Camp de concentration de Natzwiller-Struthof

Camp de concentration de Natzwiller-Struthof

48° 27′ 20″ N 7° 15′ 15″ E / 48.455438, 7.254184

Entrée du camp nazi
Camp de concentration du Struthof
La chambre à gaz située 2 km en contrebas du camp
Panorama du camp de concentration après l'incendie
Mémorial aux martyrs et héros de la déportation
La villa du commandant du camp
Potence destinée aux exécutions
Monument à la mémoire des victimes du camp
Monument à la mémoire des victimes du camp

Le camp de concentration de Natzwiller-Struthof[1] est le seul camp de concentration sur le territoire aujourd'hui français. Lors de sa création, l'Alsace et la Moselle avaient été annexées par le Troisième Reich. Il a été installé au Struthof, un écart de la commune de Natzwiller (Bas-Rhin), durant la Seconde Guerre mondiale. Son nom allemand était KZ Natzweiler-Struthof, KZ pour Konzentrationslager, soit en français « camp de concentration ».


Sommaire

Un camp de concentration nazi en Alsace

Peu après l'annexion de l'Alsace par le Reich nazi, Albert Speer souhaite créer un camp de concentration à proximité d'une carrière de granit rose découverte par l'ingénieur SS Karl Blumberg.

Sous le nom de « KZ Natzweiler-Struthof », le camp est officiellement ouvert le 21 avril 1941. Environ 80 SS en assurent l'encadrement et l'administration[2]. Prévu initialement pour recevoir un total de 2 000 prisonniers, le camp-souche du KZ en compte près de 7 000 à la fin du mois d'août 1944. Il comprend aussi environ 70 kommandos, camps annexes répartis en Alsace, en Moselle, et surtout en Allemagne.

Le Struthof fonctionne jusqu'à son évacuation par les SS au début du mois de septembre 1944, face à l'avance des troupes alliées. Le 23 novembre 1944, la 6e armée américaine pénètre dans un KZ totalement vidé de ses occupants, répartis dans d'autres camps de concentration (notamment celui de Dachau) ou kommandos. Le KZ Natzweiler-Struthof est le premier camp de concentration nazi découvert par les forces alliées à l'Ouest de l'Europe.

Après l'évacuation du camp-souche, l'administration SS s'installe dans le camp annexe de Guttenbach. Les kommandos du Struthof situés à l'est du Rhin continuent de fonctionner, toujours sous la dénomination de KZ Natzweiler-Struthof, et à recevoir de nombreux déportés jusqu'à la capitulation allemande[3].

À l'instar des camps de Mauthausen et de Gusen, le KZ Natzweiler-Struthof était classé « Camp de niveau III » (Lagerstufe III), ce qui signifiait qu'il était destiné à être l'un des camps les plus durs du système concentrationnaire. Son objectif était l'anéantissement des « ennemis politiques incorrigibles du Reich »[4].

Le nombre total de déportés qui ont été internés dans le camp même ou l'un de ses kommandos est estimé à environ 52 000. Ils sont en majorité originaires de Pologne, d'Union soviétique, puis de France, des Pays-Bas, d'Allemagne et de Norvège. Des milliers de Juifs, pour la plupart originaires de Hongrie et des ghettos de Pologne, sont internés à partir de 1944 dans des kommandos extérieurs au camp-souche.

Les conditions inhumaines de travail et de détention, la malnutrition, les sévices des kapos et des SS ainsi que les nombreuses exécutions par balle ou pendaison[5] ont provoqué la mort d'au moins 22 000 détenus. Entre la fin mars et la fin avril 1945, l'évacuation des derniers kommandos du KL-Natzweiler, lors des « marches de la mort », a coûté la vie à environ 5 000 déportés.

Dirigé d'octobre 1942 jusqu'en mai 1944 par le sinistre Joseph Kramer, le Struthof est avec Mauthausen l'un des camps les plus meurtriers du système concentrationnaire nazi, avec un taux de mortalité de plus de 40 %[6].

