Monuments et lieux touristiques de Bordeaux

Monuments et lieux touristiques de Bordeaux

Sommaire

Monuments et lieux touristiques

Quartiers historiques

  • Bordeaux-Lac
  • Bacalan
  • Saint Genès
  • Le Grand Parc
  • Saint-Pierre
  • Saint-Augustin
  • Le Tondu

Le quartier de Bordeaux-Lac réunit, autour d'un plan d’eau artificiel de 160 hectares, un parc des expositions, un palais des congrès, un centre hôtelier, une base de plein air et de loisirs (centre de voile, …), un parc floral et un vélodrome. De nombreuses manifestations s’y déroulent : la Foire internationale, Vinexpo, le Jumping international, les Six jours cyclistes de Bordeaux….

L'esplanade des Quinconces est la plus vaste place d'Europe (126 000 m²).

À noter que la mairie de Bordeaux a créé en 1995 des quartiers administratifs, notamment dans le but de créer des conseils de quartiers. Ceux-ci regroupent parfois plusieurs quartiers historiques différents.

Patrimoine ancien et classique

Monument aux Girondins

Article détaillé : Monument aux Girondins.
Monument aux Girondins

C'est en 1881, à l'approche du centenaire de la Révolution, que la ville de Bordeaux émit le vœu d'ériger ce monument aux Girondins et à la République, à la mémoire des députés Girondins victimes de la Terreur, apportant ainsi les preuves de sa fidélité à la IIIe République et à ses anciens. Mais le monument ne fut construit qu'entre 1894 et 1902 sur la place des Quinconces, cette immense place au cœur de Bordeaux, où trônait jadis le château Trompette

Le monument a été conçu par l'architecte Victor Rich, le sculpteur bordelais Achille Dumilâtre ainsi que Félix Charpentier et Gustave Debrie. Ils ont élevé une colonne, placée au centre de deux demi-bassins, surmontée à 43 mètres du sol, par le Génie de la Liberté brisant ses fers. D'autres statues complètent l'ensemble : le Coq Gaulois, la Tribune, l’Éloquence et l’Histoire, tournées vers le fleuve, constituent la dédicace de ce monument aux députés Girondins ; de l'autre côté, regardant vers la ville, trois statues de femmes représentent la ville de Bordeaux, la Garonne ainsi que la Dordogne. Enlevés durant la Seconde Guerre mondiale pour récupérer le métal, tous ces éléments ne retrouveront leur place initiale qu'en 1983.

Dans le bassin tourné vers le Grand Théâtre, c’est « le Triomphe de la République » qui a été choisi comme thème, avec des statues représentant le travail et la sécurité, symbolisés par le Forgeron et le Lion. Dans le second bassin, orienté vers le jardin public, c’est le Triomphe de la Concorde qui protège la Fraternité et l’ Abondance, source de la prospérité du Commerce et de l’ Industrie, symbolisés par les trois enfants à gauche, tandis que les Arts sont représentés par les trois autres enfants à droite. Dans ce bassin, les chevaux de Gustave Debrie amènent le Bonheur - exprimé par un dauphin - au chérubin.

Grand Théâtre

Article détaillé : Grand Théâtre (Bordeaux).

La place de la Comédie se trouve sur l'emplacement du forum gallo-romain où étaient situés les Piliers de Tutelle (Tutela, déesse protectrice de la ville), rasés sur ordre de Louis XIV, après les troubles de la Fronde puis une sanglante révolte antifiscale, pour faciliter le tir des canons du château Trompette sur la cité rebelle.

Classé monument historique, le Grand Théâtre a été édifié par l’architecte Victor Louis entre 1773 et 1780. Exemple parfait d'un théâtre à l'italienne. Dernière restauration en 1991. Depuis il a retrouvé sa décoration intérieure d'origine (marbre, o] et bleu). Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus beaux théâtres français.

Le péristyle de sa façade, inspiré de l’Antiquité, est supporté par 12 colonnes corinthiennes. La balustrade est ornée de douze statues de pierre représentant les 9 muses et 3 déesses : (Junon, Vénus, Minerve). Certaines scènes du film Beaumarchais l'insolent y ont été tournées.

Allées de Tourny

Allées de Tourny

Cette esplanade fut aménagée entre 1743 et 1757 par l'intendant Tourny. Large de 65 mètres et longue de 265 mètres, elle est bordée du côté pair d'immeubles à façades Louis XV. Ces derniers ne comportaient à l'origine qu'un rez-de-chaussée et un étage. La plupart d'entre eux furent rehaussés après la destruction du château Trompette à l'emplacement de l'actuelle place des Quinconces car ils ne gênaient plus les tirs de canon. Les immeubles situés du côté impair ont été construits au XIXe siècle. Le carrousel est présent sur la place tout au long de l'année..

