Besancenot

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Olivier Besancenot

Olivier Besancenot
Olivier Besancenot, en meeting à Toulouse, le 20 avril 2007.
Olivier Besancenot, en meeting à Toulouse,
le 20 avril 2007.

Naissance 18 avril 1974 (35 ans)
Drapeau de la France Levallois-Perret, Hauts-de-Seine
Nationalité Française
Profession(s) Facteur
Autres activités Porte-parole provisoire du NPA
Formation Licence d'histoire
Famille Un enfant

Olivier Besancenot, né le 18 avril 1974 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), est une personnalité politique française d'extrême gauche.

Facteur de profession, il est candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) aux élections présidentielles de 2002 et 2007, où il recueille respectivement 1 210 562 et 1 498 581 voix.

Il est aujourd'hui porte-parole provisoire du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

Sommaire

Origines et études

Né dans le département des Hauts-de-Seine, il est le fils d'un professeur de physique au collège et d'une psychologue scolaire. Olivier Besancenot a passé ses premières années à Louviers, où il fréquentera le collège et le lycée[1],[2]. Il est titulaire d'une licence d'histoire de l'université de Paris X – Nanterre[3].

Facteur depuis 1997, d'abord à Levallois-Perret, avant d'être affecté à Neuilly-sur-Seine à partir de 2000, il est aujourd'hui à temps partiel, à 80 %, travaillant du mercredi matin au samedi[4]. Il déclare toucher 1 000 euros nets par mois[5],[6]. En 2007, son patrimoine s'élève à 37 000 euros[5], 277 640 euros avec crédit[7]. En 2003, avec sa compagne Stéphanie Chevrier, directrice littéraire chez Flammarion[8], il a un enfant[9].

Il se déclare athée[10], et se définit comme « militant révolutionnaire » et cite plus volontiers Rosa Luxemburg, Louise Michel ou Che Guevara que Trotski.

Carrière politique

Les débuts

Olivier Besancenot, en mai 2005.

Ses premiers actes de militantisme se font à Louviers, en 1988, à l'âge de 14 ans, dans le cadre de l'association SOS Racisme ; il intègre alors les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR). En 1991, il adhère à la LCR, et intègre le bureau national sept ans plus tard.

Il fonde, avec d'autres employés, une section CGT dans le supermarché Shopi de Levallois-Perret[3], où il travaille pendant ses études. Membre de Sud-PTT depuis 1997, il est attaché parlementaire d'Alain Krivine au Parlement européen entre 1999 et 2000, avant de reprendre son travail à La Poste.

Élection présidentielle de 2002

Olivier Besancenot combat, avec son parti, le capitalisme[11]. Ils dénoncent les profits réalisés par les entreprises, profits qui selon eux ont trop souvent tendance à se répartir davantage entre les « patrons et les actionnaires[12] », au détriment d'une « redistribution des richesses » aux salariés[12]. Selon les idées politiques de la LCR, cette « minorité concentrant la plupart des richesses[13] » détiendrait entre ses mains l'avenir des décisions politiques, économiques et sociales, et ce en « exploitant la plupart des êtres humains[13] ».

Devenu porte-parole de la LCR aux côtés d'Alain Krivine et de Roseline Vachetta, il est désigné, au début de l'année 2002, pour représenter ses idées lors de l'élection présidentielle : à 28 ans, il est donc le plus jeune candidat. Dès son premier meeting, Olivier Besancenot donne le ton de sa campagne avec ce slogan : « Nos vies valent plus que leurs profits », avec notamment comme priorités une autre répartition des richesses, l'augmentation générale des salaires et des minima sociaux, l'interdiction des licenciements pour les entreprises bénéficiaires, la taxation des profits et des capitaux spéculatifs. Il obtient le soutien du philosophe Michel Onfray et du réalisateur britannique Ken Loach.

Inconnu du grand public lors de l'annonce de sa candidature, il connait cependant, lors des derniers jours de la campagne, une nette progression dans les sondages, passant de 0,5 à 4 %, dans les enquêtes de l'institut TNS Sofres[14]. Le 21 avril 2002, il recueille 4,25 % des suffrages, soit 1 210 562 voix[15], et appelle à faire barrage au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen, au deuxième tour.

Élections européennes de 2004

En juin 2004, lors des élections européennes, il est tête de liste LO-LCR en Île-de-France qui rassemble 2,78 % des suffrages, et n'obtient par conséquent aucun siège[16].

Référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe

À partir de 2004, il se bat pour le « non » au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, jugeant celui-ci libéral et antisocial[17]. Le 29 mai 2005, le référendum est largement rejeté avec 54,67 % de « non »[18].

Cette même année, il devient membre et parrain du collectif « Devoirs de Mémoires ».

