Bert Trautmann

Bert Trautmann
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Bert Trautmann
Statue de Trautmann au musée de Manchester City.
Biographie
Nom Bernhard Carl Trautmann
Nationalité Drapeau d'Allemagne Allemagne
Naissance 22 octobre 1923 (1923-10-22) (88 ans)
à Brême (Angleterre)
Période pro. 1948-1964
Poste Gardien de but
Parcours junior
Saisons Club
Parcours professionnel *
Saisons Club M. (B.)
1948-1949 Drapeau de l'Angleterre St Helens Town
1949-1964 Drapeau de l'Angleterre Manchester City
1964 Drapeau de l'Angleterre Wellington Town
Équipes entraînées
Années Équipe Stats
1965-1966 Drapeau de l'Angleterre Stockport County
1967-1968 Drapeau de l'Allemagne Preussen Münster
1968-1969 Drapeau de l'Allemagne Opel Rüsselsheim
1972-1974 Flag of Burma (1948-1974).svg Birmanie
1975 Drapeau : Tanzanie Tanzanie
1978-1980 Drapeau du Liberia Liberia
1980-1983 Drapeau du Pakistan Pakistan
1984-1988 Drapeau : Yémen Yémen
* Compétitions officielles nationales et internationales.

Bert Trautmann, OBE, né le 22 octobre 1923 à Brême, est un footballeur allemand qui a joué comme gardien de but pour le club de Manchester City de 1949 à 1964.

Né pendant la période de l'entre-deux-guerres en Allemagne, Trautmann rejoint la Luftwaffe comme Fallschirmjäger au début de la Seconde Guerre mondiale. Il combat sur le front de l'Est trois ans, gagnant cinq médailles dont une Croix de fer. Plus tard, au cours la guerre, il est transféré sur le front de l'Ouest où il est capturé par les Britanniques alors que la guerre touche à sa fin. Il est alors transféré dans un camp de prisonnier de guerre situé à Ashton-in-Makerfield. A la fin de la guerre, Trautmann refuse une offre de rapatriement, et après sa libération en 1948, il s'installa dans le Lancastre, combinant un travail agricole et le poste de gardien de but de l'équipe de football locale de Saint Helens.

Ses performances à Saint Helens, lui confère une réputation de bon gardien de but et suscite l'intérêt des clubs de la Football League. En octobre 1949, il rejoint le club de Manchester City qui évolue en First Division, le plus haut niveau du football dans le pays. La décision du club d'engager un ancien parachutiste de l'Axe suscite des manifestations mais au fil du temps, il se fait accepter par le biais de ses prestations dans l'équipe, jouant 245 des 250 matchs suivants.

Nommé FWA Footballer of the Year en 1956, il est notamment connu pour sa performance lors de la finale de la Coupe d'Angleterre 1956 où malgré une blessure il continue à jouer et préserve le score de son équipe (3-1). Une radiographie révèle ensuite qu'un des os de son cou est cassé.

Trautmann continue à jouer pour Manchester City jusqu'en 1964, comptant 545 apparitions. Après la fin de sa carrière de joueur, il entraîne des équipes, d'abord en Angleterre et en Allemagne dans des divisions inférieures, puis, dans le cadre d'un partenariat de la Fédération allemande de football, dans plusieurs pays étrangers dont la Birmanie, la Tanzanie et le Pakistan. En 2004, il est nommé au titre honorifique d'Officier de l'Ordre de l'Empire britannique pour sa promotion de l'entente anglo-allemande à travers le sport.

