Boulo-billancourtois

Boulo-billancourtois

Boulogne-Billancourt

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48°50′07″N 2°14′27″E / 48.83528, 2.24083

Boulogne-Billancourt

Église Notre-Dame de Boulogne-Billancourt
Église Notre-Dame de Boulogne-Billancourt

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Canton Chef-lieu de trois cantons : nord-est, nord-ouest et sud
Code Insee abr. 92012
Code postal 92100
Maire
Mandat en cours
Pierre-Christophe Baguet (UMP)
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté d’agglomération Val de Seine
Site internet http://www.boulognebillancourt.com/
Démographie
Population 110 251 hab. (2006)
Densité 17 869 hab./km²
Gentilé Boulonnais
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 07″ Nord
       2° 14′ 27″ Est
/ 48.83519790, 02.24094672
Altitudes mini. 28 m m — maxi. 40 m m
Superficie 6,17 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Boulogne-Billancourt est une commune française, la ville la plus peuplée du département des Hauts-de-Seine et la plus peuplée de toutes les communes franciliennes après Paris. Pôle économique majeur d'Île-de-France, Boulogne-Billancourt accueillait en 2006 une douzaine de milliers d'entreprises, ce qui la place au rang de deuxième parc francilien après Paris. Bien que possédant en moyenne une des populations les plus aisées de la région parisienne, elle offre, encore aujourd'hui, un visage très contrasté entre les élégantes zones résidentielles situées dans le nord de la ville et les anciens quartiers industriels populaires de Billancourt, au sud.

L'âge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possède le plus important patrimoine architectural de France. C'est également durant la première moitié du XXe siècle que Boulogne deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault. Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles alimentent de nombreuses discussions quant au devenir des terrains laissés vacants[1].

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Boulogne-Billancourt en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Boulogne-Billancourt est une ville au sud-ouest de Paris. Elle est limitée au sud et à l’ouest par une boucle de la Seine, à l’est par le 16e arrondissement de Paris et au nord par le bois de Boulogne (qui fait partie de Paris). Au sud-ouest de la ville, on retrouve l'île Seguin, ancien centre historique de Renault et symbole du passé industriel de Boulogne. La commune dispose également de 33,44 ha d'espaces verts[2] dont près de la moitié compose le parc Edmond-de-Rothschild (15 ha), situé au nord-ouest de la commune (quartier Menus - Jean-Baptiste-Clément).

En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie des anciennes communes d'Auteuil et de Passy située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Boulogne-Billancourt.

Géologie et relief

Le site de Boulogne-Billancourt se caractérise par la présence d'une plaine basse encerclée par la Seine. Le sol est constitué de sables, d'alluvions et de graviers et était donc impropre à la culture. On y cultivait cependant du blé, du seigle, et de l'avoine grâce à la boue des voies parisiennes que l'on répandait[3]. L'expansion de la blanchisserie au XVIIe siècle s'explique par l'existence de ces terres pauvres et de ces terrains plats (pour l'étandage) et par la présence d'eau peu profonde permettant de creuser aisément des puits[4].

Climat

Comme celui de Paris et des départements de la petite couronne, le climat de Boulogne-Billancourt est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Boulogne est celle de Paris-Montsouris, au sud de Paris, à proximité immédiate.

Nuvola apps kweather.png  Relevés Paris-Montsouris 1961-1990[5],[6]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2,0 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
Températures moyennes (°C) 4,2 5,3 7,8 10,6 14,3 17,4 19,6 19,2 16,7 12,7 7,7 5,0 11,7
Températures maximales moyennes (°C) 6,3 7,9 11,0 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16,0 10,1 7,0 15,1
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 55.0 45.4 52.2 49.5 62.0 53.2 58.3 46.0 52.9 54.9 57.0 55.1 641.6

Voies de communication et transports

Voies routières et stationnement

Boulogne-Billancourt est desservie par l'autoroute A 13, au nord ouest entre la commune et le bois de Boulogne, et la 118 au pont de Sèvres.

La Route de la Reine, qui relie Paris (Porte de Saint-Cloud) au Pont de Saint-Cloud, est un des principaux axes routiers de la ville.

En tout, Boulogne compte 70 km de voirie, dont 50 km de voirie municipale[7]. Les principaux axes routiers de la ville sont le boulevard d'Auteuil, l'avenue Jean-Baptiste Clément (RD 103), la route de la Reine (RD 907), les avenues du Général Leclerc et Édouard Vaillant (RD 910), le boulevard de la République et l'avenue André Morizet (RD 50) et le boulevard Jean Jaurès (RD 2 jusqu'à la route de la Reine). L'avenue Jean-Baptiste Clément est l'ancienne Grande rue du village de Boulogne-sur-Seine : percée au XVIIe siècle pour conduire l'aristocratie parisienne au château de Saint-Cloud, elle sera aux XVIIIe et XIXe siècles le centre de la vie boulonnaise, du commerce et des habitations bourgeoises[8]. La route de la Reine fut construite à la fin du XVIIIe siècle selon la volonté de Marie-Antoinette d'emprunter une route plus directe pour se rendre au château de Saint-Cloud, sa nouvelle résidence[9]. Les avenues du Général Leclerc et Édouard Vaillant furent percées au début du XIXe siècle en même temps que la construction du nouveau pont de Sèvres, pour remplacer l'ancienne route de Versailles (actuelle rue du Vieux pont de Sèvres) qui reliait Paris à l'ancien pont[10]. L'avenue André Morizet et le boulevard de la République furent construits au début du XXe siècle afin de relier la rive gauche de la Seine au pont de Saint-Cloud[11]. Enfin, le boulevard Jean Jaurès fut achevé en 1871, sous l'impulsion du baron Haussmann qui désirait relier la banlieue sud de la capital au bois de Boulogne. Il s'appelait alors boulevard de Strasbourg, pour honorer l'armée de cette ville qui subissait l'attaque de l'armée prussienne. Il devint peu à peu l'artère commerçante principale de la ville, au détriment de l'avenue Jean-Baptiste Clément[12]. Cette voie est une illustration boulonnaise des perspectives haussmanniennes ; le préfet de la Seine souhaitait en effet que l'axe du boulevard soit tel que l'on puisse voir la flèche de l'église Notre-Dame depuis le pont de Billancourt[13].

En raison de sa situation géographique, Boulogne est une ville de transit, et donc d'intense passage, entre Paris et sa banlieue. Aux heures de pointe, la ville connaît ainsi de nombreux embouteillages, particulièrement sur ses places (rond point Rhin et Danube, place Marcel Sembat...)[14].

Le 6 novembre 2002, la ville a doté tous ses horodateurs du système de paiement par carte Moneo. Sur ses 668 horodateurs, Boulogne compte 230 horodateurs mixtes (acceptant le paiement par carte ou par pièces) et 438 horodateurs à carte Moneo. En avril 2007, un rapport municipal indique que le système est sous-utilisé par les Boulonnais[15].

Pistes cyclables

Le 11 juillet 2008, le Conseil d'État autorise le prolongement du réseau Vélib' au-delà des limites de la capitale et son extension dans une trentaine de communes, dont Boulogne-Billancourt[16]. La phase d'implantation des stations à Boulogne commence le 19 janvier 2009 autour de la mairie et de la Grand-Place. Le 31 mars, 21 stations, dont cinq doubles, pouvant accueillir 650 vélos, sont inaugurées en présence de Pierre-Christophe Baguet et du maire de Paris Bertrand Delanoë, faisant de Boulogne la première ville d'Île-de-France après Paris à se doter du système de vélos en libre-service[17],[18]. L'arrivée de Vélib' soulève cependant le problème de la rareté des pistes cyclables dans la commune. En effet, de nombreux riverains, notamment chez les Verts, dénoncent une voirie qui n'est pas prête à accueillir les cyclistes, en raison du trafic trop important et donc trop dangereux pour les vélos[19]. En réponse, la mairie a exprimé son désir de renforcer son réseau de « voies douces », c'est-à-dire de rues limitées à 30 km/h[17].

Transports en commun

Métro
La station Marcel Sembat, ouverte en 1934, dessert le centre-ville de Boulogne-Billancourt.

Boulogne est desservie par deux lignes du réseau métropolitain de Paris. On accède au centre et au sud de la commune aux stations Marcel Sembat, Billancourt et Pont de Sèvres de la ligne 9. Le prolongement de cette ligne à Boulogne est d'une portée historique, puisque inauguré le 3 février 1934, il forme la première extension du métro parisien en banlieue[20]. Les deux autres stations boulonnaises, Boulogne - Jean Jaurès et Boulogne - Pont de Saint-Cloud, sur la ligne 10, sont elles bien plus récentes. Ouvertes respectivement le 3 octobre 1980 et le 2 octobre 1981, elles résultent d'une volonté de mieux desservir la ville, en particulier sa partie nord.

Autobus

Boulogne bénéficie d'une large couverture par les réseaux de bus d'Île-de-France, soit près d'une trentaine de lignes sur l'ensemble de la commune. Les sites les mieux desservis sont ceux situés à la périphérie de la ville : le Pont de Billancourt au sud, le Pont de Sèvres et le Pont de Saint-Cloud à l'ouest, le carrefour des Anciens-Combattants (Porte de Boulogne) au nord et la Porte de Saint-Cloud à l'est. Mais aussi ceux au centre de la commune, notamment la place Marcel-Sembat et l'hôtel de ville.

La gare routière du Pont de Sèvres accueille dix lignes de bus et est utile aussi bien aux Boulonnais qu'aux voyageurs de la banlieue ouest et sud-ouest en correspondance avec le métro.

Avec 20 lignes, le réseau de bus RATP est le plus présent sur la commune. Le bus RATP 123 est l'une des lignes les plus empruntées par les boulonnais, puisqu'il traverse la ville du sud au nord en son axe principal qu'est le boulevard Jean Jaurès. La RATP exploite aussi à Boulogne une ligne de transport interurbain, le SUBB (Service urbain de Boulogne Billancourt ou Service urbain Val de Seine). En fonctionnement du lundi au samedi et entièrement gratuite, la ligne effectue deux circuits différents : l'un dit « boucle nord » (desservant entre autres l'Hôtel de Ville, la place Marcel Sembat et le Parchamp) et l'autre dit « boucle sud » (desservant entre autres l'Hôtel de Ville, le centre culturel de la Belle Feuille et la patinoire de Boulogne)[21]. Boulogne est également traversée par les lignes 026 RATP et 460 du réseau de bus Traverciel. La ligne 026 relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au Pont de Sèvres et est prolongée depuis le 2 janvier 2007, du lundi au samedi, jusqu'à l'Hôtel de Ville de Boulogne-Billancourt. La ligne 460 relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au nord de la commune. Le réseau Noctilien comprend également trois lignes faisant halte à Boulogne, notamment à Marcel Sembat : le N12, le N61 et le N121. Enfin, la commune est desservie par les lignes 15 et 17 de la compagnie de transport Hourtoule qui est basée à Plaisir dans les Yvelines.

