Base ball

Base ball

Baseball

Baseball
Baseball pictogram.svg
Fédération internationale IBAF (fondée en 1938)
Sport olympique depuis 1992 à 2008 (sport de
démonstration en 1984 et 1988)
Autres appellations aucune autre appellation
Clubs
Joueurs licenciés
Joueurs pratiquants environ 45 000 000
Joueurs professionnels
Champion/ne(s) du monde
en titre
Champions en titre Flag of South Korea.svg Corée du Sud (JO)
Flag of the United States.svg États-Unis (IBAF)
Flag of Japan.svg Japon (Classique)
Philadelphia Phillies (MLB)
Flag of Japan.svg Japon (Féminines)
Bunt.jpg

David Ortiz à la batte.

Le baseball est un sport collectif dérivé des mêmes racines que le cricket. Il se joue avec des battes pour frapper une balle lancée, et des gants pour rattraper la balle. Les origines du baseball prêtent à controverses, mais il est indiscutable que les premières règles modernes (les « Knickerbocker Rules ») ont été codifiées en 1845. Les racines européennes du jeu, longtemps niées par les autorités américaines afin de faire du baseball un sport typiquement américain, sont connues de longue date par les historiens du sport. La récente mise en lumière d'une description d'un match joué en 1755 dans le Surrey (Angleterre) va dans ce sens[1].

C'est bien toutefois aux États-Unis que ce sport s'organise et se structure. Les premiers championnats y voient le jour dès 1857-1858, le professionnalisme est autorisé à partir de 1869 et la Ligue nationale est créée en 1876. Trente franchises, l'une d'elles basée au Canada, à Toronto, évoluent au plus haut niveau, en Ligue majeure de baseball (ligue également connue sous le sigle de son nom anglais : MLB pour Major League Baseball). Depuis 1903, les séries mondiales opposent en octobre les vainqueurs des deux ligues formant la MLB.

Géré au niveau mondial par la Fédération internationale de baseball (IBAF) créée en 1938, ce sport d'été pratiqué généralement du printemps à l'automne est très populaire en Amérique du nord, en Amérique centrale, dans certains pays de l'Amérique du Sud (Colombie et Venezuela), des Antilles (Cuba, République dominicaine, Porto Rico) et de l'Asie (Japon, Corée du Sud, Taïwan).

Sommaire

Histoire

La genèse du baseball

Le jeu anglais du rounders apparaît comme l'un des ancêtres du baseball. La première référence au rounders est faite dans un livre anglais de John Newbery en 1744 : A Little Pretty Pocket-Book[2]. Un autre livre important dans l'histoire de la genèse du baseball est Les Jeux des jeunes garçons imprimé à Paris dans les années 1810. On y trouve une description du jeu de « La balle empoisonnée » qui ressemble au baseball : quatre bases dont l'une d'elles est nommée « maison », un lanceur, un batteur et des équipes de dix ou douze joueurs[3].

Le terme de « baseball » (ou « base ball », comme on l'écrivait jusque dans les années 1920[4]) est déjà utilisé en Angleterre au XVIIIe siècle, puis entre dans le langage, la littérature et la presse aux États-Unis durant les années 1820. La première apparition dans la presse remonte au 25 avril 1823 à New York[5]. Le terme englobe plusieurs jeux comme le rounders, le town ball et le round ball. Ces jeux sont notamment pratiqués au nord-est des États-Unis (New York, Boston et Philadelphie) mais aussi dans le centre du pays (Illinois, Ohio et Indiana principalement). Ce sont toutefois les quartiers de Manhattan et de Brooklyn qui abritent les formations new-yorkaises comme les New York Knickerbockers, enfantant la première version moderne du jeu de baseball[6].

En 1845, les premières règles modernes (les « Knickerbocker Rules ») sont codifiées par Alexander Cartwright en adaptant celles du rounders et du town ball. Elles sont adoptées le 23 septembre 1845. Selon les recherches de l'historien Charles A. Peverelly, les Knickerbockers commençèrent probablement à jouer de façon formelle dès 1842[7]. Ainsi, le New York Baseball Club fête son deuxième anniversaire le 11 novembre 1845 tandis qu'un club de Brooklyn joue à l'Elysean Field en 1845[7].

Une légende est construite de toutes pièces au début du XXe siècle faisant d'Abner Doubleday l'inventeur du baseball en 1839 à Cooperstown. Une célébration du centenaire de cet évènement se tient même en 1939. Cette légende est réfutée dès sa publication par de nombreux connaisseurs du jeu tel Will Irvin qui publie un article sur ce thème en 1909 dans le magazine Collier's[8]. Joe Williams écrit le 13 juin 1936 dans le New York World-Telegram un article intitulé The Myth of Doubleday (le mythe de Doubleday)[9]. Robert W. Henderson publie dès 1939[10] des travaux sur les liens entre le baseball et le rounders puis en 1947, Ball, Bat and Bishop qui invalide les conclusions de la Commission Mills (1908) à l'origine de cette légende. Le 3 juin 1953, le Congrès des États-Unis crédite officiellement Alexander Cartwright de l'invention du sport [11] en raison de son rôle déterminant dans la codification du jeu moderne.

Baseball aux États-Unis

Match de baseball à New York en 1866

Dans l'état actuel des recherches il est impossible de déterminer avec précision la tenue du premier match. Par convention, la rencontre du 19 juin 1846 jouée à Hoboken (New Jersey)[12] fait office de premier match[13].

