Intersexuation

Intersexuation
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec hermaphrodisme, transidentité ni androgynie.

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L’intersexuation[1] ou ambiguïté sexuelle, parfois qualifiée d’intersexualité, est l'état d'un animal (donc également de l'être humain) dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels.

Cette ambiguïté anatomique résulte de différences chromosomiques et/ou hormonales, qui se manifestent à divers degrés sur le plan physique.

Sommaire

Statistiques

La proportion de personnes intersexuées au sein de la population humaine fait l'objet de violentes polémiques et de conflits de pouvoir. Un article[2] parle de 1,76% de la population humaine. Le professeur Sharon Reves l'estime à 4%[réf. nécessaire]. Des associations intersexuées, comme le Réseau des Intersexué-e-s francophones d'Europe (RIFE), considèrent qu'au sens large de 5 à 15% de la population humaine présenterait un certain degré d'intersexuation (c'est-à-dire certaines caractéristiques de l'autre sexe).

Terminologie

L'intersexuation est encore parfois qualifiée d'hermaphrodisme, mais ce terme ne fait plus consensus : les personnes intersexuées le jugent inadapté et insultant, car il ne reflète pas la réalité biologique de leur condition[3]. À l'origine, Hermaphrodite est une figure de la mythologie grecque qui possède des organes sexuels à la fois mâles et femelles, tous deux pleinement fonctionnels[4], ce qui n'est pas le cas des personnes intersexuées.

Vers la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle, le vocabulaire médical commence à employer le terme d'hermaphrodisme pour parler des enfants dont l'organisme est sexuellement ambigu à la naissance[5] et élabore un classement distinguant un « hermaphrodisme vrai » et des « pseudo-hermaphrodismes » masculin et féminin en se fondant sur l'observation des gonades. Les avancées de la médecine dans le courant du XXe siècle et le développement des études sur le genre ont provoqué la remise en cause à la fois du classement et de la terminologie qu'il utilise. Dans un article paru en 2005, un groupe de médecins américains travaillant en coopération avec l'Intersex Society of North America (une association de personnes intersexuées) a proposé un renouvellement de la nomenclature dans ce domaine, afin de la clarifier et de ne pas induire le grand public en erreur[6].

Aux États-Unis, l'expression Disorders of sex development (troubles du développement sexuel, expression abrégée en DSDs) a été proposée en 2005 par un groupe connu par la suite sous le nom de « DSD Consortium » et qui réunissait des médecins, des universitaires, des militants intersexués et des associations de parents[7]. L'expression de « Disorders of Sex Developement » était destinée à classifier les différents types d'intersexuation et à remplacer la nomenclature obsolète des hermaphrodismes. Une partie des organisations de personnes intersexuées, comme l'Intersex Society of North America, acceptent cette nomenclature[3], mais d'autres la jugent tout aussi inadaptée, car sous-entendant que l'intersexuation est une pathologie, alors que le fait d'être intersexué n'entraîne pas nécessairement de problèmes de santé[8].

Les associations et une partie des chercheurs dans ce domaine préfèrent le terme « intersexuation » au mot « intersexualité », car le mot « sexualité », et certains de ses composés, sont parfois amalgamés ou confondus avec l’orientation sexuelle (et non juste l'ensemble de ce qui est relatif au sexe, qui est le premier sens du mot). Il en va de même pour les adjectifs « intersexué » et « intersexe », qui sont préférés à « intersexuel »[1],[9].

Sexe, genre et intersexuation

Les critères de définition du sexe : une construction sociale

Signe Mars et Vénus, utilisé comme symbole des personnes intersexes ou celles trangenres

L'intersexuation met en jeu la définition même du sexe, et, indirectement, celle du genre. Dans la plupart des sociétés, les individus sont répartis en deux catégories, les hommes et les femmes. Le sens commun suppose que cette catégorisation binaire de l'humanité en hommes et en femmes est le reflet d'une réalité naturelle et évidente qui se fonderait sur les observations de la biologie : les humains présenteraient, dans leur anatomie, deux types d'organes génitaux bien distincts, mâles et femelles, qui serviraient de critères pour fonder les genres sociaux que sont le masculin et le féminin : une personne dotée d'un pénis serait un homme et une personne dotée d'un vagin serait une femme.

