Jan Utenhove

Jan Utenhove
Jan Utenhove
Het Nieuwe Testament (Le Nouveau Testament) d'Utenhove, publié à Emden par Gillis van der Erven en 1556
Het Nieuwe Testament (Le Nouveau Testament) d'Utenhove, publié à Emden par Gillis van der Erven en 1556

Activités Dramaturge
Écrivain
Poète
Traducteur
Naissance 1516
Gand
Comté de Flandre
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas des Habsbourg
Décès 6 janvier 1566
Londres
Flag of England.svg Royaume d’Angleterre
Langue d'écriture latin
néerlandais
Mouvement Littérature de la Renaissance
Genres Poésie
Psaumes
Traductions

Jan Utenhove, né à Gand (?) en 1516 et mort à Londres, le 6 janvier 1566[1], est un auteur originaire des anciens Pays-Bas et surtout connu pour des traductions des Psaumes et du Nouveau Testament dans la langue néerlandaise.

Sommaire

Biographie

Origines - Enfance - Éducation

Utenhove, issu d’une vieille famille patricienne gantoise, était un enfant du second lit du chevalier Nicolaas Utenhove (mort en 1527)[2], président du Conseil de Flandre[3] et un ami d’Erasme, et d’Elisabeth de Grutere. Il reçut une éducation soignée et possédait une connaissance approfondie du latin et du grec[2]. Dans sa ville natale, son maître fut sans doute le savant George Cassander, un théologien irénique et œcuménique[4]. Il compléta ses études à l’université de Louvain[5].

Exil : première période

Allemagne

Utenhove fut contraint de s’enfuir de Gand en 1544, vraisemblablement à cause de la réaction provoquée par une moralité (spel van zinne)[2] considérée comme luthérienne[3] et par conséquence mal reçue, écrite par lui en 1532 et encore représentée en 1543[2] à la paroisse de Burst, entre Alost et Zottegem[3]. Cette pièce de théâtre est conservée dans une édition de 1570 du texte[2].

Le 28 avril 1545 et le 9 mai 1545, le Conseil de Flandre condamna, par contumace, acteurs et auteur à l’exil à perpétuité sous peine de décapitation et confiscation de leurs biens[6].

Utenhove se vit contraint de mener une vie nomade au service des nouvelles idées religieuses dont il fut un partisan convaincu[2].

Il appartenait aux trente familles ayant trouvé refuge à Aix-la-Chapelle, y formant une église wallonne secrète. Il se trouvait régulièrement en compagnie du Seigneur de Falais, Jacques de Bourgogne, partisan de la Réforme protestante. C’est avec lui qu’il partit pour Strasbourg, en 1545, où il poursuivit ses études avec diligence, y entretenant des relations avec les plus éminents théologiens de l’époque[5], tels que Martinus Bucer, Petrus Martyr et Paulus Fagius[6]. Il quitta Strasbourg en 1548[2], sa sécurité étant à nouveau menacée.

Angleterre

Il trouvera une nouvelle sphère de sécurité de l’autre côté de la Manche. En Angleterre, il profita de l’hospitalité de l’archevêque de Cantorbéry, Thomas Cranmer. Il y créa une église wallonne : la plus ancienne église réformée sur le sol anglais[7].

Au printemps de 1549, il quitte l’Angleterre pour des raisons de santé[8] ; il traversa les anciens Pays-Bas en passant par Bruxelles, puis Cologne[9], pour se retrouver à Strasbourg afin d’y bénéficier des bains chauds. Après quelques semaines, il repartit pour la Suisse[8] où il visita le réformateur helvétique Heinrich Bullinger, dont il défendait les vues sur la Cène dans son Rationes quaedam de 1560. À Genève, c’est Jean Calvin qu’il visita, et à Bâle Johannes Oporinus et Coelius Secundus Curio. Ce dernier avait été, à Padoue, professeur du demi-frère d’Utenhove, Karel[8].

