- Bellaffaire
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Bellaffaire
Village vers 1920
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Turriers Code commune 04026 Code postal 04250 Maire
Mandat en coursMichèle Zimmer
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Serre Ponçon Démographie Population 135 hab. (2008) Densité 10 hab./km² Gentilé Bellaffairois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 717 m — maxi. 1597 m Superficie 13,12 km2 Bellaffaire est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Bellaffairois.[1]
Sommaire
Géographie
Le village est situé à 845 m d’altitude[2] avec le sommet de Tête Grosse à 1 598 m.
Hameaux
- les Dorats
- La Freyssinie
- les Jurans
- Les Pascaux
Géologie
Article connexe : Géologie des Alpes.Le territoire se situe en limite nord des Préalpes de Digne et de la nappe de Digne[3], au niveau du lobe nord-ouest[4] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Le canton de Turriers dont fait partie la commune est classé en Zone 1b (risque faible), tout comme ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Forcalquier, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron et Volonne. Ceux classés en Zone 2 (risque moyen, le plus élevé du département), de Peyruis à Manosque, sont à plus de 60 kilomètres[5].
Communes limitrophes
Climat
Bellaffaire n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Tallard[6].
Relevé météorologique de la région de Tallard mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -3 -2 1 3 7 10 13 13 10 6 1 -1 4,8 Température moyenne (°C) 1,5 3 6,5 9 13 17 20 20 16 11,5 5,5 3 10,5 Température maximale moyenne (°C) 6 8 12 15 19 24 27 27 22 17 10 7 16,2 Précipitations (mm) 33 29,4 28,9 43,4 38,7 40,9 33,3 36,7 46,2 63,7 48,8 34 477 Source : Relevé météo de Tallard[7]Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 336-329.48-228.912143.415338.719740.9241033.3271336.7271346.2221063.717648.8101347-1Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1113 (Belloafar)[2]. Son nom est formé des termes occitans bèl et afaire, signifiant belle propriété rurale[8].
Histoire
La localité, qui apparaît au début du XIIe siècle dans les chartes, est dotée d’un consulat au XIIIe siècle[9].
En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350[10]. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances[11].
En 1793, le château appartenant à la famille Eyssautier est mis aux enchères pour démolition[12].
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[13]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Michèle Zimmer a été réélue conseillère municipale avec le quatrième total de 91 voix, soit 73,39 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,57 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[14].
Listes des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Michèle Zimmer[15],[16] Intercommunalité
Bellaffaire est l'une des neuf communes de la communauté de communes du Pays de Serre Ponçon.
Instances administratives et judiciaires
Bellaffaire est une des sept communes du canton de Turriers, qui totalise 1 265 habitants en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du 17 février 1800 au 10 septembre 1926, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Bellaffaire fait partie du canton de Turriers depuis 1793[17]. La commune fait partie de la juridiction prud'hommale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains[18].
Fiscalité locale
L'imposition des ménages et des entreprises à Bellaffaire en 2009[19] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 3,35 % 1,23 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 5,58 % 2,83 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 31,41 % 16,26 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 6,98 % 2,08 % 10,80 % 3,84 % La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[20]).
Population et société
Démographie
Enseignement
La commune ne dispose pas d'école primaire publique[25]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot[26]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron[27],[28].
Santé
Ce petit village ne possède aucun professionnel de santé. Les médecins les plus proche se trouvent dans les communes des Hautes-Alpes : Rousset à 7 km et Tallard à 10 km (cabinet médical)[29]. La pharmacie du secteur se situe à Espinasses à 6 km[30]. Les hôpitaux les plus proches sont : et l'hôpital local Saint-Jacques Seyne-les-Alpes éloigné de 16 km[31].
Économie
Agriculture
La commune de Bellaffaire possède un label Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[32].