Les exécutions massives

Le camp a par ailleurs servi de centre d'exécution pour de nombreux résistants issus de la majeure partie des pays occupés par l'Allemagne nazie et condamnés par la Gestapo. Le déporté Aimé Spitz témoigne : « Hors du camp, à quelque 100 mètres, se trouvait une sablière. C'est là qu'environ cinq cents camarades furent fusillés, soit à coups de mitraillette, soit à coups de revolver dans la nuque. Un soir de printemps 1944, après 18 heures, 11 Luxembourgeois appartenant à la Résistance furent fusillés dans cette sablière. Ce genre d'exécution, ordonnée par le ministère de la Sûreté d'État de Berlin, avait lieu le soir après l'appel. Chaque fois que nous apercevions le soir des arrivants devant la Schreibstube (secrétariat du camp), nous savions qu'il s'agissait d'une Sonderbehandlung (manipulation spéciale). Ce genre de détenus ne figurait pas, la plupart du temps, dans le fichier du camp. Ils étaient amenés par la Gestapo pour être exécutés. Leurs corps étaient ensuite transportés au crématoire, de sorte qu'il n'y avait de trace nulle part[7]. »

Les exécutions de ce type ne sont en effet la majeure partie du temps pas répertoriées dans les registres du camp, ce qui rend difficile, voire impossible, le comptage rigoureux et l'identification des victimes.

Peuvent néanmoins être mentionnés les faits suivants :

  • En 1943, treize jeunes gens originaires de Ballersdorf dans le Haut-Rhin sont fusillés à la carrière pour avoir refusé leur incorporation dans la Wehrmacht et tenté de quitter la zone annexée.
  • Quatre femmes, deux Britanniques et deux Françaises, agents de la Special Operations Executive, un service secret britannique, sont exécutées par injection le 6 juillet 1944. Une plaque commémorative apposée à l'entrée du four crématoire rappelle leurs noms : Diana Rowden, Vera Leigh, Andrée Borrel et Sonia Olschanesky.
  • Dans la nuit du 28 au 29 juillet 1944, un avion anglais Lancaster s'écrase au pied du Mont Sainte-Odile. Le sergent F.H. Habgood (21 ans) a sauté en parachute de l'avion avant qu'il ne s'écrase et atterri au Langen Weg, à Ottrott. Il est alors pris en charge par la population pour être remis à la Résistance. Dénoncé à la Gestapo, il est ensuite interné au camp de Schirmeck, d'où il parvient à s'échapper. Le SS Peter Straub le capture à Niederhaslach et le fait exécuter par pendaison le 31 juillet 1944 au KZ Natzweiler-Struthof. Son corps n'a jamais été retrouvé.
  • Face à l'avancée des troupes alliées, les SS commencent à massacrer systématiquement certains détenus, particulièrement les résistants français, qui arrivent en grand nombre au camp.

Ainsi, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, 108 résistants du mouvement Alliance et 33 membres du Groupe mobile Alsace-Vosges sont expédiés au Struthof pour y être exécutés d'une balle dans la nuque, puis immédiatement incinérés dans le four crématoire. En trois jours, ce seraient 392 prisonniers (92 femmes et 300 hommes)[8] qui auraient été assassinés au Struthof, parmi lesquels le maire de la ville de la Rochelle le colonel Léonce Vieljeux[9].

Les « expériences médicales »

Le camp est aussi connu pour les pseudo-expériences scientifiques qui y ont été pratiquées sur des détenus[10]. À cet effet avaient été aménagées une salle de dissection ainsi qu'une chambre à gaz, située en contrebas du Struthof.

Cette chambre à gaz est utilisée du 11 au 19 août 1943 pour l'exécution de détenus juifs : 57 hommes et 30 femmes, internés à Auschwitz, sont envoyés au camp du Struthof pour y être assassinés avec des sels cyanhydriques (Zyklon B)[11]. Une personne ayant été préalablement exécutée par balle pour rébellion, ce sont finalement 86 juifs qui sont gazés personnellement par le commandant SS du camp, Joseph Kramer. Le professeur August Hirt, SS-Hauptsturmführer et proche de Heinrich Himmler, avait pour objectif à travers ces gazages de constituer une collection de « crânes de commissaires bolcheviks juifs » pour l'Institut Anatomique de Strasbourg[12], [13].

La chambre à gaz a été par la suite utilisée pour 15 expériences atroces au gaz phosgène par le virologiste Otto Bickenbach sur des détenus de droit commun et des Tziganes[14].

Un autre médecin SS, le professeur Eugen Haagen, a pratiqué au Struthof des injections de lèpre, de peste et d’autres maladies sur des détenus de manière à observer les effets de ces contaminations ; plusieurs traitements étaient essayés pour une même maladie. L’expérience terminée, si les sujets n’étaient pas morts, ils étaient assassinés et incinérés.