Pont de Pierre

Article détaillé : Pont de Pierre (Bordeaux).
Pont de Pierre

Il relie la rive gauche au quartier de la Bastide. Premier pont sur la Garonne, il fut construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822, d'après les plans de Claude Deschamps. Il mesure 486 m de longueur et 19 m de largeur. Les premières assises de la maçonnerie des piles ont été mises en place grâce à des caissons compartimentés de 23 m de longueur, de 7,40 m de largeur et de 6 m de hauteur. Durant douze ans les bâtisseurs durent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit-là. C'est grâce à une cloche à plongée empruntée aux Britanniques que les piliers du pont purent être stabilisés. Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d'un médaillon blanc en l'honneur de l'empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés). Ce pont fut le seul jusqu'à la construction du pont Saint-Jean en 1965.

Cours de l'Intendance

Cours de l'Intendance
Passage Sarget, proche du Cours de l'Intendance

Il relie la place de la Comédie à la place Gambetta. Avec le cours Georges-Clemenceau et les allées de Tourny, il forme un triangle dont le centre est la place des Grands Hommes, triangle appelé par les Bordelais le « triangle d’or » puisque les magasins les plus prestigieux de la ville y sont regroupés. Le tracé du cours de l'Intendance correspond à celui des fossés nord de la première enceinte fortifiée de la ville, au IVe siècle.

Au XIe siècle, les Bordelais comblent ces fossés et créent une rue à laquelle ils donnent le nom de « fossés de Campaure ». Par la suite, cette rue changea encore plusieurs fois de nom : « fossés de l'Intendance » en 1707, « fossés Marat » sous la Révolution.

Cathédrale Saint-André et Tour Pey-Berland

Du nom de l'archevêque de la ville en 1430 (mort en 1458) qui créa la première université de Bordeaux vers 1440. Il est inhumé derrière le maître autel de la cathédrale.

Consacrée par le pape Urbain II en 1096, la cathédrale est bâtie sur un plan en croix latine à nef unique de 124 mètres de long, 18 m de largeur au transept, 23 m de haut dans la nef et 29 m dans le chœur. Alors qu'elle avait été conçue pour avoir quatre clochers, deux seulement ont leur flèche (côté rue Vital-Carles) car on se rend vite compte que la cathédrale est trop lourde pour le sol marécageux et s'enfonce. La construction des deux autres clochers est alors abandonnée. Du premier édifice roman du XIe siècle il ne reste que les murs intérieurs de la nef.

La porte Royale (première moitié du XIIIe siècle) est un bel exemple gothique (embasements ornés de statues des apôtres ; tympan avec le Jugement Dernier). Le tympan du portail Nord (XIVe siècle) est orné de trois registres de bas-reliefs représentant la Cène, l'Ascension et le Triomphe du Rédempteur. Le chevet et le transept remontent aux XIVe et XVe siècles.

Parmi les évènements liés à cet édifice il y a le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Louis VII, futur roi de France, en 1137. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998.

La tour Pey-Berland, isolée du reste de l'édifice, a été construite entre 1440 et 1450. Elle est quadrangulaire avec des contreforts, une galerie extérieure et une flèche octogonale avec au sommet, une statue de Notre-Dame d'Aquitaine réalisée en 1862 et restaurée dernièrement.

Église Sainte-Croix

Article détaillé : Abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux.
Façade de l'église Sainte-Croix

Sur l’emplacement d'une abbaye fondée au VIIe siècle, détruite par les Sarrasins, reconstruite par les carolingiens puis détruite par les Vikings en 845 et en 864. De l’ancienne abbatiale des bénédictins édifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle ne subsistent que les murs de la nef et quelques vestiges du mobilier. En effet l'église a été presque entièrement reconstruite par Paul Abadie au XIXe siècle, qui rajouta un clocher symétrique à l'original à gauche de la façade.

Sur la façade de de style roman saintongeais, les portails sculptés représentent l’avarice et la luxure. À l’intérieur se trouve un orgue réalisé en 1774 par Dom Bedos de Celles. L'ancien couvent bénédictin abrite aujourd’hui l’École des beaux-arts de Bordeaux.

