Cabaret L'Écluse

Cabaret L'Écluse

Le cabaret L'Écluse est un cabaret parisien, qui se trouvait sur le quai des Grands-Augustins, dans le 5e arrondissement de Paris.

Ouvert en février 1951, au 15, quai des Grands-Augustins, L'Écluse proposait une programmation de spectacles tous les soirs à partir de 22 heures (sauf le lundi). Le cabaret a fermé définitivement en 1975, remplacé par un bar à vin en 1978[1].

Sommaire

Éléments d'histoires

L'histoire des lieux

Autour de 1900, au 15, quai des Grands-Augustins, on pouvait trouver un marchand de musique qui vendait notamment des partitions et les premiers disques microsillons en 90 tours par minute. Entre les deux guerres, un M. Dussart y ouvre un bistrot de mariniers, fréquenté par les mariniers et les scaphandriers de la région parisienne. Ce fait justifie une partie de la décoration de la salle : le scaphandrier, au fond de la salle en fond de scène, une bâche vert vif ornée d'une bouée et d'un filet de pêche pour couvrir le mur du fond. Après la seconde guerre mondiale, vient s'installer un spécialiste de livres anciens Jean Marie Brunier. En 1949, René Legueltel, futur propriétaire du cabaret Galerie 55 prend possession des lieux pour y ouvrir un café, Le café de l'Écluse. C'est donc vraisemblablement à ce dernier, que l'on peut attribuer la paternité de nom du lieu. Le café devient alors un lieu de représentation et l'on peut y découvrir Léo Ferré, Francis Lemarque, le mime Marceau, le duo Marc & André et d'autres…

Les fondateurs du cabaret

Le café de l'Écluse est repris au début de l'année 1951 par une équipe de 4 artistes Brigitte Sabouraud, Léo Noël, Marc Chevalier et André Schlesser[2] : ils souhaitent faire de ce lieu un vrai cabaret dédié aux nouveaux artistes.

Les auditions des candidats se succèdent chaque premier mercredi du mois de 17 à 20 heures. Et rapidement, on se bouscule pour être auditionné par ces 4 artistes, L'Écluse étant devenu autour de 1955, le cabaret en vogue du quartier latin. Le choix des interprètes et des artistes qui pourront présenter leur numéro ou leur tour de chant, se fait principalement sur la base d'intuition, de goût, de rigueur et de métier[3].

Léo Noël, chanteur déclamant avec son orgue de barbarie[3], est le présentateur de spectacle et l'animateur en chef du cabaret. En 1958, il présente la chanteuse Barbara, alors égérie du cabaret, sous le nom de « La chanteuse de minuit[4] ». En 1966, à la suite du décès de Léo Noël, le duo Marc Chevalier et André Schlesser lui succède jusqu’à la fin du cabaret en 1975. Brigitte Sabouraud, devenue chansonnière accordéoniste[3] et directrice du cabaret, après de nombreuses représentations, décide de quitter l'aventure en 1970.

Tous quatre continuent volontiers de se produire sur cette scène[3] qui est aussi la leur. Ainsi Brigitte Sabouraud y crée son répertoire de chansons de marins, de textes de Francis Carco et de créations personnelles[5], dont certaines furent reprises par Barbara, tout en s'accompagnant à l'accordéon. C’est probablement à elle, passionnée d’histoire marine, que l’on peut attribuer le choix de la décoration de la salle[3].

Le cabaret L'Écluse

Le cabaret L'Écluse devient un des haut-lieux du Quartier latin de l'après-guerre. Deux décennies durant, il va façonner les légendes de la rive gauche. On y découvre Jacques Brel en 1953. Une certaine Barbara fait ici ses premières apparitions dès 1954, quatre ans avant d’en devenir la principale « sociétaire ».

