Mohamed Bouzid

Mohamed Bouzid est un artiste peintre algérien né le 12 décembre 1929 à Lakhdaria (Bouira).

Biographie

Après des études à l'école normale de Bouzareah de 1946 à 1950 Mohamed Bouzid est instituteur jusqu'en 1955 puis reçoit une bouse d'études de l'institut Lourmarin et est pensionnaire de la Casa de Velázquez en 1959.

Rentré en Algérie en 1962, à Lakhdaria puis à Alger, il est conseiller culturel auprès de Malek Haddad et réalise le sceau et les armoiries de la République algérienne en 1963^[1]. Il participe en 1963 à l'exposition Peintres algériens présentée à Alger par Jean Sénac ((Kabylie). Il est en 1964 membre fondateur de l'UNAP et participe la même année à l'exposition Peintres algériens au Musée des Arts décoratifs de Paris(Grande Kabylie, 1960; Rue à Alger, 1961); Terres rouges, 1963) et à l'exposition collective inaugurale^[2] organisée à Alger par Jean Sénac à la galerie 54 (Palestro regroupé, 1961; Veille de marché, 1964; En tirant le mouton, 1964). (avec Aksouh, Baya, Benanteur, Bouzid, Guermaz, Maisonseul, Manton, Martinez, Nallard, Zerarti).

Il vit et travaille en France à partir de 1994.

Mohamed Bouzid participe à de nombreuses expositions collectives à Alger (1958, 1963, 1964, 1965, 1974, 1980, 1981, 1983, 1984), à Bruxelles (1958) et à Paris (1964, 1999). Il présente des expositions particulières au centre culturel français d'Alger (1992), au centre culturel algérien de Paris (1996, 1997, 1999), à l'espace Richelieu de Paris (1998). Le Musée national des beaux-arts d'Alger lui consacre une rétrospective en mai 1999. En 2007 il fait partie de l'exposition Les membres fondateurs de l'Union Nationale des Arts Plastiques (Mohamed Bouzid, Choukri Mesli, M'hamed Issiakhem, Bachir Yellès, Mohamed Ghanem, Mohamed Louail, Ahmed Kara, Flidjani Kheira, Mohamed Temam, Mohammed Zmirli, Ali Khodja-Ali, Mohammed Khadda) organisée à Alger à la galerie Mohamed Racim. Il a reçu le grand prix artistique de l'Algérie.

Mohamed Bouzid a réalisé des fresques dans la wilaya de Tizi-Ouzou et à Alger au ministère de la Jeunesse et des sports, à l'école Polytechnique, à l'hôtel Aurassi, à la clinique de Chéraga ainsi qu'en Belgique à Malines. Il a participé à la décoration de navires de la CNAN et conçu des décors et costumes pour le théâtre et le CNC d'Alger.

Jugement

• Bouzid éprouve le besoin « de fixer les scènes et types de la vie champêtre, d'en exprimer la sève, la couleur et la lumière. Il traduit avec une palette nuancée les divers moments de la vie paysanne, à laquelle sa sensibilité le rattache profondément »^[3].

Musées

• Alger, Musée national des Beaux-Arts : Rue à Alger (1961, 81 x 50 cm), La brebis (1968), Kabylie^[4]

Éléments de bibliographie

 : source utilisée pour la rédaction de cet article

• Peintres algériens, Paris, Musée des Arts décoratifs, avril 1964.
• Mohammed Khadda, Éléments pour un art nouveau, Alger, SNED, 1972.
• Musées d'Algérie, II - L'art populaire et contemporain, Alger, Ministère de l'Information et de la Culture, 1973.
• Jean Sénac, Visages d'Algérie, Regards sur l'art (Documents réunis par Hamid Nacer-Khodja), Alger, EDIF 2000 et Paris, Éditions Paris-Méditerranée, 2002 (ISBN 284272156X).
• Mansour Abrous, Les artistes algériens, Dictionnaire biographique, 1917-1999, Alger, Casbah Éditions, 2002.

Notes et références

1. ↑ Mohamed Bouzid sur algeriades.com
2. ↑ Aksouh, Baya, Benanteur, Bouzid, Guermaz, Maisonseul, Manton, Martinez, Nallard, Zerarti
3. ↑ Musées d'Algérie, II - L'art populaire et contemporain, Alger, Ministère de l'Information et de la Culture, 1973, p. 71
4. ↑ reproduit dans Musées d'Algérie, II - L'art populaire et contemporain, Alger, Ministère de l'Information et de la Culture, 1973, p. 70-71

Liens internes

• Peinture algérienne contemporaine