Face ouest des Drus

Face ouest des Drus
La face ouest des Drus en mai 2006. La zone plus claire à droite est celle de l'éboulement de 2005

La face ouest des Drus (ou du Dru ou du petit Dru) dans le massif du Mont-Blanc est une des plus fameuses parois des Alpes. Elle le doit à sa hauteur, sa raideur, et aussi au fait qu'elle se situe juste en face du Montenvers de l'autre côté de la Mer de Glace. Les voies les plus fameuses étaient la Directe américaine, dans la partie gauche de la paroi, et le pilier Bonatti, à droite. En 1987 François Labande écrivait : « Parmi toutes les grandes parois rocheuses des Alpes, la face W du Dru restera probablement la plus pure, la plus convoitée, l'une des plus belles »[1]. À partir de 1997, une série d'éboulements a profondément modifié la partie droite de la face, emportant complètement le pilier Bonatti en 2005.

Sommaire

Caractéristiques et accès

La face à un commandement de 1000 m, de la base du socle (2737 m) au sommet du Petit Dru (3730 m), avec une inclinaison moyenne de 75 °. Triangulaire, elle est bordée à gauche par l'arête qui la sépare de la face nord, et à droite par le pilier sud-ouest (pilier Bonatti) et l'arête dentelée (et en mauvais rocher) des Flammes de Pierre (baptisée ainsi par Eugen Guido Lammer). Un raide couloir part du glacier des Drus à la base du socle pour rejoindre la base « l'entonnoir des Drus » entre le pilier sud-ouest et les Flammes de Pierre.

Il n'y a pas de refuge sur ce versant, et le bivouac se fait au Rognon des Drus, vers 2700 m. L'accès à la base de la face se fait soit depuis le Montenvers, et traversant la mer de Glace jusqu'aux échelles à la base des Flammes de Pierre, puis les éboulis sous le glacier des Drus. Soit en descendant le glacier du Nant Blanc depuis le téléphérique des Grands Montets. Afin d'éviter la remontée du couloir très exposé aux chutes de pierre, l'accès au pilier Bonatti se faisait usuellement depuis le refuge de la Charpoua, par le Glacier de la Charpoua et l'accès à la voir normale du Petit Dru en face Sud, puis par une descente en rappel depuis l'arête des Flammes de Pierre.

Une paroi impossible

Pour Walter Bonatti : « Peu d'autres parois furent aussi disputées que la face ouest du Dru. Le problème de son escalade était trop évident pour être ignoré, et pourtant, il était tellement ardu qu'il décourageait tout espoir chez ceux qui convoitaient cette conquête. Souvent il se crée, autour des parois de ce genre, un halo d'inaccessibilité ; la conviction se répand de l'absurdité de pareille entreprise »[2].

Pierre Allain dans Alpinisme et compétition (1947), où il fait le récit de la première de la face nord en 1935, avec Raymond Leininger : « À droite, le regard plonge dans les abîmes de la face ouest des Drus. Là, la verticalité est rigoureuse et seulement coupée de temps à autre par d'énormes surplombs. D'immenses dalles de protogyne présentent, sur cinquante ou cent mètres, une surface lisse et sans défaut, prototype même de l'impossible. L'alpiniste ici perd ses droits, seuls des échelons scellés ou quelque autre procédé du même genre en pourraient venir à bout; ce ne serait plus de l'alpinisme mais du travail en montagne. »