Boulogne-Billancourt est donc desservie par les lignes de bus suivantes :

Urbanisme

Morphologie urbaine

La commune de Boulogne-Billancourt a un caractère très urbain. Son aspect est comparable en tous points à celui de Paris[22]. Mis à part les principaux espaces verts et les équipements sportifs de plein air, la commune est entiêrement bâtie. Comme le tissu parisien, celui de Boulogne est constitué d'îlots de dimensions variables encadrés par un maillage de rues assez serré[22]. Le boulevard Jean-Jaurès, principal axe de la ville, a d'ailleurs été percé pendant les transformations de Paris sous le Second Empire.

Résultant de la fusion au début du XXe siècle entre deux villes, Boulogne-Billancourt a longtemps eu ce double destin de ville ouvrière et résidentielle[23]. Aussi, encore aujourd'hui, la ville présente une morphologie urbaine contrastée. On distingue, notamment dans le secteur immobilier[24], le nord (du bois jusqu'à la rue du Château voire jusqu'à la route de la Reine, et qui comprend le cœur historique de Boulogne, les zones résidentielles haussmanniennes et le nouveau centre) du sud (au passé et à l'architecture plus populaires et industriels). Aujourd'hui, le quartier du Point du Jour est devenu le siège de nombreuses entreprises, et le quartier Renault-Billancourt est en plein devenir avec le réaménagement à venir des terrains Renault ; cette dichotomie tend donc à disparaître. Avec ses différents quartiers, Boulogne présente un patrimoine architectural diversifié : anciennes maisons de blanchisseurs, immeubles et hôtels haussmanniens, petites maisons et immeubles ouvriers en brique, grands ensembles et villas d'architecte des années 1930, immeubles et résidences d'architecture moderne, un nouveau centre du début des années 2000...

Cette disparité fait que le paysage urbain boulonnais est fait de ruptures[25]. Celles-ci résultent surtout des conflits entre l'architecture du Boulogne ancien (celui du XIXe siècle et du début du XXe siècle) et celle du Boulogne moderne. Les constructions modernes se fondent plus ou moins bien dans la morphologie urbaine traditionnelle, si bien que l'on constate dans nombre de rues boulonnaises un manque de cohésion architecturale. On pense tout d'abord aux grandes opérations qui trouvent leur origine dans la politique de rénovation urbaine pratiquée dans l'ensemble de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit par exemple de la rue du Point-du-Jour ou bien, plus récemment, de la ZAC du Pont de Sèvres. Une rénovation du Parchamp fut même envisagée mais la municipalité y renonca[26]. Ces constructions opèrent bien une rupture considérable dans le tissu traditionnel. Mais finalement, car elles sont homogènes et toujours isolées des ilôts anciens (puisqu'elles sont construites en bord de Seine ou bien délimitées par des rues), elles forment une unité indépendante et les problèmes de cohérence ne sont pas trop apparents[27].

Le manque d'harmonie dans le paysage urbain est surtout du aux immeubles modernes insérés dans le tissu urbain. La disparition d'activités industrielles, d'immeubles vétustes ou même de maisons individuelles a libéré du terrain pour des immeubles d'habitation et de plus en plus des immeubles de bureaux[28]. Les problèmes qui se posent sont divers. Tout d'abord les différences d'alignements : les immeubles modernes boulonnais sont en recul par rapport aux constructions anciennes. Ceux-ci découvrent alors des pignons aveugles (ce qui est inesthétique) et laissent des espaces dégagés en rez-de-chaussée (au mieux ornés de plantes, ils servent souvent de stationnement et ne sont pas entretenus)[29]. Un autre problème est celui des hauteurs : dans la même rue se côtoient des immeubles dont la hauteur peut varier de 2, 6 voire 12 niveaux[30]. Enfin il y a essentiellement une rupture architecturale. Multiplication des immeubles de bureaux, disparition des constructions d’habitations individuelles caractéristiques du tissu urbain boulonnais, évolution des commerces de détail vers des grandes surfaces... Tout cela fait qu'il y a une évolution des matériaux et du percement des façades : allèges en verre fumé pour les immeubles d'habitation, murs-rideau pour les bureaux..[31]. qui contrastent avec le bâti traditionnel.

Quartiers

La ville est divisée en 7 quartiers :

  • Le quartier Les menus - Jean Baptiste Clément, situé au nord ouest de la commune, est le cœur historique de la ville. Ancien quartier des blanchisseurs, il s'articule autour de l'avenue Jean-Baptiste Clément (autrefois la Grand Rue de Boulogne-sur-Seine) et abrite la parc de Boulogne Edmond de Rothschild, le Théâtre de l'Ouest Parisien (TOP), le musée-jardin Albert-Kahn, ainsi que deux lieux de culte : l'église de Boulogne (fondatrice de la ville) et la synagogue de la rue des Abondances.
  • Le quartier Silly-Gallieni, situé à l'ouest de la ville, est le quartier le plus vaste ainsi que l'un des plus peuplés de Boulogne. Il combine des zones pavillonnaires (petites maisons dotées de jardinets, notamment rues Diaz et Reinhardt) avec de grands immeubles.
  • Le quartier "Pont de sèvres"
Les immeubles du Pont de Sèvres situés dans le quartier Renault-Billancourt
  • Le quartier Renault-Billancourt est situé en bordure sud-ouest de la ville sur l'île Seguin. Cette ancienne ferme fut aménagée au XIXe siècle par le baron de Gourcuff, promoteur de l'époque, en un quartier citadin. Les immeubles et les maisonnettes en brique côtoyaient les pavillons de plaisance, les maisonnettes de cultivateurs, et les guinguettes dans lesquelles se rendaient les parisiens le dimanche. Le quartier a ensuite abrité sur la quasi totalité de sa superficie les vastes usines du constructeur automobile Renault. Aujourd'hui, les anciens terrains Renault ont commencé leur mutation, mais les difficultés à trouver des projets stables pour l'île Seguin retardent le processus. On retrouve, au nord ouest du quartier, le pont de Sèvres, important lieu de transit entre Paris et sa banlieue. Autour se trouve la plus grande cité HLM de Boulogne, classée zone urbaine sensible[32].
  • Le quartier Le Point-du-Jour, au sud-est, à proximité de la Porte de Saint-Cloud, accueille de nombreux sièges d'entreprise. Sur le quai du Point-du-Jour se trouvent, entre autres, le siège de Bouygues et la Tour TF1. La population y est dense, puisque 15% des boulonnais vivent sur 10% du territoire de la ville[33]. Le plus grand cimetière de Boulogne s'y trouve ainsi que la deuxième cité HLM de Boulogne (squares des Moulineaux et de l'Avre).
  • Le quartier Vaillant-Marcel Sembat est situé autour de la place Marcel-Sembat, un des principaux carrefours de la ville. Il accueille l'hôtel de ville, le parc des Glacières et sa piscine-patinoire municipale, ainsi que le marché de Billancourt.
  • Le quartier Jean-Jaurès - Reine, au croisement du boulevard Jean-Jaurès et de la Route de la Reine. Au sud de ce quartier se trouve l'espace Landowski, centre culturel de la ville de Boulogne-Billancourt : musée des années 1930, cinéma art et essai, médiathèque; s'y déroulent également de nombreuses fêtes (livre, bande-dessinée...). Ce quartier a vu la naissance au début des années 2000 d'un nouveau centre commercial : "Les Passages" couplé d'un cinéma de 7 salles (Pathé).
Hôtel particulier en bordure du bois
  • Le quartier Château - Les Princes - Marmottan, au nord-est de Boulogne-Billancourt, en lisière du bois de Boulogne. Le quartier fut érigé par Haussmann sous le Second Empire selon un cahier des charges impliquant une faible pression démographique et commerciale. Aussi, plusieurs voies sont clôturées et sont plantées d'hôtels particuliers et de maisons de ville comme l'avenue Robert Schuman, la rue Gutenberg ou encore le boulevard d'Auteuil[34]. Plusieurs voies privées se font face autour du bois : l'allée des Pins, la rue des Arts... Le quartier des Princes abrite plusieurs institutions prestigieuses comme la bibliothèque Marmottan, la clinique Montevideo, la clinique du Belvédère, les écoles privées les plus importantes de Boulogne et l'ambassade de Mongolie. Il offre également une vue imprenable sur Roland-Garros. On y trouve enfin le plus important patrimoine architectural des années 1930 avec de nombreuses villas et immeubles de rapport dessinés par Le Corbusier, Mallet-Stevens ou encore Pingusson.

Le taux de criminalité dans la commune est en 2008 de 5,85 faits constatés pour 1000 habitants, légèrement inférieur à la moyenne des villes des Hauts-de-Seine de plus de 20000 habitants (environ 6 pour 1000) et de la moyenne nationale (5,93).

Logement

Lors du recensement de 1999, Boulogne comptait 59 712 logements, dont 52 333 résidences principales (87,6%), 1 172 résidences secondaires (2,0%), 1 127 logements occasionnels (1,9%) et 5 080 logements vacants (8,5%)[35]. Ces taux sont très proches de la moyenne régionale qui est d'environ 88,7% de résidences principales, 1,7% de résidences secondaires, 1,5% de logements occasionnels et 8,1% de logements vacants[36]. Sur l'ensemble des logements boulonnais, on compte 1 721 logements individuels soit 2,9%, contre 57 991 logements dans un immeuble collectif soit 97,1%[35], ce qui est largement supérieur à la moyenne francilienne de 73,1% de logements dans un immeuble collecitf[36]. Cela reflète la forte densité de la ville.

