Bilan par saison du Football Club de Grenoble Rugby

Bilan par saison du Football Club de Grenoble Rugby

Bilan par saison du Football Club de Grenoble Rugby

Cette page présente le bilan par saison du Football club de Grenoble rugby depuis la saison 1992-1993.


1992-1993: Une finale et des regrets éternels...

Pour cette saison, l'élite regroupe 32 équipes réparties en 4 poules. Le FCG termine a la deuxième place de la sienne, derrière le RC Narbonne. La formule de championnat regroupe ensuite les 16 meilleurs clubs en 4 poules. Cette fois-ci, le FCG se classe 1er. Il retrouve le Stade toulousain en quarts de finale, qu'il élimine sur le score de 19-17. La manche suivante le voit être opposé au SU Agen, qu'il défait 21-15 au Stade de la Méditerranée. La route de la grande finale lui est donc ouverte. Les "mammouths", qui ont tout écrasé sur leur passage, trouveront sur leur route le Castres olympique, vainqueur du RC Toulon en demies, pour une finale inédite. De ce match, l'histoire retiendra l'immense déception des joueurs et supporters grenoblois qui quitteront le Parc des Princes avec le double sentiment d'avoir été floués[1] mais aussi d'avoir raté le coche à cause d'un jeu au pied plus que défaillant (7 tentatives ratées), alors que beaucoup s'attendaient -au vu de sa domination- à une large victoire de Grenoble.

FC Grenoble Castres olympique
11 Score 14
1 (Vélo 31') Essais 1 (Whetton 62')
2 (Savy 61', Hueber 70') Pénalités 2 (Labit 11' et 74')
Drops 1 (Rui 51')
Liste des joueurs
Tapié 1 Toussaint
Ferruit 2 Urios
Capdeville 3 Lafforgue
Merle 4 Bourdet
Brouzet 5 Whetton
Kacala 6 Diaz
Mandic 7 Carminatti
Chaffardon (cap.) 8 Pagès
Mazille (Hueber 49') 9 Tonini
Goirand 10 Rui (cap.)
Bardou 11 Lucquiou
Vélo 12 Combes
W. Taofifenua 13 Lungu
Meunier 14 Bergès
Savy 15 Labit

Quelques réactions d'après match:

Michel Ringeval (entraîneur): " J'avais un pressentiment, après la première tentative sur le poteau, que cela n'irait pas, précise Michel Ringeval. On maintient quand même la confiance à Savy pour la suite. Mais il reste inefficace. On doit prendre l'avantage au score et le match change. Au lieu de cela, on plonge dans le doute et on perd. Comment voulez vous qu'on soit positifs de puis le temps que cela dure ?"

Jacques Fouroux (manager): "On sait qu'on a perdu, mais on sait aussi qu'on pouvait gagner. Tous les finalistes ne peuvent pas en dire autant. Nous reviendrons au parc, et l'injustice dont nous avons été victime ajoutera à la détermination du groupe"

Hervé Chaffardon (capitaine): "Nous savions que nous partions avec neuf points de retard et que pour gagner, il fallait nous mettre à l'abri d'une décision arbitrale. Le résultat de ce soir nous prouve que nous avions raison de craindre le pire "

Vous pouvez trouver ici un compte-rendu exhaustif de cette rencontre.

1993-1994: L'obstacle Jaune et Bleu

La formule de championnat reste identique. Dans la foulée de sa finale perdue, le FCG termine au troisième rang de sa poule de brassage derrière Toulouse et Auch. Lors du Top 16, il finit en tête devant... Montferrand, tandis que le Racing et Biarritz sont éliminés. En quarts, il est opposé à sa victime de la demie-finale de la saison passée, Agen, qu'il sort une nouvelle fois sur le score de 15 à 11. C'est ensuite l'ASM des Lhermet et Saint-André que Grenoble va retrouver sur sa route. Défaite 15-22.

1994-1995: Retour sur Terre

Après trois saisons de flirt avec le (très) haut niveau hexagonal, le FCG réalise un très bon début de saison en se classant en tête de sa poule. La qualification brillante pour le Top 16 ne sera qu'un feu de paille car Grenoble est éliminé de la course au titre, finissant à la dernière place de son groupe de 4.

