32].

Époque moderne

Après la prise de Cambrai par Louis XIV en 1677 le Cambrésis fut rattaché à la France par le Traité de Nimègue et incorporé à la généralité de Hainaut et de Cambrésis dont la capitale était Valenciennes.

Les États de Cambrésis furent supprimés, comme tous les autres, en 1789. Le Cambrésis devint l'un des 8 districts du département du Nord créé en 1790. En 1800 le district de Cambrai devint arrondissement.

Pendant la Première Guerre mondiale, le Cambrésis fut le théâtre de plusieurs batailles: la Bataille du Cateau le 26 août 1914, la première bataille de Cambrai en 1917, où les « tanks » furent pour la première fois utilisés en masse (la région située au sud-ouest de Cambrai fut après la guerre classée en zone rouge), et la deuxième bataille de Cambrai en 1918, qui vit la libération de la ville par les Canadiens.

Administration

L'arrondissement de Cambrai

Actuellement le Cambrésis est assimilé à l'arrondissement de Cambrai, bien que les limites de la province historique ne correspondent pas exactement à celles de l'arrondissement.

L'arrondissement, l'un des six que compte le département du Nord, est divisé en sept cantons: Cambrai-Est, Cambrai-Ouest, Carnières, Solesmes, Le Cateau-Cambrésis, Clary et Marcoing.

Le Cambrésis s'est également constitué en « pays ». Le Pays du Cambrésis se compose de la Communauté d'Agglomération de Cambrai, de douze communautés de communes et de deux communes autonomes. Le périmètre d'étude a été reconnu par arrêté préfectoral du 26 février 2003. Le Pays du Cambrésis a été officiellement reconnu par arrêté préfectoral du 27 octobre 2004, le contrat de Pays ayant été signé par le Préfet de région le 20 décembre 2004[33].

Selon la définition de l'INSEE, le bassin d'emploi « Cambrésis » inclut l'arrondissement de Cambrai auquel s'ajoutent les cantons de Marquion et de Bertincourt (arrondissement d'Arras, Pas-de-Calais).

Enfin le Cambrésis est divisé en deux circonscriptions électorales: la dix-huitième circonscription du Nord qui regroupe les cantons de Cambrai-Est, Cambrai-Ouest, Carnières et Marcoing, représentée à l'Assemblée nationale par M. François-Xavier Villain, apparenté UMP, et la vingt-deuxième circonscription du Nord, constituée des cantons de Solesmes, Le Cateau-Cambrésis et Clary auxquels s'ajoutent trois cantons de l'Arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe: Berlaimont, Le Quesnoy-Est et Le Quesnoy-Ouest, représentée par M. Christian Bataille (PS).

Démographie

L'arrondissement de Cambrai comptait au recensement de 1999 158 845 habitants (6,21% du département du Nord)[34],[35] pour une superficie de 890,66 km2 (15,5% du département), avec une densité moyenne de 176,1 habitants /km2 (449 pour le Nord). C'est donc une région assez densément peuplée pour la France (108 habitants/km2 en 1999) mais peu par rapport à son département[36].

En une trentaine d'années, du recensement de 1968 à celui de 1999, l'arrondissement de Cambrai a perdu 15 327 habitants, soit 8,8% de sa population de 1968. C'est davantage que la population de sa deuxième ville, Caudry (13 469 habitants en 1999).

Evolution de la population[34]
(Population sans doubles comptes - source : INSEE)
1968 1975 1982 1990 1999
solde naturel 5 502 5 568 3 078 3 585 2 516
solde migratoire -1 176 -6 334 -8 785 -9 122 -5 833
variation totale 4 326 -766 -5 707 -5 537 -3 317
population totale 174 172 173 406 167 699 162 162 158 845

C'est surtout le solde migratoire, constamment négatif, particulièrement dans les années 70 et 80, qui est responsable de ce déclin: entre les recensements de 1968 et de 1999 ce sont 31 250 personnes qui ont quitté l'arrondissement: ce nombre n'est pas très éloigné de la population de la ville de Cambrai (33 716 habitants en 1999). Le solde naturel (différence entre les naissances et les décès) est resté positif tout au long de cette période mais a été divisé par deux en trente ans. Il ne compense pas, loin s'en faut, les départs. Selon l'INSEE, la population du Cambrésis devrait encore diminuer de 6,9%, soit près de 12 000 personnes, à l'horizon 2030[37].