La première convention de clubs a lieu à New York en janvier 1857 avec une douzaine de clubs de Brooklyn et de New York[14]. Un championnat non officiel est mis en place. Il est remporté par les Brooklyn Atlantics. En mars 1858, la National Association of Base Ball Players (NABBP) est créée à New York par seize clubs toujours originaires de Brooklyn et New York[15]. Jusqu'à la Guerre de Sécession, plusieurs dizaines de clubs de « New York Game » se montent à travers les États-Unis et adoptent le règlement des Knickerbockers. À la fin de la guerre, le sport touche l'ensemble du pays quand les soldats rentrent dans leurs foyers. Ils ont été initiés au jeu par les New-Yorkais de leurs régiments[16].

La première formation professionnelle voit le jour en 1869 (Cincinnati Red Stockings) suite à l'autorisation du statut professionnel par la NABBP le 9 décembre 1868[17]. La première ligue majeure est créée en 1871 par d'anciens clubs de la NABBP ; elle prend le nom de National Association of Professional Base Ball Players (NAPBBP). La Ligue nationale actuelle est fondée en 1876 et la Ligue américaine devient une ligue majeure en 1901. Les Séries mondiales (World Series) entre les champions de ces deux ligues sont créées en 1903.

Babe Ruth

Ce sport national américain (« national pastime ») connaît un retentissant scandale en 1919, celui des Black Sox impliquant plusieurs joueurs des Chicago White Sox pour corruption à l'occasion des Séries mondiales. Le juge Kenesaw Mountain Landis est nommé comme commissaire des ligues majeures ; il reste en poste de 1920 à 1944, impose une discipline de fer au monde du baseball, mais renforce le pouvoir des propriétaires sur les joueurs. Les premiers syndicats de joueurs sont formés dès 1885, mais il faut attendre 1966 et la création de la MLBPA pour voir les joueurs obtenir des avancées significatives. Des conflits avec des grèves en 1971, 1982 et 1994 marquèrent les rapports houleux entre joueurs et propriétaires à propos de leurs possibilités de transfert et de la fixation d'un salaire minimum, notamment. La grève la plus importante fut celle de 1994-1995 qui entraîna l'annulation de 938 matches et l'ensemble des matches de play-offs et même des Séries mondiales 1994.

Parmi les plus fameux joueurs des années 1870-1945, citons Cy Young, Christy Mathewson, Honus Wagner, Walter Johnson, Ty Cobb, Babe Ruth, Lou Gehrig et Joe DiMaggio, notamment. Ces stars des ligues majeures sont tous des joueurs blancs car les joueurs noirs ont à la fin des années 1880 l'interdiction de jouer en ligue majeure. Cet accord entre les propriétaires de franchises est validé en 1896 par la Cour suprême des États-Unis (arrêt Plessy v. Ferguson). Les joueurs noirs comme Satchel Paige évoluent alors dans les « Negro Leagues »[18], symbole fort de la politique ségrégationniste américaine.

Jackie Robinson

Cette situation perdure jusqu'en 1947 avec l'arrivée de Jackie Robinson aux Brooklyn Dodgers. Robinson est recruté par le manager général des Dodgers, Branch Rickey, et débute en Ligue majeure le 15 avril 1947. Victime de nombreuses attaques racistes, Robinson tient bon et ouvre la voie aux joueurs noirs dans la Major League Baseball (MLB). Depuis l'an 2000, le 15 avril est célébré par la MLB comme le « Jackie Robinson Day », tandis que son numéro 42 est retiré en 1997 dans l'ensemble des franchises de la MLB[19].

Depuis l'entrée en scène de Robinson, les principaux joueurs furent Stan Musial, Mickey Mantle, Sandy Koufax, Yogi Berra, Warren Spahn, Hank Aaron, Pete Rose, Cal Ripken, Jr. et Ted Williams. Aujourd'hui, Roger Clemens, Alex Rodriguez et Barry Bonds comptent parmi les joueurs les plus fameux.
Inauguré en 1936, le Temple de la renommée du baseball (« Hall of Fame ») honore la mémoire des principaux joueurs, entraîneurs, arbitres, propriétaires et dirigeants des ligues majeures, Negro Leagues incluses. Après les élections de Jim Rice et Rickey Henderson le 12 janvier 2009[20], 289 personnalités ont été inscrites au palmarès, parmi lesquelles 237 joueurs (dont 35 des Negro Leagues), 18 entraîneurs, 8 arbitres et 26 pionniers et dirigeants[21].

La première référence à l'expression National Pastime (passe-temps national) remonte à 1889[22]. Comme sport populaire, le football américain concurrence le baseball depuis un demi-siècle. La bascule semble s'effectuer au milieu des années 1960. En 1965, un sondage donne encore un net avantage au baseball sur le football américain par 38% contre 25% (45%-23% en 1964)[23]. En 1967, le football américain prend pour la première fois l'avantage par 39% contre 29%[23]. Le baseball atteint son point bas en 1975. Cette saison là, la finale serrée entre les Red Sox de Boston et les Reds de Cincinnati passionne les téléspectateurs, relaçant du même coup l'intérêt du public pour une discipline qui souffrait depuis dix ans d'une image de sport du passé[23]. Depuis lors, les affluences sont clairement à la hausse pour atteindre des records historiques au début du XXIe siècle. En 2007, 79 502 524 de spectateurs ont assisté aux 2 425 matchs de la saison régulière de la MLB, soit une moyenne record par match de 32 785 spectateurs et une hausse de 4,5% par rapport à la saison record de 2006[24]. De plus, 42 812 812 spectateurs ont rempli les tribunes des stades des ligues mineures en 2007. C'est également un record pour les Minors[24].