Lavande
Liée au soleil et aux vacances, la lavande, dont Jean Giono a dit qu'elle est « l'âme de la Haute-Provence », n'est plus actuellement l'« or bleu » du Ventoux, des Baronnies et de la montagne de Lure[a 1]. Cueillie pendant des siècles à l'état sauvage, sa récolte n'a été organisée qu'à partir du XVIe siècle en même temps que la distillation de sa fleur[a 2]. Son âge d'or se situe au début du XXe siècle. Et c'est au cours des années 1920 qu'il y a une véritable fièvre de plantation. Après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, le marché est à nouveau demandeur à partir de 1955 pour entrer en crise cinq ans plus tard[a 3]. La mécanisation de la récolte, une meilleure organisation du marché et l'obtention d'une AOC pour l'« huile essentielle de lavande de Haute-Provence », en 1981, aurait dû relancer la production[a 4]. Mais celle-ci de l'ordre de 200 tonnes au début des années 1980 a chuté à 25 tonnes dans les années 1990 pour enfin remonter à 80 tonnes en 2003[a 5].
Miel de Provence
Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[33]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 t/an, soit 8 % de la production nationale[34]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[35].
Agneau de Sisteron
L'agneau de Sisteron est un agneau de quatre mois, élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de dix brebis à l'hectare et comportant au minimum dix hectares de parcours[36], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[37]. L'Union européenne lui a accordé une indication géographique protégée depuis le 15 février 2007[38].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[39].
Pommes des Alpes de Haute-Durance
Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée qui a été a été publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 17 avril 2010[40].
Ces pommes de variétés golden delicious et gala proviennent de six cantons des Alpes-de-Haute-Provence et de treize cantons des Hautes-Alpes situés entre 450 m et 900 m d’altitude. La qualité de ces pommes est liée à leur terroir, et en particulier au climat de la Haute-Durance avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an. Le froid nocturne qui règne lors de la maturation des pommes empêche la dégradation des acides, tandis que la forte amplitude thermique diurne permet leur jaunissement, et même leur rosissement[41].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Le château est démoli à partir de 1793. Une maison seigneuriale, dite le château, en bas du village, est dotée de deux tours d’angle (XVIIe-XVIIIe siècles[42]).
- Église paroissiale Saint-Nicolas-de-Myre[9],[2] ;
- Église Saint-Joseph à la Freyssinie[9].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
De gueules à une fasce d'argent, chargée du mot BELLAFFAIRE de sable, et, accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe.[43].Pour approfondir
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Références bibliographiques
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 124.
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 125.
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 126
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 127.
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 128.
Références
- (fr) Nom des habitants des communes françaises, Bellaffaire sur le site habitants.fr de la SARL Patagos. Consulté le 10 juin 2011
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- Carte géologique de la France au 1/1 000 000
- La Nappe de Digne et les structures connexes, par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- (fr) Station météo la plus proche : Tallard, MSN Météo
- (fr) Relevé météo de Tallard, MSN Météo
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes § 5254, p 318
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 164 Sous la direction d’
- Jean-Marie Schio, Guillaume II Roger de Beaufort
- Édouard de Laplane, Histoire de Sisteron, tirée de ses archives, Digne, 1845, T. I, p. 126.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 243
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Résultats élections municipales 2008 à Bellaffaire sur linternaute.com
- Site de la préfecture des AHP
- Jean-Marie Le Pen (FN) à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007 Michèle Zimmer est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de
- notice communale de Bellaffaire sur la base de données Cassini, consultée le 23 juillet 2009 EHESS,
- (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
- (fr) Impots locaux à Bellaffaire, taxes.com
- Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- population légale au 1er janvier 2006, consulté le 9 janvier 2009 Insee,
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- (fr) Populations légales 2008 de la commune de Bellaffaire, INSEE
- Bellaffaire sur le site de l’Insee
- (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
- (fr) Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 8 novembre 2004
- (fr) Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Site de la cité scolaire Paul Arène, Académie Aix-Marseille, 2010
- (fr) Les 20 Médecins les plus proches de Bellaffaire sur actuacity.com
- (fr) Pharmacie près de Bellaffaire sur actuacity.com
- (fr) Hôpitaux les plus proches de Bellaffaire sur actuacity.com
- (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Bellaffaire sur INAO
- Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
- Les apiculteurs en Provence
- La transhumance des ruches provençales
- Site officiel de l'agneau de Sisteron
- Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005
- IGP de l'Union européenne en date du 15 février 2007
- Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
- (fr) Les Pommes des Alpes de Haute-Durance obtiennent l'IGP, INAO, 19 avril 2010
- (fr)Fiche INAO de l'IGP Pommes des Alpes de Haute-Durance, INAO, 17 avril 2010
- op. cit., p 270 Raymond Collier,
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
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Catégorie :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
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