On dénombre à Boulogne, parmi les résidences principales, 19 285 logements construits avant 1949, soit 36,9% du parc[35], une part supérieure aux moyennes régionale (33,7%)[36] et départementale (31,4%)[37]. Ce chiffre traduit le développement de la commune, à la fois économique, culturel et architectural, pendant l'industrialisation et surtout pendant l'entre-deux-guerres. À ces logements, s'ajoutent 20 382 logements construits de 1949 à 1974, soit 38,9%[35]. Là aussi, ceci est significatif de la modernisation et de la mutation de Boulogne-Billancourt après la Seconde Guerre mondiale. Enfin, on compte 7 318 logements construits de 1975 à 1990, soit 14%, et 5 348 logements construits après 1990, soit 10,2%[35]. Cependant, les chiffres datent de 1999 : avec l'aménagement du nouveau centre au début des années 2000 ainsi qu'avec l'actuelle reconversion des anciens terrains Renault, la part de logements construits après 1990 devrait aujourd'hui être supérieure.

Les prix de l'immobilier et la forte densification urbaine expliquent que la surface des résidences principales boulonnaises est en moyenne inférieure à celle des logements franciliens[36] et altoséquanais[37]. On dénombre 9 960 logements de une pièce soit 19%, 16 232 logements de deux pièces soit 31,0%, 13 663 logements de trois pièces soit 26,1% et enfin 12 478 logements de 4 pièces et plus soit 23,8%[35]. 1 760 habitations n'ont ni baignoire, ni douche soit 3,4% du parc, 50 873 ont un chauffage central soit 97,2%, alors que 1 460 n'en ont pas soit 2,8%, 21 485 bénéficient d'un box, d'un garage ou d'un parking soit 41,1% et 7 116 ont deux salles d'eau soit 13,6%[35].

À Boulogne, le prix moyen de l'immobilier à la vente est, en juin 2008, de 6 364 euros/m² pour les appartements et de 8 320 euros/m² pour les maisons[38]. C'est ainsi la cinquième ville française où le prix de vente au m² est le plus élevé. Le prix moyen de l'immobilier à la location est, en juin 2008, de 22,71 euros/m²/mois[38], ce qui fait de Boulogne la quatrième ville française où le prix de location au m² est le plus élevé (derrièreNeuilly, Levallois et Paris). Dans le nord, le secteur le plus prisé de la ville à vocation résidentielle, les prix atteignent très souvent ceux du 16e arrondissement mitoyen. La demande concernant l'immobilier de prestige porte essentiellement sur les maisons individuelles, les hôtels particuliers et les appartements avec terrasse, près des portes de Boulogne, du stade Roland Garros, du parc Edmond-de-Rothschild, dans l'avenue Robert Schuman, le boulevard d'Auteuil et dans les rues privées[39].

Projets d'aménagements

Toponymie

Histoire

Héraldique

Blason de Boulogne-Billancourt

Taillé de gueules et d’azur à la barque à l’antique d’argent voguant sur des ondes du même brochant sur la partition, accompagnée en chef à dextre d’un poisson posé en pal et à sénestre d’une fleur de lis, le tout d’argent.

Les débuts

Vers 1100, un petit hameau peuplé en grande partie de bûcherons se forme près d’un des méandres de la Seine au sud de la forêt de Rouvray. Faisant face au village de Saint-Cloud, il est nommé Menuls-lès-Saint-Cloud et dépend alors de la paroisse d'Auteuil[40]. Au XIIe siècle, le roi Louis VI le Gros donne le village des Menus à l'abbaye de Montmartre[41]. Au XIIIe siècle, Saint Louis concède aux habitants des Menus le droit de pâture et de ramassage du bois mort dans la forêt de Rouvray (privilège que les dynasties suivantes renouvèleront) et donne à sa sœur 30 000 livres pour édifier un monastère dans la plaine de Longchamp, à deux kilomètres du village[40].

En janvier 1308, Philippe IV le Bel vient assister au mariage de sa fille, Isabelle de France avec Édouard II d'Angleterre, qui a lieu dans la cathédrale Notre-Dame à Boulogne-sur-Mer[42]. Ce sanctuaire fut érigé au XIIe siècle par la comtesse Ide de Boulogne, pour honorer une demande de la Vierge Marie qui serait apparue, selon une légende, au peuple de Boulogne vers 636. Il était, à l'époque de Philippe le Bel, un important lieu de pèlerinage, une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle[43]. De retour à Paris, le roi fait chercher un terrain proche de la capitale pour y construire une église qui remplacerait le lointain pèlerinage de Boulogne-sur-Mer. Les Menus sont choisis, et c'est Philippe V le Long qui réalise en 1319 ou en 1320 le vœu de son père, mort avant d'avoir pu édifier l'église[42].

En 1330, l’église Notre-Dame est bénie sous le vocable de Notre-Dame-de-Boulogne-sur-Seyne[44]. La même année, le village est érigé en paroisse distincte d’Auteuil et change de nom pour devenir Boulogne-la-Petite[45]. Notre-Dame devient le principal lieu de pèlerinage des Parisiens et verra la venue de Du Guesclin, Charles VII, Jeanne d’Arc, Charles VIII... En 1469, elle est consacrée par l'évêque de Paris[45] et donne son nom à la forêt de Rouvray qui n'est plus désignée que sous le nom de Bois de Boulogne[46].

La zone de Billancourt, une plaine agricole au sud de la ville où se trouvent quelques fermes, reste pour sa part rattachée à la paroisse d’Auteuil.

Boulogne-la-Petite, contrairement à Saint-Cloud, n'a pas de fortifications et connaît la misère des guerres (habitants pillés, battus...)[47]. Boulogne est principalement un village agricole jusqu’au XVIIe siècle où une deuxième activité importante, la blanchisserie, apparaît.

Le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle

Gravure de Israël Silvestre datant de 1660 ou 1670. On y voit l'église telle qu'elle était au XVIIe siècle, trônant au milieu d'un Boulogne encore amoindri par la guerre.

Les prémisses de l'activité de blanchissage à Boulogne se situent pendant le règne de Louis XIII, dans les années 1625. La situation privilégiée du village au bord de la route menant de Paris à Versailles et à Saint-Cloud entraîne un va-et-vient constant de personnages issus de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie de la capitale. Ces derniers prennent alors l'habitude de déposer leur linge en passant à Boulogne et le reprennent au retour. Vers 1665, le roi Louis XIV fait percer l'Allée Royale, partant de Passy à Saint-Cloud et passant par Boulogne, pour son frère le duc d'Orléans, établi au château de Saint-Cloud[8]. Près de 20 ans plus tard, la construction du premier pont de Sèvres, tout en bois, s'achève afin de faciliter l'accès à la résidence royale à Versailles. Une nouvelle rue est percée, l'actuelle rue du Vieux Pont de Sèvres, reliant le pont au quartier d'Auteuil[48]. Le trafic s'accélère alors à l'aube du XVIIe siècle, si bien qu'on dénombre en 1694 28 blanchisseurs à Boulogne[49].

Plan du XVIIIe siècle renseignant sur l'évolution du hameau de Boulogne, toujours regroupé autour de son église

En 1717, la paroisse de Boulogne recense environ 1200 personnes avec une prédominance pour les blanchisseurs et les vignerons[45]. Les habitations se concentrent principalement dans l'actuel quartier des Menus - Jean-Baptiste-Clément, soit autour de l'église et de la rue de Paris à Saint-Cloud. Au XVIIIe siècle, Boulogne devient un lieu de villégiature[50] et d'illustres figures de l'époque viennent résider à Boulogne (Joseph Fleuriau d'Armenonville[51], l'abbé Louis Aimé de Bourbon[50], la comtesse de Narbonne...). La plaine de Billancourt se résume, elle, toujours à sa ferme. À la veille de la Révolution, une découverte vient bouleverser le traitement du linge : Claude Louis Berthollet met en évidence les propriétés blanchissantes du chlore ; l'eau de Javel est née[52]. L'activité s'intensifie, surtout rue de Montmartre où les blanchisseries boulonnaises se concentrent depuis 1750.

C'est en 1786 que Marie-Antoinette, ayant obtenu de Louis Philippe d'Orléans le château de Saint-Cloud, décide de la percée d'une route plus directe pour la conduire à la capitale : l'actuelle route de la Reine. Mais, pendant l'agitation de la Révolution, le passage perd de sa fréquentation[53]. On sait de cette période de soulèvement, qu'à Boulogne, les principales doléances en 1789 portaient sur la mauvaise répartition de la taille, la justice royale du Châtelet et les dégâts provoqués par le passage des cavaliers dans les cultures (lors des chasses royales dans le bois)[54]. Le bois de Boulogne sera d'ailleurs ravagé en grande partie par la Révolution [46]. La disparition de la clientèle noble entraîne une grave crise de chômage parmi les blanchisseurs de Boulogne[55]. Enfin, c'est en 1790 que Boulogne-la-petite devient la commune de Boulogne et l'année suivante, la démarcation de son territoire est opérée, en même temps que celle du département de Paris. Le nouveau territoire comprend l'ancienne paroisse, le domaine de Longchamp, une partie du bois de Boulogne ainsi que des terres de la paroisse de Saint-Cloud situées sur la rive droite de la Seine[56]. Billancourt reste rattachée à la commune d'Auteuil[57].

Le début du XIXe siècle et la première industrialisation

Dès le Directoire, l'activité de blanchisserie reprend[55]. Cependant, les premiers problèmes du développement d'une telle activité dans une agglomération rurale et résidentielle surviennent. Les blanchisseurs, qui pour beaucoup ont abandonné le lavage dans la Seine, alimentent leurs établissements par de l'eau tirée des puits[58]. Mais les eaux usées sont déversées dans les rues ou dans des cloaques derrière les ateliers : l'air est empuanté et des enfants se noient dans les trous[59]. Au tournant du siècle, Boulogne qui s'est considérablement développé compte 2400 habitants[45]. La ville connaît des modifications notoires ; réaménagement de la place du Parchamp en 1804, déplacement du cimetière près de l'église vers la plaine de Longchamp (qui appartient encore à Boulogne) en 1807 pour des raisons d'hygiène publique, travaux sur la rue de Paris à Saint-Cloud (future avenue Jean-Baptiste Clément), sur la route de Versailles (futures avenues Édouard-Vaillant et Général-Leclerc) et sur le pont de Sèvres.

