Patronage paroissial

Patronage paroissial

Un patronage paroissial est l’appellation utilisée en France et en Belgique pour désigner une institution ou œuvre catholique.

Sommaire

En France

En France, les patronages paroissiaux voient le jour à Marseille au début du XIXe siècle, à la fin du Consulat avec l’abbé Jean-Joseph Allemand, qui les définit comme des « lieux où l’on joue et l’on prie[1] ». L’idée est reprise, en 1820, par l’abbé Joseph-Marie Timon-David[2] et se développe ensuite largement au sein des congrégations : Salésiens de Jean Bosco[3], Frères des écoles chrétiennes, Fils de la Charité, puis tiers-ordre dominicain. Ces institutions se développent dans les paroisses, à la fin du XIXe siècle, pour donner naissance, en 1898, à une fédération sportive qui devient, en 1903, la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France[4] (FGSPF) et, à partir de 1965, la Fédération sportive et culturelle de France[5] (FSCF).

Saint Jean Bosco, fondateur de l'ordre des Salésiens.

Les patronages des ordres religieux (début du XIXe siècle-1870)

Les premiers patronages faisant place aux activités physiques apparaissent au sein des établissements caritatifs des frères de Saint-Vincent de Paul (Paris, 1835)[6] et ceux d’ordres enseignants, comme l’institut de Sorèze[7] avec le père Henri Lacordaire[8], ou celui d’Albert-le-Grand à Arcueil avec le père Henri Didon[9], créateur de la devise du Comité international olympique[10],[11] (CIO), voire d’œuvres d’ordres religieux à vocation sociale. Les jeux traditionnels de course, d’échasses et de ballon composent d’abord l’essentiel de ces activités. Mais avec Timon David[2], la gymnastique — développée sous la Restauration par le colonel don Francisco Amoros — devient un élément fort de leur activité. Cette tendance est renforcée par les Frères des écoles chrétiennes qui l’inscrivent dans le cadre de leurs activités scolaires. Dès 1855 parait une revue commune à ces œuvres, lesquelles se réunissent en congrès à Angers, en août 1858[12]. À la veille de la guerre de 1870 parait l’Union des associations ouvrières catholiques[13].

Les patronages paroissiaux (1870-1898)

Le « théâtre de patronage » à la fin du XIXe siècle.

Dès la défaite de 1870, des fêtes et concours regroupant plusieurs institutions se multiplient. Ainsi le docteur Paul Michaux[14], fondateur de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), reconnaît lui-même avoir participé ou collaboré à vingt-cinq fêtes gymnastiques, sportives et militaires entre 1872 et 1897, soit bien avant la création de sa fédération. Mais ce n’est qu’après les élections de 1877 et 1879, et l’arrivée des Républicains au pouvoir, que les patronages paroissiaux se développent vraiment[15], soutenus par le haut clergé et placés sous l’autorité d’un vicaire-directeur[16]. Dès 1888 une Commission des patronages et œuvres de jeunesse de France est créé au siège de l’Institut catholique de Paris et trois ans plus tard, le 1er janvier 1891 cette commission édite son bulletin Le Patronage[17]. À côté des conférences caritatives et des cercles d’études où se propage le catholicisme social, la part des activités physiques y prend alors une telle importance qu’ils deviennent un moteur majeur, tant à travers leurs organisations civiles que scolaires, que de l’essor de la gymnastique et de la naissance du sport en France. Mais l’anticléricalisme de la IIIe République[18], et surtout celui de l’Union des sociétés de gymnastique de France (USGF), incite l’épiscopat à favoriser la réunion de ses sections de gymnastiques au sein d’une organisation spécifique en 1898. Notons que ces patronages ne se limitent pas à la métropole ; ils se développent aussi outre-mer et, en particulier, en Algérie, à l’initiative de Monseigneur Charles Martial Lavigerie.

Vers une fédération (1898-1906)

Les concours de gymnastique — et de fanfares — restent la valeur forte de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France.