Baseball international

L'exportation du baseball commence à la fin du XIXe siècle. En 1864, Cuba voit apparaître les premières traces de baseball. Il faudra attendre 1868 pour que le premier club soit créé et 1878 pour le premier championnat[25], en République dominicaine en 1868[26], au Japon en 1872 (première équipe fondée en 1878 et premier championnat professionnel en 1920)[27], au Mexique en 1877[28], au Panama en 1882[29], au Nicaragua en 1888 (premier championnat professionnel en 1956)[30], à Taïwan en 1895 (premier championnat professionnel en 1990)[31], en Corée en 1905 (premier championnat professionnel en 1982)[32], aux Pays-Bas dans les années 1900 (fédération fondée en 1912 et premier championnat en 1922)[33]. Le baseball possède le statut de sport national à Cuba, à Taïwan, au Nicaragua, au Panama, à Puerto-Rico ou en République dominicaine notamment. En Corée du Sud et au Japon, le football devient un solide concurrent[34].

Édouard Massé - Crédit : FFBS

Au Canada, une ligue professionnelle américano-canadienne est en place dès 1886 : la Ligue internationale, qui résulte de la fusion de la Ligue de l'état de New York, fondée en 1885, et de la Ligue de l'Ontario, également créée en 1885[35]. L'International Association avait déjà expérimenté le concept de ligue américano-canadienne en 1877, mais l'expérience stoppa après deux saisons[36]. Il faut attendre 1969 pour assister à la création de la première franchise canadienne de ligue majeure : les Expos de Montréal, transférés en 2005 à Washington. Les Blue Jays de Toronto, créés en 1977, reste la seule formation canadienne de MLB. En ligues mineures, quelques représentants canadiens sont encore présents, mais nombre de ligues jadis américano-canadiennes deviennent exclusivement américaines. Chez les Triple-A, l'élite des ligues mineures, la Pacific Coast League se sépare de sa dernière franchise canadienne en 2002 ; idem pour la Ligue internationale à l'automne 2007.

Le premier match de baseball joué sur le sol français a lieu le 8 mars 1889[37] à l'occasion de l'exposition universelle dans le cadre du Spalding World Tour[38]. Il s'agit d'un match entre une sélection des joueurs de la Ligue nationale et le club des Chicago White Stockings. Clubs et compétitions voient le jour à Paris avant la Grande Guerre[39]. La fédération est fondée en 1924 et le championnat de France est mis en place en 1926[37].

La Fédération internationale de baseball créée en 1938 reconnaît 112 fédérations nationales. Elle organise notamment la Coupe du monde de baseball. Le baseball est sport olympique de 1992 à 2008 mais perd ce statut après les Jeux de Pékin.

Le lexique

Article détaillé : Lexique du vocabulaire du baseball.

Un lexique franco-anglais des principaux termes utilisés au baseball avec pour base ceux en usage au Canada se trouve ci-dessous. Certains termes diffèrent légèrement dans le reste de la Francophonie. Pour l'exemple, un « but » est le plus souvent nommé « base » en France.

Français Américain
abri dugout
amorti bunt
arbitre umpire
arrêt-court shortstop
attrapé catch
fausse balle foul ball
bâton ou batte bat
but ou coussin base
but sur balles walk
buts remplis ou bases pleines bases loaded
champ intérieur infield
champ extérieur outfield
ballon ou chandelle (pop fly) fly
circuit ou coup de circuit home run
coup sûr hit
double automatique ground rule double
 
Français Américain
double-jeu, triple-jeu double play, triple play
frappeur hitter
frappeur désigné designated hitter
lanceur pitcher
manche inning
marbre ou plaque home plate
monticule mound
point produit run batted in
prise strike
receveur catcher
retrait out
retrait sur 3 prises strike out
sauf safe
atteint par un lancer hit by pitch
but volé stolen base
zone des prises strike zone

Stades

Le terrain

Terrain de baseball

Le terrain est divisé en trois parties : le champ intérieur (l'avant-champ), le champ extérieur et le territoire des fausses balles. Les dimensions du terrain varient d'un stade à l'autre ; seul le champ intérieur doit respecter certaines règles. Le premier but se trouve à 27,43 m (90 pieds) du deuxième but et ainsi de suite jusqu'au marbre (quatrième base), formant un carré que l'on nomme « diamant ». Les trois premières bases sont localisées par des cousins fixés au sol tandis que la quatrième est constituée d'une plaque, généralement en caoutchouc de nos jours, en forme de maison. Ce pentagone est à la base un carré de 17 pouces (43,18 cm) de côté biseauté vers le receveur. La hauteur des murs de la maison est de 12 pouces (30,48 cm), et la pointe du toît culmine à 17 pouces.

Le monticule, où le lanceur effectue ses lancers vers le marbre, se trouve à 18,39 m (60½ pieds) du marbre, aligné sur l'axe du marbre et du deuxième but.

Le champ extérieur comprend l'espace entre les buts et la clôture. La distance à laquelle se trouve la clôture varie d'un stade à l'autre, mais également à l'intérieur même d'un stade souvent asymétrique. Par exemple, la clôture sur la ligne du premier but (champ droit) peut se trouver à 100 m du marbre, celle du troisième but (champ gauche) à 105 m et celle du champ centre à 120 m.

Dans le territoire des fausses balles, les règles varient en ce qui concerne les coups sûrs et les retraits.

Les joueurs non présents sur le terrain attendent dans des abris (dugout), sorte de banc des remplaçants couverts. L'échauffement des lanceurs de relève s'effectue dans un espace clos : l'enclos des releveurs (bull-pen).

Les principaux stades

Les premiers stades n'étaient pas clôturés et il était difficile de faire payer les spectateurs. Une cinquantaine de terrains de jeux existent à New York et dans ses environs immédiats dès les années 1850, et c'est l'Union Grounds de Brooklyn, utilisé par les New York Mutuals, qui devient le premier stade clôturé en mai 1862[40].

Parmi les principaux stades qui ne sont plus en activité, citons le Polo Grounds de New York et Ebbets Field à Brooklyn. Le Yankee Stadium et le Shea Stadium, les deux enceintes new-yorkaises, ont fermé leurs portes à la fin de la saison 2008 et seront remplacés en 2009 par le Yankee Stadium et le Citi Field, respectivement.