De retour en Angleterre, la même année, il collabora à la constitution d’une église wallonne à Glastonbury (dans le comté de Somerset) et à la réalisation et l’organisation à Londres de l’église de réfugiés wallons et néerlandais, laquelle put disposer dès 1550, grâce à la protection et au soutien du roi Edouard VI d'Angleterre, de l’église désaffectée des Augustins. Cette église fut dirigée par Johannes a Lasco, qui fut son surintendant, ainsi que par Martinus Mikron, l’un des quatre prédicants nommés par le roi même, et par Utenhove, un des quatre anciens. En commun accord, ils organisèrent la doctrine et la liturgie, la structure de la communauté, ainsi que le chant de l’église. Les anciens furent chargés d’assister les prédicants, non tellement dans le service rendu à la Parole, mais en veillant à la doctrine et aux mœurs des membres de l’église, tâche qui fut confirmée le 5 octobre 1550[8].

En 1553, après la mort d'Edouard VI et aussitôt que la très catholique Marie la Sanglante, épouse de Philippe II d'Espagne, eut monté sur le trône, l'église fut dispersée et Utenhove se vit dans la nécessité de quitter l’Angleterre[8].

Danemark - Emden

Beaucoup de gens - y compris les trois dirigeants de l’église – se rendirent par la suite au Danemark, demandant la permission de s’installer dans ce pays où le roi, Christian III, était occupé à instaurer la Réforme de sa main ferme. Confrontés au refus, les exilés durent toutefois quitter aussi le Danemark. Durant leur voyage, ils traversèrent Rostock, Wismar et Lübeck dans deux petits navires. Le roi avait ordonné à Lasco, Utenhove et Mikron d’atteindre l’Allemagne par Holstein. Le 4 décembre 1553, les deux premiers arrivèrent à Emden, Micron s’étant séparé d’eux en route. Utenhove passa trois années de paix relative à Emden[8] en Frise orientale où, sous la régence d’Anne, comtesse d’Oldenbourg, le luthéranisme avait été évincé par le zwinglianisme et le calvinisme[10]. Ayant déjà doté l’église des réfugiés néerlandais à Londres d’une confession et d’un catéchisme en 1551, le questionnaire Een corte undersouckinghe des gheloofs datant peut-être de 1553, et le petit recueil de 25 psaumes Vijf-en-twintig psalmen ende andere ghesanghen, il voulut maintenant lui offrir une Bible. Par l’intermédiaire du ministre Van Wingen et d’autres, il fournit une traduction du Nouveau Testament, intitulée : Het Nievwe Testament, dat is, Het Nieuwe Verbond onzes Heeren Jesu Christi. Na der Grieckscher waerheyt in Nederlandtsche sprake grondlick end trauwlick ouerghezett, publiée à Emden en 1556. Cette traduction est la première en vers néerlandais, adaptée d’après le Nouveau Testament grec de Stephanus publié à Paris en 1550[8]. Toutefois, son orthographe et son style particulier ne furent guère appréciés du public.

Pologne

De 1556 à 1559, Utenhove demeura en Pologne ; pays vers lequel il avait accompagné son ami, le noble polonais Johannes a Lasco[11]. Il y aurait adopté le socinianisme[12]. Leurs activités réformatrices devinrent entravées par plusieurs facteurs[13]. Au printemps de 1558[11], il s’y maria avec la pieuse Anne de Horne (pulcherrimum piarum matronarum decus) ; une des réfugiés originaires des Pays-Bas qui fit le voyage de Londres au Danemark en 1553 pour se faire expulser. Utenhove s’occupa en Pologne surtout d’élaborer son ouvrage Simplex et fidelis narratio dans lequel il fit, dans un latin élégant, le compte rendu détaillé du sort des réfugiés londoniens au Danemark et dans les villes côtières de la mer Baltique. À cette histoire, il ajouta son écrit polémique, Rationes quaedam, une collection d’arguments contre la doctrine de la Cène des luthériens. Ces deux ouvrages ont été publiés en 1560 à Bâle et réimprimés en 1912 dans le volume IX de la Bibliotheca reformatoria neerlandica. En 1608 parut une traduction allemande de la main de Bartholomaeus Rhodingus, ministre à Dillenburg[13].

