Bombe à hydrogène

Bombe à hydrogène

Bombe H

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La bombe H (aussi appelée bombe à hydrogène, bombe à fusion ou bombe thermonucléaire) est une bombe nucléaire dont l'énergie principale provient de la fusion de noyaux légers.

Explosion de Ivy Mike, la première bombe H testée, le 1er novembre 1952

Sommaire

Historique

Dès 1940, le Hongro-américain Edward Teller entrevoit la possibilité d'utiliser l'énorme puissance thermique (108 K, soit cent millions de K, ou de degrés Celsius[1]) produite par l'explosion d'une bombe à fission pour déclencher le processus de fusion nucléaire. En 1941, Teller rejoint le projet Manhattan, qui a pour objectif de développer la bombe à fission.

Après des travaux préliminaires à Chicago avec Enrico Fermi, et à Berkeley avec Robert Oppenheimer, Teller se rend au Laboratoire national de Los Alamos pour travailler sur la bombe atomique sous la direction d'Oppenheimer. Mais devant les difficultés rencontrées à réaliser une bombe à fission, moins complexe, la piste de la bombe H n'est pas suivie, à la grande déception de Teller.

En 1949, après que les Soviétiques ont fait exploser leur propre bombe à fission le 29 août, les analyses des services de renseignements américains démontrent que c'est une bombe utilisant le plutonium. Le monopole des États-Unis n'existe alors plus et la nouvelle cause un choc psychologique considérable. En effet, les Américains estimaient pouvoir conserver le monopole de l'arme nucléaire pendant une dizaine d'années. Ils s'engagent alors dans une nouvelle épopée, celle de la recherche d'une bombe encore plus puissante que la bombe à fission : la bombe à fusion.

Le président des États-Unis Harry Truman demande ainsi au laboratoire national de Los Alamos de développer une bombe fonctionnant grâce à la fusion des noyaux. Oppenheimer est contre cette décision, considérant qu'elle n'est qu'un autre instrument de génocide. Teller est alors mis en charge du programme. Cependant, son modèle, bien que raisonnable, ne permet pas d'atteindre le but visé.

Le mathématicien polono-américain Stanislaw Marcin Ulam, en collaboration avec C. J. Everett, réalise des calculs détaillés qui montrent que le modèle de Teller est inefficace. Ulam suggère alors une méthode qui sera retenue. En plaçant une bombe à fission à une extrémité et le matériel thermonucléaire à l'autre extrémité d'une enceinte, il est possible de diriger les ondes de choc produites par la bombe à fission. Ces ondes compressent et « allument » le combustible thermonucléaire.

Au début, Teller infirme l'idée puis en comprend tout le mérite, mais suggère l'utilisation des radiations plutôt que des ondes de choc pour comprimer le matériel thermonucléaire. La première bombe H, Ivy Mike, explose sur l'atoll de Eniwetok (près de Bikini, Océan Pacifique) le 1er novembre 1952 et ce, à la satisfaction de Teller, malgré le désaccord d'une majeure partie de la communauté scientifique.

L'« implosion par radiation » est maintenant la méthode standard pour créer les bombes à fusion. Les deux créateurs, Ulam et Teller, ont d'ailleurs breveté leur bombe H.

Bombe H type « Teller-Ulam »

Structure

Configuration d'une bombe à fission-fusion-fission

A : étage de la fission
B : étage de la fusion

1. Lentilles d'explosifs à haute puissance
2. Uranium 238 (« tampon »)
3. Vide (« lévitation »)
4. Gaz de tritium (« surcharge », en bleu) enfermé dans un cœur évidé de plutonium ou d'uranium
5. Mousse de polystyrène
6. Uranium 238 (« tampon »)
7. Deutérure de lithium 6 (combustible de la fusion)
8. Plutonium (allumage)
9. Enveloppe réfléchissante (réfléchit les rayons X vers l'étage de fusion)

Une bombe à architecture Teller-Ulam est la même chose qu'une bombe à fission-fusion-fission. Une telle bombe est composée de deux parties principales :

  • La partie haute ou partie primaire : c'est la bombe à fission qui, en explosant, entraîne une très forte augmentation de la température et par la même le déclenchement de la fusion. Les États-Unis utiliseront en particulier le primaire Tsetse.
  • La partie basse ou partie secondaire : c'est le matériau qui va fusionner, ici du lithium, accompagné d'un cœur de plutonium et d'une enveloppe d'uranium 238. Cette partie est entourée d'une mousse en polystyrène qui permettra une montée très haute en température.
  • Enfin, il est possible d'utiliser un troisième étage, du même type que le second, pour produire une bombe à hydrogène beaucoup plus puissante. Cet étage supplémentaire est beaucoup plus volumineux (en moyenne 10 fois plus) et sa fusion est amorcée par l'énergie dégagée par la fusion du deuxième étage. On peut donc fabriquer des bombes H de très grandes puissances en ajoutant plusieurs étages.