Sommaire

Biographie

Jeunesse

Brême, dans les années 1920, lieu de naissance de Trautmann

Trautmann né le 22 octobre 1923 à Walle, un quartier occupé par la classe moyenne dans la partie ouest de la ville de Brême. Il vit dans ce quartier avec son père qui travail dans une usine de fertilisant situé à proximité des docks et de sa mère Frieda, une ménagère[a 1]. Bert à un frère, Karl-Heinz, de trois ans son cadet, avec lequel il entretien une relation de proximité[a 2]. Le climat de dépression économique du début des années 1930 oblige la famille à vendre leur maison pour occupé un appartement dans un immeuble d'habitation de classe ouvrière dans le quartier de Gröpelingen, où Bert Trautmann vit jusqu'en 1941. Le jeune Bert développe un goût pour le sport jouant à la fois au football, au handball en plein air et au völkerball, une version allemande de Dodgeball. Pour pratiquer ces sports, il rejoint la YMCA et le club de football Blau und Weiss[note 1]. Il s'enthousiasme pour ses matchs avec son club de football alors que les activités de la YMCA retiennent moins son attention. En août 1933, il rejoint une organisation nouvellement créée, la Jungvolk, une organisation préfigurant les Jeunesses hitlériennes[a 3]. L'année suivante, il remporte plusieurs compétitions sportives locales de jeunes et reçoit un certificat d'excellence athlétique signé par Paul von Hindenburg, président de l'Allemagne[a 4]. A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Trautmann travaille comme apprenti mécanicien automobile[b 1].

Seconde Guerre mondiale

En 1941 Trautmann s'engage dans la Luftwaffe, à l'origine comme opérateur radio. Pendant son entrainement militaire, il ne montre que peu d'aptitude pour le travail de radio-opérateuret est envoyé à Spandau pour devenir parachutiste[1]. Il est d'abord affecté en Pologne occupée, à une station située loin derrière la ligne de front laissant son régiment sans occupation, passant le temps entre blagues et activités sportives. Une blague impliquant une voiture, causant une brulure au bras à un Sergent-chef se retourne contre Trautmann. Trautmann est envoyé devant la Cour martiale et est condamné à une peine de trois mois de prison. Au début de sa peine d'emprisonnement Trautmann s'écroule suite à une Appendicite aigüe, il effectue le reste de sa sentence dans un Hôpital militaire[2]. En octobre 1941 il rejoint la 35e division d'infanterie à Dnipropetrovsk en Ukraine, où l'avancée allemande est alors stoppée par les premiers signes de l'hiver. L'activité principale de l'unité, tout au long de l'hiver est l'attaque éclair des route d'approvisionnement de l'armée soviétique, au printemps Trautmann est promu corporal. L'unité de Trautmann participe aux gains territoriaux de l’Allemagne nazie en 1942, mais la contre-attaque soviétique l’éprouve particulièrement, à l'époque ou elle est retiré du Front de l'Est, seuls 300 des 1 000 hommes qui la composait ont survécu[3]. Trautmann gagne cinq médailles pour ses actes sur le front de l'Est, dont une Croix de fer de 1re classe[4].

Carrière de joueur

Début

Alors que la fermeture du camp de de prisonnier de guerre est imminente, Trautmann refuse une offre de rapatriement pour rester au Royaume-Uni[5]. Il travaille dans une ferme[6], puis comme démineur à Liverpool[b 2]. Il joue en tant qu'amateur pour le club de Saint Helens Town, engagé dans les compétitions locales du comté de Liverpool, pendant cette période, il rencontre Margaret Friar, la fille du secrétaire général du club, qu'il épouse plus tard[6]. Au cours de la saison 1948–49 la réputation de Trautmann comme gardien de but s'accroit de sorte à l'augmentation sensible du nombre de spectateurs suivant son équipe[5], un record de 9000 spectateurs est atteint en finale de la Mahon Cup, une compétition locale[a 5].

Manchester City

Au début de la saison suivante, plusieurs clubs du Championnat d'Angleterre se montrent intéressés par la venue de Trautmann. La première offre ferme de contrat lui est proposé par Manchester City, et le 5 octobre 1949, Trautmann rejoint le club en tant que joueur amateur, puis devient professionnel peu de temps après[7].