Sous la pression des supporters, quelques anciennes enceintes résistent aux tentations de démolition comme Fenway Park à Boston et Wrigley Field à Chicago. Le Dodger Stadium à Los Angeles et l'Astrodome à Houston, premier stade couvert inauguré en 1965, assurent la transition dans les années 1950-60 entre les anciens et les nouveaux stades. L'Astrodome est remplacé en 2000 par le Minute Maid Park ; entre 1994 et 2004, 13 des 30 franchises de la MLB se dotent de nouveaux stades[41].

Suivant l'exemple de l'Astrodome de Houston, quelques équipes succombent à la tentation de construire des stades recouverts d'un dôme, dans les années 1970 et 1980. Ainsi naissent le Kingdome à Seattle, le Metrodome à Minneapolis et le SkyDome à Toronto. Montréal essaie aussi, malgré d'innombrables problèmes techniques, de couvrir son Stade Olympique. Mais au début des années 1990, cette tendance se renverse, alors que plusieurs franchises préfèrent construire de nouveaux stades à ciel ouvert, alliant les récentes possibilités modernes à un look d'autrefois. Le Oriole Park at Camden Yards de Baltimore et le Jacobs Field (aujourd'hui appelé Progressive Field) de Cleveland en sont deux exemples probants.

Hors d'Amérique du nord, les principaux stades de baseball se trouvent au Japon (Tokyo Dome notamment) et en Corée du Sud (Jamsil Baseball Stadium par exemple). Sur le continent européen, l'Italie, les Pays-Bas et l'Allemagne sont les nations les mieux dotées au niveau des installations.

Équipements et tenue

La balle de baseball est d'une circonférence d'environ 23 cm (23,5 cm au maximum) pour un poids d'environ 140 grammes. Elle est constituée de liège et de caoutchouc et recouverte de deux lanières de cuirs cousus (108 coutures).

La batte (ou bâton) mesure au maximum 1,07 m de longueur pour un diamètre maximum de 7 cm. Elle peut être en bois plein ou en alliage métallique creux. Son poids est variable.

Les gants de réception de la balle que portent les joueurs de défense varient selon le poste occupé. Les premiers gants sont utilisés en 1875[42]. L'origine exacte du gant de baseball reste toutefois nébuleuse. Albert Spalding rapporte que le premier gant qu'il ait vu utiliser en match était porté en 1875 par un joueur de première base à Boston, Charles C. Waite[43].

Batteurs et receveurs portent des casques visant à les protéger de violents lancers de balle à la tête. Le casque du receveur est le plus complet et comprend une grille faciale. Le premier masque de receveur apparaît en mai 1876[44]. La visibilité étant réduite avec ce casque, un receveur qui doit effectuer un lancer vers un coéquipier pour éliminer un adversaire retire son casque d'un geste très rapide avant de relancer la balle. Les batteurs portent un casque sans grille faciale mais dessiné pour protéger la tempe qui fait face au lanceur. Le port du casque pour les nouveaux batteurs est obligatoire depuis 1971 en MLB. Le dernier batteur sans casque dans la MLB est Bob Montgomery en 1979[45]. Les autres joueurs portent des casquettes : les fameuses Baseball caps (casquettes de baseball). Ces dernières sont dessinées dès 1860[46]. Elles sont d'abord en flanelle, puis prennent la forme de boîte à camembert dans les années 1870. Les premières casquettes modernes apparaissent au tournant du XXe siècle. La visière reste assez courte jusque dans les années 1930, puis s'allonge[47].

Les joueurs de baseball portent des pantalons trois-quarts. Jadis plutôt amples, ils se portent désormais près du corps. Les maillots dits traditionnels sont des chemises avec boutons. Toutefois, nombre de formations, même en MLB, arborent aussi des maillots sans boutons. Les deux couleurs traditionnelles des tenues sont le blanc et le gris mais les couleurs entrent progressivement dans les mœurs.

En plus du casque avec masque, les receveurs portent par dessus leur maillot un plastron protégeant leur buste. Cet équipement est introduit en 1886. Avant cette date, une légère protection du buste se porte sous le maillot[48].

Le jeu

Article détaillé : Réglement du baseball.
Positions des joueurs en défense.

Une rencontre de baseball se joue avec deux équipes qui alternent en défense et en attaque. Neuf joueurs se trouvent sur le terrain en défense : un lanceur, un receveur et sept autres joueurs (quatre dans le champ intérieur : première base, deuxième base, arrêt-court, troisième base, et trois dans le champ extérieur : champ droit, champ centre et champ gauche) répartis sur le terrain pour rattraper la balle, si possible de volée pour éliminer le batteur.

Une partie se joue en neuf manches. Une demi-manche prend fin quand trois batteurs sont éliminés. Une manche prend fin quand les deux équipes sont passées en attaque et en défense. En cas d'égalité après neuf manches, on joue d'autres manches pour départager les deux équipes. Par tradition, c'est toujours l'équipe qui reçoit qui passe en attaque après l'équipe visiteuse.

Le but du batteur est, le plus souvent, de frapper un coup sûr afin de progresser sur les bases. Si le batteur parvient sur base avant la balle, il est sauf. Si la balle arrive sur base avant le coureur, il est éliminé. En première base et sur le marbre, il suffit au batteur d'arriver sur base avant la balle. En deuxième et troisième bases, il faut que le joueur reste en contact avec la base, d'où la pratique des plongeons, tête ou pieds en avant, afin d'augmenter la surface de contact avec la base.