Après la défaite française à Waterloo, les troupes prussiennes dirigées par Blücher foncent sur les hauteurs de Saint-Cloud et de Meudon. Les Français, repliés sur la rive droite, installent alors leur quartier général au château de Boulogne. Avec la chute de l'Empire, la situation et la fortune de certains grands dignitaires s'écroulent, comme celle du comte Réal obligé de vendre l'ancienne propriété du marquis de Rambouillet (Fleuriau d'Armenonville), entre la rue des Menus et la porte du bois de Boulogne. James de Rothschild achète alors en 1817 au banquier Davillier le domaine et l'agrandit considérablement, allant jusqu'à barrer toute expansion vers Longchamp[60]. L'armistice est signé à Saint-Cloud en 1815 et les Anglais installent un vaste camp dans le bois de Boulogne. Les riches habitants avaient fui la ville, tandis que les Boulonnais les plus modestes subissent des violences[61]. En juillet 1830, la révolution éclate à Paris. Le premier jour des Trois Glorieuses, Boulogne est occupé par la cavalerie de Charles X qui campe dans la Grande Rue. Le surlendemain, les Boulonnais voient passer des milliers de Parisiens en armes lancés à la poursuite du roi fugitif[62].. En mai 1832, Boulogne est atteint par le choléra : on dénombre 64 morts reconnus comme cholériques[63].

Document publicitaire édité par la société Gourcuff vers 1834 pour promouvoir le village de Billancourt

Si le passé industriel de Boulogne-Billancourt est indissociable de Billancourt, il faut remonter en 1794, alors que le chimiste-manufacturier Armand Seguin ouvre pour la première fois une tannerie sur l'île de Sèvres[57] (actuelle île Seguin à laquelle il a légué son nom), pour retrouver les premières traces d'une activité industrielle boulonnaise. Immédiatement soutenue par le Comité de Salut Public, l'industrie de Seguin passe très vite à une production de plus grande échelle et concurrence dangereusement les importants tanneurs parisiens[64]. Mais alors que la mécanisation n'en est encore qu'à ses prémisses en France, Billancourt s'éveille et commence peu à peu à changer de visage. En effet, la société du baron de Gourcuff rachète en 1825 la vaste ferme pour y créer un quartier résidentiel[65]. Les principales voies actuelles sont alors percées autour de la Grand-Place (place Napoléon sous l'Empire, puis place Nationale et aujourd'hui place Jules-Guesde[66]) : rue de l'Église (aujourd'hui rue Nationale), rue des Princes (aujourd'hui rues de Meudon et Victor-Griffuelhes), rue de Saint-Cloud (rue Yves-Kermen), rue Traversière, rue d'Issy etc. De Gourcuff fait même construire, à ses frais, une chapelle à l'emplacement de l'actuelle place Bir-Hakeim, pour les habitants de ce nouveau quartier[67].

Au nord, Boulogne n'est pas en reste puisque la commune se densifie de plus en plus. La rue de la Rochefoucauld accueille les blanchisseurs en grand nombre, tandis que des auberges et des commerces s'installent tout au long de la route de Paris à Saint-Cloud qui a pris le nom populaire de "Grande Rue"[68]. En 1841, Boulogne compte 6906 habitants[69], tandis que la ville de Paris se protège dans ses nouvelles fortifications qui ont pour effet de créer une zone non ædificandi dans le bois de Boulogne, diminuant ainsi sa superficie, y compris sur sa partie boulonnaise.

Le Second Empire

Dés le début du Second Empire, Napoléon III concrétise par l'intermédiaire du préfet Haussmann son rêve d'extension de la capitale vers l'ouest. Son objectif est de relier les Tuileries à Saint-Cloud et établir un élégant parc aristocratique sur l'ancien domaine des chasses royales[70]. L'État fait alors concession du bois de Boulogne à la ville de Paris afin de transformer la forêt domaniale, avec ses voies rectilignes conçues pour faciliter l'exploitation forestière, en un lieu de promenade, agrémenté d'arbres divers, de plans d'eau etc[71].. Les travaux furent confiés à Jacques Hittorff puis achevés par Jean-Charles Alphand[72]

La ville de Paris voulant englober la banlieue, 1858. L'un des panneaux porte l'inscription « Boulogne »

Mais à partir de 1854, Napoléon III engage un processus complexe d'expropriations dans la capitale[73] qui vise entre autres à s'emparer des terrains avoisinant le sud-ouest de la capitale pour y édifier l'hippodrome de Longchamp, en vue d'y transférer les courses hippiques du Champ-de-Mars[74],[75]. Boulogne est ainsi amputé de sa partie à l'extrême nord, et y perd son cimetière. Afin de financer ces coûteux travaux, la ville de Paris, en accord avec l'État, cède alors à des acquéreurs privés les terrains du bois laissés à l'écart des fortifications, tant du côté de Boulogne que de Neuilly : ainsi le lieu dit le Fond(s) des Princes, en lisière du bois, est délimité pour être aliéné. On établit au nord de ce terrain une allée des Chênes (actuel boulevard d'Auteuil) et tout ce qui se trouve au sud est loti sous le nom de « Parc des Princes ». Moïse Millaud, banquier et journaliste fondateur du Petit Journal, fut l'un des premiers aliénataires[74]. Haussmann, dans ses grands travaux d'urbanisme, impose alors un cahier des charges très strict concernant l'aménagement de ce nouveau quartier des Princes : les lotissements sont destinés à un aménagement résidentiel uniquement (les commerces et les industries sont donc bannis), et l'esthétique des habitations se doit de souligner un caractère aristocratique. Le terrain voit alors l'apparition de somptueux hôtels particuliers et maisons de villégiature, jusqu'au niveau de la route de la Reine[71]. L'allée des Chênes et l'avenue des Princes (actuelle avenue Robert-Schuman) sont même clôturées par des grilles de fer analogues à celles de l'avenue de l'Impératrice (avenue Foch). Le quartier Saint-James à Neuilly connaîtra un destin similaire.

C'est en 1860 que Haussmann fait rattacher, par la loi du 16 juin 1859, la zone de Billancourt et une partie du quartier du Point-du-Jour à Boulogne-sur-Seine, en les séparant définitivement de la commune d'Auteuil[76]. Le Parc des Princes est officiellement annexé à la ville et le maire est alors chargé de classer les voies et de les faire entretenir. Boulogne y voit défiler la société aristocratique et bourgeoise de l'époque : le prince Jérôme y visite la comtesse de Loynes ; le grand-duc Paul de Russie accueille dans son hôtel particulier (actuel collège Dupanloup) la famille impériale russe exilée ; le prince polonais Ladislas Czartoryski réside rue de la Tourelle... [77]. Mais, le nouveau Boulogne se retrouve de plus en plus significativement pris en étau par la Seine et le Bois de Boulogne, si bien que la communication avec la capitale devient difficile. Les restrictions haussmanniennes propres au nouveau quartier des Princes n'arrangent rien : les faibles pressions démographique, industrielle et commerciale créent une zone tampon au nord-est entre Boulogne et Paris. De plus, la constitution définitive au nord-ouest de la propriété Rothschild en 1856, qui s'est agrandie à 30 hectares et s'est dotée d'un château style Louis XIV[78], réduit davantage encore les voies d'accès à la capitale. Les Boulonnais réclament la percée de nouvelles portes, mais satisfaction tarde à leur être donnée.

L'église Notre-Dame, devenue vétuste, va subir de 1860 à 1863 une restauration menée par Eugène-Louis Millet[79]. L'église est ainsi débarrassée des nombreux appendices qui avaient proliféré tout autour (certains servaient d'écoles, de mairie...), la nef est prolongée, une flèche vient remplacer le clocheton, et surtout le porche du XVIe siècle est supprimé[79] . La transformation de Millet est radicale et vivement critiquée[80]. La disparition des misérables bâtiments d'école encastrés dans l'église rend nécessaire la construction d'un nouveau groupe scolaire. Ainsi, sur un don de cent mille francs des époux Escudier, Boulogne se dote de 1860 à 1864 d'écoles neuves de garçons puis pour filles rue Fessart[81]. Après la bataille de Sedan, lors de la guerre franco-allemande de 1870, les armées prussiennes déferlent sur le nord de la France et assiègent Paris. Les Boulonnais ont fui : sur les 14 000 habitants il n'en reste bientôt plus que 2 000[82]. Boulogne, situé entre les deux feux, reçoit plusieurs obus et le pont de Sèvres est plusieurs fois le lieu de rencontre entre les deux camps[82]. Après la guerre une nouvelle campagne de restauration de l'église est entreprise : de 1872 à 1879, l'intérieur de Notre-Dame est orné de nouvelles peintures[83].

L'essor industriel et culturel

Hôtel particulier, au 62 route de la Reine, dessiné par Alexandre Barret, significatif de l'architecture boulonnaise de la fin du XIXe siècle

C'est pendant le Second Empire que les blanchisseries boulonnaises ont commencé à se mécaniser. Les plus riches installations acquièrent la machine à laver automatique, la machine à repasser le linge plat, la sécheuse-repasseuse..[84]. Les Boulonnais sont à la tête d'organisations de blanchisseurs, tant ouvrières que patronales[85]. Rue de Silly s'installent les « Docks de la blanchisserie », qui vendent et louent les engins les plus modernes aux plus grandes blanchisseries, qui deviennent de véritables entreprises. En 1903, les entrepreneurs boulonnais veulent organiser une exposition internationale de la blanchisserie mais celle-ci se réduira finalement à une foire locale[85].

