Jean Baptiste Joseph de Lardemelle

Pour les personnes ayant le même nom de famille, voir de Lardemelle.

Joseph de Lardemelle
Parlementaire français
Date de naissance	21 août 1773
Date de décès	3 octobre 1855
Mandat	Député, 1822 - 1831
Circonscription	Moselle (collège départemental)
Groupe parlementaire	Majorité ministérielle
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Jean Baptiste Joseph de Lardemelle, né à Metz le 21 août 1773, mort au château de Puxe en Meurthe-et-Moselle le 3 octobre 1855, officier supérieur puis intendant militaire, est député royaliste sous la Restauration.

Biographie

Né en 1773 à Metz^[1], Jean Baptiste Joseph de Lardemelle, usuellement appelé Joseph de Lardemelle, est d'une famille d'officiers et d'administrateurs militaires. Son père, Jean Baptiste de Lardemelle, garde-magasin de la régie des vivres de Metz, est le fils du capitaine Charles Thomas de Lardemelle et de Marie Antoinette Bronsart ; sa mère, Julie Béghin, est la fille de Claude Joseph Béghin, commis principal du ministère de la guerre, et de Jeanne Marguerite du Candas^[2],[3],[4].

Joseph de Lardemelle entre dans la cavalerie comme chasseur volontaire dans le régiment de chasseurs du Hainaut. Il est promu sous-lieutenant en septembre 1791, lieutenant en mars 1793. Il quitte le service en septembre 1793^[2]. Il devient plus tard officier supérieur puis intendant militaire^[3]. Il reçoit la Légion d'honneur en octobre 1814^[2]. Sous la Restauration, il est qualifié de propriétaire, et maire du Ban-Saint-Martin de 1818 à 1830^[1],[5].

Il est élu député de la Moselle le 20 novembre 1822 par le collège départemental, avec 106 voix sur 198 votants, soit 54% des suffrages exprimés. Il est ensuite réélu le 6 mars 1824, avec 60% des voix ; le 24 novembre 1827, avec 56% des voix^[1].

Lardemelle vote la plupart du temps avec la majorité gouvernementale. Bien qu'il professe des idées libérales, il ne les applique pas dans ses suffrages ; ainsi, il préfère soutenir le gouvernement Polignac plutôt que d'adhérer à l'adresse des 221 de la majorité libérale^[1].

Après la dissolution qui suit, il est réélu le 3 juillet 1830, avec 52% des voix^[1]. Selon un libelle anonyme de 1830, alors qu'il siégeait en 1823 au centre droit, il siège en 1830 très à droite, « ne parle que pour faire éclater son dévouement à la dynastie déchue », est rappelé à l'ordre pour injure, et défend les anciens ministres accusés^[6]. Lardemelle n'est pas réélu en 1831^[1].

En 1850, il est légitimiste et figure sur la « liste de fidélité » au comte de Chambord^[7].

Il meurt dans son château de Puxe en Meurthe-et-Moselle le 3 octobre 1855^[1]. Il était officier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis.

Distinctions

• Officier de la Légion d'honneur, 8 juin 1825 (chevalier du 15 octobre 1814)^[2].
• Chevalier de Saint-Louis.

Fonctions parlementaires

• 20 novembre 1822 - 24 décembre 1823 : député de la Moselle, majorité ministérielle.
• 6 mars 1824 - 5 novembre 1827 : député de la Moselle, majorité ministérielle.
• 24 novembre 1827 - 16 mai 1830 : député de la Moselle, majorité ministérielle.
• 3 juillet 1830 - 28 juillet 1830 : député de la Moselle, majorité ministérielle.

Hommages

• Rue de Lardemelle, Le Ban-Saint-Martin.

Notes et références

1. ↑ ^{a, b, c, d, e, f et g} « Lardemelle (Jean-Baptiste-Joseph de) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
2. ↑ ^{a, b, c et d} Notice n^o LH/1481/109, sur la base Léonore, ministère de la Culture, « Lardemelle (de), Jean Baptiste Joseph ».
3. ↑ ^{a et b} Site Geneanet, base Crevoisier, page sur Joseph de Lardemelle.
4. ↑ Site Geneanet, base Pierfit, page sur Julie Béghin.
5. ↑ Site du Ban-Saint-Martin, page historique.
6. ↑ « de Lardemelle », dans Aide-toi, le ciel t'aidera: notes et jugemens sur la Chambre de 1830, anonyme, Garnier Pagès, 1831, p. 106 [lire en ligne].
7. ↑ Jean Hippolyte Cartier de Villemessant, Monsieur le comte de Chambord et la France à Wiesbaden, E. Dentu, 1850, p. 94.

Sources bibliographiques

• « Lardemelle (Jean-Baptiste-Joseph de) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore], tome III, p. 593.