Bataille de Fort Carillon

Bataille de Fort Carillon

43°50′29″N 73°23′17″O / 43.84139, -73.38806

Bataille de Fort Carillon
The Victory of Montcalms Troops at Carillon by Henry Alexander Ogden.JPG
Victoire des troupes de Montcalm à Carillon par Henry Alexander Ogden
Informations générales
Date 8 juillet 1758
Lieu Ticonderoga
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Royaume de France Royaume de France
Abénaquis
Union flag 1606 (Kings Colors).svg Royaume de Grande-Bretagne
Iroquois
Commandants
Louis-Joseph de Montcalm James Abercrombie
Forces en présence
3 600 hommes 16 000 hommes
Pertes
104 morts
273 blessés
547 morts
1 356 blessés
77 disparus
Guerre de Sept Ans
Batailles
Europe

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Amérique du Nord
Guerre de la Conquête (1754-1763)

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La bataille de Fort Carillon eut lieu le 8 juillet 1758 à Ticonderoga, au sud du lac Champlain (de nos jours dans l'État de New York) dans le cadre de la guerre de Sept Ans. La bataille eut lieu à Fort Carillon entre le lac Champlain et le lac Georges, qui séparaient la colonie anglaise de New York de la colonie française du Canada (plus précisément les provinces de Quebec et l'Ontario, des états américains de l'Ohio, de l'Indiana, de l'Illinois, du Michigan et du Wisconsin).

La bataille a eu lieu à trois quarts de miles du fort lui-même. Une armée française et canadienne de presque 4 000 hommes sous le commandement du Général Louis-Joseph de Montcalm et du Chevalier de Lévis remporta une victoire sur une force militaire anglaise quatre fois supérieure de 16 000 hommes sous le commandement du Général James Abercrombie, qui attaqua des positions françaises bien retranchées sans appui d'artillerie. La bataille fut la plus sanglante de la guerre avec plus de 3 000 victimes, dont 2 000 furent anglaises[1].

L'historien américain Lawrence Henry Gipson écrit que la campagne d'Abercrombie fut semée d'erreurs[2]. Plusieurs historiens militaires ont cité la bataille de Carillon comme exemple classique d'incompétence militaire. Abercrombie, confiant en une victoire éclair, a ignoré plusieurs options militaire viables, comme l'utilisation du contournement des défenses françaises en attendant son artillerie, ou de faire le siège du fort. Il fit plutôt confiance à un rapport erroné de son jeune ingénieur militaire et ignora ses recommandations. Il décida un assaut frontal sur les positions françaises, sans l'appui de l'artillerie. Montcalm, malgré son mépris pour la faible position militaire du fort, a conduit la défense avec brio. Cependant, en raison du manque de temps, il commit des erreurs stratégiques dans la préparation de ses défenses qu'un adversaire compétent aurait pu exploiter et il commit des erreurs tactiques qui auraient facilité le travail de l'attaquant.

Le fort, abandonné par ses troupes en 1759, devint britannique après la sa capture l'année suivante, et fut renommé Fort Ticonderoga. Cette bataille donna au fort sa réputation d'être imprenable qui a eu un effet sur les opérations militaires futures à cet endroit. Malgré les différentes opérations militaires à cet endroit durant la guerre de Sept Ans et durant la Révolution américaine, c'est la seule bataille majeure à avoir eu lieu à cet endroit.

Sommaire

Prélude à la bataille

Le fort Carillon est situé sur une pointe au sud du lac Champlain et au nord du lac George, un point naturel de conflit entre les forces françaises se déplaçant vers le sud de la Nouvelle-France (le Québec d'aujourd'hui) par la rivière Richelieu et à travers la vallée du lac Champlain vers la vallée de l'Hudson, et des bandes iroquoises au début de la colonie puis des forces britanniques du New-York remontant vers le nord. Le fort est entouré d'eau sur trois côtés et, sur une moitié du quatrième côté, par un marécage. La portion restante a été puissamment fortifiée par de hauts retranchements, soutenus et accompagnés par trois batteries de canon, et devant cet ensemble, par des abattis d'arbres dont les bouts des branches furent durcis au feu, créant ainsi une formidable défense. Toujours est-il que le fort Carillon contrôlait le sud du lac Champlain et l'accès au fleuve Hudson. C'est par ce fort que les troupes du marquis de Montcalm partirent détruire le fort William-Henry, en août 1757.

