Liste des partis et mouvements politiques français

Liste des partis et mouvements politiques français
France
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Cet article fait partie de la série sur la
politique de la France,
sous-série sur la politique.


v · d · m

Cet article présente la liste des partis et mouvements politiques français existant actuellement. Cette liste est scindée en trois groupes, les partis parlementaires, les partis non parlementaires et les partis locaux et/ou « régionalistes ». La liste des partis politiques ayant disparu est indiquée sur cette page.

Sommaire

Définition légale

Selon la jurisprudence du Conseil Constitutionnel et du Conseil d'État, rappelée par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), « est considérée comme parti politique la personne morale de droit privé qui s’est assigné un but politique :

  • si elle a bénéficié de l’aide publique (art. 8 et 9 de la loi du 11 mars 1988) ou si elle a régulièrement désigné un mandataire financier (art. 11 à 11-7) ;
  • et si elle a déposé des comptes certifiés par deux commissaires aux comptes auprès de la CNCCFP (art. 11-7)[1]. »

Selon cette définition, la CNCCFP comptabilisait 221 formations politiques en 2008[2].

Partis parlementaires (législature 2007-2012)

Les partis parlementaires dits « nationaux » sont ceux présents sur l'ensemble du territoire français (à tout le moins sur l'ensemble du territoire métropolitain). Les partis parlementaires dits « régionaux » sont, en général, des partis d'outre-mer affiliés/associés ou non à une formation métropolitaine.

Partis parlementaires nationaux

Les partis parlementaires sont les partis ayant des élus à la représentation nationale (Assemblée Nationale et/ou au Sénat).

Partis de gauche

Parti dirigé par Pierre Laurent. Partagé entre 3 « courants »[3] ou tendances principaux :

    • La tendance majoritaire est représentée par Marie-George Buffet et Pierre Laurent, et défend à la fois l'existence du PCF et la nécessité de profondes transformations. Ils font le choix d'une autonomie par rapport au Parti socialiste. Cette ligne politique, exprimée dans la base commune de discussion du 34e congrès, a obtenu 60,91 % des suffrages, puis 68,7 % après amendements du congrès. Elle est la tendance la plus impliquée dans la constitution du Front de gauche.
    • Des anciens partisans de Robert Hue, ou huistes, tels que Marie-Pierre Vieu ou Dominique Grador, qui considèrent que le PCF doit se « métamorphoser », sans toutefois préconiser nécessairement la création d'une nouvelle force politique se substituant à lui. Ils ont, au 34e congrès, déposé une liste alternative avec les refondateurs. Pour sa part, Robert Hue a quitté le conseil national du parti en décembre 2008.
    • Les « refondateurs » (dont Patrick Braouezec, député de Saint-Denis), représenterait autour de 20% du parti. Toutefois, Patrick Braouezec et bon nombre d'élus et des partisans de cette tendance ont quitté le parti pour rejoindre la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE).
    • Les « novateurs », généralement anciens partisans de la ligne politique de Georges Marchais comme Nicolas Marchand et Yves Dimicoli ont formé le réseau Action Novation Révolution. Ils défendent l'autonomie d'action et de proposition du PCF, notamment en s'appuyant sur la pensée de Paul Boccara. Ils ne s'opposent cependant pas aux alliances avec le PS.
    • Les « orthodoxes » ou "identitaires" s'opposent à ce qu'ils appellent la « mutation réformiste » du PCF, proposent de revenir aux fondamentaux marxistes et de rompre avec le PS. Parmi eux, on compte compte notamment André Gerin, Jean-Claude Danglot et plusieurs groupes politiques comme la section du PCF Paris 15e, la Gauche communiste de Jean-Jacques Karman et la Confédération d'action communiste de Georges Hage. Lors du 34e congrès, leur texte intitulé « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps » a récolté 24,03 % des suffrages.
    • Les membres de l'association La Riposte, liée au niveau international à la Tendance marxiste internationale, mouvement trotskiste, sont partisans d'un retour aux fondamentaux marxistes du PCF et à une stratégie révolutionnaire tout en condamnant sévèrement le stalinisme et la bureaucratisation de l'URSS. La Riposte maintient une activité politique propre, indépendamment du PCF, notamment par la diffusion de son journal, de documents et de brochures mais aussi par la tenue de formations et de réunions pour ses adhérents et sympathisants. Leur texte a recueilli près de 15 % lors du 34e congrès

Lors des élection législatives de 2007, le PCF est parvenu à faire élire 15 députés. À ceux-ci s'ajoutent un apparenté, Jean-Pierre Brard (Seine-Saint-Denis) de la CAP et un orthodoxe en rupture de ban, Maxime Gremetz (communiste dissident, élu de la Somme) : les députés communistes et apparentés appartiennent au groupe de la Gauche démocrate et républicaine.

Le PCF a 19 sénateurs, membres du groupe CRC-SPG. Il compte aussi 2 eurodéputés membres du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique au Parlement européen (plus un député du Parti communiste réunionnais, formellement indépendant du PCF).

Parti politique fondé en 1994 par des dissidents du PCF et du Parti socialiste. Cette organisation compte actuellement 1 député (Jean-Pierre Brard), apparenté communiste et membre du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. La survivance du mouvement du même nom, compte quelques élus et quelques fédérations maintenues après la scission d'une partie des militants qui ont rejoint l'AREV.

Compte trois députés, Patrick Braouezec et François Asensi, députés de Saint-Denis et Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine, qui ont quitté le PCF en mars 2010.

Dissidence du Parti socialiste, fondé le 12 novembre 2008 par Marc Dolez et Jean-Luc Mélenchon. Il compte 3 députés (Martine Billard, Jacques Desallangre et Marc Dolez) appartenant au groupe GDR et 1 député européen (Jean-Luc Mélenchon) membre du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique au Parlement européen. En plus de l'association Pour la République sociale (PRS) et des courants socialistes Forces militantes et Trait d'union, il a aussi absorbé une partie du Mouvement Utopia. Le MARS-Gauche républicaine (ex-chevènementistes), l'économiste ex-socialiste Jacques Généreux et le Mouvement de la gauche progressiste (ex-communistes de la Sarthe) ont également rejoint le PG.

Issu d'une scission réformiste du PCF, le MUP est fondée en 2009 par le sénateur Robert Hue, qui est aussi le seul élu du parti.

Parti se revendiquant du républicanisme de gauche, ancien Mouvement des citoyens (MDC), scission du Parti socialiste fondée par Jean-Pierre Chevènement (sénateur du Territoire de Belfort) et Georges Sarre (ancien député de Paris et maire du XIe arrondissement), élargie en 2002 en un Pôle républicain, à l'occasion des élections présidentielle et législatives de 2002. Le MRC compte actuellement 1 député (Christian Hutin, Nord, gaulliste de gauche, ex-RPR), apparenté au groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche et 1 sénateur (Jean-Pierre Chevènement), vice-président du groupe Rassemblement démocratique et social européen.

Principal parti de la gauche et principal parti de l'opposition à l'Assemblée nationale, le PS est divisé en de multiples courants et sous-tendances. Héritiers des clubs et groupes politiques précédant la réunification d'Épinay, les courants se sont largement modifiés au cours du temps. Officiellement, les courants se structurent autour des motions, c'est-à-dire des grands textes d'orientation rédigés à chaque congrès. Officieusement, chaque motion est subdivisée en multitudes de sensibilités, parfois liées à un leader charismatique, ou tout simplement à une manière de faire de la politique et d'analyser la société :

