Ligne de Culmont

Ligne de Culmont
Ligne
Culmont-Chalindrey - Toul
Ligne de Culmont-Chalindrey à Toul
via Neufchâteau
La bifurcation de Merrey.
La bifurcation de Merrey.
Pays Drapeau de France France
Villes desservies Toul, Neufchâteau, Merrey, Culmont-Chalindrey
Historique
Mise en service 1881 - 1889
Électrification 1960 - 1964
Concessionnaires M. Parent-Pêcher (1873 - 1881)
Ch. de fer de l'Est (1881 - 1938)
SNCF (à partir de 1938)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 032 000
Longueur 113 km
Écartement Voie normale (1,435 m)
Électrification 25 kV - 50 Hz
Pente ou rampe maximale 9 ‰
Nombre de voies Double voie
Signalisation BAL
Trafic
Propriétaire RFF
Exploitant(s) SNCF et divers nouveaux entrants
Trafic Fret, TGV, Grandes lignes, TER
Schéma de la ligne

La ligne Culmont-Chalindrey - Toul (ancienne ligne 15 numérotation Est et SNCF) de Culmont-Chalindrey à Toul permet aux trains venant de Dijon de relier ces deux gares entre elles en passant par Neufchâteau.

Elle constitue la ligne 032 000[1] du réseau ferré national

Sommaire

Chronologie

La première section de cette ligne à être concédée est celle de Toul à Barisey-la-Côte. En 1872, le département de la Meurthe-et-Moselle concède, au titre de l'intérêt local, la ligne de Toul à Colombey-les-Belles (via Barisey-la-Côte) à M. Parent-Pécher, banquier à Tournai en Belgique, lequel se voit également concédée la ligne d'intérêt local de Lunéville à Gerbéviller (future ligne 237).

Pour ces deux lignes, M. Parent-Pécher n'est pas en mesure de commencer les travaux dans le délai imparti par l'administration. Après la mort de son fondateur, l'entreprise créée par M. Parent-Pécher pour la concession de ces lignes se voit déchue de ses droits en 1880 et les lignes construites par l'État, qui en confie l'exploitation à la compagnie des chemins de fer de l'Est.

La ligne de Toul à Colombey-les-Belles ouvre ainsi en 1881.

Historique

Le 25 janvier 2008, un train de fret percute une voiture au nord de Neufchâteau faisant 4 morts dont 3 gendarmes et le conducteur de la voiture. C'est après une course-poursuite avec les gendarmes que la voiture s'est immobilisé sur le voie ferrée.

Tracé et profil

La ligne quitte la radiale Paris-Mulhouse à Chaudenay. Après avoir péniblement traversé les hautes collines du Bassigny, elle s'écarte à Merrey de ligne venant de Nancy via Mirecourt puis suit jusqu'à Neufchâteau le cours de la Meuse ; elle continue plein nord vers Toul, où elle est rejointe par l'artère principale Paris-Strasbrourg le long du cours de la Moselle.

Trafic

Si le trafic fret est très important grâce à l'importance industrielle de la Lorraine, la desserte voyageurs apparaît un petit peu en retrait, avec seulement 3000 voyageurs quotidiens entre Toul et Culmont en 1993[2]. Il s'agit surtout de trains grandes lignes (TGV ou Corail), la desserte TER étant faible.

La ligne fait partie du Corridor européen C (Anvers - Bâle / Lyon) est devrait être équipé de l'ETCS niveau 1 à l'horizon 2018[3].

Notes et références

  1. Nomenclature du réseau ferré aimablement communiquée par RFF
  2. Gérard Blier, Nouvelle Géographie ferroviaire de la France, Tome 2 : L'organisation régionale du trafic, éditions La Vie du Rail, 1993
  3. ETCS : RFF prépare le réseau de demain

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ligne de Culmont de Wikipédia en français (auteurs)

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