Résistance spirituelle au nazisme en France

Résistance spirituelle au nazisme en France

La Résistance spirituelle contre le nazisme désigne les efforts des croyants, notamment chrétiens et juifs compte tenu de la composition de la population dans l'Hexagone à cette époque, dans la lutte contre le nazisme en France. Elle se présente comme une résistance à l'occupation et au régime totalitaire nazi, mais aussi plus spécifiquement à l'idéologie anti-judéochrétienne d'une partie des penseurs et dirigeants nazis.

« Pourquoi nous fusiller, nous ne sommes ni juifs, ni terroristes, ni communistes ? », demande Raymonde Vallat-Belot à Klaus Barbie qui réplique : « Vous êtes pire, car avec vos écrits, vous armez les terroristes » [1].

Sommaire

Histoire.

Dans la France de 1940, la majorité de la population est catholique. On retrouve donc des chrétiens, sans motivation religieuse exprimée, dans presque tous les courants de la Résistance[2]. Mais tandis que, selon d’autres sources, l'épiscopat, le clergé et la majorité des milieux catholiques représentent un des meilleurs soutiens au maréchal Pétain[3], d'un autre côté, certaines mouvances de la Résistance sont motivées par un fort ancrage catholique, comme par exemple Liberté, fondée par François de Menthon qui sera l'une des composantes du mouvement Combat, ou les Cahiers du Témoignage chrétien fondés par le père Pierre Chaillet. Ces militants considèrent que leur foi chrétienne leur impose d'agir aux côtés de la Résistance[4]. Les mouvements chrétiens voient se regrouper des catholiques et des protestants et contribuent à renforcer les tendances à l’œcuménisme.

La position de l’Église catholique en France pendant la Seconde Guerre mondiale fut des plus délicates, car ses responsables savaient que toute protestation risquait d’entraîner des représailles[5].

Le silence des chrétiens face à la déportation des Juifs a interpellé les consciences, alors que le drame de la Shoah se déroulait sans que l’on en perçût ni l’organisation, ni l’ampleur[6].

Des prêtres figurent dans la liste des Justes parmi les nations. Le Père Marie-Benoît (surnommé « le père des Juifs ») a protégé des Juifs à Marseille. Le village protestant du Chambon-sur-Lignon fût exemplaire.

Les institutions religieuses ont contribué à l’aide aux Juifs qui étaient souvent dissimulés dans des couvents ou des pensionnats religieux. Des faux certificats de baptême ont été délivrés par d’innombrables curés et pasteurs. Malgré leurs sympathies pétainistes, un grand nombre d’évêques français ont fait donner asile à des Juifs.

À Rome, le silence officiel du pape Pie XII n’empêcha pas les institutions religieuses liées au Vatican d’abriter et de sauver des milliers de pourchassés. D’autres organisations d’inspiration religieuse étaient plus proches de la Résistance spirituelle. Ainsi de nombreux enfants raflés à Lyon ont-ils été sortis en une nuit du camp de Villeurbanne (28 août 1942) par l’Amitié Chrétienne de l’abbé Glasberg et du R.P. Pierre Chaillet, fondateur de Témoignage chrétien[7].

Minorité jadis persécutée par le pouvoir royal, les protestants français ont été particulièrement nombreux à se dévouer aux nouveaux proscrits. Des villages entiers sont parfois venus au secours des persécutés, comme les villages protestants de Nieuwande en Hollande, de Dieulefit dans la Drôme et du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, ce dernier étant collectivement reconnu comme Juste[8]. André et Magda Trocmé, les animateurs du Collège Cévenol du Chambon-sur-Lignon ont été nommés « Justes » par Yad Vashem le 5 janvier 1971[9].


Les Cahiers du Témoignage chrétien

Article détaillé : Témoignage chrétien.
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C’est dans la France occupée que, le 16 novembre 1941 à Lyon, un jésuite, le père Pierre Chaillet, publie clandestinement le premier Cahier du Témoignage chrétien . Intitulé France, prend garde de perdre ton âme, sous forme d'un opuscule de petit format (d'où le nom de Cahier), il contient un vibrant appel à s’opposer au nazisme au nom des valeurs chrétiennes. Il est entièrement rédigé par le père Gaston Fessard. Témoignage Chrétien devait s’appeler Témoignage Catholique, mais par œcuménisme et suite à la participation de protestants dans l'équipe clandestine initialement constitués de théologiens jésuites de la faculté de Fourvière à Lyon, l'adjectif catholique a été changé en chrétien. Parallèlement aux Cahiers du Témoignage Chrétien, qui ne traitent que d’un seul sujet à chaque fois, parait, dès mai 1943, le Courrier Français du Témoignage Chrétien, d’un tirage de 100 000 puis 200 000 exemplaires.