    • L’aile gauche du parti est actuellement représentée par Un Monde d'Avance, issu de la motion portée par Benoît Hamon, Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon lors du congrès de Reims de 2008. Elle a recueilli près de 20 % des suffrages. Les autres figures de la gauche du PS sont Marie-Noëlle Lienemann, Paul Quilès, Gérard Filoche (animateur de Démocratie et Socialisme, l'économiste Liêm Hoang-Ngoc. Les idées de cette tendance sont également portées par Arnaud Montebourg, animateur de Rénover maintenant. Certains membre de cette aile gauche, comme Jean-Luc Mélenchon, l’économiste Jacques Généreux, Marc Dolez ou encore Pierre Larrouturou ont quitté récemment le parti ; Julien Dray, ancien chef de file de la Gauche socialiste s’est déporté progressivement vers l’aile droite du parti. Les idées défendues par cette tendance sont celles qui sont le plus proches de la tradition socialiste française, peu encline à faire sienne les préceptes de la sociale-démocratie (dont, jusqu’à récemment, le PS a toujours cherché à se démarquer). Cette gauche « traditionnelle », en ce sens qu’elle n’hésite pas à se référer aux premières années de Mitterrand, est partisan d'une forte intervention de l’État dans l'économie, plus soucieuse de l'égalité de traitement, considérant que la justice sociale passe avant l’efficacité économique. De même, la sécurité passe d'abord par la prévention ; de plus, elle est très hostile au système institutionnel de la Ve République, ainsi qu’aux politiques menées par l’Union Européenne. Enfin, ses membres sont largement favorables à une alliance de toute la gauche, sans exclusive (comprenant donc aussi l’ « extrême-gauche »).
    • Une tendance intermédiaire, et majoritaire, dont les sous-tendances ne se différencient que par certaines subtilités ou attachements à tel ou tel leader. Cette tendance, fort divisée entre différentes personnalités, peut être qualifiée de sociale-démocrate (bien que le terme ne soit pas porté par tous ces membres) ou de réformiste. Elle compte parmi ses membres François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Ségolène Royal ou encore Laurent Fabius et plus largement tous les principaux élus du parti, députés et sénateurs. Elle se prononce en faveur d’une meilleure redistribution des richesses, d’une plus grande participation de l’État dans l’économie (sans toutefois se dire favorable à la nationalisation de certain secteur), d’une réforme des institutions dans un sens plus démocratique (rôle du parlement, réformes des scrutins, du Sénat, indépendance de la justice etc.), mais acceptent dans le même temps les contraintes inhérentes à la mondialisation sous sa forme actuelle, tout en dénonçant les excès du libéralisme et du système capitaliste (et non pas le libéralisme et le capitalisme eux-mêmes). Ils sont globalement favorables à l’Union de la gauche, excluant l’extrême-gauche, et certains se sont montrés intéressés par une alliance avec le centre (notamment le Modem).
    • Manuel Valls représente la frange la plus droitière, se déclarant « blairiste », « clintonien », opposé à l’« assistanat » (terme péjoratif généralement utilisé à droite pour désigner le système d’aides sociales) (« L'homme qui veut être le Sarko de la gauche », Le Point, no1820, 2 août 2007, p. 24-27) et soucieux de « concilier la gauche avec la pensée libérale ». « Manuel Valls se verrait bien candidat en 2012 » [archive], Libération, 24 avril 2008 Ce fut en son temps le créneau de Jean-Marie Bockel, qui finira par soutenir Nicolas Sarkozy.

Ce schéma traditionnel a cependant été profondément bouleversé par le Congrès de Reims, qui a instauré une nouvelle bipolarisation entre Ségolène Royal et ses partisans (29 % des voix pour la motion E et près de 50 % des voix pour Ségolène Royal à l'issue de l'élection du Premier secrétaire) et l'ensemble des autres tendances. Le clivage porte essentiellement sur l'ouverture des alliances électorales du PS au centre et sur la conception même de l'organisation du parti et de son mode de fonctionnement.

Au 1er janvier 2009, le PS compte 186 députés à l'Assemblée nationale, (membres du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche), ainsi que deux « dissidents » (René Dosière et Guy Chambefort), apparentés au groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Depuis octobre 2011, le PS est majoritaire, avec ses alliés, au Sénat, et le groupe socialiste du Sénat détient la majorité relative (146 sénateurs). Enfin le PS compte 14 députés européens, membres du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (APSD) au Parlement européen.

  • Europe Écologie – Les Verts (EELV)

Formation écologiste, partagée entre :

    • Une aile plus proche de la gauche altermondialiste, voire de la gauche anticapitaliste, dite « radicale », avec la tendance ADEP.
    • Une aile modérée, proche de la gauche parlementaire (elle comprend la tendance de Dominique Voynet, ou encore Noël Mamère).
    • Une aile « intermédiaire », incarnée par Cécile Duflot, l'actuelle no 1 des Verts.
    • Une aile purement « écologiste » (Yves Cochet, député de Paris).

Ils comptent 4 députés, membres du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, 4 sénateurs, rattachés au groupe socialiste du Sénat et 14 députés européens siégeant au groupe Verts/ALE.

Partis de centre-gauche

Dissidence du Parti radical, divisé entre les partisans :

Jean-Michel Baylet était favorable à un rapprochement avec le Parti radical valoisien avant de se rétracter devant la réaction des militants.

Il compte 8 députés (parmi lesquels deux députés ultra-marins, cf. plus bas), apparentés au groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche, et 10 sénateurs, membres du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE).

Parti de centre-gauche, fondé en septembre 2007, par Jean-Marie Bockel, ancien partisan au sein du PS de la ligne « sociale-libérale » ou « blairiste ».

Il a rallié Nicolas Sarkozy qui en a fait son ministre de la Coopération. La Gauche moderne en tant que parti succède au club du même nom. Elle compte deux sénateurs parmi ses adhérents, Jean-Marie Bockel et Daniel Marsin, également adhérent du parti guadeloupéen GUSR, ainsi que deux députés européens : Marielle Gallo et Michèle Striffler.

Partis du centre

Formation démocrate fondée en juin 2007 par François Bayrou avec les membres de l'Union pour la démocratie française refusant de rallier la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il regroupe des libéraux modérés, des démocrates-chrétiens et des radicaux (cf. le club Convergences fondé par Thierry Cornillet, ancien président du Parti radical valoisien, de 1997 à 1999, qui a quitté le MoDem pour revenir au Parti radical depuis). Lors des dernières élections législatives, en 2007, le MoDem est parvenu à faire élire 4 députés (François Bayrou, Jean Lassalle, Thierry Benoit et Abdoulatifou Aly), qui siègent en tant que non-inscrits. En 2008, Thierry Benoit a quitté le groupe pour rejoindre le Nouveau Centre, puis l'Alliance centriste.

Au Sénat, le groupe Union centriste regroupe des sénateurs du MoDem (19) et du Nouveau Centre (9).

Lors des élections européennes de 2009, le Modem obtient 6 élus qui siègent dans le groupe des démocrates et des libéraux pour l'Europe. Le 17 mars 2010, Corine Lepage quitte le parti et le MoDem n'a donc plus que 5 députés européens.

Parti écologiste fondé par Corinne Lepage, c'est un des partis fondateur du MoDem. En 2009, Corinne Lepage est élue députée européenne sur les listes du MoDem mais elle quitte ce parti le 17 mars 2010.

Volontiers critique envers la gauche comme la droite, le parti a des alliances variables : Corinne Lepage a été ministre d'un gouvernement de droite, mais lors des élections régionales de 2010 Cap21 s'est allié à Europe Écologie (puis avec le PS au second tour) dans certaines régions. Au niveau municipal le parti siège dans des majorités de droite comme de gauche selon les cas.

Partis de centre-droit

Parti politique fondé par Jean Arthuis le 27 juin 2009. Possède deux députés (Thierry Benoit et Philippe Folliot) et 12 sénateurs membres du groupe Union centriste.

Parti fondé par les membres de l'UDF refusant la stratégie d'indépendance de François Bayrou. Il s'est allié avec l'UMP pour les élections législatives de 2007 dans la majorité présidentielle. Des 29 députés de l'ex-UDF, 22 ont adhéré à la majorité présidentielle avant le second tour du 6 mai 2007 et 18 ont déclaré faire partie du Nouveau Centre. La présidence du Nouveau Centre est revenue à Hervé Morin, ancien président du groupe UDF de l'Assemblée nationale et nouveau ministre de la Défense. Le Nouveau Centre compte 21 députés, auxquels s'ajoutent le député de Drancy Jean-Christophe Lagarde, qui s'était présenté sans étiquette ; tous sont membres du groupe Nouveau Centre. Au Sénat, le groupe Union centriste regroupe des sénateurs du MoDem et du Nouveau Centre.

Dit Parti radical valoisien, parti le plus ancien de France (fondé en 1901). Il s'est divisé dans les années 1970 entre son aile gauche qui alla fonder le MRG et son aile droite qui garda le contrôle du parti. Le ministre Jean-Louis Borloo est membre de ce parti.

Le Parti radical compte 19 députés (dont sept dans l'est de la France, six dans le Sud-Ouest et deux dans le Nord), membres du groupe UMP, et 6 sénateurs (groupe Rassemblement démocratique et social européen (1) et UMP (5))

D'inspiration catholique et sociale, il remplace le Forum des républicains sociaux fondé par Christine Boutin, ancienne ministre du logement.

Il compte actuellement deux députés, membres du groupe UMP : Jean-François Chossy et Dino Cinieri[4].

Mouvement néo-gaulliste villepiniste fondé le 19 juin 2010 par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Neuf députés et un sénateur en sont membres.

Partis de droite

Parti fondé par Jacques Chirac entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2002, issu du Rassemblement pour la République et d'autres sensibilités de droite. Membre du groupe Parti populaire européen au Parlement européen. Le secrétaire général de l'UMP est aujourd'hui Jean-François Copé.