Une partie des supporteurs de Manchester City ne sont pas content d'avoir au sein de leur équipe un ancien membre de la Luftwaffe. Des abonnés du clubs menacent de boycott les matchs à domicile et plusieurs groupes au sein de Manchester et à travers le pays envoient massivement des lettres de protestations au club. A côté des problèmes générés par sa nationalité, Trautmann remplace Frank Swift parti récemment à la retraite, un des plus grand gardien de l'histoire du club[b 3]. Alors que dans le privé il exprime des doutes sur la signature de Trautmann[a 6], le capitaine du club, Eric Westwood, un vétéran de la bataille de Normandie, lui souhaite la bienvenue au sein du club en annoncant "There's no war in this dressing room"[8]. Trautmann fais ses début en équipe première le 19 Novembre contre Bolton Wanderers[7], suite à une prestation de qualité au cours de ce premier match joué à domicile, les critiques à son égard diminuent les supporteurs découvrant son talent[b 4]. Il continue à être injurier lors des matchs joué à l'extérieur ce qui affecte sa concentration lors de ses débuts; en décembre 1949 il concède ainsi sept buts contre Derby County[a 7],[c 1].

Le match joué par Trautmann à Craven Cottage en 1950 retient l'attention des médias

Le matche contre Fulham en janvier 1950 constitue la première visite de Trautamnn à Londres. Le match concentre l’intérêt des médias car la majorité des médias britannique sont basés à Londres; plusieurs des principaux journalistes sportifs observent Trautmann pour la première fois. Les grands dégâts à la ville par la Luftwaffe conduisent la foule à faire de Trautmann comme ancien parachutiste l'objet de détestation du public, on l'insulte ainsi de "Kraut" ou de "Nazi"[9]. L'équipe de Trautmann mal au point en championnat, sont avant ce déplacement considéré comme devoir subir une lourde défaite. Toutefois, une séries d'arrêt effectués par Trautmann permettent à Manchester City de finir sur une victoire 1–0. Après le coup de sifflet final, Trautmann reçoit une standing ovation[9], il sort du terrain sous les applaudissements des deux équipes[b 5]. Manchester City connait cependant de nouvelles difficultés en championnat tout au long de la saison, et sont finalement relégué en seconde division.

Manchester City retrouve la première division dès la saison suivante, et lors des années qui suivent Trautmann se montre une des meilleurs gardiens du championnat, il ne manqué que cinq matchs des deux-cent-cinquante rencontres de son équipe[7]. En 1952 sa renommé s’est propagée jusqu’à son pays, ce qui conduit Schalke à offrir £1,000 à Manchester City pour obtenir ses services[b 6]. L’offre est refusé sans ménagement, le club répond qu’il pense que Trautmann vaut vingt fois plus[a 8].

Au milieu des années 1950, le manager de Manchester City, Les McDowall introduit un nouveau système tactique utilisant un attaquant de soutien, qui se popularise sous le nom de Revie Plan après que Don Revie occupe ce poste. Le système repose sur le maintien de la possession du ballon ce qui pour Trautmann se traduit par une mise en exergue de ses qualité de relance à la main. A l’époque de Trautmann il était courant pour les gardiens de but, après avoir récupéré la balle suite à un arrêt, d’utiliser leur pied pour envoyer la balle aussi loin que possible en profondeur. Au contraire, Trautmann, imitant le gardien hongrois Gyula Grosics, engage les attaque de son équipe en cherchant d’une relance à la main ses milieu de terrain, principalement Ken Barnes ou John McTavish. Les milieu passent alors la balle à Revie qui continue le mouvement d’attaque[a 9]. L’utilisation de ce système de jeu conduit le club à atteindre la finale de la Coupe d’Angleterre 1955, faisant de Trautmann le premier allemand à participer à la finale de cette épreuve[10]. Manchester City y est oppose à Newcastle United, vainqueur de l’épreuve en 1951 et 1952. Les joueurs de Manchester ressente de la nervosité tout au long de cette finale, courant derrière le score suite à l’ouverture du score de Jackie Milburn après seulement 45 secondes de jeu. Les problèmes des Mancuniens s’accentuent suite à la perte de Jimmy Meadows sur blessure, laissant les coéquipiers de Trautmann à 10 après 18 minutes de jeu[c 2]. Cette infériorité numérique limite la capacité de relance de Trautmann , permettant à Newcastle de profiter de leur supériorité numérique pour effectuer un pressing plus efficace. Manchester City égalise cependant au cours de la première période, mais connait des difficultés au cours de la seconde mi-temps, et après la 57éme minute Trautmann est battu par Bobby Mitchell, who qui marque le second but pour Newcastle[a 10]. Le match se solde par une victoire aisée de Newcastle sur le score de 3–1, Trautmann et ses coéquipiers devant se contenter de la médaille de finaliste.