Basilique Saint-Michel

Article détaillé : Basilique Saint-Michel de Bordeaux.
Clocher de la Basilique Saint-Michel

Église de style gothique flamboyant construite entre la fin du XIVe et le XVIe siècle. La chaire est de Feyneau et représente saint Michel terrassant le dragon. Les vitraux furent détruits lors des bombardements en 1940. Le clocher isolé de 114 mètres de haut, construit au XVe siècle est le plus haut du Sud-Ouest. En 1881 fut découvert un cimetière gallo-romain et des catacombes sous la tour. Classé monument historique.

Place du Chapelet

Elle est construite consécutivement aux événements de 1675. Entre les allées de Tourny et le marché des Grands Hommes.

Église Notre-Dame

Article détaillé : Église Notre-Dame de Bordeaux.
Église Notre-Dame
Façade de l'église Notre-Dame

L'église Notre-Dame (Saint-Dominique avant le Concordat), a été construite par Pierre Duplessy-Michel (1684-1707). Elle est inspirée de l’église du Gesù à Rome. Sa façade est baroque, de style jésuite. Elle est classée monument historique. Elle possède une acoustique remarquable d’où le nombre élevé de concerts organisés dans cet endroit. On peut y voir six tableaux du peintre André Jean, en religion dit : le Frère André, datés de 1712, 1714, 1718, 1731, 1732 et 1735. On trouve des bas-reliefs, un maître-autel en marbre blanc dû à Peru (1759) et des grilles en fer forgé autour du chœur dues à Moreau (1780).

Son cloître est la Cour Mably. Construit en 1684 sur les plans de l'architecte Michel Duplessy, ce bâtiment est le second couvent des Jacobins. Le premier est détruit en 1678. De 1797 à 1885 il est occupé par la Manutention militaire. À partir de 1886 il est rénové et transformé en Bibliothèque municipale.

Il abrita également le Musée des Antiquités à partir 1887. La présence en ces lieux de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes est très récente, 1994.

Place du Parlement

Article détaillé : Place du Parlement (Bordeaux).
La place du Parlement

Née sous le nom de place du Marché Royal, elle est rebaptisée place de la Liberté à la Révolution. Ordonnancée de style Louis XV.

Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIe siècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d’agrafes. Elles sont surmontées de balustrades. La fontaine centrale date du Second Empire. Le sol, refait en 1980, se compose de grandes dalles de calcaire doré.

Palais Rohan (siège de l'actuelle mairie)

Article détaillé : Palais Rohan.

Ancien palais archiépiscopal, construit entre 1771 et 1784. C'est l'archevêque Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan qui lui donne son nom puisque le palais fut construit à sa demande. Rohan commence par faire démolir les vieux bâtiments proches de la cathédrale puis les vieil archevêché. Il obtient du roi Louis XV, en 1771, l'autorisation de construire un palais digne de lui en vendant 30 hectares de terrains marécageux situés à côté. Joseph Étienne est le premier architecte, il sera remplacé en 1776 par Richard Bonfin. Le sieur Poirier est le conducteur de travaux. En 1780, le palais est quasiment fini mais Monseigneur de Rohan est nommé archevêque de Cambrai. Il terminera sa carrière comme aumônier de l'impératrice Joséphine.

Il devint l’hôtel de ville de Bordeaux en 1835 après avoir été résidence impériale de Napoléon Ier.

Palais Gallien, dernier vestige de l'époque gallo-romaine

L'Amphithéâtre dit Palais Gallien doit son nom à l’empereur Gallien, qui régna de 253 à 268.

Cet édifice est cependant sans doute antérieur. La ville gallo-romaine de Burdigala, capitale de la province d’Aquitaine, a connu sa première période de prospérité au milieu du IIe siècle de notre ère. L’amphithéâtre, construit en bordure de la ville, pouvait accueillir sur ses gradins en bois 15 000 personnes. il a été brûlé en 276 lors des invasions barbares. Il a également souffert de destructions majeures lors de la Révolution. L'édifice est classé monument historique. Il ne reste que quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain. Une partie du monument est visible depuis les rues du Docteur Albert-Barraud, Émile-Fourcand ou du Palais-Gallien.

Rue Sainte-Catherine

Article détaillé : Rue Sainte-Catherine (Bordeaux).

Principale rue de Bordeaux, c'est la plus longue rue piétonne d'Europe.

Jusqu'en 1772, près de la place de la Comédie, se trouvait la Porte Médoc. Depuis la Galerie Bordelaise réalisée en 1833 par Durand on aperçoit la Porte Dijeaux.