    • Les nationalistes, issus du RPR, du RPF de Charles Pasqua ou du MPF se réclament pour une très grande majorité de l'héritage gaulliste dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une « Europe des Nations ». Cette famille est souvent considérée comme proche de mouvements externes classés à la droite de l'UMP, tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de la droite républicaine. Le 14 juillet 2010, le « collectif de la droite populaire », réunissant 42 députés UMP, est créé dans l'optique de « revenir aux fondamentaux » et de « faire barrage au FN ».
    • Le courant libéral est essentiellement issu de Démocratie libérale, et structuré dans Les Réformateurs. Cette famille trouve dans le libéralisme politique et économique une solution globale pour la société française. Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements de mondialisation et de libéralisation de l'économie. Elle est la famille qui a su le mieux promouvoir ses idées en interne et constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy.
    • Actuellement « sarkozystes », héritiers des « balladuriens », les conservateurs libéraux sont issus du RPR, de DL, de La Droite libre, voire de l'UDF. Ces courants se réclament des mêmes valeurs que les libéraux « réformateurs », mais y ajoutent un préalable plus pragmatique dans la pratique du pouvoir, le concept de libéralisme étant estimé rejeté par les Français. Attaché à certaines valeurs traditionnelles (attachement à la famille, à une structuration sociale forte de la société), attaché à l’alliance avec les États-Unis (retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN) et au respect des contraintes budgétaires, cette famille constitue aujourd'hui le noyau dur de l'UMP.
    • Les gaullistes, ou « néo-gaullistes », parfois qualifiés de « chiraquiens » ou « chiraquo-villepinistes », constituent une tendance très fluctuante, issue du RPR : ils se placent dans l'héritage du Général de Gaulle, mais en ont surtout retenu la pratique pragmatique du pouvoir (qui peut les amener à défendre tantôt des solutions d'inspiration libérale ou dirigiste). Les néo-gaullistes ont un positionnement très flou sur l'échiquier politique traditionnel, quoique certains rejettent l’approche transpartisane du gaullisme et acceptent, depuis Georges Pompidou, un positionnent politique à droite. Ils défendent également les institutions de la Ve République. Alain Juppé, Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie (via son mouvement Le Chêne) ou Jean-François Copé se réclament de cette tendance. L’on peut ranger dans cette tendance les « gaullistes sociaux », aussi issus du RPR au sein duquel ils étaient souvent regroupés sous le qualificatif de « séguinistes ». Autour de François Fillon, Roger Karoutchi, Xavier Bertrand, ils défendent une forme de démocratie sociale sous une forme de réformisme social-démocrate sans toutefois remettre en cause le capitalisme. À l'origine hostile à une Europe supranationale et trop libérale, opposée au Traité de Maastricht, elle a évolué sur cette question puisque la plupart de ses représentants ont fait campagne pour le « oui » lors du référendum du 9 mai 2005 sur le Traité instituant une constitution pour l'Europe. Le ralliement de certaines personnalités de l’UMP se revendiquant du gaullisme à certaines opinions autrefois propre à la famille « libérale » ou « indépendante » (acceptation de la l’Union européenne sous sa forme libérale, et plus largement du libéralisme économique et de ces préceptes, retour dans le commandement intégré de l’OTAN etc.), ainsi que le développement à l’extérieur de parti de mouvements « gaullistes » (Debout la République, République solidaire) tend à effacer la frontière entre la tendance majoritaire, libérale et conservatrice, et les reliquats du gaullisme à l’intérieur du parti.
    • La famille centriste est essentiellement issue de l'ancienne UDF et en son sein de Force démocrate, ainsi que du « giscardisme ». Il s'agit de l'une des idéologies dominantes au sein des droites européennes, et incarne aussi la famille la plus pro-européenne au sein de l'UMP. Les « modérés de centre-droit »sont notamment regroupés au sein des clubs Démocrate et Populaire et Convention démocrate. Le fondement de leurs valeurs se situe dans le christianisme, mais la référence à ce dernier est très peu affichée. Idéologiquement ils sont très européens, plutôt fédéralistes (au niveau européen, mais aussi dans leur approche très « décentralisatrice » de l'organisation de l'État français) et revendiquent un libéralisme social. Les difficultés à trouver un chef de file crédible ainsi que le développement extérieur de partis centristes (Nouveau centre, Mouvement démocrate, Parti radical) tendent à marginaliser cette tendance, pourtant numériquement non-négligeable.

Après le deuxième tour des législatives de 2007, 296 députés appartiennent à l'UMP seule (plus un dissident, M. Huet, candidat divers droite, en congé de l'UMP, victorieux de l'ancien ministre Philippe Bas, candidat officiel).

Parti libéral et conservateur fondé en 1949 et dirigé depuis 2009 par Gilles Bourdouleix.

Le CNI a deux députés à l'Assemblée nationale (membres du groupe UMP) et 1 sénateur.

Parti gaulliste et républicain fondé par Nicolas Dupont-Aignan pour marquer son opposition à l'UMP devenue selon lui un parti uniquement libéral et non gaulliste.

DLR compte 2 députés, Nicolas Dupont-Aignan (Essonne) et François-Xavier Villain (Nord), tous deux députés non-inscrits.

Parti conservateur et souverainiste, relativement libéral sur le plan économique et eurosceptique. Fondé et dirigé par Philippe de Villiers.

Le MPF compte deux députés (non-inscrits), deux sénateurs et un député au Parlement européen. Membre fondateur du groupe eurosceptique Indépendance/Démocratie au Parlement européen.

Partis parlementaires régionaux

Assemblée des Français de l'étranger

Partis concourant auprès des Français de l'étranger et envoyant des membres au Sénat. Les sénateurs des trois « partis » français de l'étranger se répartissent dans les différents groupes et partis présents dans l'Hexagone.

Partis non-parlementaires

On appelle partis « non-parlementaires » les partis n'ayant pas de représentants au niveau national. Ils peuvent avoir des représentants locaux et/ou européens.

Extrême gauche

Article détaillé : Extrême gauche en France.

Anarchistes

Certains classent l'anarchisme dans l'ultra-gauche. Les mouvements anarchistes se définissant souvent eux-mêmes comme n'entrant pas dans l'extrême-gauche, ni plus largement dans la gauche, considérant que les qualifications politiques « droite » et « gauche » ne les concernent pas.

Principales fédérations nationales :

Autres fédérations :

Maoïstes

  • Organisation communiste marxiste-léniniste Voie prolétarienne (OCML VP) : issue indirectement de la Gauche prolétarienne et autres organisations marxistes-léninistes des années 1970. Affiliée à la Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes. Publie le mensuel Partisan.
  • Parti communiste maoïste de France (PCmF) : issu du PCOF via l'Organisation pour la reconstruction du parti communiste de France (ORPCF). Publie le journal Le drapeau rouge.
  • Parti communiste marxiste-léniniste-maoïste (PCMLM) : issu des Noyaux autonomes pour le communisme, fondé en 2002. Révolution est l'organe officiel du parti.

Anticapitalistes

Trotskistes

Principaux partis nationaux :

  • Union communiste internationaliste (trotskiste) (UCI) dite Lutte ouvrière (LO) : fondée en 1946 par David Korner, alias Barta ; membre de l'UCI. Robert Barcia, alias Hardy, en est un dirigeant historique. Arlette Laguiller puis Nathalie Arthaud, ses porte-parole. Publie Lutte Ouvrière.
  • Parti ouvrier indépendant (POI) : fondé en juin 2008, successeur du Parti des travailleurs (PT), lui-même fondé en 1991 (succède au Mouvement pour un parti des travailleurs), membre de Entente internationale des travailleurs et des peuples, rassemble une tendance socialiste, une tendance communiste, une tendance anarcho-syndicaliste et une tendance trotskiste qui est majoritaire (le Courant communiste internationaliste, membre de la SIQI). Ce mouvement est souvent qualifié de « lambertiste » en référence à son leader, récemment décédé, Pierre Boussel dit Lambert. Parmi ses secrétaires nationaux, figurent Daniel Gluckstein et Gérard Schivardi, candidats aux élections présidentielles de 2002 et 2007. Publie Informations Ouvrières.