Une tentative est faite en 1938 par les pyrénéistes Roger Mailly et François Cazalet : ils tentent de rejoindre l'immense dièdre de la partie gauche de la paroi (depuis appelé Dièdre Mailly), qui rejoint sur l'arête la Niche des Drus, le glacier suspendu de la face nord[3],[4]. Le 2 août 1946, Georges Livanos et Charles Magol remontent le couloir de neige qui permet de contourner le socle de la face mais renoncent à le traverser pour rejoindre la paroi à cause des chutes de pierre ; trois jours plus tard ils renoncent dès le bivouac toujours à cause des chutes de pierre dans le couloir[5]. En 1946, Gaston Rébuffat fait une tentative avec Jean Save de Beaurecueil, jusqu'aux terrasses, puis en 1947 avec James Couttet[4].En 1949, Livanos essaie à nouveau, avec Robert Gabriel, avec pour objectif une ligne plus directe que celle de Mailly et Cazalet. Ils croisent sur la moraine la cordée de Jean Couzy et Marcel Schatz. Les cordées d'abord concurrentes se rejoignent, renoncent après les premières difficultés au pied d'une haute fissure verticale, et redescendent directement en rappel : « Tout en affirmant la ligne d'ascension du centre de la face, cette reconnaissance laissait des doutes sérieux sur les possibilités de réalisation. L'escalade artificielle en était à ses débuts sur le granit, que l'on croyait encore, à tort, plus difficile à pitonner que le calcaire. Le mot "tentative" a été employé par la suite à propos de notre expédition ; sans doute était-il plus flatteur, et il l'a été pour moi de fait, mais il n'en demeure pas moins inexact, nous n'avons en rien été forcés à la retraite »[6]. En juillet 1950, Livanos et Gabriel remontent au pied de la face avec le parisien René Ferlet, mais renoncent après avoir observé à la jumelle la traversée où s'arrêteront les premiers ascensionnistes :« Bien avant moi, Gabriele Boccalate l'a remarqué : les jumelles ne sont bonnes qu'à grossir les difficultés ! Les nôtres nous font paraître démesurée la traversée du haut de la face. Sur ces plaques lisses, seuls des pendules autorisent des espoirs de progression. "Et si de l'autre côté ça ne passe pas ?" Il aurait fallu nous munir d'une corde (plusieurs peut-être) à abandonner, afin d'assurer un retour éventuel. Oui je le sais, Cassin avait retiré le rappel des Jorasses, mais Toni Kurz n'avait-il pas retiré celui de l'Eiger ? [...] Nous étions donc battus, à distance, par cette traversée qui devait battre sur place, pour la même raison, Berardini, Dagory et Magnone, les forçant à la retraite. »[7]. Livanos se tourne ensuite vers les Dolomites.

Voie originale de la face ouest

En 1952 la première ascension de la face ouest est réussie en deux fois par Guido Magnone, Lucien Bérardini, Adrien Dagory, et Marcel Lainé. Du 1er au 5 juillet, Bérardini, Magnone et Dagory montent jusqu'au-dessus du dièdre de 90 mètres. Le 17 juillet, avec Lainé, ils prennent la voie Allain en face Nord jusqu'à la troisième terrasse. Le 18, Lainé rejoint le point qu'ils avaient auparavant atteint, par une traversée descendante en artificiel sur une dalle lisse et surplombante, dans laquelle ils plante des pitons à expansion de sa fabrication. Bérardini rejoint une vire à droite (vire des Allemands) par un pendule. Le 18 toute l'équipe reprend l'ascension, en laissant des cordes fixes dans ces deux passages, ils franchissent la barrière de toits, et finissent la voie.

  • seconde ascension (et première d'une traite) : 27-29 juillet 1954 par Adrien Billet, René Gervais, Michel Grassin et Paul Lenain[8]
  • troisième ascension : 2-4 août 1954 par Joe Brown et Don Whillans[9]
  • quatrième ascension : 23-25 juillet 1955 : René Desmaison et Jean Couzy (qui revient de la première ascension du Makalu)[10]
  • cinquième ascension : Jörg Lehne et Siegfried Löw 9-11 août 1956[11]
  • sixième ascension : 10- 11 août 1956 par Hermann Buhl et Marcus Schmuck

La première hivernale de la face ouest est réussie par René Desmaison et Jean Couzy du 10 au 14 mars 1957[12]. Cette hivernale est la première des grandes parois techniques.

Pilier Bonatti

Après l'ascension de 1952, l'italien Walter Bonatti se tourne vers un autre objectif : « Les Français, en venant à bout de la face ouest du Dru, étaient loin d'avoir résolu le vrai problème que propose le majestueux versant de Montenvers. leur itinéraire suivait, indéniablement, une route logique, mais si latérale, pour ainsi dire, si tangente à la face nord, que le problème de l'escalade du Pilier sud-ouest s'en trouvait souligné d'autant. [...] Il manquait encore à une montagne parfaite son itinéraire parfait »[14].

Le 15 août 1953, avec Carlo Mauri, il remonte le couloir, dans lequel ils sont pris dans un orage, qui dure jusqu'au lendemain midi ; ils rejoignent alors le pied du pilier : « plus que six cent cinquante mètres de surplombs et c'est le sommet »[15]. Après une longueur ils sont à nouveau pris sous la pluie jusqu'au lendemain matin, où ils repartent. Trois longueurs plus haut ils trouvent sur une terrasse « un tas de vieux coins de bois, et un paquet de figues sèches », signe d'une tentative précédente par des inconnus[16]. Ils renoncent un peu plus haut devant les difficultés, épuisées et démoralisés.