Une fois sur base, le batteur devient un coureur. Son but est de progresser vers le marbre. Il devient alors tributaire des coups frappés par ses coéquipiers qui se relaient dans le rôle de batteur, selon un ordre fixé au coup d'envoi. Certains joueurs rapides peuvent également tenter un vol de base. La présence de joueurs sur base permet à la défense d'effectuer un double jeu, voire un triple jeu, c'est-à-dire éliminer sur un même coup plusieurs adversaires.

Un point est marqué quand un joueur d'attaque revient au marbre (quatrième base) après avoir touché les trois autres bases dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Un batteur qui expédie la balle au-delà des limites du terrain est directement crédité d'un point, ou de plusieurs si d'autres coureurs se trouvaient sur base : c'est un coup de circuit (Home Run) que l'on nomme grand chelem quand les bases sont pleines (4 points).

La zone de prises

Le lanceur, qui est le premier défenseur, a pour objectif de tromper la vigilance du batteur adverse en lui servant des lancers variés : rapides, glissants, courbes, déviants, etc. Le lanceur vise la zone de prises, rectangle virtuel allant du genou à mi-chemin entre l'épaule et la ceinture du lanceur en hauteur. Le marbre définit la largeur de la zone. Si le lanceur réussit trois bons lancers (prise), le batteur est éliminé. Un lancer en dehors de la zone de prise est une balle. Si le lanceur accumule quatre balles face à un même batteur, ce dernier passe automatiquement en première base : c'est un but-sur-balles. Le batteur doit veiller à bien se contrôler face à une balle. Si sa batte franchit le marbre, l'arbitre considère que le batteur a tenté de jouer la balle, transformant une balle en prise.

L'effort produit par les lanceurs est considérable au niveau de l'épaule et du bras lanceur nécessitant plusieurs jours de repos entre deux matches. Les calendriers prévoyant des cadences quotidiennes, une équipe possède plusieurs (généralement de quatre à cinq) lanceurs partants, ceux qui commencent les rencontres. Les lanceurs de relève sont ceux qui sont sollicités, parfois quotidiennement, afin de terminer les parties. Dans certaines occasions, un même lanceur peut débuter et terminer le match ; on parle alors de match complet. C'est notamment le cas pour quelques rencontres exceptionnelles, tels les matches parfaits au cours desquels aucun batteur ne parvient à atteindre la première base.

Arbitres

« Prise ! »
Article détaillé : Arbitre de baseball.

En baseball, l'arbitre (umpire en anglais) est la personne en charge du respect des règles pendant les matches. Lors des matches des années 1850, un seul arbitre positionné à côté de la première base dirige le jeu[49]. Cette méthode est abandonnée en 1858[49]. Deux arbitres, un en première base et l'autre au marbre, sont parfois utilisés de 1887 à 1912, date à laquelle la Ligue nationale adopte définitivement cette disposition[50]. Un troisième arbitre est introduit en 1933[50] puis un quatrième en 1952[50]. En Série mondiale, deux arbitres sont en charge du jeu jusqu'en 1908. Un troisième umpire fait son apparition en 1909[50] puis un quatrième en 1910[50]. Six arbitres sont sur le terrain lors des World Series à partir de 1947[50] après une tentative avortée en 1925[50].

Lors des matches où officient plus d'un arbitre, l'arbitre en chef est celui qui officie derrière le marbre. Tous les arbitres ont toutefois les mêmes pouvoirs pour le respect des règles de jeu comme pour la discipline.

L'arbitre officiant derrière le marbre est responsable du suivi des remplacements. Il est en charge des prises et les balles ainsi que des jeux qui se déroulent au marbre. Un geste du bras droit (voir illustration ci-contre) indique une prise (strike). Si l'arbitre reste sans réaction, c'est une balle. L'arbitre au marbre gère également les balles. Il doit s'assurer après chaque contact que la balle est en bon état. Si cette dernière est abîmée, l'arbitre sort de sa besace une balle neuve.

Les autres arbitres se trouvent sur base, en première, deuxième et troisième base. Ceux situés le long des lignes (1re et 3e bases) jugent les balles hors champ et contrôlent également que le batteur n'a pas franchi le marbre. Les signes principaux utilisés par ces arbitres sont l'indication d'un coureur sauf (bras écartés) ou retiré (même geste que l'arbitre placé au marbre pour signifier les balles en zone de prise : un geste du bras droit coude plié).

En séries éliminatoires, la MLB applique un système à six arbitres. Les deux arbitres supplémentaires sont situés sur chacune des lignes délimitant le territoire des bonnes balles et des fausses balles et ont comme responsabilité de juger les attrapés, ainsi que les bonnes balles - fausses balles dans le champ extérieur.

Arbitres discutant une décision

Les arbitres de la MLB sont professionnels. Ils perçoivent 5 dollars par match durant les années 1870. N'hésitant pas à pratiquer la grève (1968, 1970, 1978, 1979, 1984, 1987, 1991, 1994-95, crise de 1999-2002) afin de protéger leurs intérêts, les arbitres de la MLB perçoivent en 1995 un salaire minimum annuel de 100 000 dollars avec un plafond à 282 500 dollars[51].

Comme dans de nombreuses autres disciplines, l'arbitre est la cible de nombreuses critiques. L'arbitrage électronique, notamment pour contrôler la zone de prises, est utilisé pour l'entraînement des arbitres et par certaines chaînes de télévision mais n'a aucune valeur officielle. Le système est utilisé un temps pour évaluer les arbitres, mais le refus des arbitres de valider ce système d'évaluation provoque son rapide abandon[52]. Le 3 septembre 2008 à Tampa Bay à l'occasion d'un match opposant les Rays aux New York Yankees, les arbitres utilisent pour la première fois le ralenti diffusé sur les écrans du stade pour inverser une décision[53].