Mouvements proche du Nouveau Parti anticapitaliste :

Autres mouvements :

  • Ligue trotskiste de France (LTF) : fondée en 1975, membre de l'ICL. Publie Le Bolchevik.
  • Groupe bolchevik (GB) : fondé en 2001, édite Révolution Socialiste, membre du CCITP. Dirigé par Marie-Laure Herblot.
  • Combattre pour le socialisme - Comité pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire : fondé en 1997. Édite Combattre Pour le Socialisme. Dirigé par Hélène Bertrand et Serge Goudard.
  • Groupe pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire : fondé en 2007, il publie Combattre pour le socialisme et Olivier Lestang est un de ses dirigeants.
  • Groupe socialiste internationaliste (GSI) : fondé en 1992, dissidence du groupe La Commune, membre de la LIT. Dirigé par Antonio Gusmann, publie L'Internationaliste.
  • Pour le socialisme (PLS) : fondé en 1999. Issu de l'éclatement du Comité pour le POR et l'IOR, animé notamment par Pierre Salvaing jusqu'en 2005 et publiant la revue du même nom.
  • Parti communiste révolutionnaire (Trotskyste) (PCR-T) : fondé en 1962, dissidence du PCI, membre du PFI - "posadiste" du nom de leur leader sud-américain Juan Posadas qui affirmait l'existence des extraterrestres et combinait trotskisme et ufologie. Publie Lutte communiste.
  • Comité communiste internationaliste : fondé en 2003 en tant que "Fraction Publique - Combattre pour le socialisme". Depuis 2006, la Fraction Publique CPS s'est transformée en Comité communiste internationaliste-trotskyste (CCI-T). Dirigé par Jean Ribes. Publie Combattre pour en finir avec le capitalisme.
  • L'Étincelle : ex-fraction de LO. Exclue en 2008. Son dirigeant principal est Jacques Morand, un des leaders historiques de Lutte Ouvrière. Son organe est Convergences révolutionnaires. Participe en tant qu'observateur au Nouveau Parti anticapitaliste.
  • Alternative révolutionnaire socialiste - Combat (ARS-COMBAT) : fondé en 2006, publie le journal Combat.
  • Groupe trotskyste pour la reconstruction de la IVème Internationale (GTRQI) : une des nombreuses dissidences lambertistes. Fondé en 1986 et dirigé par Omar Fernandez. Publie le journal Toute la Vérité.
  • Voix des Travailleurs (VT) : groupe formé en 2008 par un dissident de la minorité de Lutte ouvrière, Robert Paris.

Autres formations de la gauche communiste

  • Échanges et mouvement : fondé en 1975, publie la revue Échanges. Henri Simon et Ngô Văn (décédé en 2005) en sont deux figures historiques.
  • Mouvement communiste (MC) : fondé en 1988, se réclame des expériences opéraïstes italiennes. Publie la revue du même nom.
  • Démocratie communiste (DC) : se réclame des idées de Rosa Luxemburg et vise l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme-socialisme.
  • Parti communiste international (PCI) : publie ""Programme communiste" et se réclame comme ses nombreuses scissions de la gauche communiste italienne d'Amadeo Bordiga. Fondé en 1962.
  • Parti communiste international (PCI) : publie "La Gauche Communiste". Fondé en 1982.
  • Courant communiste international (CCI) : fondé en 1975, se réclame de la gauche communiste germano-néerlandaise et publie Révolution internationale.
  • Perspective internationaliste (PI) : anciennement Fraction externe du courant communiste internationaliste. Dissidence du CCI en 1986, il publie Perspective internationaliste.
  • Fraction interne du Courant communiste international (FI-CCI) : dissidence du CCI en 2001, publie Bulletin communiste.
  • Robin Goodfellow : fondé en 1994 par des membres de Communisme et Civilisation.
  • Bureau international pour le parti révolutionnaire (BIPR) : fondé en 1979, publie Bilan et Perspectives.
  • Théorie communiste (TC) : groupe fondé en 1975 publiant la revue du même nom.
  • Groupe communiste mondial (GCM) : fondé en 1966, il publie Le Programme de la révolution communiste.

Gauche

  • République et socialisme : dissidents du MRC ayant participé au Front de gauche et se constituant en force politique autonome en juin 2009. Lucien Jallamion est un de ses secrétaires nationaux.
  • Rassemblement citoyen (RC) : mouvement fondé en 2002 par Gérard Caudron, ex-député européen du PS. Essentiellement implanté dans le Nord, Il revendique plus de 700 adhérents et compte dans ses rangs plusieurs dizaines de conseillers municipaux et le maire de Villeneuve d'Ascq. Son actuel président est Gérard Caudron et son lieutenant Sylvain Estager a été élu conseiller régional sur les listes Europe-Ecologie auxquelles participait le Rassemblement citoyen.
  • Nouvelle France[5] : fondé en 2008 par Karim Zéribi, ancien chevènementiste et actuel Président de la Régie des Transports Marseillais. Continuation de la Nouvelle Gauche, il se réclame des valeurs de la gauche social-démocrate, républicaine et laïque. Son leader est aussi conseiller municipal et communautaire. Le parti est à l'heure actuelle surtout implanté en PACA et Rhône-Alpes et se définit comme un club de réflexion politique.
  • Parti libertin (PL) : fondé en 2009, son président est Benoit Prieur, son trésorier Jean-Marc Legrand et son secrétaire général Jacques Borie[6].

« Marxistes-léninistes » non-maoïstes

Mouvements issus ou dissidents du Parti communiste français :

  • Communistes : issu de l'« Appel des 500 » (groupe oppositionnel du PCF), fondé en 2000 par l'ex-sénatrice Rolande Perlican.
  • Pôle de renaissance communiste en France (PRCF) : mouvement dissident du PCF, fondé en 2004.
  • Rassemblement des cercles communistes (RCC) : fondé en décembre 2007 par la Coordination communiste du Nord-Pas-de Calais, le Cercle communiste de la région parisienne, le Cercle communiste d'Alsace et le Cercle Henri-Barbusse. Ces quatre organisations ont été rejointes en 2011 par le groupe Rouge Midi des Rouges Vifs.
  • Union des révolutionnaires-communistes de France (URCF) : issu de la Coordination communiste (groupe oppositionnel du PCF), fondé en 2004. Participe au Comité national pour l'unification du communisme en France (CNU-MCF)
  • Rouges vifs (RV) : groupes locaux en PACA, Aquitaine, Île-de-France notamment. La plupart des militants et cadres sont des dissidents du PCF. Leur leader le plus connu est Charles Hoareau à Marseille où il a des responsabilités à la CGT et dans les comités chômeurs. Rouge Midi est l'organe du groupe du Sud-Est de la France qui a rejoint le Rassemblement des cercles communistes en 2011.
  • Collectif communiste Polex (CCP) : communistes « orthodoxes » regroupés autour de Jean-Pierre Page. Proche des Rouges vifs et du réseau "Faire vivre et renforcer le PCF".

Autres mouvements :

« Gauche alternative »

Principaux partis nationaux :

  • Les Alternatifs : fondé en 1998 à partir notamment de l'Alternative rouge et verte (AREV), formée en 1988 par les comités soutenant le communiste rénovateur Pierre Juquin à l'élection présidentielle de 1988 et par d'anciens membres du PSU. Les actuels portes-parole sont Jean-Jacques Boislaroussie et Rachel Lafontaine.
  • Union sociale démocratique (USD) : fondé en 2004 pour soutenir le Non au référendum sur le TCE.
  • Gauche altermondialiste et écologique (GAE) : fondé en 2007 dans le Doubs par d'anciens membres des Alternatifs. Présent dans le Nord-Est de la France, il participe à la tentative de regroupement des forces antilibérales au sein de la Fédération. Son porte-parole est Martine Bultot ancienne responsable du PSU. Il compte deux conseillers municipaux à la mairie de Besançon dont un adjoint au maire.

Autres mouvements :

  • Mouvement politique d'éducation populaire (MPEP) : fondé en 2008 et dirigé par Jacques Nikonoff et Michèle Dessene.
  • Solidarité, écologie, gauche alternative (SEGA) : fondée en 1993. N'est pas un parti politique mais une association rassemblant, dans le cadre des élections, les Alternatifs et d'autres militants de cette mouvance.
  • Association pour de nouvelles perspectives à gauche (ANPAG) : association fondée en 1988 à Caen et dirigée par Étienne Adam et Sébastien Saez.
  • Alternative citoyenne, CCAG et l'Appel pour des candidatures unitaires 2007-2008 : ces collectifs et associations regroupent des militants de gauche issus du mouvement social (Agir contre le Chômage, APEIS, Attac), des membres de tendances minoritaires du PCF et des Verts, des Alternatifs et des personnes sans appartenance politique, mais de sensibilité altermondialiste. Elle compte quelques élus régionaux en Île-de-France. Ils sont souvent alliés avec le PCF. Claire Villiers, décédée en décembre 2010, en était la personnalité la plus connue.
  • MAI : mouvement issu des collectifs anti-libéraux en 2007 et dirigé par Joseph Rabie. Ecologiste et altermondialiste.
  • Motivé-e-s : mouvement de gauche alternative fondé en 2001 à Toulouse autour des musiciens du groupe Zebda (Magyd Cherfi, Salah Amokrane…) A compté plusieurs conseillers municipaux. D'autres groupes se sont formés par la suite en Normandie, PACA, Alsace et Île-de-France par exemple.