Porte Dijeaux

Article détaillé : Porte Dijeaux.
Porte Dijeaux

Entrée monumentale de la ville au XVIIIe siècle, bâtie par Voisin entre 1748-1753 sur les plans de l’architecte André Portier. Le décor est de Clair Claude Francin. La porte Dijeaux est en pierre de Frontenac, pierre dure et dense, habituellement utilisée pour les fondations d’un bâtiment (pour les parties supérieures on utilise habituellement la pierre de Bourg). On peut remarquer dans cette pierre poreuse, des sédiments de coquilles. Son nom est en rapport avec le temple de Jupiter qui se dressait à cet emplacement à l'époque gallo-romaine. Le nom vient de la déformation du gascon « De Jòu » (de Jupiter) qui est la langue traditionnelle de Bordeaux.

Place de la Victoire

Article détaillé : Place de la Victoire (Bordeaux).
Place de la Victoire (mai 2004)

À l'autre extrémité de la rue Sainte-Catherine se trouve la Porte de la Victoire.

Quand Tourny a supprimé les portes médiévales, il souhaitait remplacer les quatre tours rébarbatives flanquant l'ancienne porte gothique, la porte Saint Julien datant de 1302 (qui avait pris son nom d'un hôpital voisin créé en 1231 pour soigner lépreux et pestiférés) qui s'ouvrait, au sud de la rue Sainte-Catherine, sur l'actuelle Place de la Victoire, là où jadis se réunissaient les deux routes du Languedoc et d'Espagne par un véritable arc de triomphe, à l'image de la grandeur de la capitale de la Guyenne.

Le 8 juin 1748 fut entreprise sa construction par Portier.

Elle a pris le nom de porte d'Aquitaine le 18 novembre 1753 afin d'honorer le second fils de la Dauphine, le duc d'Aquitaine Xavier de France qui venait de naître.

La porte d'Aquitaine est ornée, d'un côté, des armes royales dans une coquille bivalve et de dieux marins enlaçant l'écusson ; de l'autre, les armes de la ville émergeant d'une coupe sur laquelle retombent fruits et fleurs. Elle est faite en belle pierre de Saint-Macaire (pierre qui devient dure et rosée), percée d'une arcade de plus de onze mètres de haut et de cinq mètres de large, ornée de bossages en saillie. Après la Seconde Guerre mondiale), elle a pris le nom de Porte de la Victoire. Le 19 juin 2005, Hugues Martin inaugure, sur la place de la Victoire, l'Obélisque, un monument dédié à la gloire du vin.

Au centre de la rue Sainte-Catherine se trouve la place Saint-Projet (évêque auvergnat mort en 674). La croix de carrefour fut restaurée en 1977; elle se trouvait au centre d'un cimetière depuis 1392. L'église se trouvait au sud de cette place et il en reste la tour clocher. La fontaine a été réalisée vers 1715.

Gare Saint-Jean et passerelle Eiffel

Article détaillé : Gare de Bordeaux-Saint-Jean.
Façade de la Gare Saint-Jean avant le réaménagement du parvis en 2009
Passerelle Eiffel en 1900

Construite à la fin du XIXe siècle par la Compagnie du Midi, la gare Bordeaux-Saint-Jean est située au bout du Cours de la Marne. A l'époque de son édification, elle remplace l'ancienne gare Bordeaux-Ségur devenue trop petite. Saint-Jean devient alors la gare principale de Bordeaux aux dépens de la gare d'Orléans (Bordeaux-Bastide) située sur la rive droite du fleuve.

La salle des départs est une superbe et immense salle datant du XIXe siècle construite sur deux niveaux et éclairée par une vaste verrière. Dans le hall de départ est peinte une vaste carte des lignes du réseau de la compagnie du Midi, de Bordeaux à Sète. Cette très belle carte a malheureusement été amputée à l'occasion des travaux de rénovation de la gare, dans les années 80, pour créer un passage entre deux espaces. La partie amputée correspond à l'essentiel du massif des Pyrénées et des lignes de montagne de l'ancien Midi (en particulier dans l'Ariège et l'Aude).

La verrière surplombant les voies est la plus grande d'Europe. Elle est l'œuvre de Gustave Eiffel, qui a également conduit en tant que maître d'œuvre (et non concepteur) les travaux de construction du pont ferroviaire appelé passerelle Eiffel utilisé jusqu'en 2008 pour traverser la Garonne et qui permettait à la gare Saint-Jean d'être reliée à tout le réseau de trains au nord de la Garonne. Un nouvel ouvrage à quatre voies le remplace depuis cette date, permettant d'augmenter sensiblement la cadence des passages de trains.

La gare, ainsi que sa verrière métallique couvrant les voies, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 1984.