Élection présidentielle de 2007

Les résultats du référendum motivent plusieurs groupes de la gauche antilibérale à poursuivre le rassemblement pour les élections de 2007.

En 2006, la LCR ne signe pas l'appel « pour un rassemblement antilibéral et des candidatures communes » car les formulations qu'il contenait laissaient « la porte ouverte à la reconstitution d'une gauche plurielle n° 2, c'est-à-dire l'alliance gouvernementale avec Ségolène Royal ou le soutien parlementaire à sa politique »[19].

Par conséquent, le 25 juin 2006, la conférence nationale de la LCR annonce la candidature d'Olivier Besancenot pour l'élection présidentielle de 2007[20]. Dans le même temps, la conférence nationale de la LCR propose de retirer son candidat au profit d'un candidat unitaire si les clarifications sont faites quant aux relations avec la direction du Parti socialiste.

Militants brandissant les drapeaux rouges de la LCR, à la la Mutualité à Paris, où avait été installé un écran géant, pendant qu'Olivier Besancenot tenait meeting.

Le 20 décembre 2006, le PCF choisit Marie-George Buffet « pour porter le rassemblement antilibéral à l'élection présidentielle » ; le 21 décembre 2006, Olivier Besancenot appelle la gauche antilibérale à se rassembler autour de sa propre candidature[21]. Le 29 décembre 2006, il reconnaît rencontrer des difficultés pour obtenir les 500 signatures de parrainage nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle française de 2007[22], mais il les obtient finalement.

Le 16 avril 2007, en meeting à Rennes, il déclare que « le vote LCR est un vote utile, un vote avec le cœur et avec la tête » avant de dénoncer la «  "droitisation" de la classe politique[23] ».

Le 18 avril 2007, jour de son anniversaire, en meeting à la Mutualité à Paris devant plus de 4 000 spectateurs, ce qui en fait le plus gros meeting parisien du parti depuis 1968 et plusieurs milliers d'internautes, il expose son programme proposant l'interdiction des licenciements, une augmentation de tous les salaires de 300 €, un SMIC à 1500 € net tout de suite, la construction d'un million de logements sociaux et la création d'un service public de la petite enfance ainsi que du quatrième âge[24].

Le 22 avril 2007, il recueille 1 498 581 voix, soit 4,08 %, ce qui représente une augmentation de 287 019 voix par rapport à 2002 et le place en 5e position[25]. Parmi les six candidats situés à la gauche du PS, il est le seul à échapper à la déroute. Avant le second tour qui oppose Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal, Olivier Besancenot appelle ses électeurs à manifester le 1er mai pour les « mesures d’urgence sociales » qu'il a défendues durant la campagne, avant d'appeler à « voter contre Nicolas Sarkozy, sans pour autant soutenir Ségolène Royal » dans ce qui lui semble être un « référendum anti-Sarkozy[26] ».

Alors que Nicolas Sarkozy vient d'être élu à la présidence de la République le 6 mai 2007 avec 53,06 % des voix contre 46,94 % pour Ségolène Royal, Olivier Besancenot pose le constat (à propos des tentatives de rapprochements du PS avec le MoDem dans l'entre-deux tours) que « quand la gauche court après la droite, elle perd[27] ».

Nouveau Parti anticapitaliste

Le 6 novembre 2008 à Paris, lors du premier meeting du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) dont la fondation, d'abord annoncée en janvier 2009, a été repoussée à février 2009, Olivier Besancenot a appelé à « changer ce monde avant qu'il ne nous écrase », légitimant la création d'un nouveau parti par une crise mondiale qui n'en est « qu'au début[28] ».

Controverses

À partir de début 2007, un texte diffamatoire circule sur Internet et notamment sur les sites d'extrême droite[29], lui prêtant une vie de luxe cachée et des connivences avec les médias, conduisant les journalistes de Rue89 à mener une enquête et à démentir la rumeur[30].

Le 11 mai 2008, Olivier Besancenot, devenu une figure du paysage médiatique français, est invité à l'émission de variétés de Michel Drucker Vivement dimanche. Cette médiatisation hors des débats politiques télévisés classiques va susciter des critiques, y compris à gauche[31]. Olivier Besancenot réplique que cela lui donne l'occasion de « plaider des causes en profitant d'une tribune permettant de s'adresser à des millions de personnes[32] ». Son passage est un succès, puisque l'audience de l'émission a réuni jusqu'à 2,7 millions de téléspectateurs[33].

Bien qu'il ait réprouvé tout recours à la lutte armée, une controverse est née en juin 2008 de l'adhésion au NPA de Jean-Marc Rouillan, libéré après avoir passé dix-huit ans de prison pour deux homicides volontaires, puis réincarcéré à la suite d'une interview publiée par l'hebdomadaire L'Express[34].