Parallèlement au déclin grenoblois, un autre club isérois pointe le bout de son nez parmi l'élite du rugby français: le CSBJ. Il atteindra cette année là les demi-finales, s'inclinant logiquement face au grand Stade toulousain qui allait glaner son deuxième titre d'affilée (sur une série de 4).

1995-1996: Le FCG, un club redevenu quelconque?

Bon début de saison pour le FCG qui semble pouvoir réintégrer le haut de tableau du championnat. L'effectif compte, comme souvent, de grands noms tels que Didier et Gilles Camberabero, Olivier Toulouze, Laurent Leflamand, David Dantiacq, etc. En plus de cette belle ligne de trois-quarts, Grenoble s'appuie comme toujours sur un pack conquérant.

Le championnat compte cette année-là 20 équipes réparties en 2 poules. Grenoble se qualifie pour les playoffs en finissant à la 2e place, derrière l'ogre toulousain. Son huitième de finale se solde par une défaite 14-28 contre l'US Dax qui avait pourtant dû passer par un tour de barrage. Grenoble semble alors condamné à une place de faire-valoir en championnat.

1996-1997: Stagnation

Première partie de saison moyenne car le FCG ne finit qu'à la place de 7e de son groupe. Il devra donc affronter un "gros" en huitième de finale: ce sera Agen. Grenoble n'est pas favori mais obtient tout de même le match nul (27-27) après prolongations. Malheureusement, la règle du nombre d'essais attribue la victoire au lot-et-garonnais qui atteindront les demi-finales.

A l'image de la saison 1994-1995, la stagnation des rouge et bleus contraste avec les performances des voisins berjalliens qui atteignent cette année-là la première finale de leur histoire. Opposés à Toulouse, ils alignent une équipe avec des éléments brillants (Cécillon, Glas, Leflamand, Chazalet, Raschi pour ne citer qu'eux) mais doivent s'incliner de peu.

1997-1998: A deux doigts...

...car le FCG ne devait pas se maintenir cette saison-là! La formule de championnat répartit les 20 équipes participantes en 2 poules équilibrées. Le FCG finit 9e et avant dernier de la sienne. Il se maintient dans l'anonymat, à la faveur d'un élargissement de l'élite voulu par la ligue, tandis que le Stade français opère un retour magistral dans le monde du rugby français en écrasant Perpignan en finale.

1998-1999: Le retour des "Mammouths"?

Président Patrick Goffi
Entraîneurs Dominique Mazille et Roland Rouchier
Yves Pinotti et Michel Ringeval

La D1 regroupe 24 équipes réparties en 3 poules. Le début de saison catastrophique laisse présager que la saison sera calquée sur la précédente. Les deux entraîneurs sont rapidement destitués, et 1998 voit le retour de Michel Ringeval accompagné de son adjoint Yves Pinotti. Sous leur baguette et grâce à son pack surpuissant, le FCG finit 4e de sa poule et se qualifie pour un Top 16, scindé en 4 groupes. Terminant à la deuxième place dans cette phase de qualification, il doit affronter Colomiers en quart-de-finale. Le match est difficile et se conclut par une courte victoire 28-26.

Le point d'orgue de l'exercice 1998-1999 est la demi-finale jouée contre Montferrand au Stade Gerland. Le FCG livre une prestation sérieuse. Bien qu'il ait au cours du match remporté plus de touches et de mélées, et été moins pénalisé, il doit s'incliner 17-26, victime du réalisme des Jaunards et peut-être encore une fois d'un arbitrage sévère (voir les réactions). Pour l'anecdote, l'autre club isérois pensionnaire de l'élite cette saison, Bourgoin-Jallieu, est défait sur le même score par Toulouse lors de l'autre demie. Peu s'en est donc fallut pour que la finale soit iséro-iséroise cette année-là.

FC Grenoble AS Montferrand
17 Score 26
1 (Lugier 44') Essais 3 (Marlu 22' et 80', Morante 53')
Transformations 1 (Merceron 80')
3 (Beale 4', 17' et 59') Pénalités 2 (Merceron 36' et 76')
1 (Beaudon 8') Drops 1 (Merceron 12')
Liste des joueurs
Tolofua 1 Menieu
J.J. Taofifenua 2 Azam
Gomez 3 Heyer
Vaïtanaki 4 Sarraute
Lubungu 5 Barrier (Merle 60')
Carré 6 Costes
Pochon 7 Lhermet (cap.)
W. Taofifenua (cap.) 8 Courteix
Beaudon 9 Castaignède
Beale 10 Merceron
Cooke 11 Bory
Vélo 12 Marsh
Villard 13 Morante (Nicol 76')
Lugier (Larguet 74') 14 Marlu
Corrihons 15 Nadau

Réactions grenobloises à l'issue du match:

Michel Ringeval (entraîneur): "J'ai un sentiment de frustration. Le match bascule sur une pénalité que je quafilie d'injustifiée après un en-avant en notre faveur non sifflé. Notre objectif était de gagner cette demi-finale. Je suis donc déçu. Par rapport au match que nous avons produit, c'est dur d'échouer de cette façon."