Porte Cailhau et place du Palais

Porte Cailhau

La Porte Cailhau faisait partie des remparts de la ville. Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne. Le futur roi de France, Louis VII, y séjourna à l'occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Au XIIIe siècle, le palais fut remplacé par un autre. À partir de 1462, le Parlement de Bordeaux y siégea. Ravagé par plusieurs incendies (1597, 1704), il fut démoli en 1800, permettant ainsi l'ouverture de l'actuelle rue du Palais de l'Ombrière. Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau. Son nom évoque peut-être les cailloux, appelés « calhaus » en gascon, qui étaient accumulés à ses pieds par la Garonne et qui servaient à lester les navires. Plus probablement, elle évoque la grande famille bourgeoise bordelaise médiévale des Cailhau qui donna plusieurs maires à la ville XIIIe siècle - XIVe siècle).

Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aiguës de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à la Fornoue, elle faisait office d'arc de triomphe et de porte défensive (présence d'une niche à l'effigie du roi).

Classée monument historique. Elle fut restaurée au XIXe siècle (1822) et ses bas-reliefs abîmés sont conservés au Musée d'Aquitaine.

La Grosse Cloche, seconde porte restante de l'ancienne enceinte médiévale

Article détaillé : Grosse cloche de Bordeaux.
La Grosse Cloche

C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. Elle vient d'être restaurée. C'est le beffroi de l'ancien hôtel de ville; elle figure d'ailleurs sur les armoiries de la ville. Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle). Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central. À l'origine il y avait six tours crénelées. La cloche est coulée en 1775 par Turmel et elle pèse 7 800 kg. L'horloge est réalisée en 1759 sur les plans du mathématicien Larroque.

Porte de Bourgogne

Article détaillé : Porte de Bourgogne.
Porte de Bourgogne

Appelée aussi Porte des salinières, elle est située face au Pont de Pierre et s'ouvre sur le Cours Victor Hugo. Tourny souhaitait qu'elle constitue un accompagnement pour la Place Royale (Place de la Bourse) et la consacra au Prince Monseigneur le Duc de Bourgogne le 24 janvier 1757. Sa conception se rapproche de celle des Arcs de Triomphe, tel que celui de Titus à Rome. Elle a été un temps l'Arc Napoléon.

Église Saint-Éloi

Article détaillé : Église Saint-Éloi de Bordeaux.

L’église Saint-Éloi[1] est celle du Bourg-Saint-Éloi. L’église actuelle ne semble pas antérieure au XVe siècle. La façade occidentale est une adjonction de style néogothique, datant de 1828, de l’architecte Poitevin.

Depuis sa mise à disposition d’une association proche de la fraternité Saint-Pie-X par le maire Alain Juppé, le monument est au centre d’une polémique. Le 10 décembre 2002, le tribunal administratif de Bordeaux a annulé la délibération prise le 28 janvier 2002 concernant cette mise à disposition. Le jugement a été confirmé en cour administrative d’appel le 27 avril 2004. Enfin, le pourvoi en cassation de cette « Association église Saint-Éloi » a été rejeté par le Conseil d’État le 2 mars 2005. Les décisions de justice n’ont pas encore été exécutées et l’église demeure le siège des traditionalistes catholiques bordelais. Le 1er février 2007 met un point final à la polémique : le cardinal Ricard attribue à l’Institut du Bon-Pasteur, dont le supérieur restaura l’église, la paroisse Saint-Éloi.

Place de la Bourse et quais de la rive gauche

Effet brouillard du miroir d'eau devant la place de la Bourse

En bord de Garonne, Bordeaux possède l’un des plus beaux patrimoines urbains du monde avec ses façades XVIIIe siècle aujourd'hui ravalés et de nombreux édifices classés ou inscrits au titre des monuments historiques. Les quais se déroulent sur une bande de 80 mètres de large, entre les façades et le fleuve, et sur 4,5 kilomètres de long depuis la gare Saint-Jean jusqu'aux bassins à flot. Dans le sillage du tramway, les quais ont progressivement été réaménages selon le plan conçu par le paysagiste Michel Corajoud (Parc des Sports, Prairie des Girondins...).

Réalisée sous l’intendance de Boucher par l'architecte du roi, Jacques Ange Gabriel, entre 1730 et 1775, la place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, détruite à la Révolution, du roi de France Louis XV. Elle est inaugurée en 1749, symbole de la prospérité de la ville. Successivement appelée place Royale, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, puis à nouveau place Royale à la Restauration. En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle devient place de la Bourse.