Centre

  • Alliance citoyenne pour la démocratie en Europe - Avenir démocrate (ACDE) : fondé en 2007, comptait trois députés européens jusqu'à 2009, dont son président Jean-Marie Cavada.
  • Alternative libérale (AL) : fondée en 2006 pour promouvoir le libéralisme, politique, économique et social. Dirigée par Louis-Marie Bachelot (président) et Sabine Herold (porte-parole).
  • Évolution sociale démocrate (ESD) : fondé en 2007. Premier parti de l'évolution politique, sociale et économique. Dirigé par Gilles Ragnaud.
  • Initiative européenne et sociale (IES) : mouvement social-libéral et européen fondé en 2006 et dirigé par Marc d'Héré.
  • Les Progressistes : fondé en 2007 par Éric Besson, dissident du PS et membre du gouvernement depuis 2007.
  • Parti libéral démocrate (PLD) : fondé en 2008, scission d'Alternative libérale. Dirigé par Aurélien Véron.
  • Parti de l'union radicale (PUR) : scission francilienne du PRG, fondé en 2002 et dirigé par l'avocate Brigitte Kadri et Omar Mahi. Se révendique républicain, laïque et combat les discriminations.
  • Société en mouvement (SEM) : mouvement fondé en 2006 et présidé par Gilles de Robien ayant pour vocation de réunir les centristes.
  • Parti des libertés (PdL) parti libéral fondé en 2010 par un énarque et dissident socialiste Serge Federbusch, allié de l'UMP à la mairie de Paris.

Droite

  • Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) : fondé en 1989. De sensibilité ruraliste, agrarien. A des élus au niveau local (notamment des maires de petites communes). Présidé par Frédéric Nihous.
  • Rassemblement des contribuables français (RCF) : fondé en 1999 par l'Homme d'affaires Nicolas Miguet. A appelé à voter Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle.
  • Rassemblement pour l'indépendance et la souveraineté de la France (RIF) : mouvement créé en 2003 par Jean-Paul Bled et Alain Bournazel. Compte un ancien député européen : Paul-Marie Coûteaux. Gaullistes et souverainistes y cohabitent.
  • Mouvement libéral et modéré (MLM) : fondé en 1989 et présidé par Philippe Adnot.
  • Parti de l'In-nocence : créé en octobre 2002 par l'écrivain Renaud Camus. Ses valeurs, inspirées par le concept éponyme d'in-nocence, sont constituées de civisme, de civilité, de civilisation, d'urbanité, de respect de la parole et des formes. Il soutient la candidature de Renaud Camus aux élections présidentielles de 2012.
  • Révolution bleue (RB) : mouvement conservateur et libéral, fondé en 2005 par Claude Reichman (ancien vice-président de la Droite libérale-chrétienne) avec le soutien de personnalités proches de l'extrême droite, telles Olivier Pichon ou Michel de Poncins.
  • Union républicaine populaire (URP) : mouvement réunissant gaullistes et souverainistes de droite, créé en 2007 par des dissidents UMP en Languedoc-Roussillon, et qui s'est étendu depuis à d'autres régions. Son président est Christian Jeanjean maire de Palavas-les-Flots.
  • Nouveaux Républicains (NR) : Les Nouveaux républicains est un mouvement politique se revendiquant de la droite, créé en avril 2011 et présidé par Jean-François Touzé et les membres du Parti républicain. Ce mouvement qui se définit comme libéral, patriote, conservateur et « occidentaliste », prône la défense intransigeante de l'État d'Israël ainsi qu'un positionnement pro-américain et atlantiste, et a affirmé vouloir présenter des candidats aux législatives de 2012.
  • Mouvement unitaire des droites indépendantes (MUDI) : mouvement réunissant d'ex-membres de l'UMP, du FN et d'autres mouvements de droite. Il est créé en mars 2011 et déclaré à la cnccfp, il est dirigé par Stéphane Delahaye, conseiller municipal de Sotteville-lès-Rouen (76). Ce parti se dit de droite ouvrière et patriotique.

Extrême droite

Article détaillé : Extrême droite en France.

Principaux partis nationaux :

Autres mouvements :

  • Œuvre française (OF) : fondé en 1964 par Pierre Sidos. Soutient le FN.
  • Parti Français Chrétiens (PFC) : fondé en 1984 par Pierre Grandemange et actuellement dirigé par l'écrivain Henri de Fersan.
  • Ligue nationaliste (LN) : fondée en 1984 et toujours présidée par Guy Guerrin. Présente en Normandie.
  • Parti national radical (PNR) : fondé en 2001 par un dissident du FN, Maurice Martinet.
  • Bloc identitaire (BI) : fondé en 2003, suite à la dissolution d'Unité radicale. Groupe de la mouvance identitaire. Dirigé par Fabrice Robert et Guillaume Luyt.
  • Force française (FF) : fondé en 2003 et dirigé par l'ancien frontiste puis MNR, Jean-Louis Omer. De tendances nationaliste et anti-républicaine. En sommeil depuis 2009.
  • Parti populiste (PP) : fondé en 2005 par d'anciens cadres du MNR. Dirigé par Christian Perez et Franck Timmermans. Est allié au FN.
  • Renouveau français (RF) : fondé en 2005 par des dissidents du FNJ, d'inspiration nationale-catholique. Son leader est Thibaud de Chassey. Participe à l'Union de la droite nationale.
  • Gauche nationale (GN) : mouvement fondé en 2006 par Kavan Herbin et des dissidents des Jeunesses bonapartistes. En sommeil depuis 2008.
  • Réseau France nationaliste (RFN) : fondé en 2007 et dirigé par un ancien cadre de l'Œuvre française, Thierry Maillard. Proche du FN, il a participé à l'Union des patriotes.
  • Mouvement du pays libre (MPL) : fondé en 2007 par l'ancien dirigeant frontiste Bernard Antony. Mouvance catholique traditionaliste.
  • Mouvement des damnés de l'impérialisme (MDI) : fondé en 2008 par Kémi Seba, suite à la dissolution de la Tribu Ka. Se revendique de l'ethno-différencialisme et de l'antisionisme.
  • Nouvelle droite populaire (NDP) : mouvement nationaliste et identitaire fondé en 2008. Présidé par Robert Spieler. Participe à l'Union de la droite nationale.
  • Maison de la vie et des libertés (MVL) : fondée en 2009 par l'ex-député européen FN Jean-Claude Martinez qui se revendique « alternationaliste ». Est allié au PDF.
  • Parti solidaire français (PSF) : mouvement nationaliste et antisioniste dirigé et fondé en 2009 par Thomas Werlet. Proche du MDI et de nombreuses associations « alternationalistes » et antimondialistes.
  • Troisième Voie (TV) : mouvement fondé en 2010 et dirigé par Serge Ayoub. Sa branche jeune est la JNR.
  • Front des patriotes : mouvement autonome de la région de Limoges, formé des anciens groupes locaux d'Unité radicale.
  • Le Mouvement Jeunesses Nationalistes (MJN) : fondé en 2011 par Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes et ancien membre du FN, et dont l'ambition est de réunir les militants déçus ou purgés de ce parti.

Associations :

  • Voix des Français (VDF) : fondé en 1993 et dirigé par Henry de Lesquen.
  • Terre et Peuple (T&P) : fondé en 1995 par Pierre Vial. Mouvance identitaire et néo-païenne. Participe à l'Union de la droite nationale.
  • L'esprit public : fondé en 2004 par Jacques Bompard. A participé à la Ligue du Sud avec le Bloc identitaire aux régionales de 2010.
  • Convergences nationales (CN) : fondé en 2007 et présidé par Nicolas Bay. Regroupe des dissidents ou exclus du MNR favorables à un rapprochement avec le FN.
  • Égalité et Réconciliation (E&R) : mouvement fondé en 2007. Dirigé par Alain Soral et Marc George. A rompu avec le FN (dont ses deux leaders étaient membres du comité central). Est allié au Parti Anti Sioniste.
  • Génération FA8 (GFA8) : mouvement fondé en 2008 et présidé par Franck Abed, ancien responsable de Réconciliation nationale.

Par idéologie

Monarchisme

  • Action française (AF) : formation royaliste d'extrême droite fondée en 1899 par Charles Maurras. Il s'agit plus d'un mouvement politique que d'un parti à part entière, car l'AF refuse de participer au jeu démocratique. Proche des idées souverainistes. Dirigé par Olivier Perceval et Stéphane Blanchonnet.
  • Alliance royale (AR) : créé en 2001 par Yves-Marie Adeline et désormais présidée par Pierre Bernard, conservateur et royaliste. Vise à rassembler électoralement tous les royalistes.
  • Rassemblement démocrate (RD) : mouvement centriste regroupant diverses tendances modérées et démocrates de la mouvance royaliste, parmi lesquels le Mouvement royaliste populaire. Fondé en 2004 et dirigé par Philippe Cartellier et Jean-Marie Wante.
  • Nouvelle Action royaliste (NAR) : scission de l'Action française fondée en 1971 par Bertrand Renouvin, candidat à l'élection présidentielle de 1974. Mouvement royaliste proche de la gauche (soutien à François Mitterrand en 1981 et 1988, à Jean-Pierre Chevènement en 2002, membre du Pôle républicain jusqu'en 2002). Organisation culturelle et de débats, plus que parti politique.
  • Restauration nationale (RN) : scission de l'Action française en 1993. De tendance nationale-catholique et d'extrême droite. Dirigée par Bernard Pascaud et Hilaire de Crémiers.
  • Action royaliste (AR)
  • Rassemblement Démocrate pour la Monarchie (RDM) : Mouvement royaliste légitimiste, modéré et se réclamant de la social-démocratie et de la démocratie-chrétienne. Fondé en 2006 et dirigé par Jean-Marie Wante.