Exil : deuxième période

Élisabeth devenue reine d'Angleterre après la mort de Marie la Sanglante, survenue le 17 novembre 1558, Utenhove retourna à Londres, en 1559, où les réfugiés réformés retrouvèrent leur premier refuge. On réorganisait et refondait une église dont il devint, à nouveau, un ancien et dirigeant. Ses efforts pour recouvrer les privilèges dont ils avaient joui sous Edouard VI, se heurtèrent à de grands inconvénients, bien que la reine acceptât la restitution à la communauté réformée d’exilés de son ancienne église : le temple de Jésus des moines Augustins. Utenhove eut une influence considérable sur la constitution d’églises réformées dans d’autres villes d’Angleterre, notamment à Sandwich, Colchester et Norwich. C’est à Londres qu’il accomplit la tâche qu’il s’était imposée : la réalisation d’une version rimée des psaumes, qui sera publiée sous le titre : De Psalmen Dauidis, in Nederlandischer sangsryme, […] wartoe toegedaen syn de gesangen Marie, Zacharie, Simeonis, mit t ' samen den tien geboden ende gebede des Heeren, mit noch anderen (Londres 1566)[13].

Lorsqu’Utenhove mourut, il laissa derrière lui, à part une version rimée des psaumes prête à imprimer, une femme et trois enfants en bas âge dans des circonstances pénibles[13].

L’œuvre

Remarques générales

Utenhove a joué un rôle de premier plan au sein de la communauté de réfugiés néerlandais. Son Simplex et fidelis narratio est le compte-rendu détaillé des événements de cette époque[2]. C’est également pour cette communauté qu’il traduisit quatre écrits latins de a Lasco : l’une en français ; les trois autres, dont De catechismus, oft Kinderleere de 1551, en néerlandais.

Psaumes

Il produisit une version rimée des psaumes sur laquelle il avait travaillé en tout dix-sept ans ; si la première série de 25 psaumes est imprimée en 1551, la collection complète ne fut achevée et imprimée qu’en 1566[2]. Pour cette versification, Utenhove empruntait partiellement aux mélodies luthériennes[14]. La publication posthume de ces Psalmen Davidis (« Les Psaumes de David ») fut éditée par le prédicant Godfried van Wingen.

Bientôt la version rimée d’Utenhove reprit la place des Souterliedekens – celles-ci approuvées par les autorités et la censure ecclésiastique catholique - de Willem van Zuylen van Nijevelt, mais elle n’a pas été usitée longtemps dans l’église londonienne. En très peu de temps, déjà en 1571, elle fut remplacée à son tour par la traduction rimée du psautier de Genève de Dathenus[15], et cela à la fois aux Pays-Bas et en Angleterre[2], les psaumes de ce dernier correspondant mieux aux mélodies du psautier de Genève[13]. La congrégation voulut désespérément adopter ce psautier et, lorsque les ministres voulurent maintenir celui d’Utenhove, se déclara même prête à payer une obvention supplémentaire pour cet effet[16].

Nouveau Testament

Van Wingen était également le collaborateur d’Utenhove lorsque celui-ci produisit, à Emden, sa traduction du Nouveau Testament publiée la même année que les Psaumes sous le titre : Het Nieuwe Testament na der Griekscher waerheyt in Nederlandsche sprake grondlick end trauwelick overghezett (« Le Nouveau Testament, soigneusement et fidèlement traduit dans la langue néerlandaise selon l'original grec ») à la demande de l'église d'Emden[2].

Utenhove voulut forcer la langue maternelle à parler celle du Saint-Esprit. Il aspirait à une traduction qui devait répondre autant que possible, par la richesse des formes, au grec du Nouveau Testament. Seulement de telle façon, on parviendrait à laisser intacte l'intention du Saint-Esprit[17].

Aspects linguistiques

Cette version rimée du Nouveau Testament est importante pour l'histoire de la littérature néerlandaise comme elle présente la première traduction complète d’une partie de la Bible en néerlandais. Comme le traducteur semble avoir emprunté beaucoup aux dialectes bas saxons orientaux du néerlandais, elle fut parfois considérée comme l'un des premiers documents littéraires pour cette partie des Pays-Bas[2]. Utenhove voulut réaliser une langue mixte compréhensible partout dans les Pays-Bas et jusqu’à la mer d’Est, sa traduction étant destinée à la paroisse d’Emden dont les membres étaient des réfugiés de tous les coins des Belgiques. Comme le démontrent la traduction d’Utenhove et l’histoire linguistique de la Frise septentrionale, la variété des dialectes au côté est de la mer du Nord était à concilier. Se faire comprendre ne pouvait avoir demandé beaucoup d’effort[18],[19]. De toute façon, comme Marnix de Sainte-Aldegonde, Utenhove préférait l’emploi des mots « du » (vous) et « dijn » (votre) pour s’adresser à Dieu[20],[21]. Cependant, sa volonté de traduire aussi littéralement que possible le texte grec ainsi que son choix de mots appartenant au vocabulaire savant, particulièrement raisonné et propre à la Renaissance, ont empêché une distribution et acceptation plus large de sa version. Le même sort fut réservé à la version rimée qu’il fit des psaumes, évincée par celle de Dathenus[2].