Un marqueur officiel s'occupe principalement de juger les erreurs, coups sûrs, optionnels, etc. Le baseball est notoire pour ses nombreuses statistiques.

Statistiques au baseball

Article détaillé : Statistiques au baseball.
Statistiques de base affichées sur un écran vidéo dans un stade

Le baseball génère des statistiques sur l'ensemble des évènements de jeu depuis la fin du XIXe siècle. Le journaliste Henry Chadwick est déterminant dans la collecte et la diffusion des premières statistiques[54]. Hy Turkin publie en 1951 The Complete Encyclopedia of Baseball compilant des données jusque là peu accessibles aux fans. En 1969, MacMillan Publishing édite sa première Baseball Encyclopedia, première compilation statistiques utilisant l'outil informatique. Les Ligues majeures tiennent des statistiques officielles depuis le début du XXe siècle : 1903 pour la Ligue nationale et 1905 pour la Ligue américaine[55]. Ces données officielles publiées par Elias Sports Bureau contiennent des erreurs que pistent les statisticiens indépendants, comme ceux de la Society for American Baseball Research (SABR) qui a mis en place de puissants outils informatiques et autres bases de données librement consultables par les chercheurs.

Il existe deux grandes catégories de statistiques : les moyennes et les données brutes additionnées. Parmi les moyennes les plus importantes, citons pour les batteurs la moyenne au bâton (nombre de coups sûrs par le nombre de présences au bâton) et pour les lanceurs la moyenne de points mérités (points mérités multipliés par neuf et divisé par manches lancées). Un batteur crédité d'une moyenne au bâton (BA ou AVG) de 0,300 (noté .300 aux États-Unis) tape trois coups sûrs pour dix passages à la batte. Un lanceur qui affiche 3,000 (noté 3.000 aux États-Unis) de moyenne de points mérités (ERA), accorde en moyenne trois points par match aux batteurs adverses. Du côté des données brutes, les records les plus fameux sont ceux concernant les coups de circuit (sur une saison ou en carrière).

Compétitions de baseball

Article détaillé : Catégorie:Compétition de baseball.
Le trophée des World Series

La Ligue majeure de baseball, qui opère aux États-Unis avec une franchise au Canada, rassemble l'élite professionnelle. La finale annuelle a pour nom Séries mondiales (World Series) et se joue au meilleur des sept matches entre le champion de la Ligue américaine et de la Ligue nationale. Avec 26 titres de Série mondiale, les New York Yankees dominent le palmarès devant les Saint-Louis Cardinals (10). Les tenants du titre décerné à l'issue de la Série mondiale 2008 en octobre sont les Philadelphia Phillies.

L'effectif d'une franchise de la MLB compte actuellement 25 joueurs. Or, un nombre beaucoup plus important de joueurs sont sous contrat avec les franchises de baseball de la MLB. Ces jeunes joueurs ou joueurs de réserve évoluent dans les ligues mineures. En dehors du cadre de l'organisation de la MLB, il existe également aux États-Unis des ligues indépendantes, au nombre de huit en 2008, et des compétitions universitaires NCAA dont les College World Series. La MLB a aussi créé, en 2006, la Classique mondiale de baseball, sorte de coupe du monde professionnelle.

En dehors des États-Unis et du Canada, plusieurs nations possèdent également des championnats professionnels : Japon, Corée du Sud, Taïwan et Mexique notamment. Les championnats des Pays-Bas et d'Italie sont semi-professionnels. Créé en 1926[56], le championnat de France est amateur.

Les meilleurs clubs européens s'affrontent chaque année dans une Coupe d'Europe depuis 1963 où les Italiens et les Néerlandais dominent logiquement. Lors de la dernière édition, le club italien des Grosseto Orioles s'est incliné en finale le 21 juin 2008 face aux Néerlandais de Kinheim.

Au niveau des sélections nationales, il existe une Coupe du monde depuis 1938 et des tournois internationaux telles la Coupe intercontinentale ou la Classique mondiale de baseball. Chaque continent est de plus doté de compétitions comme le Championnat d'Europe ou le Championnat d'Asie, par exemple. Cuba (25 titres mondiaux) et les États-Unis (3 titres mondiaux, dont celui de 2007) sont les deux meilleures formations lors de ces épreuves essentiellement amateurs.

Le baseball figure également au programme de plusieurs jeux omnisports : Jeux Olympiques, Jeux Panaméricains ou Jeux asiatiques, notamment. Admis au programme olympique en 1992, le baseball quitte la famille olympique après les Jeux de Pékin en 2008. Cette décision est prise le 11 juillet 2005 à Singapour lors de la 117e session du Comité international olympique[57]. Avec trois titres olympiques en cinq tournois, Cuba domine le palmarès devant les États-Unis (un titre en 1996) et la Corée du Sud (2008).

Le baseball dans la culture populaire

Article détaillé : Culture du baseball.
Honus Wagner, carte American Tobacco Company T206 de 1909

Le baseball a connu nombre de déclinaisons de la littérature au cinéma en passant par les jeux vidéo, notamment. Les plus fameux films ayant un scénario construit autour du baseball sont Le Meilleur avec Robert Redford qui obtint quatre nominations aux Oscars, Jusqu'au bout du rêve (3 nominations aux Oscars) avec Kevin Costner, Vainqueur du destin (11 nominations aux Oscars) avec Gary Cooper dans le rôle de Lou Gehrig et Une équipe hors du commun avec Tom Hanks et Geena Davis retraçant les premiers pas de la ligue professionnelle féminine. Au rayon des comédies, citons Les Indians (1989) et dans la catégorie des documentaires, l'Histoire du baseball de Ken Burns en 1994. Parmi les jeux vidéo de management, on citera Out of the Park Baseball et Baseball Mogul.