Cependant, les dernières avancées de la biologie montrent qu'il est beaucoup plus difficile de définir scientifiquement ce qu'est le sexe. Il n'y a, en fait, pas de critère unique et « naturel » qui permettrait de définir clairement le sexe d'un individu, mais plusieurs caractéristiques de différents types relevant de plusieurs approches : l'anatomie (la présence d'un pénis ou d'un vagin), les gonades (le fait de posséder des testicules ou des ovaires), les hormones (le fait qu'un organisme produise de la testostérone ou de l'œstrogène), ou encore la génétique (le fait qu'un individu possède, dans son ADN, une paire de chromosomes XY ou XX ou une autre combinaison encore). Il existe donc non un mais plusieurs systèmes de détermination sexuelle : « ce que de nombreux travaux scientifiques semblent démontrer aujourd'hui, c'est bien que le sexe représente un ensemble de données et non un seul élément permettant de considérer qu'on est soit mâle soit femelle[10] ».

Les gender studies ou « études du genre » ont ainsi pu montrer que la bi-catégorisation des individus en hommes et en femmes n'est pas la simple reconnaissance d'une réalité naturelle évidente, mais le résultat d'une construction sociale susceptible de varier d'une société à l'autre et au cours de l'histoire[11]. Autrement dit, ce sont des critères sociaux, et non biologiques, qui président à la classification des individus selon une dichotomie hommes/femmes : si l'on définit le genre non comme le « sexe social » d'une personne mais comme le principe de division qui institue deux sexes au sein d'une société, on peut dire que le genre précède le sexe, au sens où il élabore les critères qui permettent de ramener une multiplicité de caractéristiques sexuelles à deux catégories bien distinctes[12]. Ce sont ces catégories que les organismes sexuellement ambigus des individus intersexués viennent remettre en cause.

Intersexuation et médecine : anomalie ou diversité ?

L'estimation de la proportion d'individus intersexués à la naissance n'est pas facile, car elle est mesurée par le nombre d'enfants dont l'organisme paraît assez atypique aux médecins pour les amener à corriger leur sexe par des opérations peu après la naissance ; en 2008, cette proportion était estimée à 1,7%[13]. Selon les organisations de défense des droits des intersexués, le nombre de personnes intersexuées dans le monde est plus élevé que ce que ces chiffres laissent voir, car, d'une part, beaucoup de personnes intersexuées ne présentent pas d'ambiguïté sexuelle immédiatement visible à la naissance (et ne sont donc pas diagnostiquées comme intersexuées), et, d'autre part, beaucoup d'hôpitaux ne procèdent pas à des opérations de réassignation sexuelle, faute de posséder un service approprié[14]. Un article de l’American Journal of Human Biology publié en 2000 et faisant la synthèse de la littérature médicale publiée entre 1955 et 2000 dresse des statistiques détaillées pour les différents critères possibles d'écart par rapport à un idéal-type masculin/féminin et conclut qu'environ 2% des naissances sont concernées[15].

Dans les années 2000, la médecine continue à considérer l'intersexuation comme une anomalie qu'il est nécessaire de corriger[13]. Mais les études sur le genre ont montré que les critères utilisés par les médecins pour déterminer le seuil d'anormalité anatomique des individus sont marqués par des critères sociaux sur le sexe, et non par la seule préoccupation de la santé ou du bien-être des personnes concernées[13]. Les organisations d'intersexués dénoncent ces opérations de réassignation comme des violences inacceptables et en réclament l'arrêt, au profit de la mise en place d'une politique non invasive qui n'ait pas recours systématiquement à des opérations de réassignation et laisse à chaque individu la liberté de définir lui-même son identité sexuelle et son identité de genre. Si l'existence même de l'intersexuation suffit à remettre radicalement en cause le principe de la bipolarité sociale des sexes, les personnes intersexuées elles-mêmes s'identifient parfois sans problème comme hommes ou femmes ; d'autres se considèrent comme hors de la bi-catégorisation courante et se définissent comme intersexues[16] ou intergenres.