Le village de Saint-Souplet, dans l'est du Cambrésis

La population du Cambrésis est sensiblement plus âgée que celle de la région et compte une plus faible proportion de personnes en âge de travailler que la région ou le pays: si la tranche d'âge 0-19 ans, à 26,2%, est entre les moyennes régionale (28,6%) et nationale (24,6%), les tranches d'âge 20-39 et 40-59 ne totalisent que 52% dans le Cambrésis contre 53,2% pour la région et 54,1% pour le pays: c'est sans doute le résultat du solde migratoire fortement négatif, qui a vu partir une majorité de personnes dans ces tranches d'âge. Enfin les tranches d'âge 60-74 et 75 et plus totalisent 21,7% dans le Cambrésis, contre 18,8% dans la région et 21,3 en France[38].

Logement

Au recensement de 1999 l'arrondissement de Cambrai comptait un total de 67 535 logements, dont 90,3% de résidences principales et 1,5% seulement de résidences secondaires (contre 3% pour la région et 9,2% pour la France). Le logement individuel comptait pour 87,1%, loin devant l'habitat collectif (12,9%), proportion beaucoup plus élevée que dans la région (73,9%) et la France (56,8%).

Les logements sont sensiblements plus anciens dans le Cambrésis que dans la région et le reste de la France: la part de logements datant d'avant 1949 s'y élève en effet à 55%, contre 39,9% pour le Nord-Pas-de-Calais et 32,9% pour la France métropolitaine. Inversement les logements récents (postérieurs à 1974) totalisent 19,5% seulement dans le Cambrésis contre 28,5% dans la région et 34,1% en France[39], conséquence probable du faible dynamisme démographique du Cambrésis.

L'âge moyen plus élevé des logements peut expliquer qu'ils soient également, en moyenne, moins bien équipés dans l'arrondissement de Cambrai que dans le reste de la région ou du pays: la proportion de logements sans baignoire ni douche était de 7,7% en 1999 (région Nord-Pas-de-Calais: 4,7%, France: 2,3%); 76,1% des logements était équipés du chauffage central (région: 78,2%, France: 84,1%); et 3,8% seulement des logements avaient deux salles d'eau (région: 4,4%, France: 10,0%).

Sociologie

La répartition de la population de l'arrondissement (population active de 15 ans ou plus ayant un emploi) par catégorie socioprofessionnelle montrait en 1999 une sous-représentation des cadres et professions intellectuelles supérieures par rapport à la moyenne française (7,7% contre 13,1%) et une sur-représentation des ouvriers (36,5% contre 25,6%)[40].

La répartition de la population de plus de 15 ans non scolarisée montrait en 1999 un retard du Cambrésis sur la région Nord-pas-de-calais, et plus encore sur la moyenne française, concernant les diplômes d'enseignement supérieur:

Population non scolarisée de 15 ans ou plus par diplôme (%)
Cambrésis Région France
aucun diplôme (niveau VI) 22,3 23,3 20,0
CEP (niveau VI) 22,9 18,9 17,3
BEPC (niveau VI) 8,5 8,2 8,1
CAP ou BEP (niveau V) 25,2 24,9 24,8
Bac ou BP (niveau IV) 10,5 11,0 12,2
Bac + 2 (niveau III) 6,5 7,5 8,5
Supérieur (niveaux I et II) 4,2 6,3 9,1

Économie

Emploi

Le taux de chômage du Cambrésis était en septembre 2006 de 12,6% (Nord-Pas-de-Calais : 13,2 %, France : 9,8%)[41]

L'industrie fournissait 31% de l'emploi en Cambrésis en 2004, taux nettement supérieur à celui de la région (25%) et les services 59%. Toutefois entre 1994 et 2004 l'emploi dans l'industrie a diminué plus fortement dans le Cambrésis que dans le reste de la région (-19% contre -14%), tandis qu'il augmentait moins vite dans les services (+30% contre +33%).

La part des femmes dans la population active est inférieure dans le Cambrésis (43%) à celle constatée au niveau régional (44%). De même la proportion de femmes dans les demandeurs d’emploi est plus importante (47,1% contre 43,4% au niveau régional)[42].