Les spectacles alternent et se suivent sans démériter de 1951 jusqu’aux années 1970. Et quand arrivent les problèmes financiers autour de 1973, tous les anciens pensionnaires de l'Écluse se mobilisent pour aider à son sauvetage en donnant une participation financière, ou artistique. Cependant, les efforts sont vains : un spectacle prévu au théâtre du Châtelet le 7 novembre 1974, pour tenter de faire vivre ce lieu mythique qui sombre dans l’oubli, est annulé à cause d’une grève des machinistes et contribue à couler le navire. Fermé provisoirement fin 1974, le cabaret l’Écluse ne peut rouvrir au début de 1975, et ferme définitivement ses portes. La bouée, accrochée à la toile verte de fond scène en 1951, n'aura pas préservé cette belle aventure du naufrage quelques 24 années plus tard. « Puis la petite flamme s’est éteinte, soufflée par la télévision, le yéyé, Mai 1968, l’industrie du disque… et la vogue du café-théâtre[3] ». Tout s'est combiné alors pour faire baisser plus que dangereusement la fréquentation des cabarets[6].

La route de Marc et André se sépare fin 1974, avec la fermeture de l'Écluse. Ils poursuivent alors leur carrière chacun de leur côté, Marc Chevalier créant un centre de formation aux métiers d’art et de la communication (CREAR), et André Schlesser continuant son chemin d’interprète[7] encore quelque temps avant de se retirer.

Brigitte Sabouraud confiait en mai 1998 au micro de Marie-Hélène Parinaud sur Radio Bleue[8] : « J'ai toujours beaucoup aimé Barbara. C’est moi qui l’ai fait commencer à l’Écluse. Je chantais, j’écrivais des chansons, mais je m’occupais aussi de l’organisation des programmes. J’étais la présidente-directrice générale de l’Écluse. »

Pierre Tchernia, en témoin de cette époque, écrit dans sa préface du livre de Marc Chevalier Mémoires d'un Cabaret : L'Écluse : « La chanson à écouter et le visuel à regarder étaient justement répartis. Les textes comme les gestes valaient la peine de l'attention. A qualité de spectacle, qualité de public. L'un des éléments les plus importants du capital de L'Ecluse fut de faire travailler de jeunes artistes ou plutôt des jeunes qui voulaient devenir artistes. »

De nombreux jeunes artistes naissants y ont ainsi débuté et rôdé leurs tours de chants : Pia Colombo, Cora Vaucaire, Jacques Brel, Barbara, Les Frères Ennemis, Jean-Pierre Darras, Philippe Noiret, la liste est longue.

Souvenirs discographiques

  • 1959 : Barbara à L'ÉcluseDisques Pathé-Marconi.
Au dos de la pochette de l'enregistrement de ce récital[9], un texte signé par l'équipe de l'Écluse[10] présente Barbara : « Chaque soir en présentant Barbara au public de l'Écluse, nous voudrions dire toute la ferveur que nous lui gardons depuis le premier jour où elle vint en ce lieu. Sombre, les yeux baissés, pareille à une rose courroucée dans sa blouse de velours noir, sans un regard pour l'auditoire, elle alla au piano et chanta. Nous n'oublierons jamais la cantilène des amours perdues, le miracle des mots lancés comme des cailloux, phrases hachées comme pétales arrachés, sa voix dure, tendre ou généreuse redisant l'éternelle complainte des joies et des peines, puis ironiques et féroces, les refrains s'emballèrent comme pantins en foire tandis que le piano gémissait et riait sous ses doigts. Mais à quoi bon rimer et dire ! Voici le moment où elle va paraître, le moment où le voisin parle plus bas, où chacun repose son verre sans bruit sur la table tandis que tout se fige, que les lumières s'allument… La voici ! ».
  • 1964 : Un soir à l'Écluse (compilation de 10 artistes) ∫ Disques Adès ADES TS 25 LA 563.
Ce disque est sorti en septembre 1964. Il avait été enregistré auparavant durant l'été 1958 en direct à l'Écluse[11]. Il était sorti dans une première version en 1958 avec 5 titres différents de cette édition. Yvonne Schmitt accompagne les artistes au piano droit (celui que Barbara appelait « sa casserole »).Toutes les chansons (plus cinq autres) seront reprises dans un CD en 1998 (Ref. EPM/ADES SP18) complété de 5 titres dont Un vieux boxeur. Ce CD a été diffusé dès 1998 par le bar à vin L'Écluse qui a succédé au cabaret, à l'occasion des 20 ans de ces bars à vin[12].
« Au 15, quai des Grands-Augustins, à l'ombre de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle, vous trouverez ce bistrot de mariniers ; à ses pieds coule la Seine. Ici, Brigitte Sabouraud, Léo Noël, Marc Chevalier et André Schlesser ont toujours eu à cœur de faire connaître à leur public les artistes véritables. » Ce texte figurant sur la pochette du disque, aujourd’hui très rare, Un soir à l'Écluse présentait ce célèbre cabaret[8].