Il repart pour une nouvelle tentative le 24 juillet 1955, avec Mauri, Andrea Oggioni et Josve Aiazzi, et ils bivouaquent sous la pluie et les chutes de pierre au pied du pilier. Le lendemain, ils atteignent la terrasse des coins de bois, mais s'arrêtent sous la neige. Après un nouveau bivouac, secoués par un énorme éboulement qui a balayé le couloir, ils renoncent et amorcent le lendemain matin la descente, au cours de laquelle Oggioni est blessé à la tête par une chute de pierre[17].

  • 17 au 22 août 1955 : ouverture en solitaire du pilier sud-ouest (pilier Bonatti) par Walter Bonatti[8]. Cette réalisation est considérée comme « l'un des plus extraordinaires exploits de l'histoire de l'alpinisme »[18].

Pour Royal Robbins : « Bonatti created a range of sterling climbs, but his solo, first ascent of the Southwest Piller of the Dru stands out magnificently as an inspired achievement. Here was a granite buttress, over 2,000 feet high, accessible only after facing the dangers of the Dru Couloir. No solo of this sort had ever been done in the western Alps. It was a steep, difficult, technical rock climb, exceeding anything that had yet been done - even in the comparatively friendly and sheltered environment of Yosemite Valley. And it was carried out over a period of six days in the violently stormy French Alps, high on an isolated mountain above the dangerous Dru Couloir.The Bonatti Pillar is a masterpiece, a shining example of the truth of Geoffrey Winthrope Young's dictum, "It isn't getting to the top that counts. It's the way you do it." This ascent, even with a partner, would have been a terrific accomplishment. To do it solo added hugely to the feat. My solos of the Leaning Tower and El Capitan owe much to Bonatti's early example, but they don't rise to his level because he was so ahead of his time. I was only imitating. Absent Bonatti's example, my climbs would have been more visionary and daring. I was standing on the unseen shoulders of my great predecessor. »[19]

Joe Brown était aussi sur le point de tenter l'ascension[20]

  • 23 au 26 juillet 1956 : après plusieurs tentatives, cinq cordées se retrouvent en même temps au pied du pilier, et réussissent la seconde ascension : les italiens Cesare Giudici et Giorgio Redaelli, Carlo Mauri et Dino Piazza, les Genevois Roger Halbersaat et Robert Wohlschlag, les Parisiens Adrien Billet et Yvon Kollopp, Roger Salson et Emile Troksiar ; ils franchissent directement par deux longueurs en artificielle le toit où Bonnati avait fait son pendule[21].
  • 31 juillet au 2 août 1957 : Quatrième ascension : Michel Grassin, Pierre Lesueur, Robert Paragot et Marcel Bron[22]
  • sixième ascension en 1958 : les britanniques Chris Bonington, Hamish MacInnes, Don Whillans, Paul Ross et deux autrichiens, Walter Phillip et Richard Blach
  • 17-19 juillet 1959 H. Jesacher et C. Madreiter ouvre une variante en passant à gauche du toit du pendule de Bonatti, et en pitonnant une mince fissure dans une dalle verticale de 50 m. La fissure des Autrichiens devient par la suite le passage classique.
  • 1961 : première hivernale du pilier Bonatti par Robert Guillaume et Antoine Vieille (qui meurent l'été suivant lors de la tragédie du pilier du Fréney)[23]
  • 11 juillet 1982 : première en libre du Pilier Bonatti par Marco Pedrini et Claudio Camerani, en empruntant un dièdre en 7a à droite de la fissure des Autrichiens (c'est en libre le passage le plus difficile de la voie)
  • 31 janvier 1989 : première solitaire hivernale du pilier Bonatti par Alain Ghersen[24]
  • 1990 : Catherine Destivelle en solitaire et en quatre heures. Elle grimpe en libre et solo intégral sauf pour la fissure des Autrichiens.

Directe américaine

  • 24 au 26 juillet 1962 : Directe Américaine par Gary Hemming et Royal Robbins[8]
  • 26 au 28 août 1967 : répétition par François Guillot et Jacques Kelle
  • 1971 : première solitaire de la Directe américaine par Jean-Claude Droyer[25]
  • août 1979 : première en libre de la Directe Américaine par Patrick Berhault et Georges Unia
  • 30 juin 1982 : première en solo intégral de la Directe Américaine par Christophe Profit, en 3h10[26],[27]. En 1985, il y retourne plusieurs pour un film de Nicolas Philibert sur cette ascension : Christophe.