La bombe est elle-même entourée d'une structure qui va permettre de retenir l'apport massif de rayons X produits par l'explosion de la bombe à fission. Ces ondes sont alors redirigées afin de comprimer le matériel de fusion et l'explosion totale de la bombe peut alors commencer.

Un engin thermonucléaire typique comprend deux étages, un étage primaire où l'explosion est initiée, et un secondaire, lieu de l'explosion thermonucléaire principale. La puissance de l'étage primaire, et sa capacité à provoquer l'explosion du secondaire, sont augmentés (dopés) par un mélange de tritium, qui subit une réaction de fusion nucléaire avec du deutérium. La fusion engendre une grande quantité de neutrons, lesquels augmentent substantiellement la fission du plutonium ou de l'uranium hautement enrichi présent dans les étages[2]. Cette approche est utilisée dans les armes modernes pour assurer une puissance suffisante malgré une diminution importante de la taille et du poids[3].

Déroulement de l'explosion

Les réactions impliquant la fusion peuvent être les suivantes :

  1. D + T\longrightarrow ^4He + n + 17.6 MeV
  2. D + D \longrightarrow \ ^3He + n + 3.3 MeV
  3. D + D \longrightarrow T + p + 4.0 MeV
  4. T + T \longrightarrow ^4He + 2n
  5. He3 + D \longrightarrow ^4He + p
  6. Li6 + n \longrightarrow T + ^4He
  7. Li7 + n \longrightarrow T + ^4He + n
[D étant un noyau de Deutérium 2H, T un noyau de tritium 3H, n un neutron et p un proton.]

La première de ces réactions (fusion deutérium-tritium) est relativement facile à démarrer, les conditions de température et de compression sont à la portée d'explosifs chimiques de haute performance. Elle est par elle-même insuffisante pour démarrer une explosion thermonucléaire, mais peut être employée pour doper la réaction : quelques grammes de deutérium et de tritium au centre du cœur fissible produiront un flux important de neutrons, qui augmentera significativement le taux de combustion du matériau fissible. Les neutrons produits ont une énergie de 14 MeV, ce qui est suffisant pour provoquer y compris la fission de l'U-238, conduisant à une réaction Fission-Fusion-Fission. Les autres réactions ne peuvent se dérouler que lorsqu'une explosion nucléaire primaire a produit les conditions nécessaires de température et de compression[4].

L'explosion d'une bombe H se déroule sur un intervalle de temps très court : 6x10-7 s, soit 600 nanosecondes. La réaction de fission réclame 550 nanosecondes et celle de fusion 50 nanosecondes.

  1. Après l'allumage de l'explosif chimique, la bombe à fission se déclenche.
  2. L'explosion provoque l'apparition de rayons X, qui se réfléchissent sur l'enveloppe et ionisent le polystyrène qui passe à l'état de plasma.
  3. Les rayons X irradient le tampon qui compresse le combustible de fusion (6LiD) et l'amorce en plutonium qui, sous l'effet de cette compression et des neutrons, commence à fissionner.
  4. Compressé et porté à de très hautes températures, le deutérure de lithium (6LiD) démarre la réaction de fusion. On observe généralement ce type de réactions de fusion :
    Lorsque le matériel de fusion fusionne à plus de 100 millions de degrés, il libère énormément d'énergie. À température donnée, le nombre de réactions augmente en fonction du carré de la densité : ainsi, une compression mille fois plus élevée conduit à la production d'un million de fois plus de réactions.
  5. La réaction de fusion produit un large flux neutronique qui va irradier le tampon, et si celui-ci est composé de matériaux fissiles (comme 238U) une réaction de fission va se produire, provoquant une nouvelle libération d'énergie, du même ordre de grandeur que la réaction de fusion.
Déroulement de l'explosion d'une bombe H :

A : Bombe avant explosion ; étage de la fission en haut (primaire), étage de la fusion en bas (secondaire), toutes suspendues dans une mousse de polystyrène.
B : L'explosif haute puissance détonne dans le primaire, comprimant le plutonium en mode supercritique et démarrant une réaction de fission.
C : Le primaire émet des rayons X qui sont réfléchis à l'intérieur de l'enveloppe et irradient la mousse de polystyrène.
D : La mousse de polystyrène devient plasma, comprimant le secondaire, et le plutonium commence une fission.
E : Comprimé et chauffé, le deutérure de lithium 6 entame une réaction de fusion et un flux de neutrons démarre la fission du tampon. Une boule de feu commence à se former…

Les autres bombes H

Bombes russes

La structure de certaines bombes H soviétiques puis russes utilise une approche différente, en couches au lieu des composants séparés. Ce qui permit à l'URSS d'avoir les premières bombes H transportables (et donc aptes à être utilisées en bombardement). Cependant, ils utilisèrent par la suite le concept Teller-Ulam, obtenu par espionnage.

