Messe de la Sorbonne

La Messe de la Sorbonne est une messe polyphonique datée du XIV^e siècle qui comprend des parties de l'ordinaire de la messe. Cet ensemble incomplet est considéré comme le plus ancien exemple d'une messe cyclique unifiée précédant en cela la messe de Notre Dame de Guillaume de Machaut^[1].

Autrefois désignée sous le nom de messe de Besançon elle a pris depuis le nom du lieu de sa conservation, l'institut de musicologie de la Sorbonne. Découverte en 1954 par le musicologue jacques Chailley le ou les auteurs sont anonymes. Elle fut attribuée par son découvreur à Jean Lambelet dit aussi Johannes Lambuleti sur la foi d'une inscription de son nom dans le Kyrie. Cette paternité a été contestée par le musicologue Leo Schrade (en), qui considère Lambelet comme un copiste et non comme l'auteur de cette messe.

La messe est à trois voix dans les parties du Kyrie (sans l'exposition du Christie ni du dernier Kyrie) du Gloria du Sanctus sauf l'Agnus dei dont on ne conserve que deux voix mais dont on présume qu'il fut à l'origine à trois voix, et le Benedicamus Domino dont la voix supérieure fait un contrepoint sur le plain-chant Benedicamus II^[1].

Parties de la messe

La messe comprend cinq parties :

1. Kyrie, Expurgator scelerum
2. Gloria
3. Sanctus,
4. Agnus dei,
5. Benedicamus Domino

Notes et références

1. ↑ ^{a et b} Richard. H. Hoppin La Musique au Moyen Âge p.448

Bibliographie

• Jacques Chailley. « La Messe de Besançon et un compositeur inconnu du XIV^e siècle, Jean Lambelet»,p.  93-103 in Annales musicologiques: moyen-âge et renaissance, tome II, Société de musique d'autrefois, Paris 1954.
• Leo Schrade, « A Fourteen Century Parody Mass» in Acta Musicologica International Musicological Society 1955.
• Richard. H. Hoppin La Musique au Moyen Âge éditions Mardaga, 1991.