La spécificité du Témoignage Chrétien, par rapport aux autres journaux de Résistance est qu’il revendique une Résistance spirituelle. C'est en effet en référence à l’Évangile et aux idéaux chrétiens que Témoignage Chrétien s'est opposé au nazisme. Le sous-titre du Courrier du Témoignage Chrétien est Lien du Front de résistance spirituelle contre l’Hitlérisme.

Treize numéros du Courrier du Témoignage Chrétien et quatorze Cahiers seront diffusés jusqu‘à la Libération.

Maurice Schumann, porte parole de la France libre à Londres, adressa au Père Chaillet cette lettre en septembre 1944 :

« Mon Père, vous avez été notre 18 Juin Spirituel. C’est trop peu dire que nous vous lisions. Tandis que vous portiez Témoignage dans les soutes et les prisons, les pharisiens de Vichy perpétraient le pire des mensonges : d’une main, ils relevaient les autels, de l’autre, ils en éteignaient les lumières... Le jour où un missionnaire de la Résistance m’a mis votre Témoignage entre les mains, j’ai ressenti le même choc libérateur que le soir où, sur le chemin d’une retraite qui paraissait sans fin, la voix du Général de Gaulle était parvenue jusqu’à moi ».


Point de vue du Vatican sur la Résistance spirituelle

Quoi qu’il en soit, comme l’a reconnu le pape Jean-Paul II, « à côté de ces hommes et femmes si courageux, la résistance spirituelle et l’action concrète d’autres chrétiens n’ont pas été celles auxquelles on aurait pu s’attendre de la part de disciples du Christ. Il est impossible de savoir combien de chrétiens dans des pays occupés ou gouvernés par les puissances nazies ou par leurs alliés étaient horrifiés par la disparition de leurs voisins juifs, mais pourtant pas assez courageux pour élever leur voix en signe de protestation. Pour les chrétiens, ce poids écrasant qui pèse sur la conscience de leurs frères et sœurs lors de la Seconde Guerre mondiale doit être un appel à la repentance ». Jean-Paul II, Discours au nouvel Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne près le Saint-Siège, 8 novembre 1990, n. 2: AAS 83 (1991), 587-588.)

Le 11 octobre 1997, Jean-Paul II admet que les préjugés antijuifs avaient étouffé la « résistance spirituelle » de nombreux chrétiens face aux persécutions des juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale[11].

Enfin le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI écrit en mai 2001 « Au cours de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), des événements tragiques ou, plus exactement, des crimes abominables ont soumis le peuple juif à une épreuve d'extrême gravité, qui menaçait son existence même dans une grande partie de l'Europe. En ces circonstances, des chrétiens n'ont pas manifesté la résistance spirituelle qu'on était en droit d'attendre de disciples du Christ et n'ont pas pris les initiatives correspondantes. D'autres chrétiens, par contre, sont venus généreusement en aide aux Juifs en danger, au risque souvent de leur propre vie ». Joseph Cardinal Ratzinger, « Le peuple juif et ses saintes écritures dans la bible chrétienne ». Commission pontificale biblique, Rome, mai 2001. (ISBN 88-209-7919-0)

Les Thèses de Pomeyrol.

Le 16 et 17 septembre 1941, sans avoir reçu de mandat officiel, un petit groupe d’une quinzaine de protestants, à l’initiative du pasteur Visser’t Hooft et de Madeleine Barot (secrétaire générale de la Cimade) se réunissait à Pomeyrol, la maison de retraite et de rencontre appartenant à l’Eglise Réformée de France, à Saint-Étienne-du-Grès dans les Bouches du Rhône « pour rechercher ensemble ce que l’Église doit dire aujourd’hui au monde ». Ils étaient pasteurs : Jean Cadier, Georges Casalis (secrétaire général de la Fédération Française des Associations Chrétiennes d'Étudiants), Henri Clavier, Paul Conord, Henri Eberhard, Jean Gastambide, Pierre Courthial, Jacques Deransart, Pierre Gagnier, Roland de Pury, André de Robert, André Vermeil ; trois laïcs étaient présents : Madeleine Barot, Suzanne de Dietrich venant de Genève et René Courtin, professeur à la Faculté de droit de Montpellier.