L'usine des frères Renault

Vers 1868, Alfred Renault, bourgeois parisien enrichi grâce au commerce de tissus et de boutons[86], acquiert une résidence secondaire comprenant une maison de deux étages entourée d'un vaste parc, rue du Cours (actuelle avenue Émile Zola) dans le « Hameau Fleuri », une partie de Billancourt([87]. Il y meurt en 1892. Son fils cadet Louis, alors âgé de 15 ans, connaît une scolarité laborieuse. Il délaisse les études par manque d'intérêt, et se passionne pour la mécanique, particulièrement pour l'automobile. Il aménage à Billancourt, dans une resserre de la propriété familiale, un atelier de fortune. À la fin de l'année 1898, il y met au point sa première voiturette, qu'il essaye sur les quais de Seine boulonnais. Louis fonde la société « Renault frères », avec ses deux frères Marcel et Fernand. En quelques années, les frères vont étendre leurs ateliers dans Billancourt, jusqu'à constituer plusieurs usines, et cela malgré les nombreuse servitudes qui pesaient sur le quartier (les manufactures et autres bâtiments bruyants étaient prohibés). À la veille de la Première Guerre mondiale, « Les automobiles Renault », ainsi renommées suite à la mort de Marcel et de Fernand, emploient 4 400 salariés et occupent un domaine foncier de 135 825 m²[88]. Pendant la guerre, Louis Renault cherche à s'approprier les voies municipales où sont implantées ses usines. Un double conflit s'engage alors : avec les particuliers, dont Renault cherche à s'approprier les terrains ou les habitations qu'il ne possède pas encore, d'une part ; et avec la ville de Boulogne, qui refuse de déclasser les rues de Billancourt et de les céder entièrement à Renault, d'autre part. Cette affaire agitera la commune jusqu'en 1929, date à laquelle Boulogne se résoudra à vendre toutes les voies englobées dans l'usine[89]. Renault continue jusqu'à la Seconde Guerre mondiale à étendre ses usines dans la partie sud de Boulogne, chassant ainsi les quelques industries et les blanchisseurs : une parcelle dans le quartier du Point-du-Jour ainsi que l'aménagement de l'île Seguin.

Cette époque voit aussi l’arrivée de nombreuses industries mécaniques et notamment plusieurs entreprises pionnières de l’aviation, avec l’installation de Louis Blériot, Gabriel Voisin, Émile Salmson, Henry Kapferer, Robert Esnault-Pelterie, Dassault, les frères Farman...
D’autres secteurs d’activités apparaissent, comme le cinéma qui voit le jour en 1908 à Boulogne avec le premier studio l’Éclipse, rejoint par d’autres durant les années suivantes (1926 pour le studio de Billancourt et 1942 pour celui de Boulogne).
Dans ces studios seront tournés entre autres le Napoléon d'Abel Gance, La Grande Illusion de Jean Renoir ou les chefs-d'œuvre de Marcel Pagnol. Le céramiste Raoul Lachenal, (1885-1956) quitte la faïencerie paternelle d' Edmond Lachenal pour fondée sa propre fabrique de porcelaine, de faïence et de grès dans la commune en 1911.

L’essor de la ville en fait un pôle d’attraction pour les arts et les années 1930 sont un « âge d’or » pour la ville. Boulogne-Billancourt est alors le siège d’une intense activité créative et d’un bouillonnement culturel dans de nombreux domaines : peinture (Marc Chagall, Georges Hanna Sabbagh…), sculpture (Paul Landowski, Bernard…), arts décoratifs, architecture (Tony Garnier, Le Corbusier…).

Le maire de l'époque, André Morizet, élu pendant plus de 20 ans à la tête de la municipalité, profite de son long mandat pour mener à bien plusieurs projets dans le domaine de l'urbanisme et des actions sociales.
Il faut dire que la ville offre un visage contrasté. Des quasi-taudis plutôt au sud de la ville jusqu'aux élégants hôtels particuliers de Boulogne nord. La population croit rapidement (de 68 000 à 97 000 habitants de 1921 à 1936) et il faut adapter les infrastructures.
Les accès routiers vers Paris et le reste de la région parisienne sont améliorés. En février 1934, Boulogne-Billancourt est la première ville à l'extérieure de Paris à recevoir le métro, avec le prolongement de la ligne 9.
De nombreux hôpitaux, écoles et bâtiments administratifs sont construits pour accueillir les nouveaux habitants. Le nouvel hôtel de ville conçu par l'architecte Tony Garnier, sorti de terre en 1934 et aujourd'hui monument historique, est le symbole de ce patrimoine architectural boulonnais.

En parallèle de cette forte activité artistique et culturelle, Boulogne-Billancourt est également une importante ville ouvrière, secouée dans l’entre-deux-guerres par de grandes luttes sociales ponctuées par des grèves dont certaines sont restées célèbres : 1913, 1917, 1934, 1936.

Il semble que c'est lors de cette première grève de 1913 qu'apparut l'expression politique qui fera florès dans les journaux "Il ne faut pas désespérer Billancourt", signifiant pour les gouvernements de ne pas prendre des mesures trop défavorables aux classes ouvrières ou jugées comme telles par ces dernières.

La Seconde Guerre mondiale

Dès août 1939, avant même la déclaration de guerre à l'Allemagne, la France prescrit « le rassemblement dans des centres spéciaux de tous les étrangers ressortissant de territoires appartenant à l'ennemi ». Aussi, quand l'Allemagne envahit la Pologne en septembre, le gouvernement entreprend l'arrestation de plusieurs milliers de réfugiés allemands ou autrichiens. Certains sont dans les débuts regroupés boulevard d'Auteuil, au nord de la ville, afin d'être parqués dans le stade Roland-Garros[90]. Au début du mois de juin 1940, les parisiens se pressent sur les routes pour échapper aux troupes allemandes, arrivées aux portes de la capitale. La mairie de Boulogne-Billancourt fait évacuer ses bureaux[91], mais deux artilleurs s'empareront de la camionnette et s'enfuiront vers Sully-sur-Loire[92]. Le 14 juin 1940 les nazis entrent dans un Paris déclaré "ville ouverte" et y défilent le jour même. Ils passeront par Boulogne, en empruntant l'avenue Édouard Vaillant, de Paris au pont de Sèvres[10].Dés lors, la capitale sera sous occupation allemande jusqu'en 1944.

Les Allemands s'installent progressivement et réquisitionneront au total plus de cent bâtiments[93] à Boulogne, qui compte alors plus de 97 000 habitants[94]. Plusieurs haut-gradés nazis occuperont les belles demeures du quartier des Princes (c'est par exemple le cas avenue Robert Schuman, rue Gutenberg ou rue des Pins)[95]. La ville est rattachée en août 1940 à la Kreiskommandantur de Montrouge jusqu'au 7 juillet 1943, puis à la Feldkommandantur de Neuilly-sur-Seine. André Morizet refusera, jusqu'à sa mort le 30 mars 1942, de manifester le soutien d'un « Boulogne-Billancourt occupé mais pas soumis » au maréchal Pétain[96]. La propagande anti-juive est rapidement mise au point par le gouvernement et on constate dans la ville les premières actions contre les magasins juifs. Ainsi, le 3 octobre 1940, la synagogue de la rue des Abondances est saccagée par des inconnus venus de Paris[97]. Plusieurs groupes de résistants, notamment chargés de faire passer la ligne de démarcation à des prisonniers évadés, sont organisés clandestinement par des membres de l'équipe municipale dont André Morizet, Pierre Grenier, Henri Mas..[98].. Les Habitations à bon marché (HBM, aujourd'hui HLM) de l'avenue des Moulineaux (aujourd'hui avenue Pierre Grenier) constituent un foyer actif de militants communistes qui organiseront plusieurs actes de résistance active jusqu'à la Libération[99]. Dans les usines Renault de Billancourt, sous contrôle allemand, naissent également trois groupes de résistance. Tout d'abord, les communistes, qui se mobilisent pour faire entendre leurs revendications, sociales tout d'abord mais aussi dirigées contre la politique de Vichy. Ils organisent des actes de sabotage contre la production allemande de véhicules[100]. Puis, à partir de 1941, se développe une branche de l'Organisation civile et militaire (OCM), constituée dans des cadres proches des milieux patronaux. [101]. Enfin, le groupe Libération-Nord s'implante dans les usines en octobre 1942. Il contribue au sabotage des chars allemands en réparation et tentera le 4 juin 1944 la destruction de l'usine, imposée par Londres[102].

Les Rothschild, famille de banquiers juifs, fuient en Grande-Bretagne en 1939, sous la menace allemande grandissante, délaissant ainsi leur château au nord ouest de la ville. Du 1er juillet 1940 au 19 août 1944[95], les allemands installent dans la propriété désertée l'état-major de la Kriegsmarine et pillent le château. Les œuvres d’art, meubles, tableaux, statues sont envoyés en Allemagne tandis que la décoration intérieure est saccagée et les parquets et les lambris passent en bois de chauffe. À la Libération les Américains en font un centre de transit. Les pagodes et folies du parc sont détruites, le reste de la décoration intérieure disparaît. Le parc est réquisitionné pour servir de parkings pour les poids lourds. À son retour la famille Rothschild découvre son château saccagé et quitte Boulogne pour la Suisse[103],[104].

Après la mort d'André Morizet, la nouvelle municipalité présidée par Robert Colmar, nommé par un arrêté du gouvernement en avril, entre ouvertement dans la collaboration. En 1942, la construction de l'actuel commissariat, initialement imaginé par Tony Garnier pour être un centre d'hygiène, est arrêtée par une ordonnance allemande[11]. Les arrestations de juifs et de résistants s'intensifient. Les 16 et 17 juillet 1942 a lieu la rafle du Vel' d'Hiv. On ne sait précisément combien de juifs boulonnais seront arrêtés. Cependant, une circulaire du directeur de la police municipale prévoit le 13 juillet l'arrestation de 96 juifs. La synagogue et l'école juive de la rue des Abondances seront dévastées en 1943 par les nazis[105]. La ville subit en 1942 et 1943 de violents bombardements anglo-américains, qui visaient les usines Renault, alors sous contrôle allemand[106]. Le premier bombardement a lieu le 3 mars 1942 vers 21h, par la RAF. 220 appareils larguent 475 tonnes de bombes. Le nombre de victimes au sein de l'usine Renault (7 tués et 6 blessés) est faible, mais la population alentour, qui n'avait pas forcément jugé nécessaire de gagner les abris, est durement touchée (environ 600 morts et 1500 blessés [107]). À Paris, on monte sur la butte Montmartre pour applaudir patriotiquement le bombardement[108]. En juin 1942, la production des usines Renault a repris son cours et la population se doute que de nouveaux bombardements vont se produire. Le dimanche 4 avril 1943, ce sont les Américains qui lancent un raid de 88 appareils, larguant 250 tonnes de bombes. Le bilan est d'environ 350 morts et 500 blessés. Si la voûte du métropolitain n'avait pas été touchée en 1942, il n'en est pas de même ce jour là, où des voyageurs, descendant d'une rame de wagons qui venait d'arriver à la station Pont de Sèvres, périrent sur place, écrasés ou brûlés. (Le métro servira néanmoins d'abris pour nombre de boulonnais durant les alertes, notamment à Marcel Sembat où des milliers de personnes stationnaient certains jours devant les bouches de métro afin d'y pénétrer[10]). Un nouveau raid est lancé le 15 septembre 1943 par 81 appareils larguant 250 tonnes de bombes. Le tir est imprécis et touche largement les quartiers et les communes avoisinantes. Le bilan est de 280 morts et 470 blessés. Ces bombardements meurtriers seront utilisés par la propagande collaborationniste pour tenter de dresser la population contre les Alliés.