Franck Corrihons: "Il n'a pas manqué grand-chose. A cinq minutes de la fin, nous étions près du bonheur. Cela s'est joué sur peu de choses, une erreur d'arbitrage, une pénalité sifflée en face des poteaux qui leur permet de prendre l'avantage. On a pu enfin prouver que le FCG prenait et que nous n'étions pas loin du haut niveau. Nous avons fait une saison remarquable. Il faut se servir de ce match pour la saison prochaine".

1999-2000: H-Cup et début du déclin

Président Patrick Goffi
Entraîneurs Yves Pinotti et Michel Ringeval

Saison terne où le FCG termine à la 9e place de son groupe et ne participe donc pas aux playoffs. Il n'en est pas de même en H-Cup où, pour sa première et unique participation, Grenoble reste invaincu à domicile (victoires contre Edimbourg, Neath RFC et les Northampton Saints, futurs vainqueurs de l'épreuve) et se classe 2e de sa poule. Cela ne sera tout de même pas suffisant pour voir le FCG participer aux phases finales.

2000-2001: Première descente

Président Patrick Goffi
Entraîneurs Didier Camberabero et Michel Ringeval
Effectif Le groupe 2000-2001

Cette année-là, 21 équipes sont engagées dans le championnat de première division. À l'issue de la saison, 6 équipes doivent être reléguées vers l'échelon inférieur en vertu du resserrement de l'élite en un Top 16. Classé 8e de sa poule, le FCG doit rencontrer la Section paloise en match de barrage. Pau se sauve en l'emportant sur le score de 31-21 après prolongations, condamnant Grenoble à la deuxième division, nouvellement baptisée Pro D2.

Véritable gâchis, cette descente permet de mettre en perspective les dangers d'un recrutement "tous azimuts". Grenoble n'a pas su trouver la bonne formule (arrivées tardives) et les dissonances entre joueurs et entraîneurs ont été nombreuses. L'équipe avait pourtant fière allure, sur le papier du moins, avec les Julien Frier, Willy Tao, Mark Mayerhofler, Brian Liebenberg, Rickus Lubbe, Diego Albanese, etc.

2001-2002: L'année du renouveau

Président Alain Etiévent
Manager sportif Willy Taofifenua
Entraîneurs Gilles Cassagne et Jacques Delmas
Effectif Le groupe 2001-2002

Avec comme objectif la remontée vers l'élite, le FCG se dote d'un nouvel entraîneur: Jacques Delmas. Il va s'imposer comme un véritable maître à jouer et donner corps aux ambitions de remontée immédiate. Les fers de lance de l'équipe sont alors notamment le capitaine Julien Frier, l'ouvreur Brian Liebenberg ainsi que les troisième lignes Ovidiu Tonita et Daniel Browne, auxquels on peut ajouter des jeunes pousses issues du centre de formation comme Geoffroy Messina, Vincent Clerc et Gwendal Ollivier.

Grenoble finit la saison à la deuxième place (à 2 points du champion Mont-de-Marsan), fort d'un bilan de 24 victoires contre 1 nul et 5 défaites. Il est également à noter que le FCG finit l'exercice avec la meilleure défense et la 3e attaque. Le club retrouve ainsi l'élite du Top 16, un an à peine après l'avoir quittée[2].

2002-2003: Retour surprise

Président Alain Etiévent
Manager sportif Willy Taofifenua
Entraîneurs Sylvain Bégon, Jacques Delmas et Pierre Trémouille
Effectif Le groupe 2002-2003

La formule de l'élite regroupe 16 équipes réparties en 2 groupes. Le début de saison est excellent pour un promu. Le FCG, 4ème de sa poule, se qualifie pour les play-offs en allant éliminer l'AS Montferrand à Clermont. Les supporters croient alors à un remake de 1999. Cette étape sera néanmoins trop difficile à passer pour le FCG qui finit dernier de son groupe de Top 8 - avec une seule victoire - alors que le Stade français s'envole vers un nouveau titre. Ceci dit, cet exercice de transition laisse entrevoir de belles perspectives pour l'avenir immédiat, alors que Delmas s'impose encore davantage dans son rôle de "sorcier".

