Trombone (instrument)

Trombone (instrument)
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Trombone
un trombone à coulisse (trombone ténor)
un trombone à coulisse (trombone ténor)

Classification Instrument à vent
Famille Cuivres
Œuvres principales Sequenza V de Luciano Berio,
Instrumentistes célèbres Vinko Globokar, Gilles Millière, Glenn Miller
Articles connexes Sacqueboute, trompette

Le trombone est un instrument de musique à vent et à embouchure de la famille des cuivres clairs. Le terme désigne implicitement le trombone à coulisse caractérisé par l'utilisation d'une coulisse télescopique, mais il existe également des modèles de trombone à pistons.

Que le trombone soit ténor ou basse, son registre est plus grave que celui d'une trompette et plus aigu que celui du tuba ou du saxhorn contrebasse. Sa forme allongée courbée comme s (qui a justifié l'usage de ce terme en français pour désigner l'ustensile servant à attacher des papiers), et surtout sa section de tube cylindrique qui lui donne un son plus brillant, le distinguent des euphoniums ou des saxhorns au registre comparable.

Il est utilisé dans de nombreux genres musicaux, de la musique classique au jazz, en passant par la salsa, le ska, le funk ou la musique militaire, et est joué dans les orchestres symphoniques, orchestres d'harmonie, les fanfares, les big bands, les Brass Bands, etc.

Un joueur de trombone est appelé tromboniste ou trombone.

Sommaire

Les origines

Les origines lointaines du trombone se trouvent probablement dans le buccin, sorte de tuba joué par les romains, dont il existait une variante en forme de « S » rappelant celle du trombone actuel — le terme buccin fut d’ailleurs repris au XIXe siècle pour désigner un trombone d’orchestre militaire dont le pavillon représentait une tête de serpent.

Gravure d’une sacqueboute

C’est probablement au XIIIe siècle qu’on eut l’idée d’ajouter deux tubes coulissants l’un dans l’autre à une trompette basse : la coulisse était née. L'instrument ainsi créé s'appela la sacqueboute ("sacquer" signifiant tirer vers soi et "bouter" pousser vers le sens opposé). Il ne s'agissait pas d'un instrument radicalement différent du trombone, mais d'une version légèrement plus petite.

Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que le nom italien de trombone fut progressivement utilisé pour désigner l’instrument. L'origine du mot vient de tromba qui signifie trompette et de one, un suffixe qui signifie grand. Ainsi, au sens littéral, un trombone est une grande trompette.

Pendant toute son histoire, le trombone, en raison de son principe simple, a subi peu de modifications, principalement de taille et de forme. Les plus remarquables sont l'apparition du trombone à piston au début du XIXe siècle dans lequel la coulisse est remplacée par les pistons mis au point en 1814 par Heinrich Stölzel, et celle du trombone complet par l’ajout du barillet breveté en 1839 par le facteur allemand Christian Friedrich Sattler.

Les différentes parties du trombone

L'embouchure est une toute petite pièce du trombone, elle est indispensable au musicien elle sert à souffler, à donner le son. La section suivant l'embouchure s'appelle la coulisse, elle permet au musicien de faire varier la jouissance de l'instrument et ainsi d'obtenir la note désirée. Lorsque le tromboniste pousse la coulisse et remonte , il agrandit l'instrument et le son est plus grave, et lorsqu'il la tire, il rétrécit et le son est plus aigu. Certains trombones ont des pistons à la place de la coulisse, et sont donc appelés trombones à paries. La partie évasée par laquelle le son est émis se nomme le pavillon.

Principe de jeu

Émission du son

Comme tous les instruments à embouchure, le son est produit par la mise en vibration de la colonne d'air de l'instrument (air contenu dans l'instrument, mais aussi dans le système respiratoire du musicien) par les lèvres supérieure et inférieure. Cette vibration des lèvres est entretenue par l’air insufflé par l'instrumentiste. L'onde de pression ainsi produite est canalisée par l’embouchure dans le corps de l’instrument. La pression d'air crée une onde stationnaire dont la fréquence propre est imposée par l'instrument. La coulisse ou les pistons servent à modifier cette fréquence propre en allongeant ou réduisant la longueur du tube. La qualité du son dépendra alors de la qualité de la vibration de la colonne d’air (donc de l'instrumentiste et de l'embouchure), et de la qualité du corps de l’instrument (matériaux, épaisseur, diamètre du tube, forme du tube…).