Deux ans après la rénovation des Jeux olympiques qui souligne l’importance du sport, cette Union des sociétés de gymnastiques des patronages et œuvres de jeunesse de France (USGIMPOJF) apparaît en 1898 dans un contexte général tendu entre laïcs et catholiques l’année même de la révision du procès Dreyfus. L’organisme s’affirme dès 1901 comme Fédération des sociétés catholiques de gymnastique (FSCG) avant d’être déclaré en 1903 comme Fédération gymnastique et sportive des patronages de France[19] (FGSPF). Le très parisien Paul Michaux n’est cependant pas le seul à se saisir de ce problème : la région lyonnaise, forte au début du siècle d’une trentaine de patronages, déclare en 1903 sa propre Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est qui ne rallie la FGSPF qu’en 1908[20]. En dépit de ces nouvelles structures fédératrices, bon nombre de patronages continuèrent encore à adhérer tant à l’Union des sociétés de gymnastique de France (USGF) qu’à l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) qui les accueillent jusque-là. Mais l’hostilité des pouvoirs publics et de ces fédérations à l’égard de ceux qui participent en 1906 au concours de gymnastique de Rome pour répondre à l’invitation du pape[21] achève de les regrouper dans le giron catholique de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), devenue ensuite Fédération sportive de France (FSF) en 1947, avant d’adopter l’appellation Fédération sportive et culturelle de France (FSCF), depuis 1968.

Du patronage à l’association sportive et culturelle (1906-1969)

Le directeur et le président, binôme essentiel de chaque patronage

Pour se mettre à l’abri des mesures anticléricales, quelques patronages choisissent déjà le statut associatif ouvert par la récente loi de 1901. Par exemple, l’abbé Deschamps anticipe à Auxerre la séparation de l’Église et de l’État pour déclarer son patronage en préfecture. Le mouvement s’accélère dès l’automne 1906. Par mesure de sécurité et sur les conseils du secrétaire général Charles Simon, beaucoup de patronages troquent alors leur nom pour un nouveau : la Saint-Joseph d’Auxerre devient Association de la Jeunesse Auxerroise, la Saint-Léon de Bagnolet, Alsace de Bagnolet, le patronage Saint-Honoré d’Eylau, Étoile des Deux Lacs, les œuvres de Sainte-Geneviève des grandes carrières, Championnet Sports[22] rapidement complété par l’association Championnet et le patronage Saint-Denys d’Argenteuil, Saint-Georges d’Argenteuil. Le vicaire-directeur doit s’accommoder de la cohabitation avec un président, dont la candidature a été le plus souvent suscitée par son curé de paroisse[23]. Les patronages ont vécu… pour laisser place aux patros, composantes incontournables des origines du sport français. Mais leur rôle ne s’arrête pas là et ils contribuent aussi largement au développement de la musique à travers leurs cliques et fanfares, du théâtre, du cinéma populaire et des colonies de vacances. Longtemps gérées par des organismes spécifiques, respectivement Association théâtrale des œuvres catholiques d’éducation populaire[24] (ATOCEP) et Fédération loisirs et culture cinématographiques (FLEC), ces activités ne sont véritablement prises en charge par la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) qu’à partir des années 1960.

Depuis Vatican II

Le changement d’attitude de l’Église de France à l’égard des œuvres à la suite du concile Vatican II modifie profondément la nature des patronages. Si une partie du clergé a toujours émis des réserves sur leur intérêt[A 1], la mise en œuvre du concile est l’occasion pour leurs détracteurs de les externaliser totalement des paroisses et d’en supprimer les directeurs. Les patronages aujourd’hui sont devenus des associations omnisports et culturelles à direction exclusivement laïques qui se réfèrent néanmoins toujours explicitement à une éthique héritée de leur passé[26].

En Belgique

Article connexe : Patro.