Cette réunion se faisait l’écho de la « Déclaration théologique de Barmen » en Allemagne (29-31 mai 1934). Après la prise de pouvoir par Hitler, les Églises régionales protestantes - luthériennes, réformées et unies - constituant l’« Evangelische Kirche », se voient imposées d’adopter dans leurs constitutions un paragraphe aryen et l’affirmation d'une supériorité allemande. Le 29 mai 1934 le Synode de Barmen s’en désolidarise : luthériens et réformés se réunissent sous la dénomination d’Église confessante « bekennde Kirche ».

Ces résistants venus de toutes les parties de l’Allemagne protestaient ainsi contre la mise au pas du protestantisme allemand en voie d’organisation dans les « Deutsche Christen ». Le texte de cette déclaration, dont un des principaux rédacteurs était Karl Barth, se présentait comme un acte exclusivement religieux, de résistance spirituelle pour la défense de l’Église et de la pureté de son message ; en particulier, il ne mentionnait pas la persécution des juifs. Malgré ses lacunes, à l’origine de controverses après la guerre, sa signification politique était évidente.

Les « Thèses de Pomeyrol » sont «  une réflexion théologique engagée sur les fondements évangéliques d'une prise de parole publique de l'Église ».

Elles sont au nombre de huit. Les quatre premières traitent des rapports de l’Église et de l’Etat, la cinquième des limites de l'obéissance à l'État, la sixième précise le respect des libertés essentielles, la septième dénonce l'antisémitisme, la huitième condamne la collaboration. La thèse sept est sans ambiguïté : « ...elle élève une protestation solennelle contre tout statut rejetant les juifs hors des communautés humaines ». Dans la thèse huit « dénonçant les équivoques, l’Église affirme qu’on ne saurait présenter l’inévitable soumission au vainqueur comme un acte de libre adhésion…, elle considère comme une nécessité spirituelle la résistance à toute influence totalitaire et idolâtre ».

En France, ce texte fut diffusé par la revue Foi et Vie dirigée par le pasteur Pierre Maury, et également par le Christianisme social. Le texte de la Déclaration de Barmen, ainsi que ceux du pasteur allemand Martin Niemöller, furent publiés en 1940 dans Témoignage chrétien, et après les premières lois antisémites promulguées en zone libre, la nécessité d’établir un instrument idéologique de résistance au nazisme aboutit à la réunion de Pomeyrol.

Un thème domine donc ces thèses : le rapport de l’Église et de l’État, ainsi que la légitimité d’une parole publique de l’Église dans la situation de l'époque.

Malgré leur relative prudence, et en dépit de certaines réactions violemment hostiles, les thèses de Pomeyrol diffusées par de nombreux pasteurs et étudiants « post-fédératifs » ont « contribué à structurer une mentalité confessante – c’est-à-dire le témoignage de l'Église prête « à payer le prix de la grâce » – au sein du protestantisme français » Georges Casalis.

Sources : Musée virtuel du protestantisme français

Quelques acteurs de la Résistance spirituelle.

Les Martyrs : Roger Belot, fusillé - abbé Roger Derry, décapité. - Gilbert Dru, fusillé - pasteur Dietrich Bonhoeffer, pendu - Yves de Montcheuil, fusillé - Antoine Vernier, fusillé - Eugène Pons, fusillé

Les Prêtres : Henri de Lubac, Cardinal Gerlier - Jean Flory - Alexandre Glasberg - Joseph Folliet - Stanislas Fumet - Yves de Montcheuil - Gereon Goldmann

Les Pasteurs : André Trocmé - Marc Boegner - Dietrich Bonhoeffer - Karl Barth -

Les Laïcs : André Mandouze - Antoine Vernier, imprimeur - Jacques Maritain - Eugène Pons, imprimeur -

Quelques religieux « Justes parmi les Nations » :

