Conflit indochinois (1978-1999)

Conflit indochinois (1978-1999)
Conflit indochinois (1978-1999)
Cambodia anti-PRK border camps.png
Les bases de la résistance cambodgienne à la frontière avec la Thaïlande (1979-1984)
Informations générales
Date 1978-1991, 1993-1999
Lieu Cambodge
Issue Accords de Paris de 1991 puis disparition des Khmers rouges en 1999
Belligérants
Flag of Cambodia.svg FNLPK (jusqu'en 1991)
Flag of Democratic Kampuchea.svg Kampuchéa démocratique/Khmers rouges
Flag of Cambodia.svgFUNCINPEC (jusqu'en 1991)
Soutenus par :
Flag of Thailand.svg Thaïlande
Drapeau de Chine Chine
Flag of Vietnam.svg Viêt Nam (jusqu'en 1989)
Flag of the People's Republic of Kampuchea.svg République populaire/État du Cambodge (jusqu'en 1991)
Soutenus par :
Drapeau : URSS Union soviétique


Flag of Cambodia.svg Royaume du Cambodge (après 1993)
Commandants
Flag of Cambodia.svg Son Sann (jusqu'en 1991)
Flag of Democratic Kampuchea.svg Pol Pot
Flag of Democratic Kampuchea.svg Son Sen
Flag of Democratic Kampuchea.svg Ta Mok
Flag of Cambodia.svg Norodom Sihanouk (jusqu'en 1991)
Flag of Cambodia.svg Norodom Ranariddh (jusqu'en 1991)
Flag of the People's Republic of Kampuchea.svg Flag of Cambodia.svg Hun Sen
Flag of the People's Republic of Kampuchea.svg Heng Samrin
Flag of Cambodia.svg Norodom Sihanouk (après 1993)
Forces en présence
Flag of Democratic Kampuchea.svg 20 à 30 000 khmers rouges
Flag of Cambodia.svg 10 000 soldats du FLNPK
Flag of Cambodia.svg 6 000 hommes de l'Armée nationale sihanoukiste
Flag of Vietnam.svg 150 000 soldats vietnamiens
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Guerre d'Indochine (homonymie).

Le conflit indochinois[1] de 1978 à 1999, qui se déroula au Cambodge, débuta par l'invasion de celui-ci par le Viêt Nam, conduisant à la chute du Kampuchéa démocratique, et se transforma en une guerre civile entre l'armée gouvernementale cambodgienne et la guérilla khmers rouges, jusqu'en 1999.

Ce conflit aboutit au retour de la Monarchie au Cambodge, et à la disparition du mouvement des khmers rouges.

Sommaire

Origine du conflit

Plusieurs causes ont poussé le Vietnam à envahir le Cambodge (appelé à l'époque Kampuchéa démocratique) :

  • l'animosité récurrente du Cambodge envers le Viêt Nam avait été exacerbée par la rupture sino-soviétique ;
  • les incidents de frontière entre les troupes khmères rouges et vietnamiennes s'étaient multipliées, dès 1977. Ces incidents étaient initiés par le Kampuchéa Démocratique qui avait la volonté plus ou moins affirmé d'envahir le Sud-Vietnam;
  • le gouvernement khmer rouge, soutenu par la Chine et installé à Phnom Penh depuis 1975, avait vidé les villes de leurs habitants et s'était livrés à des exactions sur les résidents vietnamiens établis au Cambodge depuis plusieurs générations. Les exécutions et les travaux forcés qu'il avait ordonné ont fait périr 1,7 million de Cambodgiens ;
  • la guérilla cambodgienne du Front uni de libération du Kampuchéa, dirigée par Heng Samrin tentait de renverser le régime de Pol Pot.

Autour de Noël 1978, les Vietnamiens avaient aligné aux frontières du Cambodge environ 14 divisions d’infanterie, soit près de 130 000 hommes.

L'invasion par le Vietnam

Article détaillé : Guerre Cambodge-Viêt Nam.

