Walter Leblanc

Walter Leblanc est un peintre, plasticien et publiciste belge (Anvers, 26 décembre 1932 - Silly, 14 janvier 1986) qui a participé au mouvement international de l'art cinétique et formel.

Biographie

Il effectue ses études secondaire à l'athénée de Berchem, avant de s'inscrire, à l'insu de son père, à l'Académie des Beaux Arts d'Anvers, tout en effectuant des études de publiciste, à l'instigation de celui-ci. Il suit les cours de Antoon Martsboom et de René De Coninck. Il travaille ensuite comme publiciste à la Pan American et à l'Innovation de Bruxelles avant de se consacrer à son art..

En 1958, il est membre fondateur du groupe G58 (Hessenhuis, Anvers).

En, 1961, une première exposition individuelle, qui n'aura aucun succès, a lieu au Palais des beaux-arts de Bruxelles.

En 1962, il fait partie du mouvement international "Nouvelle Tendance" et participe aux expositions du Groupe ZERO.

En 1974, il est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II.

En 1977, il est nommé chargé de cours au Nationaal Hoger Instituut voor bouwkunst en stedebouw (NHIBS) d'Anvers.

Il décède d'un accident de la route.

Œuvre

Dans ses premières œuvres, il représente les formes de bases d'objets divers et crée des séries de couleurs différentes.

Par la suite, il intègre des bâtonnets, des anneaux sous la toile et à recours aux mouchoirs à papier, aux bas nylon, au sable pour recouvrir son support, qui devient un sujet d'expériences. La toile n'est plus seulement un support recouvert de peinture, mais s'ouvre à la troisième dimension de l'espace.

Ces recherches le mènent à considérer que l'artiste ne doit plus produire des œuvres au sens traditionnel du terme. Il introduit la "torsion" dans son œuvre, en utilisant des fils de coton torsadé ("Strings") et les techniques de la reliure. Ses torsions de matière plastique sont nommés "Mobilo-statics". Des bandes torses, mono ou bi-chromatiques, vibratoires, sont tendues les unes aux côtés des autres, ce qui le rapproche de l'Art cinétique et de l'Op Art^[1].

À partir de 1975, il crée des "Archétypes", emboitements de formes géométriques (carrés, rectangles...) qui peuvent être comprises par tous.

Cette démarche l'amène à aborder la sculpture en créant des torsions en acier recouvertes de laque, puis simplement nues, laissées à rouiller et simplement vernies quand l'effet désiré est atteint.

Sculpture, puis architecture. Dans un lieu, l'espace est entièrement occupé par l'œuvre, qui vibre au gré des déplacements des spectateurs qui deviennent des participants^[2],[3]..

Expositions

Expositions individuelles

• 1961: Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, Walter Leblanc
• 1965: Krefeld, Galerie 123, Walter Leblanc, Mobilo-statics
• 1968: Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, Walter Leblanc Torsions

FrieBurg i.Br., Kunstverein, Leblanc Torsions

• 1974: Bâle, Schweizer Mustermesse, Fünfte Internationale Kunstmesse, Art 5’ 74, Galerie Regio, Walter Leblanc 1959-1974
• 1989: Bruxelles, Atelier 340, Walter Leblanc Bijdrage tot de geschiedenis van ‘Nieuwe Tendentie’; Ludwigshafen, Wilhem-Hack Museum, Walter Leblanc Retrospektive; Bottrop, Josef Albers Museum Quadrat, Walter Leblanc Retrospektive, Bilder - Objekte - Plastiken; Salzburg, Museum Carolino Augusteum, Walter Leblanc Eine retrospektive
• 1990: Ostende, Provinciaal Museum voor Moderne Kunst, P.M.M.K., Walter Leblanc
• 1996: Ostende, P.M.M.K., Walter Leblanc, Reliëfs op papier 1957-1962
• 1997: Düsseldorf, Galerie Schoeller, Walter Leblanc, Bilder, Arbeiten auf Papier und Skulptur
• 2001: Gent, Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, S.M.A.K., Walter Leblanc
• 2011: Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Walter Leblanc

Expositions Collectives

• 1967: Cinquième biennale de Paris
• 1970: 25ème Biennale de Venise

Pour une liste exhaustive, voir le site de la Fondation Walter Leblanc.

Collections publiques

• Museum für Konkrete Kunst, Ingolstadt^[4]
• Museum gegenstandsfreier Kunst, Otterndorf
• SMAK, Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gand
• PMMK, Museum Voor Moderne Kunst, Ostende
• Métro de Bruxelles, Station Simonis^[5]

Prix

• 1964: Lauréat du prix de la Jeune Peinture Belge
• 1966: Lauréat van du Prix Europe de Peinture de la Ville d'Ostende.
• 1967: Lauréat de la 5e Biennale de Paris
• 1969: Prix Eugène Baie de peinture, province d'Anvers
• 1974: prix de la Chambre de Commerce de Bâle pour l'exposition Art 5’74

Bibliographie

• Walter Leblanc, Walter Leblanc : contribution à l'histoire de "Nouvelle tendance", Bruxelles, Belgique, Éditions de l'Atelier 340, 1989, 239 p. (ISBN 978-90-71386-11-4).
  Catalogue de l'exposition du 3 mai-25 juin 1989, Atelier 340, Bruxelles, puis itinérante jusqu'en avril 1990 à Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen, au Josef-Albers-Museum Quadrat Bottrop, au Salzburger Museum Carolino-Augusteum, Salzbourg et au PMMK d'Ostende
   

• Jo Delahaut, Walter Leblanc, Miettes d'écriture, Bruxelles, Belgique, Éditions La Pierre d’Alun, 1987, 75 p. 

• (nl)(fr) W. Van den Bussche, A. Adriaens-Pannier, W. Leblanc, D. Everarts de Velp-Seynaeve, D. Gillemon, E. Pil, F.C. Legrand, J. Meuris, Ph. Mertens, J.E. Cirlot, J.P. Maury, Walter Leblanc, Walter Leblanc : Catalogue raisonné, Gand, Belgique, Ludion Uitgeverij, 1997, 324 p. (ISBN 978-90-5544-112-9) 

Notes et références

1. ↑ Joost De Geest, Coll., 500 chefs-d'œuvre de l'art belge, Bruxelles, Belgique, Éditions Racine, 2006, 510 p. (ISBN 978-2873864705) [lire en ligne], p. 256 
2. ↑ Art dans le métro - Simonis (Elisabeth). Consulté le 7/10/2010
3. ↑ Œuvres d'art du métro de Bruxelles
4. ↑ Museum für Konkrete Kunst, Ingolstadt. Consulté le 10/10/2010
5. ↑ Découvrir Bruxelles - Art dans le métro - Simonis (Elisabeth). Consulté le 10/10/2010

Lien extérieur

• Fondation Walter Leblanc. Consulté le 7/10/2010