Bombes des autres pays

Les Britanniques n'eurent pas accès à la technologie américaine pour concevoir leur bombe à fusion et tâtonnèrent jusqu'en 1957 pour réussir à produire une bombe de plusieurs mégatonnes.

La République populaire de Chine (1967) et la France (1968) ont construit et testé des bombes « H » mégatonniques. À cause du secret qui entoure les armes nucléaires, la structure Teller-Ulam a été « réinventée » (en France par Carayol - voir Liens externes-1).

L'Inde prétend avoir fait de même, mais plusieurs experts, en se référant aux enregistrements sismographiques, lui dénient ce résultat.

Bombe H dite « propre »

Les militaires parlent de bombe H « propre » lorsque moins de 50 % de son énergie totale provient de la réaction de fission. En effet, la fusion seule ne produit directement aucun composé radioactif[5]. Les retombées radioactives d’une bombe H « propre » seraient donc a priori moins importantes que celles d’une bombe H classique de même puissance, alors que les autres effets restent tout aussi dévastateurs. La différence provient de la conception de l'étage de fusion. Si le tampon est en uranium, alors il fissionnera, libérant ainsi la moitié de la puissance de la bombe, mais provoquant 90 % des retombées radioactives. En le remplaçant par un tampon en un autre métal lourd, mais non fissible, comme le plomb, la bombe perdra la moitié de sa puissance, mais avec des retombées bien plus faibles.

Puissance

Une valeur « classique » de l'énergie dégagée par l'explosion d'une bombe à fission est d'environ 14 kt de TNT (soit 14 000 tonnes ), une tonne de TNT développant 109 calories, soit 4,184×109 joules. De par leur conception, la valeur maximale ne dépasse guère 700 kt.

En comparaison, les bombes H seraient typiquement au moins 1 000 fois plus puissantes que Little Boy, la bombe à fission larguée en 1945 sur Hiroshima faisant suite à l'ultimatum lancé au Japon par les Alliés (USA, URSS, GB, France...) et la Chine lors de la conférence de Potsdam de Juillet 1945. Par exemple, Ivy Mike, la première bombe à fusion américaine, a dégagé une énergie d'environ 10 400 kT (10,4 Mt). L'explosion la plus puissante de l'histoire fut celle de la Tsar Bomba soviétique qui devait servir de test à des bombes de 100 Mt : sa puissance était de 57 Mt. Ce fut une bombe de type « FFF » (fission-fusion-fission) mais « bridée » : le 3e étage étant inerte. Khrouchtchev expliquera qu'il s'agissait de ne pas "briser tous les miroirs de Moscou".

L'énergie maximale dégagée par une bombe à fusion peut être augmentée indéfiniment (du moins sur le papier). La Tsar Bomba dégagea 2,84×1017 joules.

Effets

Article détaillé : Explosion atomique.

Les bombes thermonucléaires ont des effets semblables aux autres armes nucléaires. Cependant, elles sont généralement plus puissantes que les bombes A, donc les effets peuvent être plus importants.

Le souffle

L'explosion crée une onde de choc très importante, qui détruit les bâtiments, et provoque de multiples traumatismes chez les êtres vivants, et ce sur une grande surface. De plus, sa vitesse est impressionnante, à peu près 1 000 kilomètres par heure.

Effets thermiques

Une part importante de l'énergie libérée par l'explosion l'est sous forme de rayonnements. Le rayonnement thermique peut provoquer des incendies ou des brûlures importantes sur une large surface. Plus précisément, la température atteint plusieurs milliers de degrés au sol comme au lieu de l'explosion (500 mètres d'altitude environ). Dans un rayon de 4 kilomètres, les êtres vivants et bâtiments prennent feu instantanément. À 8 kilomètres de distance, ils subissent des brûlures au 3e degré. Ces chiffres sont évidemment liés à la puissance de la bombe : la plus grosse bombe H a avoir jamais explosé, Tsar Bomba, était à même de provoquer des brûlures au 3e degrés dans un rayon de 100 km.

Effets radiologiques

Dans une bombe H classique, les rayonnements ionisants (rayons gamma et neutrons) jouent un faible rôle, leur zone d'influence étant moins étendue que les autres effets. Cependant, dans le cas de la bombe à neutrons, les autres effets étant très limités (la majeure partie de la puissance étant émise sous forme de neutrons), une dose létale de neutrons est émise sur un rayon de quelques kilomètres.

