- Parti populaire (Belgique)
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Parti populaire - Personenpartij Président
Vice-présidenteMischaël Modrikamen
Sophie ColignonFondation 26 novembre 2009 Siège Avenue Du Houx 42
1170 BruxellesAu niveau fédéral Chambre {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} Sénat {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}}
Dans les entités fédéréesParl. wallon Parl. Comm. française Parl. bruxellois {{{option-10}}} {{{valeur-10}}} {{{option-11}}} {{{valeur-11}}} {{{option-12}}} {{{valeur-12}}} {{{option-13}}} {{{valeur-13}}} {{{option-14}}} {{{valeur-14}}} {{{option-15}}} {{{valeur-15}}} {{{option-16}}} {{{valeur-16}}} Au niveau européen Représentants {{{option-17}}} {{{valeur-17}}} Affiliation européenne {{{européenne}}} Affiliation internationale {{{internationale}}} Idéologie(s) Libéralisme, conservatismeUNIQ1c5f097e6b73df7a-nowiki-00000007-QINU1UNIQ1c5f097e6b73df7a-nowiki-00000008-QINU Couleur Mauve Site officiel www.partipopulaire.be voir aussi :
Constitution belge — Politique de la Belgique
Monarques de Belgique — Gouvernement fédéral belge
Premiers ministres belges
Partis politiques belges — Élections belgesLe Parti Populaire (ou Personenpartij), est un parti politique belge, créé le 26 novembre 2009 par Mischaël Modrikamen et Rudy Aernoudt. Le Parti Populaire applique le libéralisme au sens économique du terme et a pour ambition la réforme de la justice, la mise en avant de la solidarité entre nord et sud de la Belgique et mise sur la responsabilité des citoyens.
Le Parti Populaire s'est présenté pour la première fois aux électeurs lors des élections fédérales du 13 juin 2010, à l'issue desquelles il a eu un premier élu, Laurent Louis. Depuis lors les problèmes se sont accumulés au sein du jeune parti, avec notamment l'exclusion du co-fondateur Rudy Aernoudt en août 2010 et celle de l'unique élu du parti, Laurent Louis, en janvier 2011.
Sommaire
Création du parti
C'est dès mars 2009 que le fondateur du parti, Mischaël Modrikamen, devenu une personnalité populaire suite à l'affaire Fortis et à ses suites politiques (Fortisgate), laisse entendre qu'il a l'intention de faire de la politique. En mai 2009, les choses se précisent: il vise la création d'un nouveau parti qu'il envisage comme un parti de droite populaire sur le modèle du parti homonyme espagnol et de l'UMP. Il déclare que la formation à créer « rassemblera sous une même ombrelle la droite libérale, la droite conservatrice, et les déçus du système, qui votent une fois FN, une fois Ecolo[2] ».
En novembre 2009, le lancement du parti est annoncé[3]. Dans son manifeste, le parti se définit comme une formation issue de la société civile dont l'objectif est de « contribuer à la gestion efficace du pays, loin des intérêts particuliers, individuels ou organisés, fréquemment privilégiés[4] ».
La presse s'interroge alors sur les chances du nouveau parti[5]. Tandis que certains estiment que le parti est en fait d'extrême-droite[6] ou populiste[7], le parti se considère plus simplement comme un parti de droite décomplexé et critique le MR qu'il considère "incapable de s’assumer comme une grande formation de droite". A l'accusation de populisme, le fondateur du parti rétorque que "le populisme, c’est la facilité, le Yaka. Le PP au contraire appelle à l’effort, au sursaut citoyen, sans se voiler la face sur les problèmes graves du Pays[8]".
L'inculpation du fondateur du parti pour faux et blanchiment d'argent[9] ne semble cependant pas ébranler le parti qui estime que la justice est instrumentalisée[10]
En mai 2010, alors que s'annoncent les élections anticipées de juin 2010, le parti connait certaines tensions et départs[11], mais le parti entend bien présenter des listes dans tous les circonscriptions électorales malgré les difficultés imposées à un nouveau parti pour pouvoir présenter des listes. En effet, le temps extrêmement bref laissé aux partis pour faire valider leurs listes pose des problèmes au PP comme aux autres petits partis, situation qu'il dénonce[12], mais le parti réussit à rassembler les signatures nécessaires pour pouvoir présenter des listes pour les élections à la Chambre des Représentants et au Sénat.