Articulation du son

Le son peut être articulé grâce à la langue produisant différentes consonnes à l'intérieur de l'embouchure. Les articulations les plus courantes sont le staccato, la langue produisant la consonne "t", et le legato, avec la consonne "l" pour le legato articulé. Pour augmenter la vitesse d'exécution, les trombonistes utilisent le double staccato, en prononçant successivement les consonnes "t" et "k", et le triple staccato, en prononçant deux fois la consonne t et une fois la consonne k. Il est également possible de jouer legato sans coup de langue quand les notes ne sont pas sur le même harmonique. Une absence d'articulation entre deux notes situées sur un même harmonique donnera un glissando, un effet de style propre au trombone.

Modulation du son

Le fait d'exercer une tension et un maintien plus ou moins importants du masque (constitué par les muscles des lèvres) et le fait de varier la pression et la vitesse de l'air permet de modifier la fréquence de vibration des lèvres et donc de l'air dans l'instrument. Le musicien peut ainsi jouer pour une longueur donnée de l'instrument, à partir de la fondamentale, la suite des harmoniques supérieurs, suivant l’ordre des harmoniques naturels : octave, quinte, quarte, etc. Par exemple, pour un trombone en ut, coulisse fermée (en 1re position), on obtiendra : si\flat, si\flat, fa, si\flat, ré, fa, la\flat, si\flat... Le nombre d’harmoniques pouvant être joués dépend alors des capacités physiques du musicien. Un musicien expérimenté peut jouer jusqu'à 7 octaves sur son instrument.

Cette technique ne permet de jouer que l'ensemble limité des notes correspondantes aux harmoniques de la fondamentale de l'instrument. Pour pouvoir jouer l'ensemble des notes, un mécanisme (coulisse, barillet ou piston) est alors également utilisé qui modifie cette fondamentale en allongeant la longueur de l’instrument.

Le contrôle de cette technique permet aussi de jouer plusieurs sons (sans la voix) en même temps qualifié alors de pratique multiphonique.

La coulisse

La longueur de l’instrument est modifiée par une coulisse qui peut être allongée ou raccourcie. La coulisse est divisée en plusieurs positions — jusqu’à sept pour le trombone ténor. Elle est en 1re position quand elle est entièrement rétractée, et en dernière position lorsqu'elle est au maximum de son élongation. Les positions ne sont pas repérées ou marquées mais évaluées par l'instrumentiste. Accroître la longueur de la coulisse d'une position fait baisser la hauteur d'une note d'un demi-ton. Ainsi, on peut baisser la note de base d'au maximum un triton (soit 3 tons), par exemple, sur le ténor pour atteindre le mi en partant du si\flat. Des positions intermédiaires sont également utilisées avec certains harmoniques, ou pour ajuster certaines notes.

L'intérêt de la coulisse est qu'il s'agit d'un système "continu": on peut, avec une coulisse, atteindre toutes les longueurs intermédiaires entre les 7 positions, contrairement aux cuivres à pistons (sur lesquels la longueur de tuyau ajoutée lorsqu'on enfonce chaque piston est fixe). Cela permet, si l'instrumentiste a une oreille exercée et sensible à la justesse, de jouer parfaitement juste (ce que les autres cuivres ne permettent pas pour des raisons physiques). Cet avantage peut se transformer en inconvénient si le musicien est peu expérimenté et n'a pas l'oreille musicale.

Enfin l'inconvénient majeur de la coulisse est l'amplitude des mouvements à produire, qui réduisent sérieusement la dextérité de l'instrumentiste par rapport à des pistons. La longueur de la coulisse la rend également encombrante et fragile. Dans un lieu exigu où des gens dansent, il y a un fort risque de choc dans la coulisse, qui risque de la voiler ou la tordre, sans compter que ce choc se transmet aux lèvres et aux dents du tromboniste.

Les barillets supplémentaires

En conjugaison avec la coulisse, les trombones sont souvent équipés d'un dispositif — appelé noix, barillet, clés de pouce, ou palette — permettant au musicien de baisser la note (d'une quarte sur le trombone ténor complet) en actionnant une clé de pouce. Comme avec un piston, la longueur est alors augmentée en déviant l’air dans un tube supplémentaire. Ce mécanisme permet d'augmenter la vélocité et la tessiture de l'instrument sans en altérer la justesse.