Bonapartisme

  • Comité central bonapartiste (CCB) : il fut actif en Corse et principalement à Ajaccio, où il appartenait à l'opposition municipale, après avoir longtemps gouverné la ville. Reconstitué en 2003.
  • France bonapartiste (FB) : ce parti présente peu de candidats aux élections nationales. Aux municipales de 2008, le parti récolte 2 élus (maires adjoints). Dirigé par Christian Hanry et David Saforcada.
  • Mouvement bonapartiste (MB) : fondé en 2010, composante de l'UPF. Dirigé par Paul-Napoléon Calland.
  • Mouvement napoléonien (MN) : fondé en 2010 et dirigé par Christophe Trancart. Allié avec le Mouvement bonapartiste.

Gaullisme

  • Convention des gaullistes sociaux pour la Ve République : Issue en janvier 2008 d'Action pour le Renouveau du Gaullisme et de ses Objectifs Sociaux (ARGOS) fondée par Jean Charbonnel en 1998, elle publie La Lettre d'ARGOS - La Voix du Gaullisme Social. Organisation gaulliste de gauche. L'Union gaulliste pour une France républicaine (UGFR), mise en sommeil après la disparition du Pôle républicain dont elle fut autrefois membre, a participé à la création de la Convention en 2008.
  • Nouvelle union démocratique du travail (NUDT) : fondée en 1978, elle se réclame de la lignée de Jacques Debu-Bridel, René Capitant et Louis Vallon. Gaulliste de gauche, elle est présidée par Béatrice Décoster-Mallet et son secrétaire général est Pierre Stouvenel, plusieurs fois candidat à la mairie d'Orly sur les listes du PCF.
  • Union du peuple français (UPF) : confédération gaulliste et républicaine visant « l'union du peuple français au-delà des clivages politiques », fondée en 2007. Regroupe Initiative gaulliste, le Mouvement démocrate français, l'Union gaulliste, le Mouvement bonapartiste et à titre individuel des adhérents du RIF, de DLR et de France bonapartiste. Présidée par Sébastien Nantz.
  • Club Nouveau Siècle (CNS) : fondé en 2001. Rassemble les gaullistes de gauche soutenant l'UMP, perpétue le Mouvement solidarité participation, autrefois associé au RPR. Bernard Reygrobellet est son président.
  • Mouvement initiative et liberté (MIL) : fondé en 1981 et présidé par Christian Labrousse.

Écologie politique

Principaux partis nationaux :

Autres mouvements :

  • La France en action (FEA) : fondé en 2004 par Jean-Marc Governatori. Est membre de l'Alliance écologiste indépendante.
  • Confédération des écologistes indépendants - Mouvement souverainiste et régionaliste (CEI-MSR) : fondé en 1995, souverainiste et régionaliste. Dirigé par François Degans.
  • Rézo écolo libertaire (REL) : fondé en 2001 par Stéphane Lavignotte et Christian Sunt, se réclame de l'écologie, du distributisme et des idées libertaires.
  • Renouveau écologique - Défense animale (RE-DA) : mouvement présentant des candidats aux différentes élections, notamment en région PACA et présidé par une ancienne membre de Génération écologie, Sébastiana Campione.
  • Mouvement des objecteurs de croissance (MOC) : altermondialiste et autogestionnaire. Membre de l'Association d'objecteurs de croissance.Christian Sunt est son leader.
  • Parti des Objecteurs de Croissance (POC) : Présidé par Marion Desbareau, il présente la candidature de Clément Wittmann à l'élection présidentielle 2012.
  • Alter Ekolo : fondé en 2005 par des ex-membres des Verts. Pro-européen, antilibérale et anti-productiviste.
  • Parti pour la décroissance (PPLD) : fondé en 2005 [7]. Écologiste et alter-mondialiste. Membre de l'Association d'objecteurs de croissance.
  • Mouvement Résistances : créé en 2009 par Daniel Richard (ex-PDG des 3 Suisses puis de Séphora) et Victor-Hugo Espinosa, élu écologiste en PACA. Présent aux élections européennes de 2009 dans la Circonscription Sud-est.
  • Réseau euroméditerranéen social écologique démocratique et altermondialiste (RESEDA) : participe avec le PPLD et le MOC aux listes Europe-Décroissance et l'AOC. Un de ses animateurs est Guy Dutron, membre par ailleurs de la Gauche alternative.

Européisme

  • Parti fédéraliste européen (PFE) : premier parti fédéraliste d'envergure européenne né en novembre 2011, dont la section française est issue de l'ancien Parti Fédéraliste créé en 1995. Son objectif est de promouvoir le fédéralisme européen (et français pour sa section locale), de créer un large mouvement populaire autour de cette idée et d'accéder au pouvoir en participant aux élections partout en Europe, y compris en France.
  • Europe Démocratie Espéranto (EDE) : mouvement européen visant à la défense et la promotion de l'espéranto. Fondé en 2003, son président est Guillaume Roussel et Christian Garino un de ses leaders les plus connus. A présenté des listes aux élections européennes de 2004 et de 2009.
  • Europe - Liberté (E-L) : fondé en 2007, son président est Jérémy Bizet, son président d'honneur Christian Garino. Ce dernier fut tête de liste aux élections européennes de 2009 en alliance avec EDE.
  • Newropeans : parti trans-européen fondé en 2005 et présidé par Franck Biancheri. Ne se présente qu'aux élections européennes dans différents États membres de l'UE. Milite pour la démocratisation de l'UE.
  • Parti communautaire national-européen (PCN) : fondé en 1993[réf. nécessaire]. Se revendique du national-bolchévisme et de la pensée de Jean Thiriart. Son secrétaire général est Fabrice Béaur.
  • Parti socialiste unitaire national-européen (PSUNE) : mouvement nationaliste européen fondé en 2006 par Thomas Ferrier. Œuvrant à l’unification politique du continent européen et à la défense de ses travailleurs.