Cette place est une des œuvres les plus représentatives de l'art architectural classique français du XVIIIe siècle. Au nord se tenait le Palais de la Bourse (actuelle Chambre de Commerce et de l'Industrie de Bordeaux) et au sud l'Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des Douanes et Droits Indirects qui abrite en son sein le Musée national des Douanes). Ce dernier est réalisé par Jacques Ange Gabriel entre 1735 et 1738 et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville.

Les frontons des autres bâtiments et les mascarons sont sculptés par Verbeckt, Vernet et Prome. Les frontons représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne, le Temps découvrant la Vérité.

Depuis fin juillet 2006, Bordeaux est doté du plus grand miroir d'eau du monde, d'une surface de 3 450 m2. Le système imaginé par le fontainier parisien Jean-Max Llorca, permet de faire apparaître l'un après l'autre un effet miroir (avec 2 centimètres d'eau stagnant sur une dalle de granit) et un effet brouillard pouvant atteindre jusqu'à 2 mètres de hauteur.

Église Saint-Pierre (place Saint-Pierre)

Église Saint-Pierre

La place Saint-Pierre n'existait pas du temps des gallo-romains. C’était autrefois l’entrée du port intérieur de la ville. L’église Saint-Pierre[2] est construite sur le mur nord de l'ancien chenal de passage. Elle a été construite au XVe siècle et fut remaniée en grande partie au XIXe siècle mais le portail de style gothique flamboyant, la porte sud et le chœur sont d'origine.

Petit hôtel Labottière

Le petit hôtel Labottière est un hôtel particulier situé à deux pas du Jardin public. Il constitue un remarquable exemple d'architecture néoclassique du XVIIIe siècle. Classé monument historique, il a été édifié entre 1783 et 1788 par l'architecte Etienne Laclotte pour Étienne Labottière. L’hôtel a fait l’objet d'une rénovation dans le goût de l'époque[3].

Hôtel de Saige

Construit par Victor Louis entre 1775 et 1777 pour François-Armand de Saige, en s'inspirant du palais Mancini (Rome). Situé au no 25 du cours du Chapeau-Rouge (au niveau de l'intersection avec la rue Louis).

Basilique Saint-Seurin et site paléochrétien

Article détaillé : Basilique Saint-Seurin.
Basilique Saint-Seurin

L'église Saint-Seurin[4] est la plus ancienne église de Bordeaux, dédiée à saint Seurin qui fut évêque de la ville. Sa construction remonte au début du VIe siècle, mais elle ne sera basilique qu’en 1873. L'édifice est classé monument historique et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

L'église abrite un porche du XIe siècle orné de chapiteaux, un chevet et un transept du XIIe siècle, une nef du XIIIe siècle ainsi que des chapelles des XIe et XVe siècles. On y trouve aussi une crypte du XIe siècle hébergeant le tombeau de saint Fort ainsi que des sarcophages mérovingiens. Le site englobe également une vaste nécropole chrétienne dont les sépultures s'échelonnent du IVe siècle au XVIIIe siècle. La basilique Saint-Seurin était sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui s’y arrêtaient au Moyen Âge pour vénérer le bâton de saint Martial, voir l’olifant de Roland, et les reliques de saint Seurin et de saint Fort.

Église Saint-Bruno

Façade de l'église Saint-Bruno

Le Cardinal François de Sourdis avait, à partir de 1611, facilité la création d'un couvent de Chartreux (ordre déjà venu à Bordeaux en 1381 (sur des marais situés aux portes de la ville, quartier qui prendra le nom des Chartrons), après avoir été chassé par la guerre de Cent Ans du Périgord où il était installé), grâce au don d'un religieux, Blaise de Gascq.

Ouvert dès 1611, le monastère reçut une chapelle devenue église dédiée à saint Bruno (fondateur de l'Ordre), consacrée le 29 mars 1620 par le cardinal de Sourdis. La façade est inspirée du style italien et tend vers le baroque, tout comme le chœur. Dans une nef unique de quarante-six mètres de long, sont réunies de fort belles œuvres d'art dont plusieurs furent commandées par le Cardinal de Sourdis aux Bernin père et fils. Le retable du chœur est décoré de marbres enlevés aux Turcs qui les destinaient à La Mecque. Le retable du maître-autel est décoré d'une « Assomption » due à Philippe de Champaigne (1673). Des deux côtés de l'autel, statues de marbre de Gian Lorenzo Bernini, dit « Le Bernin ». Diverses toiles des XVIIIe et XIXe siècles, un beau portrait de saint Bruno (XVIIe siècle), boiseries du XVIIe siècle. La nef voûtée en berceau de 46 m de long est ornée de fresques en trompe-l’œil (XVIIe siècle) dues au peintre italien Gian Antonio Berinzago décrivent un décor architectural antique comprenant des décorations d'un palais coiffée de bustes. À gauche du chœur, dans une salle voûtée, se trouve le tombeau des Sourdis (1691).