Les pistons (trombone à pistons)

Dans le trombone à pistons, la coulisse est remplacée par trois pistons, chacun pouvant dévier la colonne d’air dans un tube de longueur différente. Ces pistons peuvent être actionnés ensemble, offrant sept combinaisons distinctes de longueur supplémentaires équivalent aux sept positions de la coulisse. Ce mécanisme permet une dextérité difficile à obtenir avec une coulisse, mais au détriment de la justesse, les positions intermédiaires n’étant pas réalisables. Le trombone à pistons est souvent pensé et joué en Sib; dans ce cas, le trombone est un instrument transpositeur, comme la trompette.

Position de la coulisse Pistons actionnés Fondamentale (en ut)
1re aucun si\flat
2e 2 la
3e 1 la\flat ou sol#
4e 1+2 ou 3 sol
5e 2+3 sol\flat ou fa#
6e 1+3 fa
7e 1+2+3 mi
Tableau d'équivalence entre les positions de la coulisse et les pistons actionnés

Types de trombones

Les trombones existent en six registres : soprano, alto, ténor, à piston, basse et contrebasse. Sans précision sur sa nature, le mot trombone désigne le trombone à coulisse ténor.

Le trombone soprano

Le trombone soprano est le plus court (donc le plus aigu) et son timbre se rapproche davantage de celui de la trompette qu'aucun autre trombone, et on l'assimile d'ailleurs à la trompette à coulisse. On trouve des partitions pour trombone soprano dans des pièces écrites pour ensembles de cuivres, mais peu d'œuvres classiques l'ont utilisé. Son origine est d'ailleurs incertaine, il ne s'agirait peut-être pas d'un instrument classique mais d'une apparition assez moderne.

Le trombone alto

Le trombone alto est accordé en mi\flat ou fa, et il est plus petit que le ténor. Il a, comme le trombone ténor, 7 positions, en revanche, son timbre est plus brillant. Il est principalement utilisé dans des œuvres symphoniques (notamment de Beethoven), mais il a connu une heure de gloire comme instrument soliste. Des compositeurs modernes l'ont d'ailleurs redécouvert et l'ont introduit dans des pièces récentes.

Le trombone ténor

Schéma d’un trombone (ténor)

Le trombone ténor est le trombone standard, quand on parle de trombone sans précision de registre, c'est du ténor qu'il s'agit. Il est, à sa note fondamentale, en si\flat. Non transpositeur, ses parties sont écrites en ut sur clef de fa, clef d’ut 3 ou clef d'ut 4 (rarement, on trouve des partitions en clef de sol transposés en si\flat, notamment dans les fanfares et les marching bands américains). On peut déplacer la coulisse en sept positions.

Le trombone ténor complet

Trombone ténor complet

C'est un trombone ténor auquel on a ajouté un dispositif de tube supplémentaire (barillet), permettant au musicien de baisser la note d'une quarte juste en actionnant une clé de pouce (noix) et d'augmenter ainsi sa vélocité et la tessiture de l'instrument. Par opposition, le ténor sans barillet est alors appelé Trombone ténor simple. Les positions du trombone ténor simple et du trombone ténor complet sont identiques si on n'appuie pas sur la noix du trombone ténor complet.

Le trombone basse

Le trombone basse est conçu en si\flat et joué en ut (non transpositeur). Ses parties sont écrites en clef de fa. Il a approximativement la même taille que le trombone ténor : il a un plus gros calibre et un pavillon plus imposant ; il dispose le plus souvent de deux clés de pouce (ou noix), généralement fa et ré (parfois si\flat), qui changent la tonalité de l'instrument et le rendent plus facile à jouer dans les graves. Les notes du trombone basse sont jouées de la même façon que pour le ténor (à moins d'utiliser les barillets). Il y a généralement un joueur de trombone basse par brass band, par big band et par orchestre symphonique, et ils sont également souvent présents dans les ensembles de cuivres modernes.

