Communautés et assemblées évangéliques de France

Communautés et assemblées évangéliques de France

Les Communautés et assemblées évangéliques de France (CAEF) sont l'une des branches du protestantisme évangélique français. Elles sont la version française des Assemblées de Frères dites "ouvertes" ou "larges", ou aussi appelé Plymouth brethren. Elles revendiquent la double origine, suisse et britannique, mais comme l'ensemble du protestantisme évangélique, les CAEF s'affirment héritières de la Réforme protestante du XVIe et des Réveils du XIIIe.

Sommaire

Racine dans la Réforme et les Réveils

Comme pour la plupart des Évangéliques, les racines des CAEF remontent aux Réformes du XVIe et aux Réveils du XVIIIe avec un accent particulier sur le retour au modèle néo-testamentaire. Les Assemblées de Frères retiennent notamment de la Réforme protestante, l’attachement à la Bible, l’importance de sa mise en pratique, une insistance sur le salut gratuit sans les œuvres, une méfiance des grandes institutions qui chercheraient à contrôler les Églises… De la Réforme Radicale (ou Anabaptisme), elles retiennent l’accent mis sur l’engagement personnel professé notamment dans le baptême des croyants, une certaine distance d’avec les gouvernements… Avec la crise des Lumières, une partie du protestantisme s’enlise dans le rationalisme et une autre entre dans un renouveau « évangélique » d’abord avec le « piétisme » allemand fin XVIIe (Spener, Francke, Zinzendorf...) puis avec les Réveils anglo-saxons (John Wesley, George Whitefield, Jonathan Edwards (théologien)…). De ces Réveils, les CAEF retiennent l’appel à marcher dans la consécration et la sainteté, une lecture plus attentive de la Bible, le rôle central de la croix, la nécessité d’être un témoin de l'Évangile…

La première Assemblée suisse

La première "Assemblée" née à Genève en 1817 est revendiquée comme étant à la fois la première Église Libre et la première "Assemblée de Frères" de ce pays[1].

Elle a été le lieu principal du démarrage du fameux Réveil de Genève [2]. Dans un contexte très rationaliste, plusieurs étudiants en théologie de la faculté de Genève découvrent une nouvelle lecture de la Bible par un écossais de passage, Robert Haldane. Ils expérimentent une profonde conversion et par là même, les grands principes qui ont caractérisé les Réveils précédents allemands et anglais. Après une rupture douloureuse d’avec l’Église officielle, en 1817, pour la première fois, dix personnes (dont Méjanel, Malan, Pyt…) se réunissent pour prendre la cène. En 1819, deux pasteurs sont nommés officiellement : Guers et Gonthier. De cette Église, plusieurs missionnaires sillonnent d’abord la Suisse, puis la France. Ils ne chercheront pas à créer une nouvelle dénomination : Henri Pyt s’impliquera essentiellement dans le Baptisme français, Frédéric Monod dans la création des Églises Libres françaises, Félix Neff dans les Églises Réformées de l’Isère et des Hautes-Alpes…

