Henri de Pontevès-Gien

Henri Jean Baptiste de Pontevès-Gien, comte de Pontevès-Gien, né vers 1740, mort à la Martinique en 1790, est un marin français.

Biographie

Fils d'un brigadier des armées navales, il entra de bonne heure dans la marine, se signala par son intrépidité en plusieurs rencontres avec les Anglais, reçut le commandement de la frégate la Résolue et devint major général de la marine à Brest en 1788. En 1779, il reçut du comte de Vaudreuil le commandement d'une escadre, avec ordre d'aller détruire les établissements anglais de la Gambie et de Sierra Leone. Après avoir pris le fort James, il pilla tous les comptoirs anglais sur les deux rives de la Gambie, s'empara du fort de l'île de Tasso, détruisit l'établissement de l'île de Bense-Island, le fort d'Apollonie, celui de Succondée, etc. Il prit dans cette campagne 14 bâtiments, 96 pièces de canon et fit de nombreux prisonniers. Nommé, au retour de cette expédition, commandant de la station des îles du Vent, Pontevès-Gien mourut à la Martinique, d'une fièvre épidémique, le 13 juillet 1790, à bord du vaisseau l'Illustre, en rade de Fort-Royal. Il avait épousé Claude-Marie-Thérèse-Perrine Bigot de Morogues, fille de Sébastien-François Bigot de Morogues, lieutenant général des armées navales^[1].

Notes et références

1. ↑ Avec les "Rouges" aux îles du Vent - souvenirs du chevalier de Valous (1790-1793) publié par le marquis de Valous, Camille de Valous (1764-1840), Calmann-Lévy (Paris), 1930 sur Gallica

• Grand dictionnaire universel du XIX^e siècle par Pierre Larousse