Les cartes de baseball (Baseball cards) constituent également un élément important de la culture du baseball et même de la culture américaine. Ces cartes sont apparues dès la fin du XIXe siècle dans les paquets de cigarettes, de chewing-gum ou de bonbons et les plus rares d'entre elles atteignent aujourd'hui des prix importants. À ce niveau, la plus fameuse carte est celle d'Honus Wagner de 1909 (référence T206) dont le prix s'est établi à 2,35 millions de dollars lors d'une vente aux enchères le 26 février 2007[58].

La chanson Take Me Out to the Ball Game (1908) est l'hymne du baseball. Ce titre est traditionnellement joué et repris par les spectateurs lors de la pause de la septième manche. Après les attentats du 11 septembre 2001, nombre de franchises jouent God Bless America à la septième manche. 2008, qui marque le centenaire de la création de Take Me Out to the Ball Game, donne lieu à nombre de célébrations[59]. La collection de Francis Driscoll comprend plus de 50 000 chansons dédiées au baseball[60], mais aucune n'a atteint la notoriété de Take Me Out qui figure sur le podium des chansons les plus jouées aux États-Unis derrière l'hymne américain et Happy Birthday to You[59].

Les humoristes utilisent également le baseball pour donner naissance à des sketches restés fameux. « Who's on First? » reste le plus emblématique. Créé au début du XXe siècle, il est régulièrement repris, notamment par le duo Abbott-Costello (1938), et est désigné par le magazine Time comme le meilleur sketch du XXe siècle[61].

Inclassable, le poème Casey at the Bat (1888) est présenté en public en mai 1889 par DeWolf Hopper au Wallace's Theatre de New York[62]. Hopper récite plus de dix mille fois ce poème en public au long de sa carrière. Il est diffusé à la radio le 27 décembre 1932. Ce poème a inspiré nombre d'imitations et d'adaptations.

En 2002, Sports Illustrated publie une liste des cent meilleurs livres sportifs. Parmi cette sélection, The Boys of Summer (1971) de Roger Kahn est deuxième, Ball Four (1970) de Jim Bouton est troisième et Youn Know Me Al (1916) de Ring Lardner cinquième[63].

Baseball et médias

Article détaillé : Baseball et médias.
Red Barber

Le baseball est le premier sport à bénéficier aux États-Unis d'un support médiatique conséquent. Dès 1853, le quotidien new-yorkais Mercury propose un compte-rendu de match suivant les règles modernes du journalisme sportif[64]. Depuis 1886, le Sporting News est qualifié de « Bible du baseball ». En 1889, Albert Spalding lance son Baseball Guide, qui est très efficace pour populariser les exploits des champions[65]. De nos jours, il existe plusieurs dizaines de publications traitant exclusivement de baseball. Citons Baseball Digest, créé en 1942, et Baseball America (1991), les plus fameuses d'entre elles. En parallèle, le baseball dispose d'importants espaces dans la presse généraliste, du New York Times au Washington Post en passant par USA Today aux États-Unis. Idem au Japon, en Corée du Sud ou en Amérique centrale. Parmi les grandes plumes, citons Shirley Povich qui officie au Washington Post de 1923 à 1998.

La radio émerge dans les années 1920. Le premier match est diffusé en 1921[66] et en 1926, pas moins de 26 stations transmettent en direct les World Series[67]. Graham McNamee est le plus fameux journaliste sportif américain officiant à la radio pendant l'entre-deux-guerres[68]. Red Barber[69], Mel Allen[70] puis Vin Scully[71] prennent ensuite le relais. Devant le conflit généré par la baisse des affluences suite à ces premières retransmissions en direct, nombre de franchises américaines de baseball décident d'interdire l'accès du stade aux reporters radio. Après le succès de la retransmission des World Series 1926 et la mise en place de premiers contrats réguliers en 1929 par les Reds de Cincinnati, les franchises signent des accords leur permettant de conquérir un nouveau public et d'assurer des rentrées financières[72]. C'est le même modèle qui est repris avec la télévision. Le 17 mai 1939, la première retransmission d'un match de baseball (un match universitaire entre Princeton et Columbia) est proposée par la télévision américaine[73]. Depuis 2006, la MLB diffuse en direct via son site internet l'intégralité des plus de 2400 matches que comprend une saison complète : MLB.TV[74]. En Europe, la chaîne de télévision ESPN America (ex-NASN) diffuse en moyenne un match en direct chaque jour tout au long de la saison de la MLB.

Supporters de baseball

Article détaillé : Supporter de baseball.

D'abord nommés cranks (ou kranks) depuis les années 1880[75] ou bugs depuis 1907[76], les supporters de baseball héritent du nom de fans. Le terme est utilisé dès les années 1880 dans le Midwest mais remplace cranks et bugs bien plus tard à New York[77]. Après les rencontres, ces supporters de la première heure portent en triomphe les héros du match. L'ambiance devient nettement plus houleuse à la toute fin du XIXe siècle avec des fans n'hésitant pas à entrer sur le terrain en plein match pour aller s'expliquer avec joueurs et arbitres. La Ligue nationale souffre particulièrement de ces maux et la Ligue américaine en profite pour émerger en drainant au stade un public plus familial. La violence ne disparaît toutefois pas. Des bagarres et autres agressions diverses contre les joueurs, arbitres et supporters adverses aux réactions racistes contre les premiers joueurs noirs alignés en Ligue majeure en passant par les émeutes urbaines récentes marquant les gains de titres, les fans de baseball restent actifs en matière de violence. Comme toujours chez les supporters sportifs, la violence ne concerne qu'une minorité et parfois même des opportunistes n'ayant qu'un rapport parfois vague avec le baseball comme dans le cas des émeutes urbaines qui marquent souvent les gains de titres depuis 1971 et la saccage de la ville de Pittsburgh suite à la victoire des Pirates en World Series. Cette détestable tradition touche ensuite d'autres sports en Amérique du Nord.