2003-2004: L'amorce du déclin

Président Alain Etiévent
Manager sportif Willy Taofifenua
Entraîneurs Sylvain Bégon, Jacques Delmas et Pierre Trémouille
Effectif Le groupe 2003-2004

Saison plus que moyenne pour un FCG qui en finit avec 2003-2004 à une modeste place d'avant dernier, à seulement 2 points de la relégation. Ce résultat est d'autant plus étrange qu'encore une fois, Grenoble disposait d'un effectif de qualité avec des joueurs tels que Alexandre Chazalet, Julien Frier, Jamie Cudmore, Daniel Browne, Jean-François Martin-Culet et surtout celui qui était annoncé comme une véritable star de l'ovale, Ludovic Mercier, débarqué de Gloucester où il avait réalisé de superbes performances[3].

2004-2005: La descente aux enfers

Président Alain Etiévent
Manager sportif Willy Taofifenua
Entraîneurs Sylvain Bégon, Dean Richards et Pierre Trémouille
Effectif Le groupe 2004-2005

Engagé pour remplacer Delmas remercié, l'anglais Dean Richards doit insuffler une dynamique nouvelle à l'équipe. Il est vrai que son CV avait de quoi rassurer les supporters: 46 sélections en équipe d'Angleterre et un doublé -en tant qu'entraîneur- unique dans l'histoire de la H-Cup avec Leicester en 2001 et 2002... Pour pallier au départ de Ludovic Mercier, le FCG recrute un autre ouvreur international, David Aucagne, sensé ramener un peu de sérénité dans les lignes arrières.

Le bilan de la saison va se révéler catastrophique sur le plan sportif: le FCG ne récolte qu'une place de 14e en Top 16, synonyme de relégation sportive, avec les 2èmes plus mauvaises attaques et défenses. Sur la plan administratif ce n'est guère mieux: le 5 juillet 2005, la DNACG refuse l'inscription de Grenoble en Pro D2 en raison de son déficit et relègue le club en Fédérale 1. La descente aux enfers est totale. La preuve est alors éclatante que le mercenariat n'est pas une technique qui fonctionne chez les rouges et bleus.

2005-2006: Le purgatoire et la reconquête

Président Marc Chérèque
Entraîneurs Jean-François Martin-Culet et Franck Corrihons
Effectif Le groupe 2005-2006

Voici donc le FCG à un étage que personne, même parmi les supporters les plus pessimistes, ne pensait le voir fréquenter. Bienvenue donc dans un monde où le rugby est un peu moins pro, et où quelques matchs peuvent prendre l'allure d'une guerre de clochers pour des joueurs habitués aux joutes de l'élite. Avec 11 victoires pour 3 défaites, Grenoble se sort sans trop de heurts de sa poule. Le public a pu, à cette occasion, assister à des rencontres totalement inédites en championnat puisque les adversaires du FCG furent Beaurepaire, Bourg-en-Bresse, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Gennevilliers, Lons-le-Saunier et Montmélian. Accédant au Trophée Jean Prat, le quart de finale envoie les rouge et bleus défier Massy dans son antre. Victoire 30-23. La demie-finale sera plus compliquée. Opposé à Limoge, fraichement rétrogradé, Grenoble doit s'incliner sur le score de 34 à 40 au cumul des rencontres aller et retour. C'est donc la petite finale face à Nîmes qui scellera le sort de cette saison. Joué au stade Georges Pompidou de Valence, le match verra la victoire des dauphinois 32-25. Les joueurs auront donc accompli la mission qui leur avait été confiée, celle d'une accession immédiate en Pro D2.

Grâce à (ou à cause de) la descente, le FCG a reconstruit son équipe fanion sur les bases de sa propre formation et d'un recrutement modeste, mais intelligent. Le renouvellement de l'équipe dirigeante et l'avènement de Franck Corrihons au poste d'entraîneur marquent également une rupture nette avec la politique "clinquante" du club des années précédentes.