Œuvres publiées

Hondert Psalmen Davids, Londres, Jan Daye, 1561
  • (nl)De catechismus, oft kinder leere, diemen te Londen, in de Duytsche ghemeynte, is ghebruyckende ; catéchisme traduit du latin d’après a Lasco, Londres, 1551 ; publié par Nycolas vanden Berghe en 1553 ; publié par Gellius Clemasius (Gillis van den Erve) à Emden, 1558[22] ;
  • (nl)Een corte undersouckinghe des gheloofs ; 1553 (?) ;
  • (nl)Christelicke ordonnantiën der Nederlandschen Ghemeynte Christi, die van den Christelicken prince Edewart den VI in het jaar 1550 te Londen inghestelt was, hors Londres, C. Volkwinner, 1554 ; abrégé plus tard par Micron et usité aux Pays-Bas ; traduction de Forma et ratio ecclesiastici ministerii, in perigrinorum praesertim vero Germanicorum Ecclesia, instituta Londini per Eduardum VI anno 1550, Londres, 1550, 8o.; il s’agit de la traduction d’un ouvrage en latin de a Lasco, comprenant une ordonnance ecclésiastique ou liturgie, et couramment inclus dans le psautier complet publié en 1566 à Londres[15] ;
  • (nl)Het Nieuwe Testament, dat is, Het nieuwe verbond onzes Heeren Jesu Christi. Na der Grieckscher waerheyt in Nederlandsche sprake grondlick ende trauwlick overghezett, Emden, Gellius Clemasius (Gilles van der Erven), 3 novembre 1556, in 12o ; une édition améliorée est parue en 1559 ; d’après le grec de Stephanus ; les tomes sont divisés en vers[23] ;
  • (nl)Vijf en twintig psalmen ende andere ghesanghen, die men in de duytsche ghemeynte te Londen was gebruyckende, Londres, 1551, (Emden, Gellius Clematius (Gilles van der Erven), 1557)[23] ;
  • (lt)Rationes quaedam cur verba illa coenæ, 1560 ;
  • (nl)Hondert Psalmen Davids mitsgaders het ghesangk Marie, t'ghesangk Zacharie, t'ghesangk Simeons, de thien gheboden, de artikels des gheloofs, t'ghebed des Heeren, Londres, Jan Daye, 1561 ;
  • (lt)Simplex et fidelis narratio de instituta et demum dissipata, Belgarum aliorumque peregrinorum in Anglia, Ecclesia et potissimum de susceptis postea illius nomine itineribus, quae eis in illis evenerunt etc. Basileae, 1566, 8o ; a été traduit en haut et en bas allemand[23] ;
  • (nl)De Psalmen Davids, in Nederlandischer sangs-ryme, door Jan Wtenhove van Ghent; waartoe toegedaen sijn de gesangen Mariae, Zachariae, Simeonis, met t' samen den tien geboden ende gebede des Heeren, met noch anderen. Item is hier noch voor ieghelijken psalme gestelt sijn inhoudt; ende aen 't einde een voeghlicb ghebedt dar oppe. Allemael to nutte der ghemeynte Christi, Londres, Jan Daye, 12 septembre 1566, 12o[23] ;
  • (lt)De Origine et progressis ecclesiarum protestantium in Anglia earumque expulsione ; œuvre attribuée par Jocher ; fut traduit en haut allemand[22].