Histoire

Création et revendications des associations de personnes intersexuées

À partir des années 1990 ont été créées des organisations de personnes intersexuées. La première du genre est l’Intersex Society of North America, créée en 1993 aux États-Unis par Cheryl Chase, une personne intersexe, qui a annoncé la création de l'ISNA dans un courrier des lecteurs en réponse à l'article novateur d'Anne Fausto-Sterling « The Five Sexes », publié dans la revue The Sciences en mars-avril 1993[17].

La première action militante à faire connaître les revendications des personnes intersexuées a pris la forme d'une manifestation organisée à Boston le 26 octobre 1996 en même temps que le congrès annuel de l'American Academy of Pediatrics. Une journée annuelle de sensibilisation aux droits des personnes intersexuées, l'Intersex Awareness Day, a été créée par la suite et est célébrée tous les ans à cette date (et tout au long du mois d'octobre)[18].

La plus importante des organisations d'intersexués, l'Organisation internationale des intersexués, a été créée en 2003 pour faciliter les échanges entre les associations des différents pays du monde ; elle est notamment représentée en Europe francophone par le Réseau InterGenre-InterSexe[19]. En août 2006 à Paris s'est tenue la première université d’été des intersexes et intergenres d’Europe, qui a regroupé des universitaires et des personnes du milieu associatif[20].

Les revendications des personnes intersexuées aboutissent progressivement à une reconnaissance des violences dont elles sont victimes. La Conférence internationale sur les droits humains des LGBT, qui se tient à Montréal en juillet 2006 au cours des premiers Outgames mondiaux, aboutit à la rédaction de la Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT, qui attire notamment l'attention sur les violences subies par les personnes intersexuées : « Les personnes se déclarant intersexuées confrontent une forme particulière de violence: la mutilation des organes génitaux provoquée par des chirurgies post-natales inutiles afin qu'elle deviennent conformes au modèle binaire traditionnel des caractéristiques sexuelles[21]. » Cette déclaration est suivie, un an plus tard, des Principes de Jogjakarta, présentés devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 26 mars 2007, et qui appellent à l'application des droits humains des personnes LGBT et intersexuées : le Principe 18, « Protection contre les abus médicaux », stipule que :

« Nul ne peut être forcé de subir une quelconque forme de traitement, de protocole ou de test médical ou psychologique, ou d’être enfermé dans un établissement médical, en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre. En dépit de toute classification allant dans le sens contraire, l’orientation sexuelle et l’identité de genre d’une personne ne sont pas en soi des maladies et ne doivent pas être traitées, soignées ou supprimées[22]. »

En 2008, l'auto-dissolution de l'Intersex Society of North America est en partie due au fait que ses objectifs premiers aux États-Unis ont été atteints : les revendications des intersexués sont prises en compte et des accompagnements individualisés commencent à se mettre en place. D'autre part, la structure, très marquée par ses origines militantes, n'est plus adaptée à une coopération quotidienne avec les professionnels de la santé et les proches de personnes intersexuées[23]. L'ISNA prolonge son action par l'intermédiaire d'une nouvelle structure, l'Accord Alliance, fondée en mars 2008[23], qui se consacre spécifiquement à l'accompagnement des personnes intersexuées et aux relations entre elles et le monde médical[24].

Quelques éléments de l'histoire récente des personnes intersexuées

  • 1965 : intervention sur le nouveau-né David Reimer à l'instigation du psychologue John Money. Ce dernier publie son histoire en 1972 sous le nom de « cas John/Joan »[25].
  • 1993 : constitution du premier groupe de défense des droits des personnes intersexuées et premières attaques des organisations intersexuées contre un congrès mondial de pédiatrie.
  • 1997 : publication de l'article de Milton Diamond prouvant que les articles de John Money se basant sur le cas John/Joan sont des faux[26].
  • 1997 : description vulgarisée du même cas dans Rolling Stone[27].
  • 5 mai 2005-2006 : première reconnaissance officielle par la commission des droits humains de la ville de San Francisco, du fait que les opérations sur des nouveau-nés intersexués sont des atteintes à leurs droits humains fondamentaux. Cette reconnaissance a donné lieu à un rapport officiel[28].
  • 2006 : le recensement national australien autorise les personnes intersexuées qui le désirent à s'identifier en tant que personnes "androgynes" (et pas uniquement en tant qu'homme ou femme).