Après l'éboulement de 2005, la directe américaine, qui se situe dans la partie gauche de la face, a été refaite jusqu'en haut du dièdre de 90m, en redescendant ensuite en rappel, en sortant à gauche en face nord, en artificiel par la ligne de vieux spits[28]. En 2011, la sortie intégrale par la face ouest, par le pendule et la vire des allemands, a été reparcourue, en limite de la zone d'éboulement[29]. La voie ne semble pas avoir été touchée par l'éboulement de septembre 2011[30].

Directissime américaine

  • 10 au 13 août 1965 : Directissime Américaine par John Harlin et Royal Robbins[8],[31]. Pour Pierre Mazeaud, avec qui Harlin avait fait une tentative l'année précédente : « incontestablement la plus grande course granitique des Alpes »[32]
  • Deuxième : G. Geisenberger et Reisenacher, en 1972, en cinq jours[33]
  • 1983 : première en libre de la Directissime Américaine par Thierry Renault, Pascal Étienne, Christophe Profit et Éric Escoffier[34] ou par Marco Pedrini et Sergio Vicari le 9 juillet 1983[35]

Autres voies

  • 1966 : sauvetage des Allemands dans la face ouest (René Desmaison, Gary Hemming, etc.)[36]
  • 20 avril-8 mai 1975 : ouverture en solitaire de la voie Thomas Gross[8]; Gross avait passé environ cinquante jours à forcer son chemin dans la face, y-compris des tentatives partielles ou infructueuses en juin et septembre 1974 et du 10 au 20 mars 1975
  • 21-22 août 1980 : directissime franco-suisse ou Les strapontins du paradis par Claude et Yves Rémy et Ph . Martinez[8]
  • 1-2 août 1982 : voie des Genevois par Nicolas Schenkel et Bernard Wietlisbach
  • 13-16 septembre 1982 : directissime française à l'initiative de l'École militaire de haute montagne, menée par Christophe Profit, Michel Bruel, et Hervé Sachetat, jusqu'à la vire Robbins puis les 20 et 21 septembre par Hervé Sachetat et Hubert Giot jusqu'au sommet[37]
  • 1984 : voie Passage cardiaque par Michel Piola et Pierre-Alain Steiner
  • 25-27 juillet 1986 : voie Absolu par Philippe Grenier et Pascal Camison[8][38]
  • 25 juin au 4 juillet 1991 : voie Destivelle en solitaire par Catherine Destivelle, en 11 jours[8][39]
  • 1992 : voie Lionel André par Marc Batard[40]
  • 1992-1993 première solitaire (hivernale) de la directissime française par François Marsigny[41]
  • 6-16 mars 1994 : ouverture en solitaire hivernale de Soutien aux SDF par Marc Batard[8][40]

Éboulements

  • Les Drus et en particulier sa face ouest ont connu des éboulements massifs, surtout dans les trente dernières années. Joe Simpson, qui survécut à un mini-éboulement pendant un bivouac sur les murs rouges dans le pilier Bonatti, considère les Drus comme un exemple des effets climatiques qui affectent les Alpes[42]. Dû en bonne partie aux mesures de sécurité prise quand des dangers furent notés, à ce jour aucune personne n'est morte de ces éboulements.
  • 17-18 septembre 1997 : éboulement
  • 2005 : grand éboulement
  • 10 et 11/09/2011 : trois éboulements successifs, pour un volume total estimé à 12000 m³[43],[44],[45]
  • 29 et 30 octobre : deux nouveaux éboulements de 60000 m³[46]

Voies depuis les éboulements

Voie Léna

Voie Lafaille

  • 12 au 21 février 2001 : ouverture en solitaire hivernale de la voie Lafaille par Jean-Christophe Lafaille[48]. La voie est située à gauche de la Directe américaine, dans une zone épargnée par les éboulements. Elle fait 900 m de haut et est cotée A5, M7 et V.

La voie a été répétée en février 2002 par Andy Kirkpatrick et Ian Parnell, avec des variantes[49], puis du 10 au 20 février 2004 par Christophe Dumarest, Guillaume Avrisani et Philippe Batoux[50].