En août 1944, à l'approche des troupes alliées, commence dans Paris et sa banlieue le processus de libération. Le 19 août, la municipalité mise en place par Vichy à Boulogne n'est plus. Le 20 août a lieu l'un des premiers soulèvements populaires importants en banlieue : des ouvriers, partis de la place Nationale (aujourd'hui place Jules Guesde), se dirigent sur la mairie. Le lendemain, le comité local de Libération, présidé par Alphonse Le Gallo, encourage les insurgés alors que les usines Renault sont aux mains des Forces françaises de l'intérieur. Enfin, le 24, à l'annonce de l'arrivée de la 2e Division Blindée de Leclerc, des barricades sont élevées dans Boulogne libéré[109]. Le bilan pour Boulogne est incertain et non exhaustif. On a comptabilisé cependant : 188 juifs déportés et seulement 3 survivants connus à ce jour (sur les un peu plus de 200 membres estimés de la communauté juive boulonnaise[110]), 91 ouvriers chez Renault déportés pour faits politique dont 75 survivants et 12 morts connus, 70 boulonnais (hors employés chez Renault) déportés pour faits politiques dont 2 survivants et 25 morts connus[111].

La période contemporaine

La place du nouveau quartier du centre-ville

Après la Seconde Guerre mondiale, et surtout à partir des années 1980, l’industrie lourde laisse la place aux activités tertiaires, notamment avec l’arrivée de sociétés informatiques, des entreprises du secteur audio-visuel, et des agences de publicité.

Politique et administration

Boulogne-Billancourt est l'une des deux sous-préfectures du département des Hauts-de-Seine et le chef-lieu de l'arrondissement de Boulogne-Billancourt. Elle est divisée en trois cantons : le canton de Boulogne-Billancourt-Sud, le canton de Boulogne-Billancourt-Nord-Est et le Canton de Boulogne-Billancourt-Nord-Ouest. La ville est membre de la Communauté d'agglomération Val de Seine et du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine, dont elle accueille les deux sièges.

Boulogne-Billancourt fait partie des communes[112] qui utilisent les machines à voter.

Administration municipale

L'hôtel de ville

Le conseil municipal est composé du maire, de 19 maires adjoints, de 20 conseillers municipaux conseillers délégués et de 15 conseillers municipaux. Trente-neuf sièges du conseil muncipal sont pourvus par les élus de la majorité municipale (« Groupe de la Majorité rassemblée »). Les deux groupes d'opposition sont « Unis pour Boulogne Billancourt », conduit par « Jean-Pierre Fourcade », et « @lternance », conduit par Marie-Hélène Vouette[113]. Le maire Pierre-Christophe Baguet est également député à l'Assemblée nationale pour le groupe UMP[114], président de la Communauté d'agglomération Val de Seine[115], vice-président de l'Association des maires des Hauts-de-Seine[116] et président du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine[117].

Liste des maires

Cinq maires ont été élus à Boulogne-Billancourt depuis 1971 :

Liste des maires depuis 1971
Période Identité Parti Qualité
21 mars 1971 mars 1991 Georges Gorse UDR-RPR Homme politique, ministre
mars 1991 25 juin 1995 Paul Graziani RPR Homme politique
25 juin 1995 17 mars 2007 Jean-Pierre Fourcade UDF-UMP Homme politique, ministre
17 mars 2007 9 mars 2008 Pierre-Mathieu Duhamel UMP Homme politique
16 mars 2008 → en cours Pierre-Christophe Baguet UMP Homme politique

Instances judiciaires et administratives

Le commissariat de police de Boulogne-Billancourt a été visité par le contrôleur général des lieux de privation de liberté en octobre 2008, qui a déploré des « conditions d'hygiène » « indignes pour les personnes placées en garde à vue et celles placées en dégrisement » et le non-respect des procédures de traçabilité de la garde à vue prévues à l'art. 65 du Code de procédure pénale. Enfin, le contrôleur a déclaré que « la pratique du retrait du soutien-gorge et de la paire de lunettes de vue doit être abandonnée : elle constitue une atteinte à la dignité de la personne que n'a pu justifier aucun impératif démontré de sécurité. » [118]

Politique environementale

Jumelages

Depuis 1955 :

Depuis 1968 :

Depuis 1989 :

Depuis 1993 :

Depuis 1996 :

Depuis 2007 :

Population et société

Démographie

Au 1er juillet 2005, l'Insee estimait la population de la ville de Boulogne-Billancourt à 110 300 habitants[119], pour une superficie de 617 hectares, soit une densité de 17 876 habitants par km². Elle est ainsi, la 34e ville la plus peuplée de France[120] et la deuxième d'Île-de-France après Paris.

Ses habitants sont appelés les Boulonnais et les Boulonnaises. Estimant que cette appellation ignore les quartiers de Billancourt, certains - notamment chez les Verts - suggèrent qu'on les nomme Boulo-billancourtois[121].

Évolution démographique
(Source : Cassini[122] et INSEE[123])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 600 2 481 2 378 3 266 5 323 5 993 6 906 7 847 7 602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
11 378 13 944 17 343 18 965 21 556 25 825 30 084 32 569 37 418
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
44 416 49 969 57 027 68 008 75 559 86 234 97 379 79 410 93 998
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
106 641 109 008 103 578 102 582 101 743 106 367 110 251 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Évolution démographique de 1793 à 2006

Enseignement

La ville relève de l'Académie de Versailles. La circonscription fait partie, avec Issy-Les-Moulineaux, Saint-Cloud, Sèvres, Meudon, Garches, Vaucresson, Marnes-la-Coquette, Ville d'Avray et Chaville du bassin d'éducation de Boulogne-Billancourt[124].

Établissements scolaires

Le lycée polyvalent Étienne Jules Marey.

La ville administre 16 écoles maternelles et 12 écoles élémentaires communales. Le département gère 4 collèges et la région Île-de-France 2 lycées publics[125]. Le lycée Jacques-Prévert est le seul lycée public de la ville délivrant le baccalauréat général (sections L, ES et S). Il délivre également le baccalauréat sciences et technologies de la gestion (STG). Le second lycée public est le lycée polyvalent Étienne Jules Marey, un lycée professionnel. Il délivre le CAP (spécialité petite enfance) ainsi qu'une FCIL (formation complémentaire d'initiative locale) en Traitement numérique de l'image et Publication Internet, le BEP (carrières sanitaires et sociales, secrétariat, comptabilité), le baccalauréat professionnel (photographie et infographie, Service de Proximité et Vie Locale, secrétariat, comptabilité), le baccalauréat sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) et les diplômes professionnels d'auxiliaire de puériculture et d'aide soignant[126].

Entrée du lycée Notre-Dame de Boulogne, un établissement privé sous contrat.

On compte à Boulogne cinq écoles maternelles privées, cinq écoles élémentaires privées, trois collèges privés et enfin deux lycées d'enseignement général et technologique privés[125], qui dispensent un enseignement catholique ou juif. Les établissements catholiques de Boulogne forment la communauté scolaire Saint-Jean-Baptiste de Boulogne[127] : Saint-Alexandre (une école maternelle et une école élémentaire), François d'Assise (une école maternelle et une école élémentaire), Saint-Joseph du Parchamp (une école maternelle, une école élémentaire et un collège), Dupanloup (une école maternelle, une école élémentaire et un collège) et enfin le lycée Notre Dame de Boulogne. Ce dernier délivre le baccalauréat général (L, ES et S) et le baccalauréat sciences et technologies de la gestion (STG). L'enseignement privé juif est dispensé de la maternelle au lycée par le groupe scolaire Rambam. Le lycée Rambam ne délivre qu'un baccalauréat général (L, ES ou S), auquel il obtient généralement un taux de réussite élevé (classé septième du département par L'Express[128]).

Enseignement supérieur

Outre les BTS délivrés dans les lycées Notre-Dame de Boulogne (lycée privé) et Jacques Prévert, et la classe préparatoire aux grandes écoles BCPST ("Agro-Véto") ouverte au lycée Jacques Prévert en septembre 2008[129], la ville possède plusieurs établissements d'enseignement supérieur : une faculté de psychologie (unité de formation et de recherche de l'université Paris Descartes), le CFA (centre de formation d'apprentis) des comédiens et le Conservatoire national des arts et des métiers (CNAM) installé dans les locaux du lycée Jules Marey et destiné à la formation d'adultes dans toutes les fonctions de l'entreprise[125].

Manifestations culturelles et festivités

Un salon du livre (3 éditions à ce jour)

Santé

L'hôpital Ambroise Paré, appartenant à l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris.

Boulogne-Billancourt est adhérent et membre du Conseil d'administration du Réseau français des Villes-Santé de l'OMS[130] et participe à la mise en œuvre de projets de santé comme le Programme national de nutrition santé (PNNS initié par l'INPES) et le Plan national de lutte contre le cancer[131].

La ville possède depuis 1969 un hôpital de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris, l'hôpital Ambroise Paré (468 lits), situé à l'extrême nord de la commune (avenue Charles-de-Gaulle)[132]. Dans le cadre d'une refonte des 37 hôpitaux AP-HP en 13 groupes hospitaliers, Ambroise-Paré devrait s'allier d'ici 2012 avec l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches et l'hôpital Sainte-Périne-Paris XVIe[133]. Elle compte également diverses cliniques et cabinets pluridisciplinaires comme la clinique Montevideo (spécialisée dans la recherche et le traitement des addictions)[134], l'Institut européen de chirurgie esthétique et plastique (IECEP)[135] ou encore le Centre de rééducation et d’exploration médico-sportive de l’Ouest parisien (CREMSOP)[136].