Notes et références

  1. Guyon-Belot Raymonde, « Le sel de la mine », Paris, France-Empire, 1991 (ISBN 9782704806560) 
  2. Renée et François Bédarida, « La Résistance spirituelle, 1941-1944 : Les cahiers clandestins du « Témoignage Chrétien »., Paris, Albin Michel, 2001 (ISBN 2226117113) 
  3. Robert O. Paxton, La France de Vichy, éd. du Seuil, « Points » Histoire, 1999, p. 198-202
  4. Comme ce fut le cas pour l'abbé Roger Derry (1900-1943), décapité à Cologne en 1943
  5. Renée et François Bédarida, « La Résistance spirituelle, 1941-1944 : Les cahiers clandestins du « Témoignage Chrétien »., Paris, Albin Michel, 2001 (ISBN 2226117113) 
  6. Renée et François Bédarida, « La Résistance spirituelle, 1941-1944 : Les cahiers clandestins du « Témoignage Chrétien »., Paris, Albin Michel, 2001 (ISBN 2226117113) 
  7. Renée Bédarida, « Pierre Chaillet. Témoin de la résistance spirituelle », Paris, Fayard, 1988 
  8. Mémorial de la Shoah (Paris)
  9. Comité Français pour Yad Vashem
  10. Renée et François Bédarida, « La Résistance spirituelle, 1941-1944 : Les cahiers clandestins du « Témoignage Chrétien », annexes, Paris, Albin Michel, 2001 (ISBN 2226117113) 
  11. « En effet, dans le monde chrétien - je ne dis pas de la part de l'Église en tant que telle - des interprétations erronées et injustes du Nouveau Testament relatives au peuple juif et à sa prétendue culpabilité ont trop longtemps circulé, engendrant des sentiments d'hostilité à l'égard de ce peuple. Ils ont contribué à assoupir bien des consciences, de sorte que, quand a déferlé sur l'Europe la vague des persécutions inspirées par un antisémitisme païen qui, dans son essence, était également un anti-christianisme, à côté de chrétiens qui ont tout fait pour sauver les persécutés jusqu'au péril de leur vie, la résistance spirituelle de beaucoup n'a pas été celle que l'humanité était en droit d'attendre de la part de disciples du Christ. Votre regard lucide sur le passé, en vue d'une purification de la mémoire, est particulièrement opportun pour montrer clairement que l'antisémitisme est sans justification aucune et absolument condamnable ». Jean-Paul II, Rome, 11 octobre 1997. [1]

Bibliographie

  • Bédarida Renée et François, « La Résistance spirituelle, 1941-1944 : Les Cahiers clandestins du « Témoignage Chrétien », Paris, Albin Michel, 2001 (ISBN 2226117113) 
  • Bédarida Renée, « Pierre Chaillet. Témoin de la résistance spirituelle », Paris, Fayard, 1988 (ISBN 2213022089) 
  • Bédarida Renée, « Les armes de l’esprit. "Témoignage chrétien" : 1941-1944 », Paris, Les éditions ouvrières, 1977, 378 p. 
  • Fouilloux Etienne, « Les chrétiens français entre crise et libération : 1937-1947 », Paris, Les éditions ouvrières, 1997, 287 p. 
  • Bigex François-Marie, « Le missionnaire catholique ou instructions familières sur la religion », Paris, 1796, 344 p. 
  • Clément Jean-Louis, « La notion de "Résistance spirituelle » : une étude de concept à partir des cas français et italien » in Christian Bougeard et Jacqueline Sainclivier, « La Résistance et les Français. Enjeux stratégiques et environnement social », Rennes, Presses universitaires, 1995 
  • Molette Charles (Mgr), « Martyrs de la Résistance Spirituelle, victimes de la persécution nazie décrétée le 3 décembre 1943 ». Deux tomes., Paris, Guibert Francois-Xavier (de), 1999, 1120 p. (ISBN 9782868395993) 
  • Fouilloux Etienne,« La Résistance spirituelle : une approche comparée », Presses universitaires, 1995.
  • « Églises et chrétiens dans la seconde guerre mondiale ». Actes du Colloque, Grenoble - 1976. Centre régional inter-universitaire d’histoire religieuse, dir. de Xavier de Montclos, Monique Luirard, François Delpech, Pierre Bolle. Presses universitaires. Lyon, 1978.
  • Lubac Henri (de) « Résistance chrétienne à l’antisémitisme. Souvenirs (1940-1944) ». 1988.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Résistance spirituelle au nazisme en France de Wikipédia en français (auteurs)

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