Origine britannique avec les Plymouth brethren

Dans un premier temps, sans lien avec la Suisse, de jeunes chrétiens assez cultivés se retrouvent pour étudier la Bible et la vivre plus intensément à Dublin vers 1825 et, presque indépendamment, à Plymouth, Bristol et Barnstaple en Grande-Bretagne [3]. L’étude des prophéties bibliques prend une place importante dans un contexte de peurs liées notamment aux conséquences de la Révolution française, et des guerres napoléoniennes. On y parle déjà de la restauration d’Israël et, de la préparation au retour de Jésus-Christ. Ils provenaient d’Églises différentes et voulaient manifester l’unité des chrétiens. Leur compréhension du sacerdoce universel les amène à rejeter la distinction « clergé-laïc ». Parmi les pionniers, on trouve Anthony N. Groves, John G. Bellet, Edward Cronin, John Parnell (qui devient ensuite Lord Congleton), Henry Craik, Georges Muller... En 1825, Groves, dentiste et futur missionnaire, publiait un modeste pamphlet sous le nom "Christian Devotedness". Il remet en question le système implicite de castes sociales dans la société anglaise admises même dans les milieux évangéliques. Il insiste sur la recherche des trésors célestes. Groves mettait en pratique ce qu’il écrivait en donnant une grande part de ses revenus à l’œuvre de Dieu. Il formula des principes missiologiques qui seront repris par Georges Muller, Hudson Taylor... Henry Craik se convertit en 1828 et devint tuteur des enfants de la famille Groves, Muller épousa une sœur de Grove. En 1831, Craik et Muller démarrent un groupe sur Bristol qui atteindra en quelques années les 1000 membres. Muller, homme de foi exceptionnel, sera à l’origine des célèbres orphelinats de cette ville. A Plymouth, des leaders comme Benjamin Newton, Samuel Prideaux Tregelles aidé ponctuellement par John Darby ont conduit l’une des assemblées les plus rayonnantes. En 1832, le périodique Christian Witness y est crée faisant connaître cette Assemblée et le réseau qui commencent à se tisser. D’où le nom « Frères de Plymouth ». John Nelson Darby, de son côté, renonce à une carrière juridique pour devenir pasteur dans l’Église anglicane en Irlande vers 1826. L’année suivante il fit connaissance du groupe de Dublin avec qui il sympathisa. Il rompit avec l’Église anglicane 10 ans après. Les capacités impressionnantes de Darby lui ouvriront de nombreuses portes dans ces nouvelles et informelles assemblées de Frères. Par ses voyages incessants il deviendra l’un des principaux ambassadeurs de ces Églises dans les Iles Britanniques, en Suisse, en France… Mais, dans plusieurs domaines, ses positions provoqueront une forte contestation notamment sur sa conception de l’apostasie de la chrétienté ou le baptême des enfants… Par la sévérité d’exclusions qu’il avait prononcées dans les années 1840, le mouvement des Frères aboutira à sa plus grande division en 1848. Une aile « exclusive » suivra les positions de Darby, et les autres suivront l’approche plus « ouverte » de Muller, Craik, Chapmann…

Malgré ces tensions les Églises se développeront et l’élan missionnaire, à la suite de Groves, se déploiera dans de nombreuses nations. En Grande-Bretagne, le Réveil de 1859 bénéficia à l’ensemble des Évangéliques et permit une croissance forte des Assemblées de Frères.

Développement en Suisse au XIXe

Le nombre d’Églises dissidentes se développent suite au zèle de l’Église de Bourg-du-Four, mais aussi des exclusions prononcées par l’Église officielle à l’égard de ceux qui trop favorable au Réveil. Un grand nombre de ces Églises rejoint le courant « Frères » vers 1840 sous l’impulsion notamment des visites accomplies par John Darby et par l’influence de la littérature des premières Assemblées britanniques. Mais dès 1842, l’Assemblée de Genève, et quelques autres par la suite, rompent avec Darby pour les mêmes motifs que la division en Grande-Bretagne. De ces bouleversements, trois courants émergent : 1) l’Union des Églises Libres créée en 1849 ; 2) Un courant d’Assemblées dites « darbystes » ; 3) Un courant d’Assemblées dites de « Frères larges » [4] . Ce dernier regroupement sera le plus proche des Open Brethren en Grande-Bretagne et contribuera, parfois avec des missionnaires britanniques, à la création de nouvelles Assemblées dans le monde. Elles furent notamment à l'origine de la création de celles de Roumanie (1899), de l'Église évangélique du Laos (1902)… et aussi en France.

Origine française

Darby est très actif en France dès 1837. Après la division de 1848, il entraîne toutes les Assemblées dans sa vision plus étroite. Elles prospéreront vers le milieu du XIXe au grand dam de l’Église Réformée d’où provenait une partie de ses membres. En 1880 on parle de 146 Assemblées « exclusives » en France[5].

Le courant « Frères larges » fait une apparition très timide en région parisienne vers 1850 à Vitry avec la famille Bieler. En 1897, la revue des Assemblées de Frères (larges) de Suisse Romande, Semailles et Moisson, en recense simplement quatre en France : Paris, Die-en-Drome, Vallauris et Cannes[6] . Parmi les pionniers qui démarreront ces Assemblées larges fin XIXe et début XXe, mentionnons des missionnaires suisses comme Fritz Widmer et Henri Contesse dans le pays de Montbéliard en 1897 ; des colporteurs venus d’Italie, eux-mêmes marqués par le courant Frères, qui seront très actifs à Vallauris, Cannes, Antibes… ainsi qu’un missionnaire anglais travaillant parmi les Italiens, N. Newberry à l’origine de l’Église à Nice. Tout au long du XXe siècle de nouvelles Églises seront fondées. Les missionnaires anglo-saxons et suisses y joueront un rôle non négligeable. D’autres Églises se sont développées de manière indépendante et, à partir d’un moment de leur histoire, ont choisi de rejoindre l’approche « Frères », comme ce fut le cas de la Bonne Nouvelle à Strasbourg. En 1971, on compte environ 40 assemblées pour dépasser les 100 à la fin du siècle.