Les armées en présence

Plan de la bataille de fort Carillon.

La bataille commença le matin du 8 juillet avec les Rogers' Rangers et l'infanterie légère du colonel Thomas Gage, le 80e régiment d'infanterie légère commença à repousser les quelques éclaireurs français en arrière des retranchements[3]. Suivaient les provinciaux de New York et du Massachusetts, et ensuite trois colonnes de réguliers, qui passèrent au travers les formations des provinciaux pour commencer l'attaque. Le 27e et le 60e composaient la colonne de droite, sous les commandement du lieutenant-colonel du 27e, William Haviland, le 44e et le 55e sous le commandement du lieutenant-colonel John Donaldson au centre, et les 42e et 46e sous le commandement du lieutenant-colonel Francis Grant à la gauche. Chaque colonne était précédée des régiments d'infanterie légère. La réserve était constituée des régiments provinciaux du Connecticut et du New Jersey[4],[5].

Montcalm avait organisé les forces française et canadiennes en trois brigades et une réserve. Il commandait le Régiment Royal Roussillon et le Régiment de Berry au centre des retranchements défensifs alors que Lévis commandait le Régiment de Béarn, le Régiment de Guyenne, et le Régiment de la Reine sur la droite et [[François Charles de Bourlamaque|Bourlamaque}} commandait le Régiment de la Sarre et le Régiment de Languedoc sur la gauche. A chaque bataillon fut donné à peu près 100 verges de retranchements à défendre. Les redoutes avec des canons protégeaient les flancs des retranchements bien que celle de droite ne soit pas achevée. Le terrain plat entre le flanc gauche et la rivière La Chute était gardé par la milice et la marine, qui avaient aussi construit des abattis pour protéger leurs positions. Les forces de réserve étaient soit dans le fort, soit sur les terrains entre le fort et les retranchements sur le Mont Espoir. Des détachements de chaque bataillon étaient tenus en réserve, pour intervenir dans les endroits où l'on aurait besoin d'eux[6].

Les 3 600 hommes (dont les 400 Canadiens du chevalier de Lévis) de Louis-Joseph de Montcalm et 300 Abenakis brisèrent l'assaut des 16 000 Britanniques (dont 6 000 Tuniques rouges et 10 000 provinciaux[7]) et de leurs alliés les Mohawks (qui ne prirent pas part à la bataille) sous les ordres du major-général James Abercrombie.

La bataille du 8 juillet

Bien qu'Abercromby se soit attendu à ce que la bataille commence à 13 h, dès 12 h 30, les régiments de New York commencèrent à engager la défense française[8]. Le bruit de la bataille fit croire à Haviland que la ligne française avait été pénétrée. Il commanda alors à ses hommes d'avancer même si les soldats réguliers n'étaient pas tous en position, et qu'Abercrombie n'ait pas donné l'ordre d'avancer[9]. Le résultat fut que les troupes régulières avancèrent sans ordre ni coordination. A mesure que les troupes régulières s’avancèrent, elles se mettaient en lignes comme commandé, et commencèrent leur avance. La colonne de droite, avec une distance moins grande à parcourir, attaqua en premier, suivie de celle du centre et de celle de la gauche. Le 42e avait initialement été retenu en réserve mais, après avoir insisté pour participer, ils rejoignirent l'action[10].

Projet de l'attaque du fort Carillon en 1758 par les Anglais.

La position française était organisée de sorte qu'ils pouvaient tirer sur les forces britanniques lors de leurs avance. L'abattis devint vite un champ de morts. Vers 14 h, il était clair que la première vague d'attaque était un échec[11]. Montcalm était actif sur le champ de bataille, après avoir enlevé son manteau, il se déplaça pour visiter ses soldats et les encourager en s'assurant que tout leurs besoins soient satisfaits[12]. Abercrombie, dont les historiens Francis Parkman et Thomas Mante mentionnent le quartier général au moulin, et loin de l'action de ses troupes[13],[14], fut localisé par son aide de camp plus proche des lignes aux alentours de la rivière La Chute durant la plus grande part de la bataille[15], et de s'être approché du front des forces françaises à un moment précoce de la bataille[16]. Après que la première vague d'attaque eut échoué, Abercrombie a persisté à lancer d'autres attaques similaires. Lorsqu'il écrira pour sa défense, il rejettera le tort sur l'évaluation de Clerk selon lesquelles les défenses françaises pouvaient facilement être prises d'assaut[17].