Depuis la fermeture de la clinique du Belvédère, en 2003, il n'existe plus de maternité à Boulogne-Billancourt. En mai 2009, la municipalité dit réfléchir à la construction d'une maternité publique sur le terrain vacant situé à l'angle de la rue Thiers et de l'avenue Édouard Vaillant[137].

Sports

Médias

Les sièges de TF1 et de Canal+ se trouvent à Boulogne-Billancourt.

Cultes

L'église catholique Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus

Les Boulonnais ont la possibilité de pratiquer les cultes catholique, protestant, orthodoxe, musulman et israélite.

  • Catholique

Le doyenné de Boulogne-Billancourt, rattaché au diocèse de Nanterre, regroupe quatre paroisses. La paroisse de Notre-Dame de Boulogne correspond à l'église Notre-Dame[138] ; la paroisse Sainte-Cécile (confiée à la Communauté Saint Jean[139]) à l'église Sainte-Cécile ; la paroisse Sainte-Thérèse (confiée à la Congrégation de l'Oratoire depuis 1927[140]) correspond à l'église Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus ; la paroisse de l'Immaculée-Conception correspond à l'église de l'Immaculée-Conception et à la chapelle Saint-Pierre[141].

  • Protestant

La ville compte une église appartenant à l'Église réformée de France et à la Fédération Protestante de France, l'église réformée de Boulogne-Billancourt[142], ainsi qu'une église évangélique, l'église évangélique de Boulogne-Billancourt[143].

  • Orthodoxe

La ville accueille une église appartenant au Patriarcat œcuménique de Constantinople, l'église orthodoxe russe Saint-Nicolas[144].

La synagogue de Boulogne-Billancourt.
  • Musulman

La ville accueille depuis 1981 le centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt (CCCMBB). Installé depuis 2004 dans un ancien atelier de l'usine Renault, il comprend deux salles de prières (une pour les hommes et une pour les femmes), des salles de cours d'arabe et de soutien scolaire, ainsi que diverses structures d'accueil[145]. En 2009, un nouveau centre culturel et cultuel musulman de 2 000 m² verra le jour[146].

  • Israélite

Une synagogue est implantée à Boulogne-Billancourt.

Économie

Répartition des entreprises localisées à Boulogne-Billancourt dans les différents secteurs, hors agriculture et administration, en janvier 2005. (Chiffres de l'INSEE, consultables sur le site de la mairie de Boulogne)

Boulogne-Billancourt est un des principaux pôles économiques de la région parisienne. Après son passé fortement marqué par plusieurs aventures industrielles, Boulogne-Billancourt s'est tourné résolument vers le secteur tertiaire (9 entreprises sur 10 en font partie, 85% des emplois localisés dans la commune y sont concentrés)[147], et notamment les services aux entreprises, comme le montre le graphique ci-contre. De manière plus générale, une entreprise sur deux dans la commune est une société de services, tout comme plus d'un tiers des emplois s'y concentrent[148].

Avec 936 nouvelles entreprises créées en 2006, Boulogne se place comme la ville des Hauts-de-Seine la plus attractive en termes de créations d'emplois, devant les communes de Neuilly-sur-Seine (690 entreprises nouvelles en 2006) et d'Asnières-sur-Seine (534 entreprises)[149]. Bien que placée en deuxième position des villes les plus attractives en Île-de-France[150], elle reste très loin derrière Paris, où 28 917 entreprises sont apparues en 2006. La même année, la ville accueillait plus de 12 000 entreprises, soit le deuxième plus grand parc francilien, après la capitale française[147] (295 420 établissements[149]). Parmi ces entreprises, on compte de nombreux sièges sociaux ou principaux établissements de grands groupes :

Boulogne-Billancourt possède également une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.

En juin 2005, le chômage était de 8%, soit près de deux points de moins que dans le reste de la France.

La population boulonnaise est, en moyenne, une des plus aisées de la région parisienne, voire même de France. Elle se place en effet, au regard du nombre de résidents payant l'impôt de solidarité sur la fortune, en 5e position parmi les villes françaises de plus de 20 000 habitants (derrière Neuilly-sur-Seine, Saint-Cloud, Versailles et Saint-Germain-en-Laye)[151].

En 2005, les moyennes des revenus nets imposables par foyer fiscal :

Dans les années à venir, l'économie de Boulogne-Billancourt devrait profiter du réaménagement de l'île Seguin.

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

L'espace Landowski
Jardin japonais du musée Albert-Kahn
  • La bibliothèque Marmottan, place Denfert-Rochereau, aménagée au début du XXe siècle dans un style Premier Empire par son constructeur amoureux de l'époque napoléonienne, et faisant office aujourd'hui d'école de musique, de salle de concerts et de conférences[154].
  • Le centre Paul Landowski et le Musée des Années Trente[155]
  • Jardins et musée départemental Albert Kahn avec près de 72 000 documents photographiques autochromes (la plus grande collection mondiale)
  • Hôtel de ville de Tony Garnier (inscrit depuis 1975 à l'inventaire des monuments historiques)
  • Église Notre-Dame de Boulogne, 2 rue de l'église, XIVe siècle (classée MH) [156]
  • Synagogue, rue des Abondances et de l'Abreuvoir, par l'architecte Emmanuel Pontremoli, avec des peintures de Gustave Jaulmes (1911) (inscrite MH)
  • Les résidences des années 1930[157] parmi lesquelles on peut retenir :
    • Réalisations de Le Corbusier : immeuble 24 rue Nungesser-et-Coli et 23 rue de la Tourelle (inscrit MH), comprenant son atelier et appartement (classé MH), Maison Cook rue Denfert-Rochereau (inscrite MH), Atelier Lipchitz 9 allée des Pins et Atelier Miestchaninoff, 7 rue des des arts (inscrits MH)
    • Maison Collinet, 8 rue Denfert-Rochereau par Robert Mallet-Stevens (inscrite MH)
    • Atelier Dora-Gordine par Auguste Perret, 21 rue du belvédère (inscrit MH)

Patrimoine culturel

Le Théâtre de l'Ouest parisien.
  • C'est dans cette ville que se déroule l'histoire de Code Lyoko, d'après les plans de la ville vu dans l'animé[160].

Personnalités liées à la commune

Écrivains et philosophes

Peintres et artistes

Politiciens

Scientifiques, industriels et entrepreneurs

Sportifs

Compléments

Bibliographie

  • Jean Grenet (ill. Trichon, préf. Jules Mahias), Boulogne-Billancourt : son histoire et ses institutions, Le livre d'histoire - Lorisse, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990,168 pp. (1re éd. Charles Schiller, Paris, 1869, 135 pp.), (ISBN 9782877604529)
  • M. Penel-Beaufin, Histoire complète et inédite, religieuse, politique, sociale et descriptive de Boulogne-Billancourt depuis les origines jusqu'à nos jours, Imprimerie A. Doizelet, Boulogne-sur-Seine, 1904, 2 vol., 279 et 413 pp.
  • Collectif, Boulogne : Notice historique et renseignements administratifs, Imprimerie typographique de l'école d'Alembert, sér. « État des communes à la fin du XIXe siècle », Montévrain, 1905, 247 pp.
  • André Morizet, Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prédécesseurs, Hachette, Paris, 1932, 395 pp.
  • Eugène Couratier, Boulogne en 1870-1871, Société historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne Billancourt, 1953, 46 pp.
  • Eugène Couratier, Le Parc des Princes, Société historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1955, 57 p.
  • Frédéric Bon et Guy Michelat, Attitudes et comportements politiques à Boulogne-Billancourt, Armand Colin, Presses de Sciences Po, Paris, 1970, 129 pp. (ISBN 978-2-7246-0247-0)
  • Eugène Couratier, Boulogne-Billancourt et son histoire, Société historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1972, 3 vol. (62 pp., 67 pp., 71 pp.)
  • Albert Bezançon et Gérard Caillet, Histoire de Boulogne-Billancourt, Cuenot, Paris, 1984, 112 pp.
  • Gérard Abadia (dir.), « Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain », IAURIF, Paris, février 1988, (ISBN 2737101700)
  • Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, 45 pp.
  • Gilbert Hatry, L'île Seguin, JCM, Paris, 1991, 110 pp.
  • Nadine Claverie (préf. Paul Graziani), De la résistance à la déportation : Boulogne-Billancourt dans la Seconde Guerre mondiale, FNDIRP, Boulogne-Billancourt, 1994, 63 pp.
  • Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », Liège, 1995, (ISBN 2870094779), 407 pp.
  • Antoine Le Bas (préf. Bruno Foucart ; avant-propos Jean-Pierre Fourcade), Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'essai, 1800-2000, Lieux Dits, coll. « Images du patrimoine », Lyon, 1997, 116 pp., (ISBN 2905913210)
  • François Bon et Antoine Stéphani, Billancourt, Cercle d'Art, Paris, 2003, (ISBN 2702207057)