Affaires judiciaires

Affaire Taser-Besancenot

Olivier Besancenot, qui dénonce les dangers du pistolet Taser depuis 2006, déclare lors du Grand Journal de Canal + le 2 novembre 2007 : « Le problème de ce petit pistolet, qui a l'air d'un jouet tout simple et très sympathique, c'est que ça a déjà causé des dizaines de morts aux États-Unis[35] », allant jusqu'à avancer le chiffre de 150 morts sur un site internet et sur son blog[36]. Cette quantification serait tirée d'un rapport d'Amnesty International qui anime notamment une coalition contre le Taser au Canada[37],[38]. Aussitôt, la société Taser France, en fait la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet Taser, assigne en diffamation le porte parole de la LCR. Cette affaire a fait l'objet d'une seconde audience devant le tribunal correctionnel de Paris le 22 octobre 2008[35]. Noël Mamère est venu renforcer la défense d'Olivier Besancenot[39]. Taser France a été déboutée de son action en diffamation par jugement du tribunal de grande instance de Paris, le 24 novembre 2008 : le tribunal donne à Olivier Besancenot le bénéfice de la bonne foi, en relevant qu'il s'exprimait en tant que responsable politique, dans le cadre du débat démocratique[40].

Entre temps, l'affaire rebondit lorsque le 5 mai 2008, le magazine L'Express révèle qu'Olivier Besancenot a été espionné entre octobre 2007 et janvier 2008 par une officine de renseignement privée, pour le compte de cette société[41]. L'Express évoque ainsi des documents de l'officine faisant état des investigations sur le couple, par exemple, des photographies de la compagne d'Olivier Besancenot et de leur enfant au pied de leur immeuble, la localisation de leur appartement, des détails de leurs comptes bancaires, etc. Olivier Besancenot dénonce immédiatement les faits et porte plainte contre X pour atteinte à l'intimité de la vie privée, violation de secret professionnel et recel de violation de secret professionnel, souhaitant qu'une éventuelle enquête puisse déterminer l'origine de ces filatures et de ces agissements[42]. Le 16 octobre 2008, Antoine Di Zazzo, PDG de SMP Technologies, ainsi que six autres personnes, sont mises en examen à l'issue de leur garde à vue. Cette dernière fait suite à la découverte de « liens comptables » entre le cabinet parisien de détective privé Dussaucy et la société SMP Technologies[43],[44].

Affaire du centre de tri de Nanterre

Après une manifestation ayant eu lieu le 10 novembre 2008, Jean-Baptiste Casanova, directeur du centre de tri de la La Poste à Nanterre, porte plainte à titre personnel « pour violences volontaires aggravées en réunion[45],[46] ». Olivier Besancenot était venu soutenir des salariés grévistes qui dénonçaient les « pressions » de La Poste les concernant, alors qu'ils mettaient en cause leur conditions de travail, la privatisation du service public et réclamaient une augmentation des salaires. Accusé d'avoir une responsabilité dans la bousculade au cours de laquelle, après une altercation houleuse, le directeur du centre de tri est tombé et se serait blessé, Olivier Besancenot est convoqué le 20 janvier 2009, au commissariat de Nanterre, avec deux autres syndicalistes de Sud-PTT pour s'expliquer[45]. Selon lui, la chute du directeur serait une « simulation honteuse » et il serait en possession d'une vidéo montrant la réalité des faits[47]. Pour sa part, La Poste a précisé que le directeur s'est vu délivrer un arrêt de travail de trois jours[46]. À la sortie de cette convocation, Olivier Besancenot déclare que le plaignant aurait été « incapable de dire devant les policiers que l'un de nous l'avait bousculé ou touché ». Il annonce qu'il compte déposer plainte à son tour pour « dénonciation calomnieuse[46] ».