À environs 14 h, les barges britanniques qui portaient l'artillerie lourde commencèrent à descendre la rivière La Chute et, contrairement au plan initial, descendirent le canal entre une île dans la rivière et la rive. Ceci les amena à portée des lignes françaises à la gauche et de quelques-uns des canons du fort. Les canons du côté sud-ouest du fort coulèrent deux des barges, ce qui fit battre les autres barges en retraite[18].

Abercrombie ordonna à ses réserves du Connecticut et du New Jersey d'entrer dans la bataille à 14 h mais, à 14 h 30, il était clair que l'attaque avait échouée. Abercrombie a ensuite essayé de rappeler ses troupes mais une partie importante de celles-ci, surtout le 42e et 46e régiments sur l'aile gauche, continua à attaquer. À environ 17 h, le 42e régiment fit une offensive désespérée qui réussit finalement à atteindre le mur des français ; mais ceux qui avaient traversé se sont fait accueillir à la baïonnette[19]. Un observateur britannique mentionna que « Nos forces tombèrent très vite », et un autre écrivit qu'« elles furent fauchées comme de l'herbe[20] ». La tuerie continua jusqu'au coucher du soleil et beaucoup d'hommes se retirèrent à l'abri des travaux défensifs érigés à l’arrière du champ de bataille[21].

Enfin, réalisant le désastre, Abercrombie ordonna à ses troupes de plier bagage et de marcher vers un espace dégagé sur le lac George. La retraite au travers de la forêt sombre fut faite en panique et en désarroi puisque circulaient des rumeurs dans les rangs d'une attaque des Français. À l'aube, le matin suivant, l'armée remonta le lac George, pour regagner sa base au sud au coucher du soleil[21]. La défaite humiliante de la retraite était immédiatement manifeste à certain participants à la bataille ; le lieutenant colonel Artemas Ward écrivit qu'« ils se sont retirés avec honte[22] ».

Abercromby avait mené une attaque brusquée de 12 h à 19 h sans son artillerie sur la face la mieux protégée du bastion. Le capitaine-ingénieur Pierre Pouchot de Maupas laissa le récit détaillé de la terrible bataille et de la glorieuse victoire. C'est lui qui commanda le feu quand les ennemis, croyant voir un drapeau parlementaire, s'étaient approchés du retranchement : 300 Anglais tombèrent foudroyés à bout portant.

Après avoir déploré 500 morts, 1 000 blessés et 20 disparus, les assaillants se retirèrent vers le lac du Saint-Sacrement (auparavant lac Horican et aujourd'hui lac George), abandonnant armes, munitions et blessés. Le 42e régiment royal des Highlands (Black Watch) perdit la moitié de son effectif. Duncan Campbell mourut le 18 juillet.

Du côté français, les pertes furent nettement moindres : 104 tués et 273 blessés.

Montcalm fit un rapport à ses chefs en doublant ces chiffres.

L'année suivante, soit le 27 juillet 1759, le fort fut détruit et la garnison fut retirée pour défendre Québec. L'endroit fut occupé par Jeffrey Amherst et celui-ci reconstruisit le fort et le nomma fort Ticonderoga (du mot iroquois Cheonderoga, qui signifie « la place entre deux grandes eaux »).

Analyse

Les décisions prises par les deux commandants ont été analysées à plusieurs reprises. Bien que Montcalm ait bien agit durant la bataille, certains aspects stratégiques ont échappé à son attention et ses actions durant sa préparation des défenses à Carillon remises en question. Au contraire, presque tout ce que Abercrombie a fait a été critiqué. Il ressort de l'analyse des historiens qu'il était un commandant incompétent[23],[24].

Montcalm

Chaque commandant était le produit de conceptions de la guerre européenne, qui se menait sur un champ de bataille ouvert avec une mobilité aisée, et donc n'était pas à l'aise dans un milieu boisé. Ni l'un ni l'autre n'aimait la guerre irrégulière pratiquée par les Amérindiens et les coloniaux comme les Rogers' Rangers, mais les voyait comme un mal nécessaire[25]. Malgré le fait que les Français avaient besoin du soutien des Amérindiens pour augmenter leur nombre insuffisant durant la guerre, leur nombre a été plutôt bas pour toute la durée de la guerre[26]. Aussi les forces amérindiennes étaient peu nombreuses lors de cette bataille, et Montcalm ne les aimait pas en particulier dans leurs pratiques[27].