Le jardin des Chartreux est devenu, à la Révolution, le cimetière central de la ville (cimetière de la Chartreuse).

Palais de Justice de Bordeaux

Le palais de Justice a été construit entre 1839 et 1846 sur l'emplacement de l'ancien fort du Hâ d'après des dessins réalisés en 1836 par l'architecte Joseph-Adolphe Thiac, qui avait présenté une dizaine de projets, entre 1831 et 1864, tous rejetés. Sa construction a coûté le double de la somme prévue (deux millions de francs).

Place de la République

Sur sa longue façade principale (inspirée du temple d'Aphaïa), un péristyle monumental (inspiré du Parthénon) à douze colonnes doriques, surmonté de trois frontons triangulaires, s'ouvre, en retrait de deux larges avant-corps, sur un escalier très large.

Sur la toiture plate des avant-corps, quatre personnages sont sculptés par le bordelais Dominique Fortuné Maggesi : Montesquieu et Michel de L'Hospital à droite, Malesherbes et D'Aguesseau à gauche.

De style néoclassique marqué par l'influence gréco-romaine, l'ensemble est conçu pour manifester la solennité et rigueur de la justice.

La Cour d'assises était au centre, les salles d'audiences de la Cour royale et du Tribunal civil réparties à droite et à gauche d’une vaste salle des Pas-perdus rectangulaire et la prison du Hâ, conçue sur le modèle du système cellulaire de Pennsylvanie, à l'arrière de l'édifice.

Les procès de Marie Besnard et de Maurice Papon s'y sont déroulés

Une extension du palais de justice a été réalisée en 1998 par le cabinet Richard Rogers. À l'époque du procès Papon.

Synagogue de Bordeaux

Article détaillé : Grande synagogue de Bordeaux.
Façade de la synagogue de Bordeaux
Façade de la synagogue

La synagogue de Bordeaux (rue du grand rabbin Joseph Cohen) compte parmi les plus grandes synagogues d'Europe.
Œuvre de l'architecte Charles Durand, ce grand édifice d'inspiration gothique et orientale, terminé en 1882, est le siège de la communauté métropole du judaïsme sépharade venue d'Espagne. Il fut transformé en lieu de détention de fin 1943 jusqu'à la Libération (mobilier détruit ou pillé en novembre 1943, mais architecture intacte) . La couverture de l'édifice est une structure métallique porteuse en tôle rivetée réalisée par les ateliers de Gustave Eiffel ; elle permet de dégager un espace intérieur de grande ampleur. L'ossature métallique est dissimulée sous un stucage peint.

Elle abrite une monumentale menorah (chandelier à sept branches) de plus de dix mètres de hauteur.

Fontaines

Place Amédée-Larrieu, Bordeaux
  • Place Amédée-Larrieu[5] : un groupe de trois fontaines érigé en 1901 par les architectes Edouard Bauhain et Barbaud, avec le sculpteur Raoul Verlet, au moyen des fonds légués à la ville pour cette destination par Eugène Larrieu. Le square est inauguré le 15 mai 1902 et classé monument historique depuis 1992[6].
  • Place Charles-Gruet : fontaine style Renaissance réalisée en 1865 par l’architecte Louis Garros; sous le petit temple circulaire, une sculpture en ronde bosse représente la nymphe de la Fontaine d'Audège, œuvre du sculpteur Louis Coëffard de Mazerolles.

Monuments détruits lors de la Seconde Guerre Mondiale pour récupération des métaux par les nazis

Patrimoine moderne

Art Déco bordelais : le plan Marquet

Adrien Marquet, maire de Bordeaux de 1925 à 1944, et Jacques D'Welles, architecte en chef de la ville sont à l'origine d'un vaste plan de rénovation urbaine, le plan Marquet, qui crédite Bordeaux de nombreux équipements publics dotés d'une architecture Art-déco[1] comme la nouvelle Bourse du travail, l'ancien centre de tri postal du quartier Saint-Jean, la piscine Judaïque et le stade Lescure (rebaptisé Stade Chaban-Delmas depuis 2001). Par ailleurs, on trouve quelques maisons Art-Déco des années 30 notamment dans le quartier Lescure.

  • La Bourse du travail
Article détaillé : Bourse du travail (Bordeaux).