Évocations dans les arts

Littérature

Littérature générale

Littératures de l'imaginaire

Bande dessinée

  • IS, manga de Chiyo Rokuhana, commencé en 2003.
  • Un après midi au cirque: Bande dessinée de Lacome Marcelé publiée en 1982[29]

Cinéma

Documentaires télévisuels

  • Entre deux sexes, reportage de François Cesalli et Florence Farion pour l'émission Temps présent (première diffusion en Suisse sur la chaîne TSR le 29 octobre 2009)[30]
  • Intersexualité, Allemagne, 2010, 52 minutes (première diffusion en France sur la chaîne Arte le 8 octobre 2010)
  • Naître ni fille, ni garçon, documentaire de Pierre Combroux, 2010, 55 minutes (première diffusion en France sur la chaîne France 3 le 21 novembre 2010)
  • Orchids, My Intersex Adventure, documentaire australien de Phoebe Hart, 2010 autobiographique prix ATOM Award.

Bibliographie

Études savantes

  • L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard, Introduction aux gender studies. Manuel des études sur le genre, Bruxelles, De Boeck, 2008.
  • Luc Brisson, Le Sexe incertain. Androgynie et hermaphrodisme dans l'Antiquité romaine, Belles Lettres (1 Jan 1997) (ISBN 2251324259)
  • Michel Dorais, Éloge de la diversité sexuelle, Vlb (19 oct. 1999) (ISBN 2890057151)
  • Elsa Dorlin, Sexe, genre et sexualités, Paris, PUF, 2008.
  • Christine Delphy, L'ennemi principal, Paris, Syllepse, 1998, 2 volumes.
  • Anne Fausto-Sterling :
  • Michel Foucault, Herculine Barbin dite Alexina B, Gallimard, 1978 (EAN 9782070299607)
  • Nouvelles Questions Féministes, À qui appartiennent nos corps ? Féminisme et luttes intersexes, Antipodes, mars 2008 (ISSN 0248-4951)
  • Benjamin Moron-Puech, Les intersexuels et le droit, dir. Dominique Fenouillet, Mémoire Université Paris II, février 2011
  • Julien Picquart, Ni homme, ni femme. Enquête sur l'intersexuation, La Musardine, 2009
  • (en) Sharon E. Preves, Intersex and Identity: The Contested Self, Rutgers University Press (June 2003) (ISBN 0813532299)
  • (en) Joan Roughgarden, Evolution's Rainbow Diversity, Gender, and Sexuality in Nature and People, University of California Press; 1st edition (17 mai 2004)