Notes, sources et références

  1. Bibliothèque numérique des Lettres néerlandaises
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m G.J. van Bork & P.J. Verkruijsse (réd.), De Nederlandse en Vlaamse auteurs van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs, De Haan, Weesp, 1985, p. 575
  3. a, b et c S.J. Lenselink, De Nederlandse psalmberijmingen in de 16de eeuw. Van de Souterliedekens tot Datheen met hun voorgangers in Duitsland en Frankrijk, Van Gorcum, Assen, 1959, p. 247
  4. C.C. de Bruin, De Statenbijbel en zijn voorgangers, A.W. Sijthoff, Leyde, 1937, p. 224
  5. a et b Brinkerink, in : P.C. Molhuysen & P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, vol. 9, A.W. Sijthoff, Leyde, 1933, p. 1145
  6. a et b S.J. Lenselink, De Nederlandse psalmberijmingen in de 16de eeuw. Van de Souterliedekens tot Datheen met hun voorgangers in Duitsland en Frankrijk, Van Gorcum, Assen, 1959, p. 248
  7. Brinkerink in P.C. Molhuysen & P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, vol. 9, A.W. Sijthoff, Leyde, 1933, p.1145-1146
  8. a, b, c, d, e, f et g Brinkerink in P.C. Molhuysen en P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, vol. 9, A.W. Sijthoff, Leyde, 1933, p. 1146
  9. S.J. Lenselink, De Nederlandse psalmberijmingen in de 16de eeuw. Van de Souterliedekens tot Datheen met hun voorgangers in Duitsland en Frankrijk, Van Gorcum, Assen, 1959, p. 249
  10. C.C. de Bruin, De Statenbijbel en zijn voorgangers, A.W. Sijthoff, Leyde, 1937, p. 211
  11. a et b A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, vol. 18. J.J. van Brederode, Haarlem, 1874, p. 31
  12. Marcus van Vaernewyck, De historie van Belgis, D.J. Vanderhaeghen, Gand, 1829, p. 120
  13. a, b, c, d et e Brinkerink in P.C. Molhuysen en P.J. Blok (réd.), Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, vol. 9, A.W. Sijthoff, Leyde, 1933, p. 1147
  14. Louis Peter Grijp, Psalmen en schriftuurlijke liederen tijdens de reformatie in Een muziekgeschiedenis der Nederlanden, Louis Peter Grijp & Ignace Bossuyt (réd.), Amsterdam University Press, 2001, ISBN 90-5356-488-8, 9789053564882, p. 169
  15. a et b A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, vol. 18. J.J. van Brederode, Haarlem, 1874, p. 32
  16. Louis Peter Grijp, Psalmen en schriftuurlijke liederen tijdens de reformatie in Een muziekgeschiedenis der Nederlanden, Louis Peter Grijp & Ignace Bossuyt (réd.), Amsterdam University Press, 2001, ISBN 90-5356-488-8, 9789053564882, p. 170
  17. C.C. de Bruin, De Statenbijbel en zijn voorgangers, A.W. Sijthoff, Leyde, 1937, p. 230
  18. Niebaum, 1997, cité dans : Michèle Goyens, Werner Verbeke, The dawn of the written vernacular in Western Europe, Leuven University Press, 2003, p. 172
  19. Lex Heerma van Voss, Noordzeecultuur (1500-1800) in De Republiek tussen zee en vasteland: buitenlandse invloeden op cultuur, economie en politiek in Nederland 1580-1800, Stichting Maatschappijgeschiedenis, Garant, 1995, p. 31
  20. L. Knappert, Bijlage II. Voordracht van den Heer Dr. L. Knappert. Oude Nederlandsche Psalmberijmingen in Handelingen en mededeelingen van de Maatschappij der Nederlandsche Letterkunde te Leiden, over het jaar 1905-1906, E.J. Brill, Leyde, 1906, p.39
  21. K. ter Laan, Letterkundig woordenboek voor Noord en Zuid, G.B. van Goor Zonen's Uitgeversmaatschappij, La Haye/Jakarta, 1952, (seconde impression), p. 544
  22. a et b A.J. van der Aa, Biographisch woordenboek der Nederlanden, vol. 18. J.J. van Brederode, Haarlem, 1874, p. 33
  23. a, b, c et d J.G. Frederiks en F. Jos. van den Branden, Biographisch woordenboek der Noord- en Zuidnederlandsche letterkunde, L.J. Veen, Amsterdam, 1888-1891, p. 798

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