Principes actuelles des CAEF

Les CAEF, même si elles ont abandonné le mot « Frères » dans les années 1975, - peut-être par respect pour les sœurs -, se reconnaissent à part entière dans ce courant historique. Un résumé des particularités des CAEF rédigés par la commission de coordination le rappelle :

  • Les CAEF s’inscrivent complètement dans l’héritage des premiers chrétiens, de la Réforme protestante, de la foi anabaptiste et des Réveils évangéliques des 18e et 19e siècles.
  • Au niveau théologique, elles ont une confession de foi assez classique, se situant dans le courant du réseau FEF
  • Elles ont un fonctionnement congrégationaliste, c'est-à-dire, chaque Église locale ou congrégation n’a pas de structure au-dessus d’elle qui lui dicte sa conduite. Les décisions se prennent, en dernier lieu, au niveau de l’Église locale et non au niveau d’un comité national, d’un synode, d’un évêque ou d’une structure internationale.
  • Toutefois, les CAEF se démarquent des Églises « complètement indépendantes », elles pensent qu’il est essentiel de vivre et de témoigner de l'unité du Corps de Christ, et de nouer des relations fraternelles concrètes avec des Eglises sœurs, notamment avec celles de sa propre famille d’Églises. Les CAEF ont aussi une Assemblée Générale nationale qui peut prendre des décisions avec une certaine implication sur l’ensemble des Eglises.
  • Elles sont pleinement respectueuses des structures qui ont cherché et qui cherchent encore à rapprocher les Évangéliques sur une base biblique comme le réseau FEF, l’ex-Alliance Évangélique Française, le Conseil national des évangéliques de France...
  • Les Églises CAEF ont assez souvent des « pasteurs » en leur sein qu’elles appellent aussi « serviteur », mais ils sont anciens parmi les anciens. La direction collégiale de l’Église est un des points forts des CAEF. En cela elles s’inscrivent pleinement dans le réseau des Églises de Frères à l’échelle internationale.


Références internet

Site d'histoire des Plymouth Brethren

Site des Open Brethren en France appelés, Les Communautés et Assemblées Evangéliques de France (CAEF)

Références bibliographique

  • The Brethren, Roman écrit par l'écrivain américain John Grisham et publié en 2000
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Brethren » (voir la liste des auteurs)
  • GRASS Tim, Gathering in his Name, The Story of Open Brethren in Britain and Ireland, Paternoster, 2006 ;
  • COAD F.R., A History of the Brethren Movement, Regent College Publishing, 2001 (1ère edition, 1968, édité chez Paternoster) ;
  • BAYLIS Robert, My people, The History of those Christians sometimes called Plymouth Brethren, Harold Shaw Publishers, 1997 ;
  • ROWDON Harold H., The Origins of the Brethren, 1825–1850, London: Pickering and Inglis, 1967 ;
  • DICKSON Neil and GRASS Tim, The Growth of the Brethren Movement, Essays in Honor of Harold H. Rowdon edited by Paternoster, 2006
  • La série d’articles de Jean-Pierre Bory publiés par la revue Servir en l’attendant, janvier 1996 à août 1998 téléchargeables sur le sitewww.caef.net
  • KUEN Alfred, L’audace de la foi, Georges Muller, Emmaüs.
  • GUERS E., Le premier Réveil et la première église indépendante, Genève, 1871 ;
  • MAURY Léon, Le réveil religieux dans l'église réformée à Genève et en France (1810-1850), Paris, 1892, 874 p. ;
  • MOURS Samuel, Un siècle d'évangélisation en France (1815-1914), Flavion, 1963 ;
  • MUTZENBERG Gabriel, À l'écoute du Réveil, Editions Emmaüs, 1989 ;
  • PELOUX Alfred, La prédication du Réveil en France, Montauban, 1908 ;
  • ROBERT Daniel et MOURS Samuel, Le protestantisme en France du XVIIIe à nos jours, Paris, 1972, 446 p. ;
  • KOZYCKI Reynald, La théologie du Réveil chez Félix Neff, Mémoire de maîtrise, Faculté Libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence, 1996, 130 p.

