Daniel Alcouffe

Daniel Alcouffe est un conservateur et historien de l'art français né à Paris le 9 août 1939^[1].

Parcours

Élève de l'École nationale des chartes, il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1962 grâce à une thèse intitulée Les artisans décorateurs du bois au faubourg Saint-Antoine, sous le règne de Louis XIV, d'après les minutes des notaires parisiens^[2].

Il rencontre à l'École du Louvre Pierre Verlet, conservateur au département des œuvres d'art du Louvre qui l'embauche à sa sortie de l'École des chartes^[3]. Il passe également une année à la Casa de Velázquez^[4].

Daniel Alcouffe fait toute sa carrière au département des objets d'art, dont il prend la tête en 1982. Il termine sa carrière avec la grade de conservateur général^[3]. Il a longtemps enseigné à l'Ecole du Louvre.

Il contribue notamment à nouer de bonnes relations avec les marchands et obtient ainsi de nombreux dons - parfois de personnes à la réputation sulfureuse telles que Roberto Polo^[3].

Il n'hésite pas à s'engager dans les polémiques touchant les musées. Il soutient Jean-Pierre Samoyault, dont Bernadette Chirac avait obtenu le renvoi de la direction du Mobilier national, s'oppose à la politique d'Henri Loyrette à la direction du Musée du Louvre et signe la pétition contre le Louvre Abou Dabi^[3].

Il fait valoir ses droits à la retraite en 2004. Il est officier de la Légion d'honneur^[5] et commandeur de l'Ordre des arts et des lettres^[6].

Sources

1. ↑ Bibliothèque de l'École des chartes, 1958, 116, p. 314.
2. ↑ Site de l'École des chartes
3. ↑ ^{a, b, c et d} Le Journal des Arts, n° 255, 16 mars 2007
4. ↑ Arrêté du 1^er mars 1963.
5. ↑ 13 juillet 2004
6. ↑ Arrêté du 11 décembre 2001