Afin de mener à bien ses expériences sur le typhus, Von Haagen se fait aussi remettre environ 200 Tziganes arrivés directement d'Auschwitz au Struthof durant les mois de novembre et décembre 1943. Début 1944, les Tziganes sont mis à sa disposition. 150 d'entre eux sont immunisés contre le typhus exanthématique, les 50 restants étant réservés comme témoins. À l’ensemble des 200 cobayes est ensuite inoculé par scarification au bras le germe du typhus[8].

Les diverses séries d'expériences font des centaines de victimes parmi les déportés du camp. Elles entraînent en outre une épidémie de typhus durant l'année 1944.

Les déportés Nacht und Nebel (NN)

Le KL-Natzweiler reçoit à partir de 1943 de nombreux déportés Nacht und Nebel. Ceux-ci proviennent de toute l'Europe et sont soumis en tant qu'opposants à l'Allemagne nazie à un régime particulièrement cruel[15].

À titre d'exemple, on peut citer le cas des déportés Nacht und Nebel norvégiens du Struthof, arrivés au camp entre le 15 juin 1943 et le 2 septembre 1944. Sur un total de 504 déportés, seuls 268 ont survécu et pu rejoindre la Norvège après la guerre[16].

À propos des déportés « Nacht und Nebel », le Dr Goude, rescapé du camp du Struthof, témoignera plus tard[17] :

« J'arrivai au camp du Struthof le 19 mai 1944 avec un groupe de sept intellectuels. À notre entrée nous fûmes tout de suite impressionnés par nos frères de misère. Leurs démarches d'automates, la fixité de leurs regards, leur aspect squelettique indescriptible et inégalé ailleurs. J'ai connu beaucoup de camps (Buchenwald, Natzwiller, Wesseling, Dachau, Auschwitz), nulle part je n'ai ressenti de pitié plus douloureuse qu'au Struthof. Ce qui nous intrigua dès l'abord, ce furent d'immenses lettres : N N barbouillées en rouge sur les vêtements... C'étaient des hommes complètement retranchés du monde civilisé. Ils ne recevaient ni courrier, ni colis, ni nouvelles extérieures. C'était l'abrutissement complet, le travail forcené, la furieuse brutalité des kapos et des chefs de blocks. Les détenus ne bénéficiaient pas des cinq heures effectives de sommeil ; la vermine se chargeait de les troubler. Le repos dominical de l'après-midi était supprimé. Mais, en revanche, la schlague toute la journée - les chiens constamment sur les talons - la hantise de la moindre défaillance, la pitance diminuée, l'absence totale, au début, des soins médicaux, les redoutables expériences, dites scientifiques, des greffes humaines et des chambres à gaz[18]. »

Le 24 septembre 1943, Himmler donne l'ordre aux commandants des KL de transférer au Struthof tous les déportés NN qu'ils détiennent. Cet ordre est renouvelé le 20 mai 1944, mais ne sera jamais complètement exécuté[19].

Détenus célèbres

Parmi les détenus célèbres, on peut noter l'écrivain slovène Boris Pahor, ou encore les Norvégiens Trygve Bratteli et Kristian Ottosen.

Ont aussi été déportés au camp du Struthof :

On peut signaler enfin l'internement provisoire au Struthof, avant leur transfert à Dachau face à l'avance des forces alliées, de l'évêque de Clermont-Ferrand Gabriel Piguet (seul prélat français à avoir été déporté), du Prince François-Xavier de Bourbon-Parme et du futur député SFIO Léon Boutbien.

Le camp après la guerre

La guerre finie, le Struthof devient un centre provisoire de détention pour prisonniers de guerre et collaborateurs condamnés par la justice française. Tous sont âgés de moins de 21 ans. L'un des premiers directeurs de ce centre fut Jean de Poligny, alias capitaine Rivière, qui était un ancien résistant jurassien, l'un des fondateurs du Groupe Mobile Alsace (GMA) Vosges.

S'y entassent environ 2 000 détenus : des anciens de la Légion des volontaires français, de la Division Charlemagne, des membres de partis collaborationnistes (Parti populaire français, Rassemblement national populaire, Parti franciste etc.), des auxiliaires français de la Gestapo, mais aussi des fils de dignitaires du Régime de Vichy et de collaborateurs. Parmi ces détenus, on peut citer Pierre Sidos, le futur créateur des mouvements d'extrême droite Jeune Nation, Occident et l'Œuvre française.