Le 2 janvier 1979, l’offensive eu lieu sur 3 voies, conduite par des blindés sur les autoroutes principales. L’offensive terrestre a été couverte par les forces aériennes des MiG-19 soviétique et des F-5 et A-37 américains capturés, et appuyée d’opérations amphibies, dans une parfaite coordination apprise en 30 ans de guerre mobile faite de concentrations et de dispersions. L’affaire fut réglée rapidement, le temps de la guerre psychologique et celui de la force des armes. Cette guerre psychologique consistait simplement à distribuer marmites et casseroles pour signifier à la population la fin des cuisines communautaires tant haïes. Le régime de Pol Pot a férocement aliéné sa population en cassant brutalement les unités familiales dans une collectivisation absurde. Dans les zones « libérées » par l’Armée populaire vietnamienne, la population commençait à revenir chez elle. Sans affiches et sans tracts, la rumeur volait de villages en villages et plus personne ne voulait se battre pour le régime de Pol Pot, sans encore oser se révolter contre. Les 3 mouvements étaient les grands classiques de l'Armée populaire depuis sa naissance dans la jungle sous la forme de « Brigade armée de propagande » créée par Võ Nguyên Giáp : une longue préparation minutieuse, une exécution rapide et complète et l'estocade finale.

La Chine a perdu la face en montrant son incapacité à protéger son client, le régime de Pol Pot, et a perdu aussi 10 000 « conseillers » chinois faits prisonniers. Environ 1 000 se sont enfuis vers l’Ouest, en Thaïlande, devant la ruée des blindés vietnamiens. La Chine craignait d’être encerclée, avec un régime pro-soviétique au Sud et l’Union soviétique au Nord. Malgré les atrocités de Pol Pot maintenant connues, la plupart des pays de l’ASEAN étaient alarmées de cette offensive en douceur et le Viêt Nam se fit punir économiquement et politiquement[Comment ?]. Le problème fondamental était de savoir si un pays pouvait attaquer un autre impunément, sous le prétexte de le sauver d’un régime impopulaire et criminel aux regards des lois internationales et de se protéger lui-même contre les agressions armées de ce régime.

La Chine ne pouvait pas se permettre de laisser le Viêt Nam impuni pour cet affront manifeste et devait restaurer sa crédibilité de puissance militaire dominante dans la région et devait avoir quelques prisonniers vietnamiens pour échanger contre des prisonniers chinois capturés au Cambodge. Ainsi, la scène était prête pour les combats au Nord du Viêt Nam : la guerre sino-vietnamienne.

Mise en place d'une résistance nationale cambodgienne

Trois mouvements de résistance se mettent en place face à l'invasion vietnamienne :

Sous l'impulsion de la Chine qui menace de ne plus livrer d'armes, des pays occidentaux et de l'ASEAN, les trois factions forment en juin 1982 à Jakarta un gouvernement de coalition présidé par Sihanouk[4]. Son Sann en est le premier ministre et Khieu Samphan le vice-Premier ministre chargé des affaires étrangères. Ce gouvernement du Kampuchéa démocratique continue d'être reconnu par la communauté internationale (à l'exception des pays du COMECON). Il conserve des ambassadeurs à l'ONU et en France.

Carte des zones d'activités des Khmers rouges en 1989-1990.

Cette résistance restait principalement dépendante de l'aide chinoise. Elle reçut de l'aide matérielle et logistique de la part des Chinois (qui ont livré du matériel), des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France (qui a aussi livré du matériel) et de la Thaïlande qui protège les chefs khmers rouges comme Pol Pot. L'objectif commun étant de contrer l'influence du Viêt Nam et de l'Union soviétique dans la région.

Les bases de cette résistance se situent le long de la frontière avec la Thaïlande. Les troupes khmers rouges continuent d'investir les zones reculées et montagneuses et posent de mines anti-personnelles, qui font des victimes dans les populations civiles. L'objectif de Son Sann et de Sihanouk est d'exister militairement pour ensuite peser lors d'éventuelles négociations à venir.

Affaiblissement de la résistance

En avril 1983, l'armée vietnamienne lance une offensive à la frontière khméro-thaïlandaise, ce qui provoque une riposte des thaïlandais qui bombardent les positions vietnamiennes[5]. Fin 1984, l'armée vietnamienne s'attaque aux bases de la résistance avec des armes lourdes qu'ils n'avaient pas utilisées depuis cinq ans[6]. En janvier 1985, l'armée vietnamienne s'empare de la base d'Ampil tenue par le FLNKP et celle de Phnom Malaï tenue par les Khmers rouges[7], à la frontière thaïlandaise. Des villages thaïlandais reçoivent des obus. L'armée thaïlandaise riposte et voit un de ses hélicoptères abattu[8] par les vietnamiens.