Wembley, accueille les deux finales de la Coupe d'Angleterre jouées par Trautmann en 1955 et 1956.

Suite à sa défaite en finale lors de l’année 1955, Manchester City enchaine avec une autre saison forte en 1955–56, terminant quatrième en championnat et atteignant une nouvelle fois la finale de la coupe d’Angleterre, au cours de laquelle il se retrouve confronté à Birmingham City. Trautmann fait partie des joueurs les plus important de l’équipe. Il remporte le titre de FWA Footballer of the Year peu de temps avant la finale de 1956[c 3], en etant le premier gardien à remporter cette distinction. Deux jours plus tard, Trautmann et Manchester se trouvent à Wembley pour le match qui contribue à sa renommée mondiale[c 4]. Au cours de la précédente finale, la nervosité de Manchester à permis à son adversaire de marquer un but très tôt dans le match, l’équipe de City est bien plus en place pour cette nouvelle finale, et marque eux même un but en début de rencontre, marqué d’une frapep du gauche par Joe Hayes. Birmingham égalise à la 14ème minutes. L’issue du match reste incertaine jusqu’à la mi-temps, au cours de la seconde période Jack Dyson et Bobby Johnstone marquent deux buts conduisant Manchester City à mener sur le score de 3–1. Birmingham tente de renverser la situation en attaquant fortement pendant les dix minutes qui suivent. A la 75éme minute, Trautmann se met en évidence en plongeant sur un tir cadré, à cette occasion il entre en collision avec Peter Murphy qui percute son cou avec un de ses genoux. Les règles de l’époque ne permettent pas l’entrée en jeu de remplaçants, obligeant un Trautmann étourdi et instable sur ses appui à rester en place jusqu’à la fin du match. Au cours des 15 dernières minutes du matchs il défend ainsi ses cages, faisant une interception importante empêchant à nouveau un but de Murphy. Manchester City remporte finalement la finale, Trautmann devient le héros du fait de ses arrêts spectaculaires dans les dernières minutes du match. Sa nuque continue cependant à lui faire mal, et le Prince Philip mentionne son état lorsqu’il donne à Trautmann son trophée[11]. Trautmann le banquet suivant le match, organise le soir meme de la finale en étant incapable de bouger sa tête[12], et se couche en espérant que le repos mettra fin à ses douleurs. Comme la douleur persiste, le lendemain il se rend au St George's Hospital, où on lui dit qu’il à un torticolis qui partira de lui-même[13]. Trois jours plus tard, il demande un second avis à un médecin de la Manchester Royal Infirmary. Une radio révèle ensuite qu’il à cinq vertèbres brisées dans son cou, la seconde étant brisées en deux[13],[a 11]. La troisième vertèbre s’est coincée contre la seconde, empêchant des dégâts plus importants qui aurait pu entrainer la mort de Trautmann[b 7].