Partis et rassemblements divers

  • Cannabis sans frontières : favorable à une dépénalisation du cannabis. Présidé par Farid Ghehioueche et Michel Sitbon[8].
  • Collectif des démocrates handicapés
  • Euro-Palestine/Collectif des appels pour une paix juste au Proche-Orient (EP-CAPJPO) : mouvement fondé en 2002 par Olivia Zémor et défendant la cause palestinienne. Présente des candidats à certaines élections. A réalisé près de 2% aux européennes de 2004 en Île-de-France.
  • Ensemble pour la France (EPF) : Parti politique français, fondé en 2010 et dirigé par Gérard Borgia, retraité habitant au village de Castellar qui, déçu par la gauche et la droite, s'est déclaré candidat aux présidentielles de 2012[9].
  • Fédération européenne de l'évolution, politique, sociale et économique (FEE) : fondé le 10 décembre 2009. Rassemble les partis et Mouvements de l'Évolution partout en Europe. Dirigé par Gilles Ragnaud.
  • France - Écologie (F-E) : fondé en 2004, sa présidente est Isabelle Jacono, son vice-président est Dominique Julien-Labruyere, fondateur du Parc naturel régional de la Haute-vallée de Chevreuse.
  • Mouvement Agir pour l'Avenir : fondé et présidé par Vincent Vauclin, qui se définit comme « post-capitaliste » et qui entend constituer la "rampe de lancement d'un parti de rassemblement et d'union nationale".
  • Parti anarchiste révolutionnaire (PAR) : fondé en 2007 et dirigé par Michel Thooris, policier et ancien membre du MPF où il était conseiller de Philippe de Villiers pour les problèmes de sécurité.[réf. nécessaire]
  • Parti Anti Sioniste (PAS) : fondé en 2009 et présidé par Yahia Gouasmi dans le but de combattre le sionisme. Allié à Egalité et Réconciliation et à l'humoriste Dieudonné dans le cadre des élections européennes de 2009 (1,3% des voix en Île-de-France).
  • Parti des indigènes de la République (PIR) : créé en 2010 en tant que parti politique, il est la continuation du Mouvement des Indigènes fondé en 2005 et visant à « combattre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies ». Sa porte-parole la plus médiatisée est Houria Bouteldja.
  • Parti des musulmans de France (PMF) : fondé en 1997 à Strasbourg et présidé par Mohamed Ennacer Latrèche.
  • Parti du plaisir (PP) : fondé en 2001 par la stripteaseuse Cindy Lee, il se revendique premier parti hédoniste de France.
  • Parti du vote blanc : Mouvement politique fondé en 2010 militant pour la prise en compte du vote blanc, son président est Stéphane Guyot[10].
  • Parti humaniste (PH) : fondé en 1984 en France où son leader est Alain Ducq. Branche politique du Mouvement humaniste. Il apparaissait sur la liste des sectes recensées par le rapport d'enquête parlementaire de 1996, mais retiré du second rapport parlementaire de 1997. Déposé auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en 1997[11], il est déclaré comme non déposé en 2000 et disparait depuis de ces rapports[12].
  • Parti Pied noir (PPN) : fondé en 1999 et surtout actif dans le Sud du pays, il est présidé par Christian Schembré et entend défendre les intérêts des rapatriés d'Afrique du Nord.
  • Parti pirate (PP) : parti fondé en 2006 lors des débats autour de la loi DADVSI, présidé par Maxime Rouquet.
  • Parti républicain chrétien (PRC) : fondé en 2005, présidé par Patrick Giovannoni. Appartient à la mouvance évangélique protestante.
  • Politique de Vie (PV) : fondé en 1994 par le sociologue et psychothérapeute Christian Cotten. Vise à provoquer et accompagner les changements (spirituels, culturels, politiques, économiques et sociaux) nécessaires au respect et au développement de la vie de la planète et ses habitants[13]. A participé aux élections européennes de 1994, 1999 et 2009 sur la liste du Parti Anti Sioniste.
  • Rassemblement des citoyens pour la République (RCR) : fondé en 2007 et continuation de Plateforme 2007 qui présenta des candidats aux législatives. Son président est François Bunner, ancien membre du Pôle Républicain de Jean-Pierre Chevenement puis de Vive La République de François Morvan. Participe à un rassemblement de républicains de tous bords (l'Arc Républicain) avec des gaullistes de gauche, le Comité Valmy et les communistes « orthodoxes » du PRCF.
  • Rassemblement pour l'initiative citoyenne (RIC) : fondé et dirigé par Yvan Bachaud, a présenté plusieurs dizaines de candidats aux élections législatives de 2007. Favorable au référendum d'initiative citoyenne.
  • Rassemblement social-démocrate (RSD) : fondé en 2007 par Rachid Nekkaz, il est la continuation du Parti Rachid Nekkaz et d'Allez France. A présenté 58 candidats aux élections législatives et a participé aux municipales dans un certaines villes dont Orly, Denain et Bron.
  • Société nouvelle (SN) : fondé en 2011 par Christopher Guéna. C'est le premier parti politique d'initiative jeune de France et le premier mouvement néo-luddiste de France.
  • Solidarité et Progrès (S&P) : fondé en 1996 et continuation du POE (Parti ouvrier européen). Il a soutenu la candidature de son président Jacques Cheminade à la présidence de la République en 1995 (0,28% des suffrages exprimés). Ce parti se réclame des idées de Lyndon LaRouche et présente des caractéristiques « sectaires » selon l'ADFI.
  • Solidarité - Liberté, Justice et Paix : fondé en mai 2008, ce parti veut faire exister une voix chrétienne indépendante, inspirée de la Doctine Sociale de l'Eglise Catholique. Présidé par Axel de Boer. Présente deux listes aux Européennes 2009 (0,15% et 0,16%) puis La Liste Chrétienne aux régionales de 2010 en Ile de France (0,85% des suffrages).
  • Union française pour la cohésion nationale (UFCN): mouvement crée en 2003 par Mustapha Lounes et Zinedine Sammari. Il est la continuation de Génération républicaine créé en 1992. Présente des candidats aux élections européennes, municipales, législatives et sénatoriales.
  • Union Populaire Républicaine (UPR) : parti fondé en 2007 par François Asselineau, ancien responsable du Rassemblement pour la France de Charles Pasqua, proposant de faire sortir la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN.
  • Valeurs et actions républicaines (VAR) : parti souverainiste se plaçant au-delà des clivages droite/gauche et opposé à la construction européenne actuelle et ses institutions. Fondé en 2005 et présidé par Jöel Halpern, il est principalement actif dans le Sud-Est de la France. A collectivement adhéré au Comité Valmy.
  • Union Universelle Citoyenne : parti politique de fait, qui se veut une alternative aux partis actuels et au système actuel.

Les partis locaux / régionalistes / autonomistes / indépendantistes

Liste des partis politiques locaux (représentations locales des tendances nationales, parfois ces partis sont affiliés/associés à des formations métropolitaines, d'autres fois, il s'agit de scission de la fédération locale : c'est le cas dans les DOM-TOM) et régionalistes, au sens le plus vague du terme (soit l'étiquette utilisée par la presse et les institutions en charge des élections, pour caractériser les partis ou candidats indépendantistes, autonomistes, régionalistes proprement dits).

Article détaillé : Régionalisme (politique).

La Fédération régions & peuples solidaires

L’une des tentatives les plus achevées de regroupement des forces « régionalistes » métropolitaines. Fondée en 1995, cette fédération regroupe les formations suivantes :


Le Rassemblement du peuple franc-comtois, la Ligue savoisienne et Fer's Elsass en ont fait partie.

Alsace

  • Alsace d'abord : mouvement régionaliste et identitaire fondé en 2000, succède au Mouvement régionaliste alsacien (MRA), fondé en 1989.
  • Unser Land : mouvement autonomiste alsacien fondé en 2009 par la fusion de l'Union du peuple alsacien et de Fer's Elsass.
  • Force centriste Alsace (FCA) : mouvement fondé en 2009 et co-présidé par deux dissidents du MoDem : Pierre Marmillod, conseiller général, et Bernard Stoessel, conseiller régional.

Bourgogne

  • Mouvement de libération de la Bourgogne : parti indépendantiste fondé en 2006 par Germain Arfeux.

Bretagne

  • Adsav : mouvement nationaliste d'extrème droite, fondé en 2000, d'une scission du POBL.
  • Alliance fédéraliste bretonne : mouvement autonomiste de droite, fondé en 1982, auquel s'est rallié ce qui subsistait du POBL.
  • Branche bretonne de la Celtic league (Ligue celtique), fondée en 1961.
  • Coordination Bretagne indépendante et libertaire : elle appartient au courant anarcho-indépendantiste. Parmi ses membres :
  • Breizhistance (anciennement Emgann) : mouvement indépendantiste d'extrême gauche, fondé en 1983.
  • Mouvement fédéraliste de Bretagne : mouvement se présentant comme la continuité de la Ligue fédéraliste de Bretagne, disparue en 1934. Membre de l'Union des Mouvements Fédéralistes (UMF).
  • Mouvement Bretagne et Progrès : mouvement autonomiste de gauche, créée par Christian Troadec en 2010 dans la continuité des élections régionales et de la liste "Nous te ferons Bretagne".
  • Parti breton : mouvement nationaliste démocrate-progressiste (centriste), fondé en 2002.
  • Parti fédéraliste de Bretagne : scission de Breizh 2004, proche du Parti fédéraliste.
  • Union démocratique bretonne (UDB) : mouvement autonomiste et écologiste de gauche, fondé en 1964.

Catalogne du Nord/Roussillon

Corse

Franche-Comté

Guadeloupe

Se réfère à l'article : Politique de la Guadeloupe. (Outre les fédérations UMP et PS locales)

  • Mouvement national démocrate pointois (MNDP) : mouvement d'union nationaliste démocrate constitué en décembre 2007.
  • Rassemblement pour la Guadeloupe française et caribéenne (RPGFC) : parti guadeloupéen de droite.
  • Renouveau socialiste : Fondé en 2003, par Daniel Marsin, sénateur Rassemblement démocratique et social européen.
  • Guadeloupe unie, socialisme et réalités (GUSR) : parti social-démocrate local issu de la fédération guadeloupéenne du Parti socialiste français et à présent proche de Gauche moderne de Jean-Marie Bockel.
  • Parti progressiste démocratique guadeloupéen (PPDG) : constitué en 1991 par des militants du Parti communiste guadeloupéen à la suite de la disparition de l'URSS.
  • Parti communiste guadeloupéen : fondé en 1944, comme section du PCF, indépendante depuis 1958.
  • Mouvman gwadloupéyen : parti indépendantiste de gauche, fondé en juin 1997, succède à l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe, fondé en 1978.
  • Konvwa pou Liberasyon Nasyonal Gwadloup/Convoi pour la libération nationale de la Guadeloupe : fondé en 1997 par Luc Reinette.
  • Combat ouvrier (CO) : groupe trotskyste membre de l'UCI comme Lutte ouvrière et fondé en 1971 en Guadeloupe.

Guyane

Lorraine

  • Parti Lorrain : Parti prônant l'autonomie ou l'indépendance de la Lorraine.