Notes et références

  1. Cette Église s’installe en 1818 rue Bourg-du-Four, puis rue de la Pélisserie en 1839. Elle a été impliquée dans le démarrage des Églises Libres en Suisse en 1849 et y restera pendant 34 ans. Après cela, elle aura une orientation plus indépendante avec un fonctionnement « Frères ». Malgré les hauts et les bas elle continue son chemin : L'Eglise de la Pélisserie, un regard sur 170 ans d'histoire, publication interne. Voir aussi www.eglisepelisserie.ch ; BLANDENIER Jacques, « Les Assemblées de Suisse Romande », Servir en l’attendant, 3,1993.
  2. Un nombre très important de livres ont été consacré à ce Réveil. Voir notamment ENCREVE André, Protestants français au mi¬lieu du XIXe, Labor et Fides, 1986 ; BAUBEROT Jean, Le retour des Huguenots, Labor et Fidès, 1985 ; BENOIT J.P., Zinzendorf, Editions Oberlin, 1967 ; FELICE (G. de), Histoire des protestants en France, Paris 1851 ; GAUSSEN L., Theopneustie ou pleine inspiration des Saintes Ecritures, Paris, L.R. Delay, 1840 ; GUERS E., Le premier Réveil et la première église indépendante, Genève, 1871 ; MAURY Léon, Le réveil religieux dans l'église réformée à Genève et en France (1810-1850), Paris, 1892, 874 p. ; MOURS Samuel, Un siècle d'évangélisation en France (1815-1914), Flavion, 1963 ; MUTZENBERG Gabriel, À l'écoute du Réveil, Editions Emmaüs, 1989 ; PELOUX Alfred, La prédication du Réveil en France, Montauban, 1908 ; ROBERT Daniel et MOURS Samuel, Le protestantisme en France du XVIIIe à nos jours, Paris, 1972, 446 p. ; KOZYCKI Reynald, La théologie du Réveil chez Félix Neff, Mémoire de maîtrise, Faculté Libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence, 1996, 130 p.
  3. Une très vaste bibliographie existe sur le démarrage des « Open Brethren » dont les ouvrages clés suivants : GRASS Tim, Gathering in his Name, The Story of Open Brethren in Britain and Ireland, Paternoster, 2006 ; COAD F.R., A History of the Brethren Movement, Regent College Publishing, 20012 (1re edition, 1968, édité chez Paternoster) ; BAYLIS Robert, My people, The History of those Christians sometimes called Plymouth Brethren, Harold Shaw Publishers, 1997 ; ROWDON Harold H., The Origins of the Brethren, 1825–1850, London: Pickering and Inglis, 1967 ; DICKSON Neil and GRASS Tim, The Growth of the Brethren Movement, Essays in Honor of Harold H. Rowdon edited by Paternoster, 2006, le site http://brethrenhistory.org/… En français, on peut lire avec intérêt la série d’articles de Jean-Pierre Bory publiés par la revue Servir en l’attendant, janvier 1996 à août 1998 téléchargeables sur le site www.caef.net ; KUEN Alfred, L’audace de la foi, Georges Muller, Emmaüs.
  4. Voir le résumé par Jacques Blandenier et Reynold Pfund cité précédemment. G. Nicole et R. Cuendet, Darbysme et Assemblées dissidentes, Delachaux et Niestlé, 1962, page 32 ; L'Eglise de la Pélisserie, un regard sur 170 ans d'histoire, publication interne.
  5. COAD F.R., A History of the Brethren Movement, Regent College Publishing, 20012 (1re edition, 1968, édité chez Paternoster), p. 207 citant une étude de 1880 d’Andrew Miller mentionnant 750 assemblées exclusives en Grande Bretagne, 189 en Allemagne, 101 au Canada, 72 en Suisse…
  6. Voir la série de Jean-Pierre Bory publiés par la revue Servir en l’attendant, janvier 1996 à août 1998, notamment le 5e volet publié en Servir, 5, 1996.

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