- Gentil Theodoor Antheunis
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Gentil Theodoor Antheunis Activités Compositeur
Juge de paix
PoèteNaissance 9 septembre 1840
Audenarde
Belgique
Décès 5 août 1907 (à 66 ans)
Ixelles
Belgique
Langue d'écriture néerlandais
françaisGenres Poésie
ChansonŒuvres principales - Ik ken een lied
- Mijn Vlaanderen heb ik hartelijk lief
- Vers l’avenir/Naar Wijd en Zijd
Gentil Theodoor Antheunis, né à Audenarde, le 9 septembre 1840, mort à Ixelles, le 5 août 1907, poète en langue néerlandaise, compositeur flamand et beau-fils de Hendrik Conscience.
Sommaire
Biographie
Professeur au collège de sa ville natale de 1859 à 1860, il est nommé enseignant à Termonde en 1861. En 1864, il s'inscrit à l'Université de Gand[1] pour étudier le droit[2] ; il sera promu en 1866[1]. Durant ses études, il trouvera le temps pour faire des poèmes qu'il envoia à Hendrik Conscience, alors commissaire d'arrondissement à Courtrai. En février 1867, il sera accueilli par les Conscience pour la première fois comme visiteur, chez eux ; il saura émouvoir Hendrik Conscience par son jeu de piano et les quelques chansons flamandes qu'il chantera à l'occasion. Grâce aux bons offices de Conscience[2], il fut nommé 1868 juge de paix à Oostrozebeke. De là il partit pour Torhout pour y occuper la même fonction[1] en 1870. En 1871, il se maria avec la seule fille de Hendrik Conscience. Durant les six années que le couple habita à Torhout, ils passèrent l'été à Blankenberge chez les beaux-parents de Gentil[2]. Celui-ci sera encore nommé juge de paix, le 15 juillet 1877, à Hal[1] et, en 1883, à Ixelles[3].
Vers la fin de sa vie, il souffrit de surdité[2]. Sa femme, qui achèvera ses dernières œuvres, écrivit sa nécrologie[4].
Œuvre
Pour plusieurs journaux et magazines, il écrivit des chansons et des poèmes dont certains furent mis en musique par des compositeurs tels que Willem de Mol et Richard Hol, entre autres : Lentelied (Chanson printanière), Ik ken een lied (Je connais une chanson), Droeve tijden (Temps douloureux), Bethlehem (Bethléem), etc. Ils furent rassemblés dans un recueil de 1873. En 1874, la chambre de rhétorique d'Anvers De Olijftak (Le rameau d'olivier) lui décerna un prix pour une chanson amoureuse (Minnelied). En outre, il publia :
- Uit het hart (De plein cœur) ;
- Liederen en gedichten (Chansons et poèmes), Dendermonde en Leiden (Termonde et Leyde), 1875 ;
- Liederkrans, uit de Loverkens van Hoffmann van Fallersleben (Couronne de chansons, des Feuillages de Hoffmann von Fallersleben) ; mise en musique par Antheunis, Gand, 1877 ;
- Leven, lieven en zingen (Vivre, aimer et chanter), Gand, 1879[1].
En tant que compositeur il mit en musique la chanson populaire patriotique flamande Mijn Vlaanderen heb ik hart'lijk lief du poète Theophiel Coopman[5].
En 1905, il mit en vers les paroles des versions néerlandaise et française du chant du Jubilé, Naar wijd en zijd/Vers l’avenir, pour lequel François-Auguste Gevaert composa la musique. Cette chanson deviendra l'hymne de la colonie belge du Congo[5].
Selon Coopman & Scharpé, tout ce que chante Antheunis est du plus pur sentiment, exprimé dans un langage simple et gracieux. Originalité, ingénuité et musicalité seraient les principales caractéristiques de sa poésie, qui se distingue également par son élégance gracieuse et une émotion sincère[3].
Les berceuses et autres chansons pour enfants comptent parmi les plus estimables[6].
Liens externes
- Uit het hart!, Liederen en gedichten (1874), ouvrage en ligne
- Ik ken een lied (youtube.com)
- Vers l’avenir (arrangement moderne, youtube.com)
Sources
- (nl)Th. Coopman & L. Scharpé, Geschiedenis der Vlaamsche letterkunde, De Nederlandsche Boekhandel, Anvers, 1910, p. 330
- (nl)J.G. Frederiks en F. Jos. van den Branden, Biographisch woordenboek der Noord- en Zuidnederlandsche letterkunde, L.J. Veen, Amsterdam, 1888-1891, p. 21
- (nl)Jeroen Janssens, De Belgische natie viert: de Belgische nationale feesten, 1830-1914, Leuven University Press, 2001
- (nl)K. ter Laan, Letterkundig woordenboek voor Noord en Zuid, G.B. van Goor Zonen's Uitgeversmaatschappij, La Haye/Jakarta, 1952, second tirage
- (nl)Julius Persyn, Gentil Antheunis in Ons volk ontwaakt du 17 août 1912
Références
Catégories :- Compositeur belge
- Compositeur flamand
- Décès en 1907
- Écrivain belge
- Écrivain néerlandais
- Naissance à Audenarde
- Naissance en 1840
- Personnalité bruxelloise
- Poète flamand
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