Iconographie

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Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Ile Seguin : Après Renault, penser l’après Pinault sur site du groupe des verts au conseil régional d'Île-de-France, 10 mai 2005. Consulté le 4 mars 2008
  2. Cadre de vie : espaces verts dans la ville sur site de la ville de Boulogne-Billancourt. Consulté le 4 mars 2008
  3. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, p. 12
  4. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 18
  5. Paris Montsouris, Paris(75), 75m - [1961-1990] sur www.infoclimat.fr. Consulté le 15 août 2009
  6. Climatologie : Paris-Montsouris 75 - Ville de Paris sur www.lameteo.org. Consulté le 15 août 2009
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  9. E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Route de la Reine »[lire en ligne]
  10. a , b  et c E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Avenue Edouard Vaillant et avenue du Général Leclerc »[lire en ligne]
  11. a  et b E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Avenue André-Morizet et boulevard de la République »[lire en ligne]
  12. E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Boulevard Jean-Jaurès »[lire en ligne]
  13. Marie-Pierre Ducol, « De Strasbourg à Jean Jaurès », dans Boulogne-Billancourt Information, avril 2009, p. 45 
  14. Nikopol, « Le trafic automobile à Boulogne Billancourt » sur blog d'un boulonnais, 18 novembre 2007. Consulté le 2 novembre 2008
  15. Marie Kouassi-Dehats, « Moneo : pensez-y ! », dans Boulogne-Billancourt Information, avril 2007, p. 51 [texte intégral (page consultée le 2 novembre 2008)] 
  16. Marie-Christine Tabet, « La banlieue parisienne applaudit la venue des Vélib' », sur Le Figaro.fr, 17 juillet 2008. (Consulté le 2 novembre 2008)
  17. a  et b Sabine Dusch, « Boulogne-Billancourt, les Velib' et... vous! », dans Boulogne-Billancourt Information, no 374, mars 2009, p. 46 
  18. Une carte des 21 stations est consultable en ligne : [pdf] « Localisation des stations Velib' à Boulogne-Billancourt », (consulté le 5 avril 2009)
  19. Gireg Aubert, « Vélib’: Boulogne veut être la première en banlieue », dans Le Parisien.fr, 1er octobre 2008. Consulté le 2 novembre 2008
  20. Jean Tricoire, Un siècle de métro en 14 lignes - De Bienvenüe à Météor, 1999, La Vie du Rail, p. 259
  21. Voir le plan du SUBB
  22. a  et b Gérard Abadia (dir.), « Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain », IAURIF, Paris, février 1988, p. 7
  23. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », Liège, 1995, 186 p. (ISBN 2870094779) 
  24. « Une villa d'architecte dans Boulogne nord », dans Les Echos.fr, 20 juin 2008 [texte intégral (page consultée le 14 avril 2009)] 
  25. Gérard Abadia (dir.), op. cit., p. 11
  26. Gérard Abadia (dir.), op. cit., p. 13
  27. Gérard Abadia (dir.), op. cit., p. 15
  28. Gérard Abadia (dir.), op. cit., p. 17
  29. Gérard Abadia (dir.), op. cit., p. 19
  30. Gérard Abadia (dir.), op. cit., p. 25
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  32. SIG Politique de la ville, ZUS : Pont de Sèvres, (page consultée le 17 avril 2009)
  33. Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Les sept quartiers de Boulogne-Billancourt », (page consultée le 17 avril 2009
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  35. a , b , c , d , e , f  et g Fiche profil métropole Boulogne-Billancourt, Logements : le parc sur INSEE. Consulté le 22 mars 2009
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  37. a  et b Fiche profil métropole Hauts-de-Seine, Logements : le parc sur INSEE. Consulté le 11 mai 2009
  38. a  et b « Les prix et les loyers dans 222 villes et quartiers », dans Le Revenu, no spécial, octobre 2008, p. 90 
  39. Boulogne-Billancourt, la qualité de vie sur Propriétés de France. Consulté le 22 mars 2009
  40. a  et b Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., P. 165
  41. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 5
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  43. Mariedenazareth.com, « Boulogne-sur-Mer », (page consultée le 9 mai 2009)
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  50. a  et b Albert Bezançon et Gérard Caillet, op. cit., p. 14
  51. Edmond Jean François Barbier, « Journal historique et anecdotique du règne de Louis XV », J. Renouard et cie, 1847, [lire en ligne], p. 258
  52. Marie-Hélène Richer, « Claude Louis Berthollet : l'eau de Javel », 6 juin 2003, (page consultée le 7 mars 2008)
  53. E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Route de la Reine »[lire en ligne]
  54. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 8
  55. a  et b Albert Bezançon et Gérard Caillet, op. cit., p. 24
  56. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 9
  57. a  et b Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 11
  58. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 73
  59. Albert Bezançon et Gérard Caillet, op. cit., p. 25
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  61. Albert Bezançon et Gérard Caillet, op. cit., p. 29
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  69. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », Liège, 1995, (ISBN 2870094779), p. 390
  70. Napoléon.org, « Bois de Boulogne », (page consultée le 16 mars 2008)
  71. a  et b Association du Quartier des Princes, « Historique et caractéristiques du quartier », (page consultée le 16 mars 2008)
  72. Henri Corbel, « Petite Histoire du bois de Boulogne », Albin Michel, Paris, 1931
  73. L'État prive certains propriétaires de leurs terrains si ceux-ci sont concernés par les plans d'aménagement du préfet Haussmann. Malgré les indemnisations confortables, les expropriés alimenteront les polémiques tout le temps de l'haussmannisation. Source : Walter Benjamin, section E « Haussmann ou les barricades » de Paris, capitale du XIXe siècle, "exposé" de 1939, in Das Passagen-Werk, Suhrkampf Verlag, Frankfurt am Main, 1982
  74. a  et b Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », Liège, 1995, (ISBN 2870094779), p. 167-168
  75. EVENE, hippodrome de Longchamp, (page consultée le 21 mars 2008)
  76. Hubert Demory, « Billancourt », mars 2004
  77. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 173
  78. Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Parc de Boulogne-Edmond-de-Rothschild », (page consultée le 19 avril 2008)
  79. a  et b Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 228
  80. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 229
  81. Albert Bezançon et Gérard Caillet, op. cit., p. 37
  82. a  et b Albert Bezançon et Gérard Caillet, op. cit., p. 40
  83. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 232
  84. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 78
  85. a  et b Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 77
  86. François Bon et Antoine Stéphani, Billancourt, Cercle d'Art, Paris, 2003, p.8
  87. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 113
  88. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 117
  89. Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), op. cit., p. 126
  90. Renée Poznanski, Les juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Hachette, Paris, 1994, p.51
  91. À l'instar de nombre de villes de la région parisienne où le personnel et les archives municipaux seront évacués. Le 10 juin, c'est le gouvernement qui quittera Paris. D'après : Marc Olivier Baruch, Le régime de Vichy, La Découverte, coll. « Repères », Paris, 1996, p. 10
  92. Henri Amouroux, La vie des Français sous l'Occupation, Fayard, Paris, 1990 (1re éd. 1961), p. 10
  93. E. Couratier et A. Bezançon, Boulogne-Billancourt et son histoire, Société historique de Boulogne-Billancourt, 1972, 250 p. 
  94. Recensement de 1936. Source : Nadine Claverie, De la Résistance à la déportation : Boulogne-Billancourt dans la Seconde Guerre mondiale, réédité dans le BBI d'avril 2005, p. 4
  95. a  et b [pdf] Archives municipales, « Série H - Affaires militaires »
  96. Nadine Claverie, op. cit., p. 4
  97. E. Couratier et A. Bezançon, op. cit., p. 240
  98. Nadine Claverie, op. cit., p. 6
  99. Nadine Claverie, op. cit., p. 8
  100. Nadine Claverie, op. cit., p. 10
  101. Nadine Claverie, op. cit., p.11
  102. Nadine Claverie, op. cit., p.11
  103. David Barthe, « Château de Rothschild - Boulogne », 18 mai 2008
  104. « La Décoration intérieure invention des années 1850 », 17 août 2008, (page consultée le 25 août 2008)
  105. E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Rue des Abondances »[lire en ligne]
  106. Renault, « L'histoire Renault », page consultée le 27 octobre 2008
  107. Synthèse des rapports des préfets de la zone libre Mars 1942
  108. L'intern@ute, « Fabrice d'Almeida : chat », mai 2007, (page consultée le 25 août 2008)
  109. Nadine Claverie, op. cit., p. 4
  110. Nadine Claverie, op. cit., p. 20
  111. Nadine Claverie, op. cit., p. 17
  112. Liste des communes équipées de machines de vote électronique dans le 92. Consulté le 7 mai 2009
  113. Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Les élus du conseil municipal », (page consultée le 7 mai 2009)
  114. Site de l'Assemblée nationale, Fiches, « Pierre-Christophe Baguet », (page consultée le 8 mai 2009)
  115. « Membres du conseil de la Communauté d’agglomération du Val de Seine », (page consultée le 8 mai 2009)
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  119. Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007 pour les grandes villes
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  124. Inspection académique des Hauts-de-Seine, « Bassins d'éducation », (page consultée le 2 novembre 2008)
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  126. Site du Lycée Étienne Jules Marey, Formations, (page consultée le 8 mai 2009)
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  128. L'Express.fr, Palmarès, Lycée Rambam, (page consultée le 8 mai 2009)
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  136. Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Les établissements pour la santé », (page consultée le 1er novembre 2008)
  137. Jérôme Bernatas, « Boulogne réclame « sa » maternité », dans leParisien.fr, 12 mai 2009 [texte intégral (page consultée le 12 mai 2009)] 
  138. Paroisse Notre-Dame sur site du doyenné de Boulogne-Billancourt. Consulté le 5 juillet 2009
  139. Paroisse Sainte-Cécile sur site du doyenné de Boulogne-Billancourt. Consulté le 5 juillet 2009
  140. Paroisse Sainte-Thérèse sur site du doyenné de Boulogne-Billancourt. Consulté le 5 juillet 2009
  141. Paroisse Immaculée Conception sur site du doyenné de Boulogne-Billancourt. Consulté le 5 juillet 2009
  142. Église réformée de Boulogne sur site de l'Église réformée de France. Consulté le 5 juillet 2009
  143. Église évangélique de Boulogne-Billancourt sur site de l'Alliance des églises chrétiennes missionnaires. Consulté le 5 juillet 2009
  144. Les églises orthodoxes en France sur www.russie.net. Consulté le 5 juillet 2009
  145. Page d'accueil sur site du centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt. Consulté le 5 juillet 2009
  146. Visite virtuelle sur site du centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt. Consulté le 5 juillet 2009
  147. a  et b Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Le tissu économique », (page consultée le 3 mars 2008)
  148. [pdf] Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Boulogne-Billancourt : Activité économique », n°11 (second semestre 2005)
  149. a  et b [pdf] « Panorama : Le tissu économique des Hauts-de-Seine », consultable à partir du site des Hauts-de-Seine
  150. Site officiel de Boulogne-Billancourt, « La création d'entreprises », (page consultée le 3 mars 2008)
  151. Pierre Falga, « Où vivent les riches : Le classement des villes par l'ISF », dans lExpress.fr du 25 juin 2007
  152. a  et b [pdf] Site de l'INSEE (statistiques locales), « Boulogne-Billancourt : chiffres-clés », (page consultée le 4 mars 2008)
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  154. Académie des Beaux Arts, « La Bibliothèque Marmottan », (page consultée le 19 octobre 2008)
  155. Site internet des amis du musée
  156. brochure téléchargeable sur le site de la ville
  157. Voir le descriptif sur le site de la ville
  158. - Théâtre de l'Ouest Parisien
  159. Compagnie des Hauts de Scène - Théâtre
  160. - comparaison des cartes de Lyoko et Boulogne-Billancourt
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