Notes et références

  1. RFI.fr
  2. RFI.fr
  3. a  et b Entretien d'embauche, présenté par Jean-Jacques Bourdin, diffusé sur RMC et BFM TV.
  4. France Europe Express, 3 juin 2007.
  5. a  et b « Le patrimoine des candidats à la présidentielle », Le Monde, 17 janvier 2007
  6. « Patrimoine : l’opération transparence des candidats », Le Figaro, 17 janvier 2007.
  7. « Le patrimoine d'Olivier Besancenot », linternaute.com. Il est, avec sa compagne, copropriétaire d'un appartement de 55 m² dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
  8. Éditions Flammarion, site du Salon du livre 2005.
  9. « Olivier Besancenot », 20 minutes, 21 mars 2007.
  10. « Onze candidats dévoilent leurs croyances et leurs visions de la laïcité », Le Monde, 6 avril 2007.
  11. Statuts de la LCR adoptés par le XVe congrès - Paragraphe 1.3
  12. a  et b « Augmenter, c’est possible ! », premier paragraphe.
  13. a  et b Projet de manifeste : introduction
  14. Intentions de vote TNS Sofres
  15. Résultats officiels du 1er tour de l'élection présidentielle de 2002, en ligne sur le site du ministère de l'Intérieur [1]
  16. Résultats des élections européennes de 2004 en Île-de-France, en ligne sur le site du ministère de l'Intérieur [2]
  17. « Non à la Constitution ! Oui aux revendications et à l’Europe des travailleurs ! » Premier Paragraphe
  18. Résultats du référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe en ligne sur le site du ministère de l'Intérieur.
  19. Déclaration de la conférence nationale de la LCR des 24 et 25 juin 2006 - Paragraphe 24
  20. Déclaration de la conférence nationale de la LCR des 24 et 25 juin 2006 sur la candidature à l'élection présidentielle
  21. Déclaration d'Olivier Besancenot, 21 décembre 2006
  22. Dépêche Reuters du 29 décembre 2006
  23. Dépêche AFP du 16 avril 2007
  24. Programme de la LCR
  25. Résultats de l'élection présidentielle
  26. « La gauche unie contre Sarkozy », Journal du dimanche, 23 avril 2007.
  27. « Élections 2007 : les réactions », Le Nouvel observateur, 9 mai 2007.
  28. « Avec le NPA, Besancenot veut "changer le monde avant qu'il ne nous écrase" », dépêche AFP, 6 novembre 2008.
  29. Article diffamatoire sur Novopress (site du Bloc identitaire)
  30. Non, les médias ne protègent pas un Besancenot qui roule sur l'or, Rue89, 30 octobre 2008
  31. « Besancenot, un people parle au peuple », Libération, 9 mai 2008.
  32. « Besancenot souhaite plaider des causes », NouvelObs.com, 22 juin 2008.
  33. « Très bonne audience pour Besancenot », Le Figaro, 12 mai 2008. Consulté le 29 octobre 2008.
  34. « Rouillan de retour en prison à cause d'une interview ? », lci.com, 1er octobre 2008
  35. a  et b Nouvel Obs.com : Diffamation - Taser contre Besancenot
  36. Cf. Taser France poursuit Besancenot
  37. radio-canada.ca : Fronde contre le Taser
  38. lexpress.fr : l'importateur du Taser débouté face à Amnesty
  39. « Mamère assurera la défense de Besancenot », [[Le Point]].
  40. « Taser France perd son procès en diffamation contre Olivier Besancenot », Le Monde, 24 novembre 2008.
  41. « Exclusif ! Besancenot : le leader de la LCR a été espionné », L'Express, 5 mai 2008.
  42. Interview au journal télévisé de 20 h de France 2 du 5 mai 2008.
  43. Nouvel Obs.com : Bessancenot -sept personnes, dont le patron de Taser, mis en examen
  44. Besancenot espionné : le patron de Taser mis en examen, Europe1.fr, 14 octobre 2008
  45. a  et b « Olivier Besancenot visé par une plainte de la Poste », dépêche France Info sur son site Internet.
  46. a , b  et c Sur le site internet du Point : Olivier Besancenot au commissariat sur une plainte de La Poste
  47. Déclaration faite également au cours de l'émission de télévision Dimanche + sur Canal+, 18 janvier 2009.

Annexes

Galerie photos

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Bibliographie

Ouvrages d'Olivier Besancenot
  • Tout est à nous !, Denoël, 2002, (ISBN 2207253090).
  • Révolution ! 100 mots pour changer le monde, avec la collaboration de François Sabado, Flammarion, 2003, (ISBN 2290338281).
  • Che Guevara, une braise qui brûle encore, avec la collaboration de Michael Löwy, Éditions Mille et une nuits, 2007, (ISBN 9782755500431).
  • Prenons Parti pour un socialisme du XXIe siècle, Éditions Mille et une nuits, janvier 2009 (coauteur : Daniel Bensaid).
Sur Olivier Besancenot
  • Robert Belleret, « Génération Besancenot », dans Le Monde, 11 avril 2002.
  • Henri Weber, Lettre recommandée au facteur, Seuil, 2004.
  • Eric Hacquemand, Olivier Besancenot, l'irrésistible ascension de l'enfant de la gauche extrême, Éditions du rocher, 2008.
  • Denis Pingaud, L'effet Besancenot, Seuil, 2008.
  • Julien Beauhaire, Olivier Besancenot ou la Révolution en recommandé, Res Publica, 2008.
  • Sabine Herold, Le bouffon du roi, Éditions Michalon, 2009.

Contributions musicales

Articles connexes

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