Montcalm, en particulier, aurait bénéficié de l'habitude d'une guerre plus irrégulière usuelle aux soldats canadiens. Il ne s'est jamais occupé d'inspecter les terrains au nord du lac George dont il aurait pu disputer l'accès aux Britanniques. Aussi, les Français auraient pu utiliser les bois pour réduire l'avantage du nombre des soldats britanniques, et leur disputer la route entière du portage. Le fait que des fortifications furent construites le long de la route du portage, et ensuite abandonnées par les Français est une démonstration du manque de stratégie. Nester estime que s'il avait contesté la première tentative britannique pour passer sur ce chemin, Montcalm aurait eu une journée de plus pour préparer ses défenses[28].

Héritage

Bien que le fort lui-même ne fut pas menacé d'une attaque, Carillon devint synonyme d'inexpugnabilité. Même si le fort fut effectivement abandonné aux Britanniques par l'armée française à la retraite en 1759, les défenseurs futurs du fort et leurs officiers supérieurs, qui ne devaient pas être au courant des défauts du site, le pensèrent une position exceptionnelle. En 1777, lorsque le général John Burgoyne avança vers le sud du lac Champlain, au début de la campagne de Saratoga, le général George Washington, qui n'avait jamais vu le fort, croyait hautement en la valeur défensive[29]. Anthony Wayne, qui était au fort Ticonderoga pour préparer sa défense avant l'arrivée de Burgoyne, écrivit à Washington que « le fort ne peut pas être soutenu sans une grande quantité de perte de sang[30] ». Le fort capitula devant les Américains sans beaucoup d'effort au mois de juillet en 1777[31].

Le drapeau du Québec est basé sur la bannière qui fut portée par les forces françaises et canadiennes victorieuses à Carillon[32]. La bannière, connue sous le nom de drapeau de Carillon, remonte au XVIIe siècle, ce qui est confirmé par un expert en textile, Jean-Michel Tuchscherer : « Le drapeau est sans doute véritable et un document authentique du 17e siècle[33] ». Pour ce qui est des armories de la Vierge effacées, c'était probablement celles Marquis of Beauharnois (1671–1749), Gouverneur de la Nouvelle-France de 1726 à 1747: D'argent à une fasce de sable, surmontée de trois merlettes du même. Seul le Gouverneur avait le droit d'inscrire ses armoiries personnelles sur une bannière aux armes de France, et seul Beauharnois a eu des aigles comme support de ses armories. Le drapeau fut fabriqué au alentours de 1726, date de l'arrivé du Marquis de Beauharnois, et le 29 mai, 1732, où il deviendra commandeur de l'ordre de Saint-Louis avec droit d'entourer son écu de la devise, qui n'apparaît pas sur le drapeau : Bellicae virtutis praemium.

Réactions européennes

Pour cette victoire éclatante, dont les échos étaient parvenus jusqu'à la cour de Louis XV, « Montcalm, de son côté, fut célébré à Versailles et dans la colonie comme le sauveur du Canada[7]. »

Rôle contemporain

Le fort a été rénové en 1909 et est devenu un site touristique.

Un des quatre bastions porte le nom de « Germain » en l'honneur du chevalier Joseph de Germain qui fut l'un des principaux artisans de la construction du fort.

Par le mariage (décembre 1755, à Montréal) de Joseph de Germain avec Agnès Le Moyne, fille de Charles Le Moyne, second baron de Longueuil, les Germain sont aujourd'hui de la descendance des barons de Longueuil.

Culture populaire

Jeu de guerre

  • Batailles pour la Nouvelle-France, par Luc Olivier & Benoit Larose, Vae Victis no.44, 2002

