Chaabat El Leham

Chaabat El Leham
Hôtel de ville
Administration
Pays	Algerie !Algérie
Wilaya	Aïn Témouchent
Daïra	El Malah
Code postal	46160
Culture et démographie
Population	14 730 hab. (31/12/2010 - estimation[1])
Densité	221 hab./km2
Géographie
Coordonnées	35° 20′ 10″ N 1° 06′ 04″ W / 35.336077, -1.10106335° 20′ 10″ N 1° 06′ 04″ W / 35.336077, -1.101063
Superficie	66,62 km2
Localisation de la commune dans la wilaya d'Aïn Témouchent.

Chaabat El Leham, anciennement Chabat el Leham, puis Laferrière, est une commune de la wilaya d'Aïn Témouchent en Algérie, située à 5 km au nord/nord-est du chef-lieu de la wilaya.

Nom

Il y a plusieurs orthographes pour Chaabat, dont Chabat, Chabet, Chaabet. Il n'y en a qu'une pour la deuxième partie du nom, est c'est Leham et pas Leram. En arabe, El Leham signifie viande ou chair.

Histoire

Au début du 16^e siècle, la région allait être la dernière demeure de l’aîné des Barberousse, le guerrier Arroudj qui fut exécuté près de Chabat El Ham.

Après l'attaque, sans succès, d'Oran, tenue par les Français, du 3 au 8 mai 1831 par l'Émir Abd El Kader, il s'ensuivit une période de 17 ans de luttes.

Le 6 juillet 1836, l'Émir Abd El Kader lance ses troupes basées à Aïn Témouchent sur les soldats français. Le 10 juillet le Général Bugeaud contre-attaque. En arrivant sur la cité de Chaabat El leham aux portes d'Aïn Témouchent, les troupes françaises découvrirent un sol parsemé çà et là d'ossements humains blanchis par le temps. Les Arabes expliquent aux soldats que trois siècles auparavant les Espagnols (reconquista) et les Türk de Tlemcan se sont livrés un terrible combat et les milliers de morts furent laissés aux chacals. D'où le nom Chaabat El leham, le ravin de la chair.

Le village-centre est fondé par décret du 29 septembre 1874 sous le nom de Chabat el Leham^[2], sur le territoire de la commune-mixte d'Aïn Témouchent, et « sur un plateau...un banc épais de calcaire entremêlé de tuf poreux et de roches basaltiques désagrégées. »^[3], sur un territoire de 2600ha. Il est érigé en commune de plein exercice en 1885, et son territoire, aggrandi d'une partie des douars de Souf el Tell, de Sidi bou Adda et de Bou-Hadjar, passe à 7775ha^[4]. En 1901, Chaabat El leham prend le nom de Laferrière (Edouard Laferrière (1841-1901) jurisconsulte français gouverneur général d'Algérie de juillet 1890 à 1900).

La population est estimée aujourd'hui de 16000 habitants.

La ville aujourd'hui

Chaabat el Ham est une région agro-pastorale, on y trouve le célèbre marché du samedi, deux mosquées Anais-ibn-malik, Ibn el arabi, une école coranique, 6 écoles primaires, 2 collèges, un lycée, 5 hammams.

C'est aussi une ville industrielle, avec l'usine ENATUB pour la fabrication des poteaux, une carrière géante, une usine de détergenst, de carrelages.

Située entre deux rivières, on l'appelle souvent "la terre des deux rivières" ou "bilad arrafidayne" pour faire signe à la Mésopotamie.

Chaabat el leham est maintenant un village calme, simple, qui enregistre la présence de plusieurs cultures dissimulées sous l'architecture de certains châteaux^[Quoi ?].

La population est estimée aujourd'hui de 20000 habitants.

Notes et références

1. ↑ Site officiel de la wilaya d'Aïn Témouchent
2. ↑ Aïn Témouchent de ma jeunesse, par Louis Abadie, éditions Gandini 2004, p.130
3. ↑ Rapport au préfet d'Oran du 20 mars 1874, cité par L.Abadie, opus cité, p.129
4. ↑ Décret du 22 août 1885 [1]

Lien externe

• Une vue du ciel de Chaabat-el-leham.