Voie des Papas

  • 2007 : voie des papas par Martial Dumas et Jean-Yves Fredriksen[51]

Tentative de Jonny Copp et Micah Dash

En 2008, Jonny Copp et Micah Dash font une tentative d'ouverture[52],[53]

Notes et Référence

  1. labande 1987, p. 133
  2. Bonatti 1962, p. 100
  3. Altitude n°41, 1965,[1]
  4. a et b Magnone 1953, p. 189-191 - Magnone donne 1939 pour la tentative de Mailly et Chazalet
  5. Livanos 1987, p. 43
  6. Livanos 1987, p. 69-73
  7. Livanos 1987, p. 84
  8. a, b, c, d, e, f, g, h et i Yves Ballu, Les alpinistes, Éditions Glénat, 1997, « Les alpinistes dans les Alpes et les Pyrénées » pp. 447-507
  9. Joe Brown, Hard days in the Alps, in Mikel Vause Peering Over the Edge: The Philosophy of Mountaineering pp. 95-110
  10. Desmaison 1971, p. 71-72
  11. Pierre Henry et Lucien Devies Guide Vallot. La chaîne du Mont-Blanc, Volume 3, Arthaud, 1959 p.85
  12. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p11
  13. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p12
  14. Bonatti 1962, p. 105
  15. Bonatti 1962, p. 107-108
  16. Bonatti 1962, p. 109
  17. Bonatti 1962, p. 111-113
  18. Labande 1987, p. 129
  19. Royal Robbins « Standing on the Shoulders : A Tribute to my Heroes »
  20. Joe Brown The hard years: an autobiography, V. Gollanez, p.165
  21. Schweizerische Stiftung für Alpine Forschungen (SSAF), Volume 2, 1957, p.52
  22. Robert Paragot et Lucien Bérardini, Vingt ans de cordée, Arthaud, 1998, p. 95
  23. Charlie Buffet « Mazeaud et la loi de la survie », Le Monde, 22 juillet 2005
  24. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p28
  25. Jean-Claude Droyer, « Seul dans la verticalité du Dru », La Montagne et Alpinisme, n°91, 1972
  26. photos et témoignage de Christophe Profit sur le site du GMHM
  27. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p22
  28. http://www.camptocamp.org/routes/53802/fr/petit-dru-directe-americaine - photos de la ligne de vieux spits
  29. http://www.gmhm.terre.defense.gouv.fr/spip.php?article236
  30. http://www.guides06.com/le-blog-actus/8-blog-alpinisme/705-ecroulement-drus-septembre-2011
  31. John Harlin, « Petit Dru, West Face Direttissima », American Alpine Journal , 1966, pp. 81–89
  32. Pierre Mazeaud, Montagne pour un homme nu, Arthaud, 1973, pp. 208-209
  33. http://www.sudeckikw.pl/strony/artykuly/petit_dru_diret_harlina.html
  34. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p242
  35. Claude Gardien, « The Alps. A glance at modern alpine style », The American Alpine Journal , The Mountaineers Books, 2001, p. 142
  36. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p14
  37. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p24
  38. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p27
  39. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p30
  40. a et b http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p32
  41. http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p31
  42. http://www.commondreams.org/headlines05/1105-03.htm
  43. http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/09/11/un-nouveau-pan-des-drus-s-effondre
  44. http://www.tvmountain.com/article/articles-divers/8526-eboulement-face-ouest-drus-11-09-2011.html
  45. http://alps-art.ch/photo/Drus_11_09_2011.php
  46. http://www.tvmountain.com/article/articles-divers/8596-eboulement-drus-face-ouest-30-10-2011.html
  47. Charlie Buffet « Deux Russes s'effrayent une voie dans les Drus. Babanov et Kochelenko étaient les premiers à affronter la face ouest depuis son éboulement. La descente a failli mal tourner. », Libération, 18 février 1998
  48. « Lafaille tombe les Drus », Libération 26 février 2001
  49. Andy Kirkpatrick, « Winter on the Dru », High, mai 2002 - voir le récit de la course sur le forum de UKclimbing en février 2002 [2] - voir aussi la vidéo de 52 min. Cold Haulde Andy Kirkpatrick et Ian Parnell - album photo [3]
  50. video sur TVmountain.com
  51. Montagnes-Magazine, n° 315 (mars 2007)
  52. http://www.thecleanestline.com/2008/07/jonny-copp-and.html
  53. http://www.tvmountain.com/index.php?option=com_hwdvideoshare&task=viewvideo&Itemid=163&video_id=53

Bibliographie

Films

Vidéos

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