Mohamed Abdelaziz Djaït

Mohamed Abdelaziz Djaït, né en 1886 et décédé le 5 janvier 1970, est un universitaire et religieux tunisien.

Biographie

Né dans une famille tunisoise d'intellectuels et de religieux d'origine kairouanaise, il est le fils du grand vizir Youssef Djaït^[1].

Il rejoint l'Université Zitouna en 1901 où il termine ses études de théologie en 1907. En 1910, il devient un enseignant (mudarris) de deuxième classe puis, une année plus tard, un enseignant de première classe^[1]. Il enseigne au Collège Sadiki en 1914.

Djaït devient mufti en 1919 puis Cheikh El Islam malékite en 1945. En parallèle, il est nommé ministre de la Justice en 1947, avant de démissionner du gouvernement en 1950. Après l'indépendance, il est nommé en 1957 au poste de mufti de Tunisie qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 1960^[2].

Mohamed Abdelaziz Djaït s'inscrit dans la ligne du cheikh Salem Bouhageb.

Famille

Il épouse en 1918 Wassila Baccouche, fille de notables tunisois. Ils ont cinq enfants soit trois garcons (Kameleddine, Youssef et Mohamed) et deux filles (Sabiha et Ferida). Sa fille Sabiha épouse le cheikh Mohamed Fadhel Ben Achour ; son fils Kameleddine devient à son tour mufti de Tunisie en 1998.

Notes et références

1. ↑ ^{a et b} Arnold H. Green, The Tunisian ulama. 1873-1915. Social structure and response to ideological currents, éd. Brill Archive, Leyde, 1978, p. 266 (ISBN 9004056874)
2. ↑ Clement Henry, Tunisia since independence: the dynamics of one-party government, éd. University of California Press, Berkeley, 1965, p. 52