Le PP critique également la façon dont les petits partis sont traités par la RTBF qui n'offre qu'un accès limité au débat télévisés en privilégiant les quatre grands partis[13]
Dans un interview avec le journal L'Écho de juillet 2011, Mischaël Modrikamen considère que son parti « est le pendant de la N-VA » et « s’inscrit dans le mouvement » du Front national français qu'il estime ne plus être d'extrême droite, transformé en un parti de « droite qui s’assume avec un côté populaire »[14].
Résultats électoraux
Le Parti Populaire se présente pour la première fois aux élections fédérales du 13 juin 2010. Il obtient sur l'ensemble du Royaume 1,29% des voix ainsi qu'un premier siège, occupé par Laurent Louis (qui est exclu du parti en janvier 2011), dans le Brabant wallon où il atteint 5,04% des suffrages.
Problèmes
C'est une prise de position de Laurent Louis sur sa page facebook où il déclarait qu'il soutenait la politique de Nicolas Sarkozy sur les Roms[15] qui fait apparaitre au grand jour les tensions entre les deux co-fondateurs: Rudy Aernoudt, co-président, se dit choqué des propos de son député et souhaite qu'il s'excuse. Laurent Louis refuse et dit continuer à avoir le soutien de l'autre co-président Mischaël Modrikamen qui accuse Rudy Aernoudt de déloyauté. Ce dernier est alors exclu du parti suite à un vote du bureau du parti.
Rudy Aernoudt révèle alors l'étendue des tensions qui existent dans le parti et dénonce un projet séparatiste de Mischaël Modrikamen qui voudrait faire du PP, une version francophone de la NVA[16]. Il l'accuse également d'avoir payé au noir certains collaborateurs du parti[17].
Mais le départ de Aernoudt ne règle pas les problèmes, et le calme est troublé par des incidents qui indiquent l'existence de tensions entre le président du parti et son unique député, Laurent Louis. Lorsque deviennent publiques les problèmes entre le président, le député et l'assistante parlementaire de ce dernier, la question de la survie du parti se pose[18]. Le 28 janvier 2011, le Parti Populaire exclut son unique député et perd ainsi son unique siège à la Chambre des Représentants de Belgique ainsi que sa dotation, qui s'élevait à 430 000 euros[19].
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- [1], Le Vif, 25 février 2011
- Modrikamen se financera « à la Obama », Le Soir, 24 mai 2010 , Modrikamen lancerait bien son propre parti: à droite toute!, Le Vif, 11 juin 2009
- Maître Modrikamen, un petit air de Nicolas Sarkozy, Le Vif, 27 novembre 2009
- Le Parti Populaire dévoile son visage, L'Écho, 26 novembre 2009
- Les pièges de la politique en électron libre, Le Vif, 3 décembre 2009
- Extrême droite, le PP de Modrikamen?, Le Vif, 8 février 2010
- La menace populiste, article de Jean-Philippe Schreiber dans La Libre Belgique, 11 mai 2010
- Modrikamen ne ménage pas le MR, Le Soir, 25 mai 2010
- http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/571873/modrikamen-inculpe-par-le-juge-claise.html Modrikamen inculpé par le juge Claise , La Libre Belgique, 26 mars 2010 [
- Modrikamen: “On tente de manipuler la justice”, La Dernière Heure, 25 mars 2010
- Les élections anticipées sèment le trouble au Parti populaire, Le Vif, 3 mai 2010
- Le Parti populaire dénonce des conditions de scrutin antidémocratiques , Le Vif, 11 mai 2010
- RTBF : Modrikamen dénonce la mainmise des grands partis, Le Soir, 23 mai 2010
- Modrikamen « s’inscrit dans le mouvement » de Marine Le Pen, Le Soir, 15 juillet 2011.
- RTBF : Facebook: le député PP tient des propos qui relèvent du racisme, RTBF, 20 août 2010
- Le Soir: Aernoudt dénonce le « projet séparatiste » du PP, Le Soir, 24 août 2010
- Le Soir: Aernoudt accuse Modrikamen de paiements au noir, Le Soir 26 août 2010
- Parti populaire: chronique d'une mort annoncée, 27 janvier 2011 Voir 7s7,
- Le député Laurent Louis a été exclu du PP, La Libre Belgique, 28 janvier 2011 Voir
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