Les grands moments

  • « Nantes »... Aux Capucines comme à L'Écluse. Chaque fois que Barbara la chante, c'est toujours le même silence enveloppant dans la salle. Marc Chevalier se rappelle[17] : « Pour moi, c'est un souvenir splendide et absolument inoubliable. J'étais en coulisses, elle s'est mise à chanter et on a tous écouté comme ça... Suspendus. C'était splendide. Il y avait une atmosphère d'écoute remarquable. Tout le monde se taisait. Ce fut l'un des moments les plus forts de toute l'Écluse »
  • « Je ne veux pas parler de l'Écluse au passé… » confiait-elle en 1987 à Marc Chevalier (propos retranscrits dans Mémoires d'un cabaret : L'Écluse - Édition La Découverte); « …j'y suis restée six ans de ma vie sans voir le temps s'écouler. J'en garde un souvenir très présent. C'est là que j'ai fait mes classes. Avant de clore le spectacle, je l'ai débuté, et c'est en regardant les autres - Devos, Cora Vaucaire, Agnès Capri, Haller, Fabri, Dufilho - que j'ai tout compris. Contrairement à ce que l'on croit, passer au cabaret est la chose la plus difficile. Les spectateurs sont sur vous, pénètrent toutes vos émotions. Je ne sais pas si, aujourd'hui, je pourrais chanter dans les mêmes conditions... »

Activités

Les premiers spectacles débutent le 6 février 1951. Fidèle à la tradition et à l'esprit Rive gauche qui animait le quartier à l'époque, le cabaret L'Écluse accueillait plusieurs types d'activités artistiques. Une soirée de spectacle était composée de 6 numéros dont les temps de passages étaient compris entre 10 et 20 minutes, le « clou du spectacle » étant constitué par le numéro 6 en la personne de l'artiste confirmé de la soirée. Il ne fut pas râre dans l'histoire courte du cabaret de voir des inconnus débuter et revenir 2 ou 3 ans plus tard en sixième place telle la chanteuse Barbara. Ceci contribua d'ailleurs à entretenir la popularité de ce lieu mythique et fondateur pour certains artistes. Ainsi on a pu y apprécier au travers des compositions dans ce qui devient une véritable école du spectacle, particulièrement pour la chanson[3] :

Des dessins et des illustrations (spectacle de projection sous forme de diapositives
  • Les Âneries de Laville, en 1967[18].
  • La Vie selon Barbe, en 1969. C'est Laville qui avait fait connaître L'Écluse à Barbe.
  • Les dessins de presse de Bernard Chenez, en 1972[19].
  • La Tête des uns, le corps des autres, photomontages de Jean Harold, en 1956. Les tableaux présentés faits de photographies découpées dont il assemblait et collait avec soin que les morceaux qu'il avait choisi de conserver, se voulaient volontairement irrévérencieux pour l'époque. Son travail permettait de mettre des personnages médiatiquement connus dans des situations caustiques et quelque peu empreintes d'improbabilité.
Des marionnettes
  • Les Mains et Les Parapluies d'Yves Joly[20] marionnettiste en 1957. Ce dernier y crée également ses spectacles : La Noce, Les Afficheurs, Insomnie, Le Photographe et Tragédie de Papier qui seront programmés par la suite. 
  • L'incroyable aventure du pauvre Mimouni, Pauvre clown, Innocent mon ami, La dernière cavale de Mémé Berthe... Spectacle de marionette de Mathilde et Paul Dougnac en 1958[21] et ultérieurment d'autres représentations.
Du mime