Les 10 principales entreprises de l'arrondissement étaient en 2007[43] :

  • Sicos (Caudry): 700 salariés (parfums et cosmétique)
  • Bormioli (Masnières): 490 salariés (flacons en verre)
  • CMD (Cambrai) : 446 salariés (ex-entreprise Messian, engrenages et réducteurs)
  • Auchan (Cambrai): 427 salariés (grande distribution)
  • Trémois (Le Cateau): 347 salariés (équipementier automobile)
  • SASA (Le Cateau): 325 salariés (silicones alimentaires)
  • Cora (Cambrai): 323 salariés (grande distribution)
  • Cedilac Candia (Cambrai) : 280 salariés (laiterie)
  • Dentelles Sophie Halette (Caudry): 230 salariés (dentelles)
  • Cardon tradilinge (Cambrai): 218 salariés (linge de maison)

Industrie

L'industrie textile, malgré une forte régression, reste la première du Cambrésis avec près de 3000 emplois: ici se concentre 80 à 90% de la broderie française, notamment à Villers-Outréaux. La dentelle et les textiles techniques sont deux autres productions importantes. Les industries des équipements mécaniques (environ 14% de l'emploi) sont en progression, ainsi que la chimie-plasturgie[44]. L'industrie agro-alimentaire est le deuxième ou troisième secteur industriel de la région, avec environ 13% de l'emploi industriel: sucrerie, laiterie, fabrication de pizzas, conditionnement de salades, aliments pour animaux[42]..

La zone d'activités « Actipôle », à proximité des autoroutes A2 et A26, a attiré des entreprises nouvelles et représente un atout pour le territoire, surtout dans sa partie ouest[45]. La mise en service du canal Seine-Nord et la future plateforme multimodale de Marquion devraient aussi avoir des retombées économiques importantes pour cette zone.

Services

Les principaux employeurs dans le secteur des services étaient, en 2004, la santé et l'action sociale, le commerce de détail ainsi que les services aux entreprises, qui fournissent chacun entre 3500 et 4000 emplois environ, et le commerce de gros et les intermédiaires du commerce qui fournissait près de 2000 emplois[42].

Transports

La différence est nette entre l'ouest et l'est de l'arrondissement concernant les transports routiers.

Si l'ouest (Cambrai) est bien desservi au croisement de deux autoroutes (A2 et A26), l'est n'est desservi que par la route nationale 43 et la route départementale 932 (ex-route nationale 32, de Compiègne à la frontière franco-belge.) L'échangeur A2/A26 étant situé à l'ouest de Cambrai, les véhicules venant de l'est de l'arrondissement doivent traverser la ville. Le contournement de Cambrai, dont l'achèvement est prévu en 2009, devrait cependant améliorer la situation[46].

Le Cambrésis est traversé par deux canaux: à l'ouest le canal de Saint-Quentin qui relie Cambrai à Chauny sur l'Oise et se prolonge vers le nord par le canal de l'Escaut, et à l'extrème est de l'arrondissement le canal de la Sambre à l'Oise, qui relie Landrecies sur la Sambre à Tergnier sur l'Oise. Ni l'un ni l'autre ne jouent plus un rôle économique important. Le projet de canal Seine-Nord (voir ci-dessus) devrait rendre de l'importance à la voie d'eau dans l'économie locale.

Enseignement et formation

Le Cambrésis constitue un bassin de formation dépendant de l'Inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.

Enseignement secondaire

Le Cambrésis compte au total 17 collèges, dont 4 privés, à Avesnes-les-Aubert, Cambrai (6), Caudry (2), Gouzeaucourt, Iwuy, Le Cateau-Cambrésis, Masnières, Solesmes (2), Villers-Outréaux et Walincourt-Selvigny. Les lycées généraux et technologiques sont au nombre de 8, dont 4 privés: 5 sont situés à Cambrai dont 3 privés, un à Caudry, un au Cateau-Cambrésis et le dernier à Solesmes (privé). Enfin il existe deux lycées professionnels, situés à Cambrai.

Enseignement supérieur

Cambrai héberge deux antennes des universités de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis (UVHC), et de Lille 2. Pour plus de détails, voir : enseignement supérieur à Cambrai.

Scolarisation

Selon le recensement de 1999 le taux de scolarisation en école maternelle des 3 à 6 ans était élevé dans l'arrondissement de Cambrai, à 90,2% contre 88,5% pour l'ensemble de la région et 81,5% pour la France. Par contre le taux de poursuite d'études entre 19 et 24 ans ne s'élevait qu'à 46,2% dans l'arrondissement de Cambrai, contre 53,8% dans la région et 56,3% en France. Pour les 25 ans et plus, ce taux n'était que de 1,2% dans le Cambrésis, contre 1,8% et 1,9% dans la région et le pays, respectivement[47].