Le trombone contrebasse

Le trombone contrebasse à coulisse est le plus rare et généralement proposé en deux modèles : l'un accordé une octave plus bas que le ténor (fondamentale si\flat), l'autre accordé une octave plus bas que le basse (fondamentale fa). Il existe plusieurs moyens d'augmenter la longueur du tube, mais la plus répandue consiste à utiliser une coulisse avec double enroulement. La coulisse est parfois munie d'une tige permettant d'atteindre les positions les plus basses.

Il est plus particulièrement utilisé dans les opéras de Richard Wagner (L'Anneau du Nibelung… ) où il est au rang de 4e trombone du pupitre, auprès de deux ténors et d'un basse. Gustav Mahler et Richard Strauss (notamment dans Elektra), l'ont également utilisé.

Plus rare encore, le modèle contrebasse à pistons comparable par sa tessiture et sa position dans le pupitre, appelé cimbasso en Italie et que des compositeurs comme Giuseppe Verdi ont utilisé dans leurs opéras.

Le trombone à pistons

Le trombone à pistons a un registre comparable à celui du trombone ténor, mais la coulisse est remplacée par trois pistons. Il dispose quelquefois de deux tubes amovibles interchangeables qui permettent de fixer sa fondamentale soit en si\flat soit en ut. L'articulation est différente, plus proche de celle de la trompette, et il permet une dextérité difficile à obtenir avec une coulisse. Il est généralement considéré comme étant difficile à jouer juste, et est de moins en moins utilisé de nos jours, sauf dans les orchestres d'harmonie allemands. Contrairement au trombone ténor à coulisse, le trombone à piston peut être un instrument transpositeur s'il est réglé en Sib.

Le trombone électrique

Le souzabone est un type de trombone électrique inventé en 1975.

Article détaillé : Souzabone.

Genres musicaux

Musique classique

Le répertoire du trombone en solo et en musique de chambre commence en Autriche pendant la période classique du milieu du XVIIIe siècle avec des compositeurs tel que Leopold Mozart, Georg Christoph Wagenseil, Johann Albrechtsberger et Johann Ernst Eberlin, qui l'utilisaient souvent conjointement avec une voix. Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart ont utilisé le trombone dans nombre de leurs œuvres sacrées, notamment dans deux duets avec voix de Mozart, le plus connu étant le Tuba Mirum de son Requiem. L’inspiration pour beaucoup de ces travaux était sans doute due à la virtuosité de Thomas Gschladt qui joua à l’orchestre de la cour de Salzbourg.

Dans le Romantisme, on peut citer le deuxième mouvement de la Grande symphonie funèbre et triomphale de Berlioz où le trombone solo entonne un récitatif, puis un arioso s'épanouissant en une véritable aria. Ce solo plaintif où il dialogue avec l'orchestre est superbe et convient bien au caractère sombre de cette "oraison funèbre" (titre du second mouvement). On trouve un autre célèbre solo de trombone, magnifique, dans le premier mouvement de la Symphonie n° 3 de Mahler.

Trombonistes solistes

De nombreux concerti, pièces concertantes et autres œuvres ont été écrites pour trombone solo et piano ou orchestre. Ainsi plusieurs trombonistes excellent à jouer ce genre de pièces. Voir la Catégorie:Tromboniste classique.

Exemples de pièces

  • Ballade d'Eugène Bozza
  • Morceau symphonique d'Alexandre Guilmant
  • Thoughts of Love d'Arthur Pryor

Le tromboniste compositeur et improvisateur Vinko Globokar est un virtuose reconnu[réf. souhaitée] qui a notamment crée et enregistré la Sequenza V pour trombone solo de Luciano Berio, et a composé de nombreuses pièces contemporaines pour trombone solo.

Jazz

Bien que le saxophone soit l'instrument le plus symbolique du jazz, le trombone est également très lié à cet art. L'instrument, par sa souplesse, a su s'adapter à l'évolution des sonorités et phrasés propres à l'histoire de ce genre.

Le jazz Nouvelle-Orléans étant issu des fanfares de cuivres, il est normal que l'on y retrouve le trombone. C'est d'ailleurs à celui-ci que l'on doit le style « tailgate » : les orchestres défilaient sur un chariot traîné par des chevaux. Pour laisser assez d'espace à son encombrante coulisse, le tromboniste ouvrait le hayon ("tailgate" en anglais) et s'asseyait à l'arrière les pieds dans le vide. L'effet visuel, mais également sonore était garanti : cette période est celle des grands glissando à la coulisse et autres artifices sonores. Aussi, malgré les quelques virtuoses de l'époque (le plus célèbre étant Kid Ory), le trombone était surtout utilisé pour son côté comique.