Effets électromagnétiques

Article détaillé : Impulsion électromagnétique.

L'ionisation de l'air lors de l'explosion crée une décharge électromagnétique, qui perturbe les communications radio et peut endommager des équipements électroniques.

Effets radioactifs (les retombées)

L'effet radioactif de la bombe H est inférieur à celui des bombes A. Les principaux polluants radioactifs sont ceux générés par la fission de l'amorce et des composants annexes. La bombe Castle Bravo d'une puissance de 15 mégatonnes testée dans l'atoll de Bikini en 1954 a toutefois provoqué un drame humain et écologique dans une zone de plusieurs centaines de kilomètres autour du lieu d'explosion. Ces conséquences déclenchèrent un mouvement d'opinion global critique à l'égard des tests et, plus généralement, du développement d'armes nucléaires[6].

En effet, la réaction de fusion libère très peu de composés radioactifs (juste du tritium non fusionné). L'amorce libère des produits de fission radioactifs, mais sa puissance est faible. Cependant, si l'enveloppe est en uranium, il se produit une seconde réaction de fission à l'issue de la réaction de fusion (bombe fission-fusion-fission) : la puissance de la bombe est doublée, mais les retombées sont multipliées d'un facteur supérieur à 10.

Effets climatiques

En plus des dommages dus au souffle et aux retombées, l'hypothèse d'effets catastrophiques sur le climat fut mise en avant par un groupe de scientifiques en 1983. Or, selon eux, si lors d'un affrontement nucléaire majeur, les États-Unis ou la Russie utilisaient, ne serait-ce que la moitié de leur arsenal militaire nucléaire, cela engendrerait le soulèvement d'une masse colossale de poussières et de fumées, celles-ci obstruant alors, essentiellement dans l'hémisphère nord, le rayonnement solaire pendant plusieurs mois (comparable ou supérieur à l'explosion du volcan la Tambora en 1815). Ceci produirait un refroidissement général appelé couramment hiver nucléaire, qui détruirait et/ou altérerait une grande partie de la flore dans les régions du monde touchées. De plus, ces scientifiques s'accordaient aussi à dire que les rejets dus à l'explosion de ces armes pourraient endommager la couche d'ozone et ainsi supprimer la filtration des rayons ultraviolets, ce qui causerait des dégâts supplémentaires.

Incidents impliquant des bombes H

Un accident a eu lieu à Palomares près d’Alméria en Espagne le 17 janvier 1966. Un B-52, contenant quatre bombes H, explosa après une collision en vol. Une est tombée près de la côte espagnole et une autre est tombée près de Palomares. Ces bombes ont été récupérées depuis[7].

Un autre accident a eu lieu à Thulé (Groenland) le 21 janvier 1968. Un B-52 contenant quatre bombes H tombait près de Thulé. Les quatre bombes étaient détruites dans l'explosion mais leur contenu radioactif s'échappait[8],[9].

Bombes à fusion « célèbres »

  • Ivy Mike, une bombe américaine, fut la première bombe H à être testée. Elle a explosé sur l'atoll d'Eniwetok (dans les îles Marshall) le 1er novembre 1952. Elle avait une puissance de 10,4 Mt.
Le test Castle Bravo avec une puissance de 15 mégatonnes (Bikini, 1954)
  • Castle Bravo est le nom de la bombe H la plus puissante jamais testée par les États-Unis. D'une puissance de 15 Mt, l'explosion eut lieu sur l'atoll de Bikini (dans les îles Marshall), le 1er mars 1954.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Richard Rhodes, Dark Sun: The Making of the Hydrogen Bomb, Touchestone/Simon & Schuster, 1996. ISBN 0-684-824140
  • Bernhard Bröcker, Atlas de la physique atomique et nucléaire, Le Livre de Poche, 1997.

Notes et références

  1. A hautes températures, les échelles Kelvin et Celsius se confondent, car leur différence de 273,16 devient négligeable.
  2. D'après The Department of Energy's Tritium Production Program , Richard E. Rowberg, Clifford Lau, 1997.
  3. Federation of American Scientists, Nuclear Weapon Design
  4. D'après Lithium 6 for thermonuclear weapons, Donald McIntyre
  5. Indirectement, les neutrons ionisent la matière
  6. Les cobayes du Dr Folamour, Le Monde
  7. Article
  8. La bombe nucléaire américaine du Groenland n'a jamais existé, lemonde.fr, 03/08/09
  9. conclusions sur le site du DIIS, 29/07/09
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