Martinique

  • Partis assimilationnistes
    • Osons oser (OO) : fondé en 2000 par Pierre Petit, de centre-droite. Compte un conseiller général, un conseiller régional et un maire.
    • Forces martiniquaises de progrès (FMP) : Parti libéral, fondé en 1998 et dirigé par André Lesueur et Miguel Laventure. Compte 2 conseillers généraux, 2 conseillers régionaux et 3 maires.
    • Fédération socialiste de la Martinique (FSM) : Branche locale du PS. Secrétaire fédérale, Louis-Joseph Manscour. Compte 1 député, 2 conseillers généraux, 1 maire et 1 conseiller régional.
    • Renouveau Martinique (RM); Créé en 1982 sous le nom de Renouveau Sainte-Marie, par Guy Lordinot. Compte 8 conseillers municipaux.
    • Mouvement populaire franciscain (MPF) : Fondé en 1983 et dirigé par Maurice Antiste. Compte un conseiller général, un conseiller régional et un maire.
    • Mouvement libéral populaire (MLP) : Créé en 1992 par Philippe Petit , centre gauche. Compte 2 conseillers municipaux.
  • Dynamique sociale libérale (DSL) : Parti fondé en 2003 par Alex-Marie Doens. Aucun élu.
  • Partis autonomistes
  • Vivre à Schoelcher (VS) : Parti de gauche fondé et dirigé par Luc-Louison Clémenté. Ce mouvement compte 2 conseillers généraux, 1 conseiller régional et un maire.
  • Partis indépendantistes
    • Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) : Fondé en 1978 par Alfred Marie-Jeanne. Compte un député, 8 conseillers régionaux, 2 conseillers généraux, une quarantaine de conseillers municipaux et un maire.
    • Mouvement des démocrates et écologistes pour une Martinique souveraine (MODEMAS) : Fondé en 1992 par Garcin Malsa. Compte 2 conseillers généraux et 2 maires.
    • Parti pour la libération de la Martinique (PALIMA) : Fondé en 1999 par Francis Carole. Ce mouvement compte 1 conseiller régional.
    • Conseil national des comités populaires (CNCP) : Fondé en 1983. Leaders : Marie-Hélène Léotin, Robert Saé et Edmond Mondésir. Compte 1 élu au conseil régional et 6 conseillers municipaux.
    • Groupe de Révolution Socialiste (GRS) : Fondé en 1972. Aucun élu.
    • Pati kominis pou lendépandans ek sosializm (PKLS) : Fondé en 1984 et scision du PCM. Il est radicalement indépendantiste et prône l'abstention aux élections. Un de ses leaders est Jean-Pierre Etilé. Aucun élu.
    • Alliance ouvrière et paysanne (AOP) : Fondé par le Groupe Trotskiste Antillais. Aucun élu.
    • Combat ouvrier (CO) : Groupe trotskyste membre de l'UCI comme Lutte Ouvrière et fondé en 1965 en Martinique.Son leader est Ghislaine Joachim-Arnaud, par ailleurs secrétaire général de la CGTM. Aucun élu.

Mayotte

  • Mouvement départementaliste mahorais (MDM) : Mouvement départementaliste du centre (pour la dissidence Force de l'Alternance du MDM, cf. Partis parlementaires régionaux).
  • Mouvement populaire mahorais (MPM)
  • Le Nouvel élan pour Mayotte (Néma) : parti politique mahorais, créé en 2007 par Saïd Omar Oili, président du conseil général de Mayotte de 2004 à 2008.

Nord-Pas-de-Calais

  • Alliance régionale Flandre-Artois-Hainaut : mouvement régionaliste fondé en 2003, réclamant une région « Pays-Bas français ». Son président est Régis de Mol.
  • Coordination communiste 59-62 : groupes du Nord et du Pas-de-Calais de la Coordination communiste ayant scissionné en 2000. Son organe est Chantiers et son leader Michel Decourcelles. Participe à un Rassemblement des cercles communistes avec le Cercle communiste d'Alsace, le Cercle communiste de la Région parisienne et le Cercle Henri-Barbusse.
  • Groupe des anarchistes de Lille et des environs (GDALE) : adhérent à la CGA. Publie La Sociale.

Pays niçois

Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Union de la droite républicaine (UDR) : mouvement créé en 2003 et dirigé par Alain Persia, ancien membre du RPF de Charles Pasqua et qui se réclame du souverainisme, du gaullisme et de l'écologie. Présent aux élections municipales, régionales et législatives en PACA et particulièrement dans les Bouches-du-Rhône.
  • Front régional (FR) : fondé en 2008 par des dissidents du FN en région PACA (Guy Macary, Ronald Perdomo, Philippe de Beauregard et Michelle Carayon).
  • Ligue du Sud (LS) : mouvement identitaire fondé en 2009 et dirigé par Jacques Bompard.

Normandie

  • Mouvement normand (MN) : fondé en 1971 et dirigé par Didier Patte. De sensibilité politique d'extrême droite.
  • Parti fédéraliste de Normandie (PFdN) : fondé en 2009 et présidé par Guillaume Eloy, il prône la réunification et l'autonomie de la Normandie. De tendance fédéraliste et centriste. Le PFdN est également délégation normande du Parti fédéraliste.

Nouvelle-Calédonie

S'inspire de la page : Politique en Nouvelle-Calédonie.

Occitanie

  • Libertat : mouvement né fin 2009 du regroupement de plusieurs organisations de la Gauche révolutionnaire occitane : Anarem Au Patac, Combat d'Oc et Harterà.
  • Partit de la Nacion Occitana/Parti de la nation occitane (PNO) : parti autonomiste de gauche, fondé en 1959.
  • Partit occitan (POc) : parti autonomiste et fédéraliste de centre-gauche, créé en 1987.

Pays-basque

  • Parti nationaliste basque (EAJ-PNB) : Parti autonomiste démocrate-chrétien fondé en 1895.
  • Eusko Alkartasuna/Solidarité Basque : Scission du PNV, parti indépendantiste et non-confessionnel, de tendance sociale-démocrate, fondé en 1986-1987.
  • Abertzaleen Batasuna : Formation de la gauche nationaliste (indépendantiste) du Pays basque français.
  • Batasuna : Parti indépendantiste basque d'extrême-gauche, proche de l'ETA, formé, en France, par d'anciens membres de l'Abertzaleen Batasuna. Les deux Batasuna ont fait cause commune lors des dernières législatives françaises de 2007.

Polynésie française

Saint-Pierre-et-Miquelon

  • Cap sur l'Avenir (CSA) : Mouvement de centre gauche pour la défense des intérêts de l'Archipel, proche du PRG et des Verts. Représenté à l'Assemblée Nationale par sa présidente, Annick Girardin.
  • Archipel demain : Mouvement de droite local, fondé en 1995, proche de l'UMP.

Savoie

  • Mouvement Région Savoie (MRS) : Mouvement régionaliste savoyard fondé en 1971, dirigé par Alain Favro.
  • Ligue savoisienne (LS) : Mouvement indépendantiste savoisien, fondé en 1994/95, dirigé par Patrice Abeille.
  • La Région Savoie, j'y crois ! (LRSJC) : Mouvement régionaliste savoyard fondé en 1998, dirigé par Noël Communod.
  • Parti fédéraliste et régionaliste de Savoie : Mouvement régionaliste savoyard, fondé en 2006, proche du Parti Fédéraliste. Dirigé par Noël Communod.
  • Confédération savoisienne (CS) : Dissidence radicale de la Ligue Savoisienne. Indépendantiste et desannexionniste.

Vosges

  • Vosges d'Abord (VA) : Mouvement fondé en 2007 et présidé par Thomas Léger. Idéologie proche de la mouvance identitaire.

Partis politiques disparus

Financement des partis politiques français

Liens internes

Notes et références

  1. Rapport de la CNCCFP pour l'exercice 2008, page 3
  2. Rapport de la CNCCFP pour l'exercice 2008, page 5
  3. Officiellement, le PCF ne reconnait pas de courant en son sein.
  4. Noms dévoilés sur le site France Politique le 20 mai 2008 et confirmés par Christine Boutin lors d'une conférence de presse le 21 mai 2008 [1]
  5. http://www.nouvellefrance.org/
  6. http://www.parti-libertin.org
  7. http://maisondelecologie.free.fr/ppld-historique/index.php?chemin=ppld-depot_pref
  8. http://cannabissansfrontieres.org/
  9. http://ensemblepourlafrance.over-blog.com/
  10. www.partiblanc.fr
  11. [2]Rapport de la CNCCFP pour 1997
  12. [3]Rapport de la CNCCFP pour 2000
  13. Ce parti et son responsable sont parfois désignés par leurs détracteurs, comme proches de la mouvance sectaire. Ce que dément Christian Cotten en dénonçant la collusion des milieux politique et judiciaire et la corruption d'une certaine élite politique.
  14. ATP, « Alliance officielle entre Gaston Tong Sang et l'UMP », Tahiti Presse, 18/06/2009

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Liste des partis et mouvements politiques français de Wikipédia en français (auteurs)

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