La salle et la scène

La salle était de petite taille, toute en longueur contenant au mieux 80 spectateurs, comme en témoigne encore aujourd'hui le restaurant L'Écluse Grands-Augustins qui y a pris place. Le comptoir de bistrot d'aujourd'hui occupe l'espace alloué, jadis, à la scène. La scène qui mesure 3,50 mètres sur 2 mètres fait face aux tables. Le long des murs, des banquettes de moleskine rouge ourlé de clous de cuivre s'alignent pour accueillir le public, augmentées de tabourets en guise de sièges d'appoint.

Sur cette scène « grande comme une table[23] », côté gauche, on trouve un piano droit, et tout droit venu de chez Jeannette Gares, il est surnommé affectueusement par Barbara « ma casserole ». Il sert aussi, notamment à Yvonne Schmitt, à accompagner les chanteurs sur la scène et les numéros d'artistes.

Le spectacle débutant autour de 23 heures, il était de tradition que la salle affiche complet la plupart du temps dès 22 heures, les spectateurs présents étant conviés à attendre le début de ces spectacles rive gauche. Au niveau de l'entrée, le spectateur était accueilli symboliquement par une tenue de scaphandrier[24] qui l'invitait à plonger dans ce nouvel univers fait d'« inconnu » au sens strict du terme, et d'« inconnus » : le cabaret L'Écluse a permis à une longue liste de jeunes artistes à l'époque d'y faire leur débuts.

Les représentations se terminaient vers 1 heure du matin, après le passage des différents numéros et tours de chants dont l'artiste confirmé. Cette configuration permettait d'attirer aux différents spectacles présentés un public certain, pour y voir notamment jouer ou chanter la vedette.

Bibliographie

  • Le Cabaret rive gauche, de Gilles Schlesser[25], Éditions l'Archipel (2006) 682 pages – Cahier photo 16 pages[26]. Ce livre contient la liste des artistes qui sont passés sur les planches du cabaret l'Écluse[3].
  • Mémoires d'un Cabaret : L'Écluse de Marc Chevalier - Éditions La Découverte (1987)[3]. Préface de Pierre Tchernia.
  • Il reste à paraître un livre de souvenirs de Brigitte Sabouraud dont on sait qu'elle a travaillé à sa rédaction les derniers années de sa vie[8].

Voir aussi

Archives Presse et papiers

  • Bibliothèque nationale de France : Cabaret L'Écluse : Ensemble de documents concernant le cabaret L'Écluse et son fondateur[27]. Donation de Monsieur Marc Chevalier, fond entré entré en 2008 au département des Arts du spectacle. Le fonds se compose des archives du cabaret (administration, programmation, presse, photographies) et de documents concernant la carrière du duo Marc & André, dont des partitions et des disques.
  • La lettre des amis de Barbara : Brigitte Sabouraud : lorsque s'est tue la sirène[28] - Article en page 2 du N°10 (été 2002).

Archives INA et sonores

  • Panorama (émission de télévision) : Réouverture de l'Écluse - Avec Georges Jouin (1951)
  • France Musique : Concert du soir - Chansons d'enfances (3)[29]• Une émission conçue et présentée par Serge Hureau le 8 juillet 2009.
  • Présent, Émission du 1er novembre 1966 : Diane Dufresne chante « T’en souviens-tu la Seine » (en répétition à l’Écluse).
  • Chansons d'Été : L'Écluse, un cabaret rive-gauche en compagnie de Marc Chevalier, l'un des fondateurs du cabaret. Diffusée le 8 juillet 2009 sur France Musique | Durée : 34 min.