La convalescence de Trautmann dure plusieurs mois , ce qui le fait manquer une partie importante de la saison 1956-1957, Jack Savage assure l’intérim pendant son absence[14]. Au début du mois de décembre, Trautmann joue deux matchs avec l’équipe réserve mais manque encore de confiance. Il est rétabli à son poste en équipe première le 15 décembre pour un match disputé contre Wolverhampton Wanderers, mais concède trois buts. Jusqu’à la fin de la saison il lutte pour retrouver sa forme physique et certains supporteurs et médias demande à ce qu’il prenne sa retraite. D’autres critiquent le club, soulignant que Trautmann est alignée dans l’équipe alors qu’il n’est pas complètement remis de sa blessure[a 12].

La saison 1957–1958 est inhabituelle pour l’équipe de Trautmann, qui devient la première équipe anglaise a à la fois inscrire et concéder plus de 100 buts au cours de la saison[15]. Trautmann participe à 34 rencontres au cours de la saison, et s’il ne participe pas à la sévère défaite 9–2 contre West Bromwich Albion, la défaite 8–4 contre Leicester City concède cette année-là constitue la rencontre où il encaisse le plus de but de toute sa carrière[a 13]. Au cours de cette même saison il ne garde ses cages inviolées qu’a deux reprises[c 5].

Trautmann continue sa carrière au club jusqu’en 1964 participant à 545 matchs pour Manchester City pendant une période de quinze ans située entre 1949 et 1964.

En 1964 il termine sa carrière par un match de Jubilé rassemblant officiellement 47 000 spectateurs[16] même si les estimation actuelle se rapprochent de 60 000[b 8]. Trautmann y est capitaine d’une équipe regroupant des joueurs de Manchester City et de Manchester United comprenant Bobby Charlton et Denis Law opposé à une équipe de joueurs du championnat anglais comprenant Tom Finney, Stanley Matthews et Jimmy Armfield.

Fin de carrière

Après avoir quitté Manchester City, Trautmann joue brièvement pour Wellington Town, qui le paye £50 par match. Malgré la diminution de ses capacités de gardien du fait de son age, ses débuts contre Hereford montre qu'il continue à attirer les foules[17]. Lors de son second match au club, contre Tonbridge Angels, son comportement violent durant le match le conduit à être expulsé. Suite à cette expulsion, il ne rejoue plus[a 14].

Carrière internationale

Bien que reconnu comme un gardien de tout premier plan à son époque, il n'a jamais joué pour son pays natal. Trautmann rencontre Sepp Herberger le sélectionneur allemand en 1953, celui-ci explique qu'il ne peut sélectionner un joueur qui n'est pas immédiatement disponible du fait des voyages et les implications politiques, et qu'il ne peut reconsidérer sa position que si Trautman joue pour un club allemand[a 15]. Par conséquent, le fait qu'il joue en Angleterre l'empêche de prendre part à la victoire allemande lors de la Coupe du monde de football 1954. La seule expérience internationale de Trautmann date de 1960 quand l'instance organisant le championnat d'Angleterre décide pour la première fois de permettre au joueur non anglais de jouer dans l'équipe qui représente le championnat. Il est capitaine de cette équipe à deux reprise, une fois lors d'un match contre l'équipe du championnat irlandais puis lors d'un match contre l'équipe du championnat italien.

Parcours

Palmarès

Avec Manchester City

Carrière d'entraîneur

Après deux mois où Trautmann prépare sa reconversion suite à sa fin de carrière, il reçoit un appel de Victor Bernard, le président du club de Stockport County qui lui offre le poste d'entraîneur. Stockport qui possède un budget réduit se maintient alors avec difficulté au sein des divisions amateurs du football anglais et l'embauche de Trautmann constitue un coup pour améliorer l'image du club. Comme beaucoup de personnes dans cette partie de l'Angleterre supportent un des deux principaux clubs de Manchester, Bernard et Trautmann décident de décaler les matchs du club au jeudi soir, soirée où aucun des clubs de Manchester ne jouent[a 16].Cette décision augmente le revenu du club mais sans effets sportif immédiats. En 1966, Trautmann démissionne suite à un désaccord avec Bernard[a 17]. Entre 1967 et 1968 il est entraîneur du club allemand du Preussen Münster, qu'il conduit a une 13ème place en Regionalliga Ouest[18]. Suite a ce poste il occupe brièvement la même fonction pour l'Opel Rüsselsheim. Trautmann est envoyé par la Fédération allemande de football, dans le cadre de convention de partenariat avec des pays sans structures nationales concernant le football. Son premier poste se situe en Birmanie, où il passe deux ans comme sélectionneur national, qualifiant l'équipe pour les Jeux olympiques de 1972, et remportant la Coupe des Présidents, un tournoi disputé par las pays d'Asie du Sud-Est[a 18]. Par la suite, la fédération allemande l’envoie entraîner les équipes de Tanzanie, du Libéria, du Pakistan et du Yémen, jusqu'en 1988, année où il se retire pour s'installer en Espagne.