Ces combats entraînent l'exode de réfugiés dans des camps en Thaïlande[9] (200 000 en 1985[2]).

Ces pertes militaires affaiblissent le poids politique de la résistance[2]. Privée de ses principales bases les forces de la résistance se réfugient dans la jungle et prend la forme d'une guérilla. Les vietnamiens exigaient avant de négocier l'exclusion des khmers rouges. La résistance exigeait le retrait des troupes vietnamiennes[10]. En septembre 1985, Pol Pot quitte ses fonctions de commandant en chef volontairement, car il a atteint la soixantaine. En conséquence, Son Sann demande au régime pro-vietnamien de Phnom Penh de débuter des négociations avec la coalition[11].

Vers une fin du conflit négociée

D'un côté, la résistance a subi de lourdes pertes. De l'autre côté, la situation économique du Vietnam soumis à un blocus international depuis l'invasion du Cambodge, est désastreuse. D'autant plus que Gorbatchev décide un désengagement de l'URSS dans ses aides à l'étranger. Les autorités vietnamiennes acceptent l'idée d'un retrait. Les conditions étaient donc requises pour que chaque partie accepte de négocier.

Le 2 décembre 1987, à Fère-en-Tardenois, puis les 20-21 janvier 1988, à Saint-Germain-en-Laye, Norodom Sihanouk, chef de la résistance, et Hun Sen se rencontrent pour se mettre d'accord pour débuter des négociations entre toutes les factions de la résistance et le pouvoir de Phnom Penh. Norodom sihanouk refuse qu'il y ait des élections tant que le pays porte le nom de République populaire du Kampuchéa, donné par les vietnamiens au pays, en 1979[12]. En juillet 1988, les représentants du FLNKP, des khmers rouges, du FUNCINPEC, et du gouvernement de la République populaire du Kampuchéa se retrouvent à Bogor en Indonésie, et proposent la formation d'un conseil national de réconciliation[13].

En 1989, est annoncée la fin officielle du retrait complet des forces vietnamiennes de la République populaire du Kampuchéa qui est rebaptisé État du Cambodge. Début d'une série de conférences réunissant toutes les parties, à Paris.

Drapeau de l'APRONUC.

En 1991 sont signés accords de Paris sur le Cambodge de 1991. L'ANS et le FLNPK cessent en conséquence la lutte armée. L'ONU, par la mission de l'APRONUC, est chargé de rétablir la paix. Mais les khmers rouges ne permettent pas aux casques bleus de pénétrer dans les zones qu'ils contrôlent. Ils continuent de harceler l'armée gouvernementale. En 1992 ils annoncent qu'ils ne respecteront pas les accords de Paris et décident de boycotter les élections de 1993.

Les élections législatives de 1993 sont remportées par le FUNCINPEC, le PPC de Hun Sen arrive en deuxième position. La forte participation (90%) montre que les khmers rouges ont perdu leur influence sur les populations.

Disparition du mouvement khmer rouge

Suite aux accords de Paris, les aides des États-Unis, thaïlandaises et chinoises s'arrêtent, ce qui obligent les Khmers rouges à trouver d'autres ressources. Ils vendent des droits d'exploitation de mine de pierres précieuses (rubis et saphir) et des produits forestiers. De fait, les chefs khmers rouges tournent le dos à leur idéologie et pratiquent le capitalisme. En 1994, 3 touristes (un français[14], un britannique et un australien) sont capturés dans la région de Kampot. Les Khmers rouges réclameraient une rançon mais aussi l'abolition d'un vote de l'assemblée les mettant hors-la-loi[15]. Les 3 otages sont exécutés.

Ieng Sary, converti aux activités privées et capitalistes, cesse toute politique et comprend que le mouvement khmer rouge doit s'éteindre. Lui et ses hommes (environ 4 000) se rallient au forces gouvernementales en août 1996, en échange d'une promesse d'amnistie. En 1997 Pol Pot ordonne l'exécution de Son Sen, ancien ministre de la Défense du Kampuchéa démocratique, et de sa famille; il le soupçonne de trahison. Ta Mok fait arrêter Pol Pot quelques jours plus tard, ainsi que trois de ces commandants. Il est jugé pour cet assassinat et condamné par un tribunal khmer rouge à la prison à vie. Les trois commandants sont exécutés.