2006-2007: La dure réalité du rugby pro

Président Marc Chérèque
Entraîneurs Jean-François Martin-Culet et Franck Corrihons
Effectif Le groupe 2006-2007

Du fait du resserrement de l'élite à 14 clubs, la Pro D2 n'a plus rien à voir avec l'ancestral "groupe B". Le niveau s'annonce très relevé et les grands noms du rugby hexagonal sont ici légion. Le FCG présente un effectif qui se situe dans la suite logique du vent de renouveau insufflé la saison précédente. Le recrutement est minimaliste, et l'on espère pouvoir compter sur des vertus d'amour du maillot et d'esprit de reconquête.

Refroidi d'entrée par une défaite à Limoge, le FCG sent d'entrée que sa saison va être compliquée. Malgré quelques bonnes performances et une défense correcte, le manque de réalisme place Grenoble au 14e rang en fin d'exercice à un petit point de la relégation. La D2 a bel et bien changé, et les supporters constatent avec douleur que la remontée des rouges et bleus en Top 14 ne sera pas aussi simple à concrétiser qu'en 2002.

2007-2008: Un nouvel espoir au coeur des Alpes?

Président Marc Chérèque
Entraîneurs Sylvain Bégon et Franck Corrihons

Longtemps abonné aux premières places du classement en raison d'excellentes performances (match nul contre Toulon pourtant ultra-dominateur de la D2, victoires contre Mont-de-Marsan et le Racing), le FCG réalise un seconde partie d'exercice en demi-teinte. Vraissemblablement usés physiquement par un début de saison canon, les joueurs ne disposent pas des ressources nécessaires pour accrocher une place de demi-finaliste. Le final est d'autant plus frustrant que la qualification échappe au FCG pour quelques détails (une pénalité ratée par ci, un drop qui passe à côté par là).

On retient néanmoins de cette saison quelques révélations comme le 3e ligne Jonathan Best, l'ailier Jean-Maurice Oulouma et surtout l'ouvreur Pierre-Alexandre Dut qui termine à la 5e place du classement des réalisateurs. L'espoir est de mise, et Grenoble espère (légitimement) pouvoir batailler encore plus sérieusement pour l'accession en Top 14 l'année suivante.

2008-2009: Voyage au bout de l'ennui

Président Marc Chérèque
Entraîneurs Sylvain Bégon et Franck Corrihons
Effectif Le groupe 2008-2009

Saison frustrante où, après un bon départ, le FCG échoue assez vite dans le ventre mou du championnat avec peu d'espoirs de qualification pour les demies ni d'ailleurs de réelle crainte pour la descente. Malgré sa 10e place, Grenoble montrera la 2e plus faible attaque de Pro D2 (alliée à la 3e défense).

Le dernier match à domicile, où le FCG est opposé à l'US Oyonnax, est le symbole parfait de la saison. La première mi-temps voit les locaux s'appuyer sur le vent et avancer avec patience. Leur supériorité en mélée se concrétise même par un essai de pénalité à la 39e. Au retour des vestiaires, les rouges et bleus s'effrondrent, et se montrent brouillons et indisciplinés. Sanctionnés par deux cartons jaunes, ils finissent par perdre un match qui n'a jamais semblé vraiment leur échapper.

A noter tout de même la bonne saison réalisée par Jone Daunivucu qui finit parmi les meilleurs marqueurs d'essais de D2 avec 9 réalisations, et s'impose comme l'une des valeurs sures du FCG.

2009-2010

Président Marc Chérèque
Manager sportif Fabrice Landreau
Entraîneurs Sylvain Bégon et Franck Corrihons
Effectif Le groupe 2009-2010

Notes et Références

  1. Sur une chandelle de Rui, Hueber fait "marque" puis applatit dans son en-but. Le ballon lui échappe alors et Whetton vient aplatir. L'essair sera accordé par l'arbitre. On peut également noter une pénalité de Savy qui, passant loin au-dessus des poteaux, est refusée par l'arbitre. D'après l'intéressé, "Il est dedans : je suis formel".
  2. Montée obtenue après la large vitoire 62-7 face à Marmande.
  3. Décevant lors de son passage à Grenoble, il n'y restera qu'une seule saison, étant transféré à la Section paloise en fin d'exercice.

Annexes

Liens internes

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bilan par saison du Football Club de Grenoble Rugby de Wikipédia en français (auteurs)

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