Tourisme et patrimoine

Patrimoine religieux

La puissante tour-porche de l'église de Boussières, datant du XVIe siècle, rattache cet édifice au type des églises fortifiées

Le Cambrésis a gardé peu d'édifices religieux datant du Moyen Âge, à l'exception notable de l'Abbaye de Vaucelles, de style roman cistercien, à Les Rues-des-Vignes au sud de Cambrai, et de la chapelle Vaucelette du refuge de cette même Abbaye à Cambrai, qui fut construite au XIIIe siècle sur le modèle de la salle capitulaire de l'abbaye, mais à un quart de la surface. L'ancienne cathédrale de Cambrai, « merveille des Pays-Bas », a été détruite ainsi que de nombreuses autres églises de Cambrai pendant la Révolution française. Certaines églises du Cambrésis conservent des éléments datant du XIe au XVIe siècles: c'est le cas notamment de Carnières, Villers-Outréaux, Élincourt, Montay et Bermerain.

Voisin de la Thiérache, le Cambrésis a conservé quelques églises en partie fortifiées, à Montrécourt, Boussières-en-Cambrésis, Audencourt (aujourd'hui fusionnée avec Caudry) et au Pommereuil.

Le Cambrésis possède quelques beaux exemples d'architecture religieuse des XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier à Cambrai la Cathédrale Notre-Dame de Grâce, l'église Saint-Géry et la Chapelle dite « des Jésuites », et au Cateau-Cambrésis l'église Saint-Martin.

Enfin les églises datant de la reconstruction d'après la Première Guerre mondiale sont nombreuses, surtout au sud-ouest de Cambrai, lieu de la bataille de Cambrai de 1917. Certaines sont l'œuvre de Pierre Leprince-Ringuet, à Villers-Plouich, Masnières et Flesquières[48].

Patrimoine militaire

Esnes: le château
Le cimetière militaire britannique de Flesquières se trouve sur le site de la bataille de Cambrai (1917)

Cambrai a gardé quelques vestiges de ses remparts, démantelés à la fin du XIXe siècle: les tours des Sottes, du Caudron et des Arquets, ancienne porte d'eau sur l'Escaut, ainsi que la porte Notre-Dame, datant de 1622-1623, et la porte de Paris datant du XIVe siècle. La porte Saint-Ladre est invisible car enfouie sous le jardin public. Le château de Selles, construit sur l'Escaut par les comtes-évêques de Cambrai, abrite aujourd'hui le palais de justice. Il présente un rare ensemble de grafitti laissés par des prisonniers militaires ou civils.

Le Cateau-Cambrésis a également gardé une partie de ses remparts, détruits en 1642 sur l'ordre de Richelieu. Quelques éléments de châteaux subsistent dans le Cambrésis, à Ligny-en-Cambrésis, Haucourt-en-Cambrésis et Busigny, mais surtout à Esnes où le château, qui gardait jusqu'en 1678 la frontière entre la France et l'Empire germanique, a conservé une tour crénelée, deux tours rondes encadrant le porche, et une partie de son chemin de ronde.

Enfin les cimetières militaires de la Première Guerre mondiale sont nombreux sur tout le territoire du Cambrésis, qui se trouvait sur la Ligne Hindenburg. Il reste également quelques vestiges de la guerre: blockhaus de Bantouzelle, casemates de Noyelles-sur-Escaut ou tank de Flesquières.

Patrimoine industriel

La brasserie de l'Abbaye au Cateau-Cambrésis

Le patrimoine industriel du Cambrésis inclut quelques bâtiments d'usines d'autrefois, notamment des brasseries, ainsi que des écluses sur les canaux de Saint-Quentin et de la Sambre à l'Oise.

A Carnières, la maison des mulquiniers est consacrée à la vie de ces paysans-tisserands qui dans de nombreux villages du Cambrésis fabriquaient la batiste. Le musée de la dentelle de Caudry, installé dans un ancien atelier du centre-ville, retrace l'histoire de l'industrie dentellière dans cette ville.

Patrimoine civil

Patrimoine rural

Musées

Le Cambrésis compte plusieurs musées qui reflètent son histoire et sa vie économique. Les plus importants sont le Musée de Cambrai, Le Musée Matisse du Cateau-Cambrésis et le musée de la dentelle de Caudry.

Mais il faut aussi mentionner la brasserie Artisanale de l'Abbaye au Cateau-Cambrésis, à Les Rues-des-Vignes l'Abbaye de Vaucelles et l'Archéo'Site, à Cambrai la Maison Falleur et le musée militaire, la Maison du Patrimoine, l'exposition permanente sur la première guerre mondiale, l'espace de vie Historique "André Flament", le moulin Lamour, la Maison de la Broderie.