Ce n'est qu'à partir des années 1920 avec l'apparition du swing et des big bands que le trombone prend ses lettres de noblesses dans le jazz. Mis en valeur par les arrangeurs et les grands solistes de l'époque, le trombone y est très à l'aise ; citons entre autres Jimmy Harrison et Jay C. Higginbotham chez Fletcher Henderson, Benny Morton, Vic Dickenson, Dickie Wells chez Count Basie, Juan Tizol (trombone à pistons), Tricky Sam Nanton, Lawrence Brown chez Duke Ellington, Tommy Dorsey...

Dans les années 40, on pensait que l'inertie de la coulisse était un frein majeur à l'utilisation du trombone dans le bebop et ses tempi endiablés (quelques-uns, comme Bob Brookmeyer, passeront au trombone à pistons). Mais, c'était sans compter sur Jay Jay Johnson, qui, repoussant les limites de l'instrument et développant une technique originale, parvint à atteindre la vélocité et le phrasé du saxophone. Il fut suivi par Curtis Fuller et Slide Hampton. On les retrouve dans le hard bop des années 50.

Le cool jazz fut l’occasion d’entendre Bill Harris, Kai Winding, Frank Rosolino ou Carl Fontana.

L’adaptation du jeu du trombone pendant ces années lui fit perdre ses particularités, comme le « growl » ou les effets de coulisse. Le free jazz se les ré-appropriera dans les années 60, à travers notamment Roswell Rudd (inspiré de Kid Ory, il jouait auparavant dans des formations de style dixieland) et Bill Watrous (virtuose de l’instrument). Albert Mangelsdorff a développé la technique du « son polyphonique » consistant à jouer une note et à en chanter une autre simultanément, produisant alors une troisième note, voire une quatrième.

Aujourd’hui, l’évolution continue dans le sillage du free jazz. D’autres musiciens, comme Ray Anderson et George Lewis, continuent également d’expérimenter autour du trombone. Parmi les trombonistes de jazz de référence d’aujourd’hui, citons entre autres , Conrad Herwig, Steve Turre, Vincent Boesch, Glenn Ferris, Nils Landgren, Phil Abraham, Marc Godfroid, Mark Nightingale, Bart Van Lier, Bert Boeren, Denis Leloup, Sebastien Llado, Yves Robert, ou le Français Benny Vasseur qui fut le tromboniste de Sydney Bechet.

Musique improvisée

En parallèle au Jazz au milieu des années 1960, une génération de trombonistes en Europe à commencer à jouer en solo et dans de multiples rencontres musicales improvisées. On peut compter comme pionniers en Angleterre le tromboniste Paul Rutherford, en Allemagne les trombonistes Albert Mangelsdorff, Günter Christmann ou Conny Bauer, en Suède Eje Thelin, aux Pays Bas Willy Van Manen, en Italie Gian Carlo Schiaffini, en France Vinko Globokar. Nombre de ces musiciens expérimentateurs ont participé à titre divers aux pratiques du jazz et des musiques contemporaines écrites.

Salsa

La salsa (mot espagnol qui signifie « sauce ») désigne à la fois une danse, un genre musical, mais également une famille de genres musicaux (musique latino-américaine). Un musicien (ou chanteur) ou bien danseur de salsa est appelé salsero (salsera au féminin).


Willie Colon, inspiré par Mon Rivera a popularisé l'instrument dans la salsa. Jimmy Bosch est un des plus célèbres trombonistes de salsa actuels.

Funk

Fred Wesley s'impose comme un parrain du funk instrumental, en ayant été le directeur musical de James Brown, et en est l'un des pionniers des plus célèbres de ce style, encore en activité.

Reggae & Ska

  • Rico Rodriguez, de son vrai nom Emmanuel Rodriguez, aussi connu sous les pseudonymes de Rico, Reco Rodriguez, est un tromboniste jamaïcain né le 17 octobre 1934 à Kingston. Il est considéré comme łe meilleur tromboniste de reggae des années 60 et 70.
  • Vin Gordon, dit Don Drummond Jr.

Voir aussi

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Collection Disques de Trombone

Articles connexes


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