1850-1914

Le premier patronage est fondé à Gand en 1850 par la société de Saint-Vincent-de-Paul : le patronage Saint-Jacobus. Mais ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle qu’ils entrent dans l’organisation des paroisses comme institution indispensable et complémentaire de l’école et du catéchisme[27]. Comme en France les travaux des abbés Allemand et Timond-David font alors référence[28].

La Fédération nationale des sociétés catholiques de gymnastique et d’armes de Belgique (FNSCGAB) apparaît dès 1892[29] soit six ans avant son homologue française. Dès 1895, elle dispose de son propre journal, Belgica[30]. Les rapports avec la nouvelle fédération française créée en 1898 s’établissent d’emblée et dès 1900 des associations belges participent au concours de Paris[31]. Les rapports avec la Flandre française sont nombreux et constants ; l’année suivante la Saint-Georges de Croix - près de Lille - est accueillie au concours de Gand[32].

À partir de 1906, Mgr Désiré-Joseph Mercier (1851-1926), professeur de philosophie à Louvain, prend un rôle déterminant dans les orientations des patronages[33]. En 1906, on décompte 516 patronages de garçons et 344 de filles en 1906[27]. Néanmoins celles-ci resteront hors des structures nationales jusqu’en 1951[34]. Ce n’est qu’à partir de 1908 que les patronages belges se tournent vers le sport moderne (football, course…) soit quelques années après la FGSPF[35]. Dès 1909 les patronages masculins passent à 653 dont 453 pour la partie francophone[27].

La FNSCGAB joue alors un rôle capital aux côtés de la France et l’Italie dans la constitution de UIOCEP en 1911 dont le vice-présidence échoit au baron belge de Dieudonné[36].

1918-1939

Le père Timon David, référence des patronages belges.

En dépit de la concurrence du scoutisme puis de l’action catholique spécialisée (JOC) après la Première Guerre mondiale, les patronages prennent un nouvel essor, fortement encouragés par Monseigneur Mercier[37]. Le Belge Van de Kerkhove est élu président de l’UIOCEP en 1920[36].

L’abbé Maucquoy publie en 1921 Une œuvre d’éducation populaire : le patronage de jeunes gens, inspirée de Joseph-Marie Timon-David[38] qui devient la véritable chartre pédagogique des patronages belges puis lance l’idée d’une fédération des cercles d’études le 10 octobre : l’Association catholique de la jeunesse belge[38] (ACJB). Celle-ci aboutit en 1924 à la création d’une Fédération nationale des patronages (FNP) dont les statuts paraissent le 27 avril 1926 au Moniteur belge. L’année suivante Raoul Delgrange en devient le premier président. Le siège social est alors à Bruxelles.

Quelque peu freinés par la montée de la JOC au cours des années trente[39]. les patronages sont contraints de se mettre en sommeil pendant la Seconde Guerre mondiale où de nombreux aumôniers et membres participent à la résistance.

Depuis 1945

Les activités reprennent dès la Libération et en 1947 le siège fédéral, est transféré de Louvain à Gilly. La Fédération nationale des patros féminins (FNPF) est créée en 1951.

Le 30 avril 1967, devant 30 000 membres le Relais Patro de Natoye est inauguré par le roi Baudouin et la reine Fabiola. Celui-ci sera revendu en 2005.

Le 25 août 1976 paraissent au Moniteur belge les statuts de la FNP et FNPF qui sont reconnues par décret en 1980 comme organisations de jeunesse de la Communauté française de Belgique.

Notes et références

Notes

  1. En 1988, le titre de l’ouvrage du professeur Gérard Cholvy[25]Le patronage, ghetto ou vivier[25] — pose ainsi clairement les termes de ce débat.