Linguistique

Le Cambrésis appartient à l'aire linguistique du picard du nord. Eugène Bouly, dans son Dictionnaire historique de la ville de Cambrai (1854), donne quelques indications, sorte de « grammaire très abrégée » dit-il, sur le parler du Cambrésis:

  • Pronoms personnels:
    • pour les pronoms singuliers moi, toi, lui on dit mi, ti et li
    • le son « ou » devient « o » dans nous et vous : nos, vos
    • le « l » disparaît dans il, ils: i et is
    • elle et elles deviennent alle, alles
    • tu se dit te, et le « e » s'élide devant une voyelle (comme devant je et comme en français parlé contemporain): « t'iras »
  • Pronoms et adjectifs démonstratifs:
    • ce se dit chou
    • celui se dit sti, celle, chelle et ceux, cheux
    • ce et cette sont che et chelle: « chelle femme »

Toponymie

Outre Le Cateau-Cambrésis, les communes suivantes comportent le terme « Cambrésis » : Beaumont-en-Cambrésis, Boussières-en-Cambrésis, Forest-en-Cambrésis, Haucourt-en-Cambrésis, Ligny-en-Cambrésis, Montigny-en-Cambrésis, Rumilly-en-Cambrésis, Saint-Vaast-en-Cambrésis.

Personnalités

Henri Matisse en 1933
Wilfred Owen

Sont nés dans le Cambrésis:

D'autres personnages célèbres sont liés au Cambrésis à des titres divers:

Images

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  • Eugène Bouly, Dictionnaire historique de la ville de Cambrai, des abbayes, des châteaux-forts et des antiquités du Cambrésis, Cambrai, 1854
  • Pierre Pierrard, Histoire du Nord, Hachette 1978
  • Louis Trénard (sous la direction de) Histoire de Cambrai, Presses Universitaires de Lille, 1982
  1. a , b  et c Marc Vaillant Histoire du Cambrésis sur le site de l'association Camérix
  2. Le gisement moustérien d'Hermies (site consulté le 17 décembre 2007)
  3. Pierrard, op. cit. pp 18-20
  4. Les premiers évêques, site de l'archidiocèse de Cambrai
  5. Trénard, op. cit. pp 15-17
  6. Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. I, H. Lamertin, Bruxelles, 1902 (réimpr. 1981), p. 139 
  7. Trénard, op. cit., p. 23
  8. Pierrard, op. cit., p. 61 et Léon Vanderkindere, op. cit., p. 139.
  9. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 139.
  10. Eugène Bouly, op. cit. p. 421
  11. Aujourd'hui dans l'Aisne, arrondissement de Saint-Quentin.
  12. Aujourd'hui fusionnée avec Caudry.
  13. Aujourd'hui faisant partie de la commune de Quévy, Province de Hainaut en Belgique.
  14. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 139-140.
  15. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 140.
  16. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 140-141.
  17. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 141.
  18. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 141-142.
  19. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 142-143.
  20. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 143.
  21. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 144.
  22. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 144.
  23. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 145.
  24. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 145.
  25. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 145-146.
  26. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 146.
  27. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 146-147.
  28. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 148-149.
  29. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 149-150.
  30. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 150.
  31. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 150.
  32. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 150.
  33. Source : pays du Cambrésis: les étapes du projet (site consulté le 30 septembre 2007)
  34. a  et b INSEE: Evolution démographique 1962-1999 arrondissement de Cambrai
  35. INSEE: Evolution démographique 1962-1999 département du Nord
  36. INSEE: Population des régions et départements de la France métropolitaine
  37. Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais: cartothèque
  38. INSEE Population totale par sexe et âge
  39. INSEE: logement : le parc
  40. INSEE: Catégories socioprofessionnelles
  41. Source : Site Internet de la CCI du Cambrésis
  42. a , b  et c http://www.sigale.nordpasdecalais.fr/CARTOTHEQUE/atlas.asp Sigale Nord-Pas-de-Calais: cartothèque
  43. Source: Chambre de Commerce et d'Industrie du Cambrésis
  44. DRIRE Nord-pas-de-Calais: zone d'emploi du Cambrésis
  45. Cambrésis Développement Economique: actipôle de l'A2 (site consulté le 15 décembre 2007)
  46. La Voix du Nord, 11 août 2007
  47. INSEE Formation : scolarisation et diplômes
  48. Tourisme en Cambrésis: le patrimoine
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