Ligne de Franois à Arc-et-Senans

Ligne de Franois à Arc-et-Senans
Ligne
de Frasnois à Arc-et-Senans
Une circulation Z2 dans la tranchée de Byans (sens Franois-Arc-et-Senans)
Une circulation Z2 dans la tranchée de Byans (sens Franois-Arc-et-Senans)
Pays Drapeau de France France
Villes desservies Franois, Arc-et-Senans
Concessionnaires PL (1853 - 1857)
PLM (1857 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 871 000
Longueur 26,948 km
Écartement Voie normale (1,435 m)
Électrification 25 kV - 50 Hz
Pente ou rampe maximale 15 ‰
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire RFF
Exploitant(s) SNCF et divers nouveaux entrants.
Schéma de la ligne

La ligne de Franois à Arc-et-Senans, est une courte ligne ferroviaire française du département du Doubs qui relie la gare de Franois sur la ligne de Dole-Ville à Belfort à celle d'Arc-et-Senans sur la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière).

Elle est utilisée en particulier par les trains qui assurent la relation de Strasbourg à Lyon.

Elle constitue la ligne 871 000 du réseau ferré national[1].

Sommaire

Historique

Concédée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL) en 1853, cette ligne a été mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) le 1er août 1864[2].

A voie unique à l'origine, la 2ème voie a été mise en service le 28 mars 1881.

Elle a été électrifiée en courant 25 kV - 50 Hz en juillet 1995.

Description de la ligne

Tracé - Parcours

La ligne a pour origine la bifurcation de Franois située 400 m avant la gare de Franois sur la ligne de Dole-Ville à Belfort. Elle traverse une zone boisée sur 3 km avant de retrouver la vallée du Doubs aux abords de Montferrand-le-Château. Elle franchit cette rivière à trois reprises avant d'atteindre Byans-sur-Doubs. Elle quitte alors la vallée du Doubs, traverse une nouvelle zone boisée pour arriver dans le bassin de la Loue. Elle contourne ensuite la Saline royale d'Arc-et-Senans avant de se raccorder à Arc-et-Senans à la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière).

Caractéristiques

Infrastructure

C'est une ligne à double voie au profil médiocre, les déclivités atteignent 15 ‰. Les vitesses maximum sont faibles en raison du rayon des courbes rencontrées. Les trains, autorails et automotrices sont limités à 100 km/h de Franois à Byans et à 110 km/h de Byans à Arc-et-Senans (120 km/h pour les autorails et automotrices). Si la bifurcation de Franois est franchissable à 100 km/h, celle d'Arc-et-Senans impose un ralentissement à 60 km/h[2].

Elle a été électrifiée en courant alternatif 25 kV - 50 Hz (mise sous tension le 5 juillet 1995), l'alimentation est réalisée à partir de la sous-station de Liesle télécommandée depuis le central sous-station de Dijon.

L'espacement des trains est assuré par un bloc automatique à permissivité restreinte (BAPR). Toutefois, il existe 2 cantons de block automatique lumineux (BAL) en aval de la bifurcation de Franois et en amont de celle d'Arc-et-Senans.

Elle est équipée du contrôle de vitesse par balises ainsi que de la radio sol-train sans transmission de données.

Superstructure

Exploitation et trafic

Galeries photos

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Notes et références

Bibliographie

  • Livre : Histoire du Rail en Franche-Comté par Jean Cuynet. Éditions La Régordane, 1989. ISBN : 2-906984-02-07

Liens internes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ligne de Franois à Arc-et-Senans de Wikipédia en français (auteurs)

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