Références

  1. Guy Avanzini 2001, p. 19-20
  2. a et b Guy Avanzini 2001, p. 503 et 655/656
  3. Guy Avanzini 2001, p. 374
  4. [PDF] Docteur François Jung, « Le docteur Paul Michaux, 1854-1924 », dans Mémoires de l’ANM, 2000, p. 96-97 [texte intégral] 
  5. Jean-Marie Jouaret 1999, p. 22-25
  6. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 22 ; 26
  7. Guy Avanzini 2001, p. 645
  8. Guy Avanzini 2001, p. 3393-394
  9. Guy Avanzini 2001, p. 181-182
  10. Alain Arvin-Berod 2003, p. 145
  11. Alain Arvin-Berod (préf. Juan Antonio Samaranch), Les Enfants d’Olympie : 1796-1896, Paris, éd. du Cerf, coll. « L’histoire à vif », mars 1996, 258 p. (ISBN 2-204-05341-4) [présentation en ligne] 
  12. Léon Ligneau 2003, p. 12
  13. Les dates qui jalonnent notre histoire, site de l’Action catholique ouvrière (ACO) — acofrance.net ; consulté le 30 septembre 2011.
  14. [PDF] Docteur François Jung, « Le docteur Paul Michaux, 1854-1924 », dans Mémoires de l’académie nationale de Metz, 2000, p. 93 [texte intégral] 
  15. Claude Piard 2009, p. 10
  16. Guy Avanzini et François Hochepied 2010, p. 97
  17. Robert Hervet 1948, p. 14
  18. Claude Piard 2009, p. 21
  19. Jean-Marie Jouaret 1999, p. 19
  20. Gérard Cholvy 1988, p. 234
  21. Claude Piard 2009, p. 11
  22. L’historique sur championnet.asso.fr, 14 novembre 2002
  23. Claude Piard 2009, p. 23
  24. Claude Piard 2009, p. 42
  25. a et b Gérard Cholvy 1988
  26. Guy Avanzini et François Hochepied 2010, p. 309
  27. a, b et c Gérard Cholvy 1988, p. 123
  28. Gérard Cholvy 1988, p. 122
  29. Robert Hervet 1948, p. 22
  30. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 31
  31. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 35
  32. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 30
  33. Gérard Cholvy 1988, p. 107
  34. Gérard Cholvy 1988, p. 121
  35. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 27
  36. a et b Yvon Tranvouez 1998, p. 106
  37. Gérard Cholvy 1988, p. 117
  38. a et b Gérard Cholvy 1988, p. 111
  39. Yvon Tranvouez 1998, p. 108

Bibliographie

  • Alain Arvin-Berod, Et Didon créa la devise olympique, Grenoble, éditions Scriforius, 2003 
  • Alain Arvin-Berod (préf. Juan Antonio Samaranch), Les Enfants d’Olympie : 1796-1896, Paris, éd. du Cerf, coll. « L’histoire à vif », mars 1996, 258 p. (ISBN 2-204-05341-4) [présentation en ligne] 
  • Guy Avanzini, Dictionnaire historique de l’éducation chrétienne d’expression française, Paris, éditions Don Bosco, 2001 
  • Guy Avanzini et François Hochepied, Les cultures du corps et les pédagogies chrétiennes, 2010 
  • Gérard Cholvy, Le patronage, ghetto ou vivier, Paris, Nouvelles cités, 1988 
  • Robert Hervet (préf. François Hébrard), La FSF de 1898 à 1948, Paris, 1948, 173 p. (OCLC 66302325) 
  • Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération Sportive et Culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF, 1999 
  • Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération Sportive et Culturelle de France (1948-1998), t. 2, Paris, FSCF, 1999 
  • Léon Ligneau, La Jeune France à Cholet, histoire d’un centenaire, Maulévrier, Hérault, 2003 
  • Claude Piard, 125 ans avec un patro de banlieue, La Saint-Georges d’Argenteuil 1884-2009, Paris, éditions L’Harmattan, 2009 
  • Yvon Tranvouez, Sport, culture et religion, Brest, UBO, 1998 
  • Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : La Fédération internationale catholique d’éducation physique (FICEP) à l’épreuve du temps (1911 – 2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », 20 mai 2011, 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9) 

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