Le fait que les autorités françaises aient « rééduqué » ces prisonniers politiques avec des méthodes souvent comparables à celle des Nazis est passé généralement sous silence[21].

Procès postérieurs à la guerre

Entre le mois de juin 1954 et le mois de mai 1955 se déroule devant les tribunaux militaires de Metz puis de Paris le procès du Struthof, durant lequel sont jugés les principaux responsables SS du camp. Plusieurs autres procès ont lieu après la guerre pour juger d'autres dirigeants du Struthof et de ses kommandos[22].

Sont notamment jugés :

  • Joseph Kramer, commandant SS du camp jusqu'en mai 1944. Fait prisonnier par les Britanniques au camp de Bergen-Belsen dont il assurait le commandement après avoir quitté le Struthof ; condamné à mort et pendu à Lunebourg le 13 décembre 1945[23].
  • Fritz Hartjenstein, qui avait repris la direction du KL-Natzweiler après le départ de Joseph Kramer ; condamné à mort, il décède en prison le 20 octobre 1954, avant son exécution.
  • Heinrich Schwarz, dernier commandant du KZ Natzweiler-Struthof (qu'il dirigea de février à avril 1945) ; condamné à mort et exécuté le 20 mars 1947.

Au terme du procès de Rastatt sont condamnés à mort le 1er février 1947 19 dirigeants SS des kommandos du KZ Natzweiler-Struthof[22].

Le 20 décembre 1952 s'ouvre devant le Tribunal militaire français de Metz le procès des médecins SS Otto Bickenbach et Eugen Haagen[24]. Tous les deux sont condamnés le 15 mai 1954 à 20 ans de travaux forcés, puis amnistiés l'année suivante.

Lors du procès de Wuppertal (mai-juin 1946) sont jugés les SS impliqués dans l'assassinat en juillet 1944 au Struthof des quatre femmes membres du SOE. À l'issue du procès seront notamment condamnés à mort puis exécutés :

  • Werner Rhode, le médecin SS du camp
  • Peter Straub, le SS qui avait fait exécuter par pendaison le sergent F.H. Habgood au Struthof le 31 juillet 1944

Les transformations du camp après la guerre

  • 1945 : Le site devient un centre pénitentiaire du Ministère de la justice, accueillant des détenus suspects de collaboration et des droits communs[25].
  • 1949 : La gestion du site est placée sous la tutelle du ministère des Anciens combattants et Victimes de guerre.
  • 1950 : Le site du camp est classé monument historique[26].
  • 1951 : Le bâtiment de la chambre à gaz est classé monument historique[26].
  • 1954 : Les baraques qui menacent de s'effondrer sont détruites à l'exception de quatre d'entre elles situées en haut et en bas du site : en haut, la baraque no 1 et la baraque des cuisines ; en bas, la baraque du four crématoire et la baraque du bloc cellulaire.
  • Mai 1957 - juillet 1959 : Érection du Mémorial de la Déportation par l'architecte en chef des Monuments historiques Bertrand Monnet et le sculpteur Lucien Fenaux.
  • Le 23 juillet 1960, le Mémorial aux martyrs et héros de la déportation, ainsi que la nécropole nationale sont inaugurés par le Président de la République, le général de Gaulle.
  • 27 juin 1963 : Inauguration du musée de la déportation de Natzweiler-Struthof, aménagé dans la baraque no 1 par le Ministère des Anciens combattants.
  • Nuit du 12 mai au 13 mai 1976 : Destruction totale du musée par un incendie criminel perpétré par le groupe négationnisme néo-nazi et autonomiste alsaciens « Loups Noirs »[27]; il sera reconstruit selon les plans d'origine.
  • 3 novembre 2005 : À l'occasion du 60e anniversaire de la libération du camp, le Président de la République Jacques Chirac inaugure le Centre européen du résistant déporté sur le site de Natzweiler-Struthof.

Les kommandos du KL-Natzweiler

De nombreux kommandos et camps de travail annexes dépendaient du KL-Natzweiler[28]. Ils étaient situés tant en Alsace et Moselle annexées qu'en Allemagne[29].

