Église Notre-Dame d'Obézine

Église Notre-Dame d’Obézine
L'église d’Obézine vue de la voie de l'Europe
Présentation
Nom local	Église des Bézines, ou d'Obezines
Culte	catholique
Type	église
Début de la construction	1895
Fin des travaux	1960
Architecte(s)	Raymond Barbaud et François Bauhain
Style(s) dominant(s)	Néogothique
Protection	Inscrit MH (2001)[1]
Géographie
Pays	France
Région	Poitou-Charentes
Département	Charente
Ville	Angoulême
Coordonnées	45° 38′ 48″ N 0° 09′ 35″ E / 45.64667, 0.1597245° 38′ 48″ Nord        0° 09′ 35″ Est / 45.64667, 0.15972  [2]
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Charente
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L’église Notre-Dame d’Obézine (parfois appelée chapelle Notre-Dame d'Obézine, d’Obezines voire des Bézines) est une église paroissiale située du côté sud-est de la ville française d’Angoulême, dans le département de la Charente et le diocèse d'Angoulême.

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 19 septembre 2001^[1].

Architecture

Cette église néo-gothique a été bâtie de 1895 à 1960, sur les plans des architectes Raymond Barbaud et François Bauhain. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne chapelle des Bézines, démolie à la fin du XVIII^e siècle. S'inspirant librement de la Sainte-Chapelle de Paris, elle est construite d'ouest en est selon un plan en croix latine peu accentué. La nef, divisée en cinq travées, est achevée en 1899. La construction de la crypte se poursuit jusqu'en 1914 et le chœur sort de terre en 1929.

L'ensemble est couvert de voûtes sur croisées d'ogives en brique, tandis que les charpentes utilisent des matériaux modernes (métal sur la nef, béton ailleurs). La flèche caractéristique a été construite en dernier, en 1960. La crête du faîtage est en fibre de verre. Des rosaces et de grandes baies inspirées du gothique rayonnant assurent un éclairage abondant à l'édifice.

Les vitraux, ajoutés en 1942, ont été réalisés par les frères Mauméjean. Ils représentent principalement des scènes du Nouveau Testament (Visitation, Annonciation, Noces de Cana) mais aussi des saints « modernes » (Louis-Marie Grignion de Montfort)^[1].

Illustrations

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  Vue latérale sud, depuis le square St-Gelais

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  Vue latérale nord, depuis le rempart de l'Est

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  Vue du nord-ouest

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  Vue latérale sud, depuis la rue Saint-Gelais

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  Le chevet, emplacement de la chapelle primitive, vue de la rue des Bézines

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  La façade ouest, côte rue de Montmoreau

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  Sculptures du fronton

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  La statue de la Vierge

Notes et références

1. ↑ ^{a, b et c} Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice n^o PA16000019 » sur www.culture.gouv.fr.
2. ↑ Coordonnées prises avec Géoportail

Voir aussi

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Articles connexes

• Églises de la Charente

Liens externes