Références

  1. Nester 2008, p. 7
  2. Gipson, p. 232
  3. Anderson 2000, p. 243
  4. Nester 2008, p. 148
  5. Chartrand 2000, p. 61–62
  6. Nester 2008, p. 139–140
  7. a et b Cécile Havard et Vidal, Histoire de l'Amérique française, Paris, Flammarion, 2006, 648 p. 
  8. Chartrand 2000, p. 64
  9. Chartrand 2000, p. 65, 68
  10. Nester 2008, p. 151–153
  11. Chartrand 2000, p. 70–71
  12. Chartrand 2000, p. 72
  13. Parkman 1884, p. 106
  14. Mante 2005, p. 159
  15. Nester 2008, p. 156
  16. Chartrand 2000, p. 68
  17. Nester 2008, p. 152
  18. Chartrand 2000, p. 71–72
  19. Chartrand 2000, p. 76–80
  20. Anderson 2000, p. 244
  21. a et b Anderson 2000, p. 246
  22. Anderson 2000, p. 247
  23. Nester 2008, p. 162–164
  24. Anderson 2005, p. 172, appelle Abercrombie « l'officier le moins compétent à avoir jamais servi comme commandant-en-chef britannique en Amérique ».
  25. Chartrand 2000, p. 20
  26. Nester 2008, p. 159
  27. Chartrand 2000, p. 25, 50
  28. Nester 2008, p. 117–118
  29. Furneaux 1971, p. 51
  30. Furneaux 1971, p. 58
  31. Furneaux 1971, p. 65–74
  32. voir Drapeau du Québec
  33. René Robitaille, Le Drapeau de Carillon réalité historique ou légende, Québec, Société Saint-Jean-Baptiste de Québec, août 1983, 34 pages
  • (en) Fred Anderson, The War that made America, New York, Viking, 2005 (ISBN 0-670-03454-1) 
  • (en) Fred Anderson, Crucible of War: The Seven Years' War and the Fate of Empire in British North America, 1754-1766, New York, Vintage Books, 2000 (ISBN 9780375706363) (OCLC 253943947) 
  • (en) René Chartrand, Ticonderoga 1758: Montcalm's Victory Against All Odds, Oxford, Osprey Publishing, 2000 (ISBN 1-84176-093-5) 
  • (en) Alistair B. Fraser, « The Flags of Canada: Quebec », 1998. Consulté le 2009-05-10
  • (en) Rupert Furneaux, The Battle of Saratoga, New York, Stein and Day, 1971 (ISBN 0812813057) (OCLC 134959) 
  • (en) Lawrence Henry Gipson, The British Empire before the American Revolution, vol. 7, New York, Knopf, 1965 (OCLC 399957) 
  • (en) Frank B. Holden et Wickes, The Campaign of 1758: New Historical Light on the Real Burial Place of George Augustus Lord Viscount Howe, Albany, New York, New York State Historical Association, 1911 (OCLC 66271728) [lire en ligne] 
  • (en) William Kingsford, The History of Canada, vol. 4, Toronto, Roswell & Hutchinson, 1890 (OCLC 3676642) [lire en ligne] 
  • (en) Carroll Vincent Lonergan, Ticonderoga, Historic Portgage, Ticonderoga, New York, Fort Mount Hope Society Press, 1959 (OCLC 2000876) 
  • (en) Thomas Mante, The History Of The Late War In North America And The Islands Of The West Indies: Including the Campaigns of 1763 to 1764 Against His Majesty's Indian Enemies, Kessinger, 2005 (1re éd. 1772) (ISBN 9781419178146) [lire en ligne] 
  • (en) William Nester, The Epic Battles of the Ticonderoga, 1758, Albany, New York, State University of New York Press, 2008 (ISBN 978-0-7914-7321-4) (OCLC 105469157) [lire en ligne] 
  • (en) Francis Parkman, France and England in North America: A Series of Historical Narratives, vol. 2, Boston, Little, Brown, 1884 (OCLC 2886071) [lire en ligne] 
  • (en) David Stewart, Sketches of the Character, Manners and Present State of the Highlanders of Scotland; with details of The Military Service of The Highland Regiments, vol. 1, Edinburgh, Archibald Constable, 1825, 3e éd. (OCLC 1296777) [lire en ligne] 
  • Joseph Pierre Anselme Maurrault, Histoire des Abenakis [lire en ligne] 
  • Histoire du Québec : Bataille de Carillon
  • D. Peter MacLeod, Les Iroquois et la guerre de sept ans, VLB éditeur, 2000 (ISBN 2-89005-713-5) 
  • Roger Léger, Le Journal du Chevalier de Lévis, Michel Brûlé, 2008 (ISBN 2-8948-5405-6) 
  • Pierre Pouchot, Mémoires sur la dernière guerre de l'Amérique septentrionale entre la France et l'Angleterre, Éditions du Septentrion, 2003 (ISBN 2-8944-8303-1) 
  • (en) René Chartrand, Ticonderoga 1758: Montcalm's victory against all odds, Osprey Publishing (no 76), 2000 
  • (en) Daniel Marston, The French-Indian War 1754-1760, Osprey Publising (no 44), 2002 



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