En septembre 1944, il y avait près de 7 000 prisonniers au camp-souche et plus de 20 000 dans ses kommandos[30]. Les effectifs de certains de ces camps annexes dépassaient parfois ceux du camp-souche.

Les kommandos dépendants du KL-Natzweiler :

  1. Asbach
  2. Audun-le-Tiche
  3. Auerbach
  4. Bad Rappenau
  5. Baden Baden
  6. Baden Oos
  7. Balingen
  8. Bernhausen
  9. Bensheim
  10. Binau
  11. Bisingen[31]
  12. Brüttig
  13. Calw
  14. Cernay (Sennheim)
  15. Colmar
  16. Darmstadt
  17. Daudenzell
  18. Dautmergen[31]
  19. Dorlisheim
  20. Dormettingen
  21. Echterdingen
  22. Ellwangen
  23. Ensingen
  24. Frommern
  25. Geisenheim
  26. Geislingen an der Steige
  27. Gross-Sachsenheim
  28. Hailfingen
  29. Haslach
  30. Hayange
  31. Heidenheim
  32. Heilbronn
  33. Heppenheim
  34. Hessental
  35. Iffezheim
  36. Katzbach
  37. Kochem
  38. Kochendorf
  39. Leonberg
  40. Mosbach
  41. Mulhouse
  42. Metz
  43. Neckarbischofsheim
  44. Neckarelz (deux camps)
  45. Neckargartach
  46. Neckargerach
  47. Neckarzimmern
  48. Neunkirchen
  49. Nuttenbach
  50. Obernai (Oberehnheim)
  51. Obrigheim
  52. Offenburg
  53. Peltre
  54. Rastatt
  55. Rothau
  56. Schwäbisch Hall
  57. Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch),
  58. Sandweier
  59. Sandhofen
  60. Schömberg[31]
  61. Schörzingen[31]
  62. Schwindratzheim
  63. Spaichingen
  64. Strasbourg
  65. Tailfingen
  66. Thil
  67. Treis
  68. Unterriexingen[31]
  69. Urbès - Wesserling
  70. Vaihingen
  71. Walldorf
  72. Wasseralfingen
  73. Zepfenhahn
  74. Zuffenhausen

Bibliographie

  • Robert Steegmann (préface de Pierre Ayçoberry), Struthof - Le KL Natzweiler et ses Kommandos : une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin 1941-1945, Strasbourg, Kaléidoscope – La Nuée bleue, 2005 (ouvrage de référence)
  • Bruno Bailly, Le Struthof, contemplation et témoignage, édition Sceren. DVD 60 minutes, 2008.
  • Robert Steegmann, Le camp de Natzweiler-Struthof, Éditions du Seuil, 2009
  • Raymond Couraud, Struthof-Natzweiler, un camp de la mort en France, Editions Hirlé, 2004, (ISBN 2914729278)
  • Henry Allainmat, Auschwitz en France, Presses de la Cité, 1974
  • Boris Pahor, Pèlerin parmi les ombres, La Table ronde, 1996, 253 pages
  • Kristian Ottosen, Nuit et brouillard. Histoire des prisonniers du camp de Natzweiler-Struthof, éditions le Cri, 2002, 256 pages
  • André Ragot (préface d'Edmond Michelet), NN - Nuit et brouillard, Sens, 1958, 205 pages (épuisé)
  • Aimé Spitz, Struthof. Bagne Nazi en Alsace, Imprimerie Fetzer, Raon-l’étape, 1970 (épuisé)
  • François Kozlik, Struthof, le mont des horreurs, éditions Sédal, 1945, 52 pages (épuisé)
  • Albert Hornung, Le struthof, camp de la mort, Nouvelles Revue Critique, Paris, 1945, 104 pages (épuisé). Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement sur le site malgre-nous.eu
  • Bob Sheppard, Missions secrètes et déportation, 1939-1945, Bayeux, éd Heimdal, 1998
  • "Mémoire vivante - Bulletin de la Fondation Pour la Mémoire de la Déportation", décembre 1944 (format PDF)
  • Références bibliographiques du site officiel du camp du Struthof
  • Bibliographie complète

Parmi les autres sources, on peut citer les deux reportages suivants :

  • Nuit et brouillard, d'Alain Resnais (1956) ; durée : 32 minutes
  • Le Struthof - un camp de concentration nazi en Alsace, Un film de Alain Jomy et Monique Seemann, réalisé en partenariat avec France 3 Alsace (1995) ; durée : 52 minutes