En 1997 le premier Premier ministre Norodom Ranariddh, du parti royaliste FUNCINPEC, négocie avec les Khmers rouges un ralliement avec le FUNCINPEC. Les soldats khmers rouges investissent la capitale, et d'après Raoul Marc Jennar, prépareraient un coup d'état pour éliminer le second Premier Ministre Hun Sen. En juillet 1997 les tensions montent entre les forces khmers rouges et celles du PPC et des combats éclatent dans Phnom Penh[16]. On compte plus d'une centaine de morts. Des membres du gouvernement du FUNCINPEC sont froidement abbatus. Les deux premiers ministres s'accusent mutuellement d'avoir monté un coup d'état. Norodom Ranariddh quitte le pays.

Article détaillé : Crise cambodgienne de 1997.

En 1998, les offensives des forces gouvernementales dans la région de Anlong Veng et de Chuam poussent les dirigeants khmers rouges à fuir et à se réfugier à quelques kilomètres au-delà de la frontière thaïlandaise. Ta Mok et 250 à 300 soldats se livreraient à du brigandage pour pouvoir survivre[17].

Pol Pot décède en avril 1998, officiellement de mort naturelle. Khieu Samphan et Nuon Chea, réfugiés au Nord du pays à la frontière thaïlandaise finissent par se rendre en décembre de la même année. Ils sont accueillis comme de hauts dignitaires, mais leur retour provoquent des manifestions de protestation dans la capitale. Le 29 décembre 1998, les leaders khmers rouges restants présentent leurs excuses pour les morts des années 1970. Les deux anciens khmers rouges déclarent le 30 décembre 1998 : « Les khmers rouges, c'est fini ! »[18].

En 1998, les troupes gouvernementales lancent une offensive vers Anlong Veng, où sont installés Ta Mok et quelques centaines de soldats khmers rouges. Ils sont obligés de fuir. La capture de Ta Mok, en mars 1999, marque le point final de l'histoire des Khmers rouges et de la guerre civile.

Bibliographie

  • (fr) Raoul Marc Jennar, Trente ans depuis Pol Pot Le Cambodge de 1979 à 2009, l'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-12345-8) 
  • (fr) Christophe Peschoux, Les nouveaux Khmers rouges : enquête, 1979-1990 : reconstruction du mouvement et reconquête des villes, L'Harmattan, 1992.
  • (fr) Nicolas Régaud, Le Cambodge dans la tourmente : le troisième conflit indochinois, 1978-1991, l'Harmattan, 1992 

Voir aussi

Références

  1. Nicolas Régaud parle de « troisième conflit indochinois » dans Le Cambodge dans la tourmente : le troisième conflit indochinois, 1978-1991, L'Harmattan, et Raoul Marc Jennar parle de « 3e guerre indochinoise » dans Trente ans depuis Polpot, le Cambodge de 1979 à 2009, L'Harmattan.
  2. a, b, c, d et e Chiffres de 1985 Soir 3 du 15/02/85 sur ina.fr. Consulté le 8 août 2010 [vidéo].
  3. disponible sur ina.fr [vidéo] (1979), disponible sur ina.fr [vidéo] (1980).
  4. Soizick Crochet, Le Cambodge p 143
  5. MIDI 2 - 05/04/1983 sur ina.fr [vidéo]
  6. MIDI 2 - 31/12/1984 sur ina.fr [vidéo]
  7. disponible sur ina.fr [vidéo]
  8. disponible sur ina.fr [vidéo]
  9. JT d'Antenne 2 du 18/01/1985 sur ina.fr [vidéo]
  10. Soizick Crochet, Le Cambodge, p 146
  11. SOIR 3 - 03/09/1985 sur ina.fr [vidéo]
  12. disponible sur ina.fr [vidéo]
  13. Soir 3 du 25/07/1988 sur ina.fr [vidéo]
  14. nom: Jean-Michel Braquet
  15. www.lexpress.fr-1994
  16. Raoul Marc Jennar, Trente ans depuis Pol Pot Le Cambodge de 1979 à 2009, l'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-12345-8), p. 135–141 .
  17. archives.cambodgesoir.info 24 sept 1998
  18. « Réconciliation nationale et génocide. Des Khmers rouges encombrants et convoités », Le Monde diplomatique, mars 1999.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Conflit indochinois (1978-1999) de Wikipédia en français (auteurs)

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