La construction d'un bâtiment réservé aux syndicats fut confiée par Adrien Marquet, maire, à l'architecte Jacques D'Welles. La Bourse du travail a été inaugurée le 1er mai 1938. L'immeuble allie l'architecture fonctionnelle et massive de l'époque à un certain raffinement. La façade est décorée d'un bas-relief d'Alfred Janniot.

L'accès au premier étage est représentatif du style art déco bordelais. La ferronnerie, les rampes, les lustres sont remarquables. De part et d'autre de la salle de spectacle deux pièces sont ornées de fresques réalisées par des artistes bordelais : de Buzon, Roganeau, Caverne et Bégaud. La scène de la salle de spectacle est ornée d'une fresque de Jean Dupas représentant une allégorie de Bordeaux. Sur le côté droit, Jean Dupas a exécuté une grande fresque plus conventionnelle. Malheureusement, cette salle, fleuron de l'édifice, est aujourd'hui occupée par de hideux baraquements qui empêchent d'en apprécier l'élégance.

  • L'ancien centre de tri postal Saint-Jean

L'ancien centre de tri postal Saint-Jean de Bordeaux est situé rue Charles-Domercq, dans le quartier Saint-Jean à proximité de la gare Saint-Jean. Il a été conçu en 1929 par l'architecte Léon Jaussely dans un style Art-Déco. Il est composé d'un bâtiment central et de deux pavillons aux extrémités. Ses façades sont décorées de mosaïques Gentil & Bourdet.

  • La Piscine Judaïque
Article détaillé : Piscine Judaïque.

La piscine Judaïque est située rue Judaïque à Bordeaux et a été réalisée entre 1931 et 1935 par l'architecte Louis Madeline.

  • Le Stade Chaban-Delmas
Article détaillé : Stade Jacques-Chaban-Delmas.

Il fut construit en 1935. C’est le stade où évoluent les footballeurs : les Girondins de Bordeaux.


Base sous-marine

Base sous-marine
Article détaillé : Base sous-marine de Bordeaux.

Construite en 1942 par les ouvriers du Génie de l’Armée italienne. Cet imposant vestige de la Seconde Guerre mondiale (qui a reçu de nombreux sous-marins allemands, italiens et japonais pendant le conflit), indestructible, abrite aujourd’hui un espace culturel très visité.

Caserne de la Benauge

Article détaillé : caserne des pompiers de la Benauge .

La caserne des pompiers de la Benauge a été construite par les architectes Claude Ferret, Yves Salier et Adrien Courtois entre 1950 et 1954[7]. La façade, réalisée en aluminium, est de Jean Prouvé. L'organisation générale de la caserne de la Benauge fait référence à l’école du Bauhaus de Walter Gropius et à la théorie de Le Corbusier, cherchant constamment la lisibilité des volumes, le fonctionnalisme à travers des espaces simples.

Pont d’Aquitaine

Pont d'Aquitaine
Article détaillé : Pont d'Aquitaine.

Le pont d'Aquitaine est un pont suspendu situé sur la rocade de Bordeaux. Les travaux de construction ont débutés en 1961 pour une inauguration en 1967. L'ouvrage a une portée de 394 m pour une longueur de 1 767 m, ce qui en fait le deuxième plus grand pont suspendu de France, après le pont de Tancarville.

Espaces verts

Jardin public
Jardin des Lumières sur les quais rive gauche

Avec 15m2 d'espaces verts par habitant intra-muros, la ville de Bordeaux dispose d'un patrimoine naturel riche de qualité. La municipalité ne compte pas s'en tenir là avec la mise en place depuis 2001 d'un plan vert ambitieux qui a vu la réalisation du Parc des Sports et du Jardin des Lumières (rive gauche) et qui prévoit un nouveau parc floral ainsi qu'un immense espace vert sur 10ha en bordure de Garonne (rive droite), le Parc aux Angéliques.

Bordeaux se situe également aux portes de la forêt des Landes de Gascogne.

Notes et références

  1. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 176 - Picard - Paris - 1992 - ISBN 2-7084-0421-0
  2. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 174-175 - Picard - Paris - 1992 - ISBN 2-7084-0421-0
  3. L'hôtel Labottière sur Patrimoine de France
  4. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 167-172 - Picard - Paris - 1992 - ISBN 2-7084-0421-0
  5. vue panoramique de la place Amédée-Larrieu
  6. Place Amédée-Larrieu classée Monument Historique
  7. Présentation de la caserne sur archi-pompiers

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Monuments et lieux touristiques de Bordeaux de Wikipédia en français (auteurs)

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