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. À ne pas confondre avec le camp Stutthof, un camp de concentration établi dès le 2 septembre 1939 sur le territoire de la ville Gdansk (Dantzig) par le régime nazi, à 34 km de cette ville, le lendemain de l’invasion de la Pologne.
  2. Au total, environ 250 SS ont été affectés au camp durant la guerre, parmi lesquels sept femmes dont on connaît aujourd'hui les noms : Maria Aichele, Berta Bommer, Maria Luise Merkle, Elisabeth Peschke, Else Rueck, Kreszenzia Ruf (qui servit aussi à Geislingen) et Anna Zengerle, qui servit comme Aufseherin à Ravensbrück.
  3. http://crdp.ac-reims.fr/memoire/enseigner/Natzweiler_Struthof/historique.htm (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  4. Natzweiler-Struthof sur fndirp.asso.fr, consulté le 7 juin 2011.
  5. La potence sur crdp.ac-reims.fr, consulté le 7 juin 2011.
  6. Dans certains kommandos extérieurs au camp-souche, le taux de mortalité pouvait s'élever à près de 80 %.
  7. Natzweiler-Struthof sur pagesperso-orange.fr, consulté le 7 juin 2011.
  8. a et b http://www.guerre-mondiale.org/deportation.php?num=9 (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  9. Le crématoire sur crdp.ac-reims.fr, consulté le 7 juin 2011.
  10. Médecine nazie et expérimentations sur struthof.fr, consulté le 7 juin 2011.
  11. La chambre à gaz sur crdp.ac-reims.fr, consulté le 7 juin 2011.
  12. structure dépendant de la Reichsuniversität Straßburg, université mise en place par les nazis
  13. Ce n'est que 60 ans après la guerre que l'identité des 86 victimes de Hirt sera dévoilée, grâce à leurs numéros d'immatriculation retrouvés par le journaliste-historien Hans-Joachim Lang ; selon le cercle Menachem-Taffel, celui-ci n'a jamais pu accéder aux archives françaises.
  14. Robert Steegmann (préface de Hamlaoui Mekachera), Le Struthof : KL-Natzweiler Histoire d'un camp de concentration en Alsace annexée 1941-1945, Strasbourg, Kalédiscope-La Nuée bleue, 2005. p. 36
  15. http://www.defense.gouv.fr/sga/content/download/46026/457735/file/n36__decrets__nn__decembre_1941_mc36.pdf (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  16. 8 d'entre eux n'ont pas survécu aux conditions de détention et sont décédés dans les jours qui ont suivi leur retour en Norvège (Taux et causes de mortalité sur natzweiler.info, consulté le 7 juin 2011)
  17. Tragédie de la déportation, 1940-1945, Hachette, p. 126
  18. Natzweiler-Struthof sur crdp.ac-reims.fr, consulté le 7 juin 2011.
  19. >http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=en&idPage=2441 (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  20. Le général Jouffrault est décédé en déportation le 5 juin 1944 au camp du Struthof Natzweiller (ecole-superieure-de-guerre.fr).
  21. Si t'es pas sage, tu iras à Schirmeck, article sur l'exposition du mémorial d’Alsace-Lorraine du Républicain lorrain, du 12 août 2007.
  22. a et b Les procès sur struthof.fr, consulté le 7 juin 2011.
  23. Enseigner la mémoire ? - Natzweiler-Struthof, un camp de concentration nazi en France par Jean-Pierre Husson sur crdp.ac-reims.fr, consulté le 7 juin 2011.
  24. August Hirt, qui s'est suicidé le 2 juin 1945, est condamné à mort par contumace
  25. archives départementales du Bas-Rhin - archives administration pénitentiaires
  26. a et b Notice no PA00084818, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  27. L'incendie du Struthof, vidéo de l'INA consulté sur le site www.ina.fr, le 14 septembre 2010
  28. les Kommandos externes sur encyclopedie.bseditions.fr, consulté le 7 juin 2011.
  29. à l'exception du camp de Thil, situé dans le département de la Meurthe-et-Moselle
  30. Robert Steegmann, Le camp de Natzweiler-Struthof, Éditions du Seuil, 2009
  31. a, b, c, d et e Le « Projekt Wüste » sur encyclopedie.bseditions.fr, consulté le 7 juin 2011.



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