Notes et références

  1. a et b Le terme est mentionné comme une alternative au terme d'intersexualité par L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard, Introduction aux gender studies, 2008, p.25. Le mot est également employé par l'association française de personnes intersexuées Orfeo (Page « L'intersexuation » sur le site d'Orfeo).
  2. Sharon Reves, Article parlant de la population humaine « intersexuée »
  3. a et b (en) Page « Is a person who is intersex a hermaphrodite ? » sur le site de l'Intersex Society of North America. Page consultée le 16 octobre 2010.
  4. Hermaphrodite est par exemple évoqué par Ovide, dans les Métamorphoses, IV, v.285-388.
  5. Elsa Dorlin, Sexe, genre et sexualités, Paris, PUF, 2008, p.33.
  6. A. D. Dreger, C. Chase, A. Sousa, P.A. Gruppuso et J. Frader, « Changing the Nomenclature/Taxonomy for Intersex: A Scientific and Clinical Rationale », in Journal of Pediatric Endocrinology and Metabolism, août 2005 Aug, 18 (8), p.729-33.
  7. (en) Page « About the Consortium » sur le site des DSD Guidelines. Page consultée le 16 octobre 2010. Le DSD Consortium a publié deux ouvrages disponibles gratuitement sur son site, les Clinical Guidelines for the Management of Disorders of Sex Development in Childhood (destiné aux médecins et aux praticiens) et le Handbook for Parents (destiné aux parents de personnes intersexuées), proposant une nouvelle méthode moins agressive de suivi des enfants intersexués.
  8. (en) Article « Frequently Asked Questions about the "DSD" Controversy », par Emi Koyama, sur le site de l'association Intersex Initiative, publié le 29 juin 2008. Page consultée le 16 octobre 2010.
  9. Article « intersexuation » sur le site de l'association alsacienne Support Trangenre Strasbourg.
  10. L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard (2008), p.25.
  11. « En affinant l'enquête, l'évidence se dérobe : chacun de ces marqueurs scientifiques ne permet pas de donner une définition sûre du sexe. La combinaison de ces critères utilisés pour expertiser le sexe varie dans l'histoire et selon les sociétés », in L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard (2008), p.24.
  12. Sur l'affirmation que le genre précède le sexe, cf. Christine Delphy, L'ennemi principal, t.2 « Penser le genre », p.251-252.
  13. a, b et c Encadré « La chirurgie d'assignation sexuelle et les intersexuels » dans L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard (2008), chapitre 1, p.26.
  14. Page « 10 idées fausses sur l'intersexuation », paragraphe 2 : « 1 jeune enfant sur 2000 est né intersexué (faux - il y en a beaucoup plus) », sur le site de l'Organisation internationale des intersexués. Page consultée le 16 octobre 2010.
  15. (en) Melanie Blackless, Anthony Charuvastra, Amanda Derryck, Anne Fausto-Sterling, Karl Lauzanne et Ellen Lee, 2000, « How sexually dimorphic are we? Review and synthesis », in American Journal of Human Biology, 12, p.151-166 (en ligne sur la page d'Anne Fausto-Sterling, sur le site de la Brown University). Fichier pdf consulté le 16 octobre 2010.
  16. L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard (2008), chapitre 1, encadré « L'intersexualité », p.25.
  17. (en) Page « What's the history behind the intersex rights movement? » sur le site de l'ISNA. Page consultée le 16 octobre 2010.
  18. (en) Page de l'Intersex Awareness Day. Page consultée le 16 octobre 2010.
  19. Page du Réseau InterGenre-InterSexe sur le site de l'Organisation Internationale des Intersexués. Page consultée le 16 octobre 2010.
  20. Première université d'été des Intersexes et Intergenres d'Europe, à Paris, août 2006
  21. « Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT », paragraphe 1 « Les droits essentiels », « a) La protection contre la violence d’État et la violence privée ».
  22. « Les Principes de Jogjakarta sur l'application de la législation internationale des droits humains en matière d'orientation sexuelle et d'identité de genre », version française, sur le site officiel des Principes de Jogjakarta. Page consultée le 3 novembre 2010.
  23. a et b (en) Farewell Message sur le site de l'Intersex Society of North America, 2008. Page consultée le 28 octobre 2010.
  24. (en) Page « Our Mission » sur le site de l'Accord Alliance. Page consultée le 28 octobre 2010.
  25. Elsa Dorlin (2008), p.34-37.
  26. Diamond M, Sigmundson HK (1997). Sex reassignment at birth. Long-term review and clinical implications. Archives of Pediatric and Adolescent Medicine. 1997 Mar;151(3):298-304
  27. John/Joan, the true story
  28. Les opérations sur des nouveau-nés intersexués sont des atteintes à leurs droits humains fondamentaux - rapport officiel
  29. Fiche de l'album sur Bedetheque.com. Page consultée le 17 février 2011.
  30. Regarder le reportage « Entre dex sexes » de la TSR.

Liens externes



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