Les franchises disposant du plus grand nombre de fans sont les Chicago Cubs, les Boston Red Sox et les New York Yankees. Il est fréquent lors de déplacements de ces équipes, même à l'autre bout du pays, que l'ambiance leur soit favorable en raison de la présence de nombreux fans en tribune. Des groupes de supporters sont créés dès la fin du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, les plus fameux sont les Boston's Royal (ou Loyal) Rooters, les White Sox Rooters, les Pittsburgh Stove League et les Cleveland Bards. Un des groupes les plus emblématiques sont les Bleacher Bums soutenant les Chicago Cubs. Fondé en 1966, ce groupe devient significatif en 1969.

Les supporters de baseball sont généralement festifs lors des parties importantes. Ils participent de bon cœur aux pauses chantées, notamment lors de la pause de la septième manche quand retenti généralement le fameux Take Me Out to the Ball Game. La ola (wave) est pratiquée pour la première fois dans un stade de baseball de la Ligue majeure en 1984 à l'occasion d'un match de play-offs joué à Détroit[78].

Baseball féminin

Article détaillé : Baseball féminin.

Des équipes de baseball féminin se forment dès les années 1860 dans le milieu scolaire et universitaire[79]. Un club féminin non scolaire opère à New York en 1869 dans le quartier de Perterboro[80]. Harry S. Freeman tente d'organiser un championnat féminin à New York dans les années 1880 ; sans succès. W.S. Franklin parvient à mettre sur pied le premier championnat féminin à New York en 1890[79]. En dehors de ce championnat, l'équipe la plus significative est celle du Young Ladies Baseball Club (créé en 1883[81]) qui effectue des tournées à travers les États-Unis. Elles affrontent régulièrement des équipes d'hommes[79]. Ces rencontres attirent public et médias mais sont condamnées par la morale de l'époque[79]. Une jeune fille n'a pas à jouer au baseball...[82]

Elizabeth Stroud, plus connue sous le nom de Lizzie Arlington, effectue en 1898 quelques rencontres en professionnel en Atlantic League au poste de lanceur[83]. Une équipe itinérante est ensuite montée autour d'elle. Suivie par des cohortes de fans, cette équipe connaît un succès populaire et médiatique certain.

Bloomers Girls, du nom du pantalon large (bloomer) que porte les joueuses, est un nom générique donné aux joueuses de baseball durant les années 1890 et les deux premières décennies du XXe siècle[79]. Durant l'entre-deux-guerres, quelques joueuses s'illustrent comme l'omnisports Mildred Didrikson, qui lance pour les Philadelphia A's et les St. Louis Cardinals lors de matches exhibitions en 1934, Lizzie Murphy, qui joue en semi-professionnel avec les hommes, Slapsie Maxie et Jackie Mitchell.

La première ligue professionnelle est fondée en 1943 : All-American Girls Professional Baseball League. Elle arrête ses activités en 1954[84]. La Ladies Professionnal Baseball prend le relais en 1997 mais les affluences sont très médiocres et l'expérience cesse dès 1998[85]. Depuis lors, les femmes doivent se contenter d'opérer dans des compétitions locales amateurs. En 2000, la principale organisation aux États-Unis est la Women's National Adult Baseball Association qui regroupe plus de 2000 équipes[85]. L'American Women's Baseball Association prend le relais au début du XXIe siècle[86] sous l'autorité de l'IBAF qui a lancé un plan de développement du baseball féminin[87].

Le baseball féminin dispose d'un Hall of Fame à part entière depuis 1998. Il est situé à Chevy Chase dans le Maryland[88].

L'IBAF organise une Coupe du monde de baseball féminin depuis 2004. Les États-Unis ont remporté les deux premières éditions (2004 et 2006[89]) et la troisième édition a sacré le Japon[90].

Softball

Article détaillé : Softball.

Le softball est une déclinaison du baseball inventée vers 1900[91] par des joueurs de baseball désirant poursuivre la pratique en salle en hiver. À ne pas confondre avec la version d'indoor baseball, inventé en 1887 à Chicago par George Hancock[91]. Parmi les joueurs ayant marqué l'histoire du jeu, citons Eddie Feigner, surnommé « The King », et chez les femmes, Jennie Finch.

Les principales différences avec le baseball sont la taille du terrain (plus petit), la taille de la balle (plus grosse), la distance entre les bases (18,3 m en softball contre 27,43 m en baseball) et l'obligation pour les lanceurs d'effectuer des lancers par en dessous, bien moins rapides qu'en baseball.

Deux versions de softball existent : le slow-pitch et le fast-pitch. Le slow-pitch se joue à dix joueurs par équipe et le lanceur est obligé de décrire un arc de cercle lors de son lancé, ralentissant ainsi son mouvement. De plus, les vols de base et les amortis sont interdits en slow-pitch. Le fast-pitch se joue à neuf joueurs par équipe et le lanceur peut réaliser des lancers plus rapides qu'en slow-pitch.

Le softball est essentiellement pratiqué par les femmes et figure jusqu’en 2008 au programme olympique uniquement dans sa version féminine. Les hommes ne sont toutefois pas absents avec le premier championnat national américain organisé en 1933[91].

Notes et références

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  79. a , b , c , d  et e (en) Jonathan Fraser Light, op. cit., p.1012
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  82. (en) Jean Hastings Ardell, op. cit., chapitre « The "scandal" of women playing baseball », p.104-109
  83. (en) « 1898 » sur baseball-almanac.com. Consulté le 15 janvier 2009.
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  91. a , b  et c (en) Jonathan Fraser Light, op. cit., p.861

Annexes

Bibliographie

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