Parcours

Vie personnelle

Postérité

Récompenses

Style de Jeu

Annexes

Lien externe

Notes

  1. Le club de Blau und Weisse devient plus tard une des composante du club de Tura Bremen, de ce fait, certaines sources indique le club de Tura Bremen comme le club de jeunesse de Trautmann.

Références

Principales sources utilisées Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • (en) Alan Rowlands, Trautmann: The Biography, DB Publishing, 2011, 192 p. (ISBN 1908234008)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  1. p. 13
  2. p. 14
  3. p. 19
  4. p. 22
  5. p. 85
  6. p. 76
  7. p. 99
  8. p. 118
  9. p. 157-158
  10. p. 168
  11. p. 184
  12. p. 195
  13. p. 199
  14. p. 216
  15. p. 123
  16. p. 218
  17. p. 223
  18. p. 234
  • (en) Gary James, The Official Manchester City Football Club Hall of Fame, Londres, Hamlyn, 2005, 176 p. (ISBN 0600612821)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  1. p. 134
  2. p. 135
  3. p. 134
  4. p. 137
  5. p. 139
  6. p. 137
  7. p. 184
  8. p. 142
  • (en) Gary James, Manchester City: The Complete Record, Londres, Breedon Books, 2006, 400 p. (ISBN 1859835120)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  1. p. 366
  2. p. 49
  3. p. 159
  4. p. 159
  5. p. 383

Autres sources

  1. Rowlands, Trautmann: The Biography, p38
  2. Rowlands, Trautmann: The Biography, pp. 43–44.
  3. Rowlands, Trautmann: The Biography, p. 49.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées hof.
  5. a et b (en) Steve Wilson, « A life less ordinary », ESPN, 3 octobre 2005. Consulté le 18 avril 2011
  6. a et b (en) (en) David Clayton, Everything Under the Blue Moon : The Complete Book of Manchester City FC - and More!, Mainstream Publishing, 2002, 208 p. (ISBN 1840186879), p. 196 
  7. a, b et c Penney, The Maine Road Encyclopedia, p194
  8. Kein Krieg in dieser Kabine, 11 Freunde, 13 February 2007. Consulté le 17 August 2008
  9. a et b Bert Trautmann, National Football Museum. Consulté le 17 August 2008
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées KoL.
  11. Boyes, Roger : OBE for the German hero who stuck his neck out, The Times de London (1 November 2004). Consulté le 17 August 2008.
  12. Broken Dreams, The Times de London (16 June 2007). Consulté le 17 August 2008.
  13. a et b 05.05.1956 Bert Trautmann breaks his neck, The Guardian de London (6 May 2006). Consulté le 17 August 2008.
  14. Wallace, Century City – Manchester City Football Club 1957/58, page 200
  15. Wallace, Century City – Manchester City Football Club 1957/58, page ix
  16. Brandon, A–Z of Manchester Football: 100 Years of Rivalry, p220
  17. (en) The day Edgar St hailed brave Bert, Hereford Times, 23 mars 2006. Consulté le 10 mai 2011
  18. (de)Bernd Trautmann, Fussballdaten. Consulté le 17 août 2008


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