Notes et références

  1. Cf. L’écluse - Restaurant, bar à vins, société. Consultation du 25 mai 2010. Par la suite, L'Écluse est devenu « la tête de pont » et le nom commercial d’une société exploitant 5 établissements de type bar à vins / restaurant. Son nom actuel est L'Écluse Grands-Augustins.
  2. Marc Chevalier et André Schlesser : le duo Marc & André qui se produisait au café de l’Écluse entre 1949 et 1950.
  3. a, b, c, d, e, f, g, h et i Cf. Les Greniers de la mémoire par Karine Le Bail & Philippe Tétart - Diffusion du 5 septembre 2009. Consultation du 25 mai 2010.
  4. Ce titre fait référence au premier disque 45™ qu'elle vient d'enregistrer, qui est une chanson dédiée à son horaire de passage après minuit, le fameux numéro 6 (voir dans cette page la rubrique Activités.
  5. Cf. SABOURAUD Brigitte (1922-2002). Consultation du 25 mai 2002.
  6. Cf. Article Les cabarets font de la résistance de Françoise Lemoine consultation du 9 juin 2010.
  7. Cf. Marc et André, Interprètes, Directeurs de salle consultation du 7 juin 2010.
  8. a, b et c Cf. Article : Brigitte Sabouraud : lorsque s’est tue la sirène consultation du 26 mai 2010.
  9. NB : Contrairement à ce que l'on peut lire ici et là, notamment sur internet, ce disque a bien été enregistré au cabaret l'Écluse, le faible niveau d'applaudissements étant lié à la capacité limité de la salle (environ 80 places). Il existe la même polémique d'ajouts d'applaudissement sur des albums de jazzmen enregistrés dans des clubs de jazz. Il faut cependant se replacer dans le contexte de l'époque : les mixages de bandes son ajoutés sont plutôt arrivés dans les années 1960, avec par exemple Creed Taylor, qui arrive comme directeur de la maison Verve Records. Concernant ce disque, on ne trouve pas d'information tangible corroborant le sujet, juste des affirmations. Par contre, ce qui semble évident, c'est que sur la version CD de réédition, on a profité de la remasterisation des bandes pour effacer les applaudissements, car il semble qu'il n'y ai pas d'enregistrement studio de ces titres à cette époque. Enfin, la sortie de la compilation « Un soir à l'Écluse » confirme qu'il y a bien eu des enregistrements dans ce lieu dont Barbara, qui s'y ait produit à de nombreuses reprises, devant à ce cabaret son succès naissant. On y retrouve le titre N°2 Souvenance de son album.
  10. Soit : respectivement, Brigitte Sabouraud, Léo Noël, Marc Chevalier et André Schlesser.
  11. Cf. La discographie de Gian Esposito ou Discographie de Gian Esposito consultation du 25 juin 2010.
  12. Cadeau d'entreprise offert aux clients des 5 restaurants , qui fut également disponible à la vente. Consultation du 26 mars 2010.
  13. Cf. Disque Un soir à l'Écluse consultation du 25 mai 2010.
  14. Titre tiré de : Mack the knife = Mackie Messer = La complainte de Mackie.
  15. Un soir à l'Écluse consultation du 26 mai 2010.
  16. Cf. UN SOIR A L'ECLUSE [Enregistrement sonore BNF - Notice n° : FRBNF38046866 / Présentation de Léo NOEL] consultation du 28 mai 2010.
  17. Cf. Il était une foi… Barbara consultation du 3 juin 2010.
  18. Diaporama de l'exposition disponible sur Le cabaret L'Écluse -Rubrique Dessin consultation du 20 mai 2010.
  19. Il publie son premier dessin dans le journal Le Monde le 7 septembre 1972 et projette ses dessins à l'Écluse la même année.
  20. Cf. ( Le cabaret l'Écluse : site rétrospectif animé - Consultation du 25 mai 2010 : Yves Joly est programmé au cabaret L'Écluse en 1957, dans le même spectacle que Barbara qui débuta ici en 1954.
  21. Mathilde et Paul Dougnac furent présentés au cabaret L'Écluse par Yves Joly. Voir également 3 diapositives de leurs marionnettes  : Cf. ( Le cabaret l'Écluse : site rétrospectif animé - Consultation du 25 mai 2010
  22. Cf. ( Le cabaret l'Écluse : site rétrospectif animé - Consultation du 25 mai 2010 : Ce mime interprété par trois élèves de l'École hôtelière de Paris, Michel, Jean-Claude et François, était mis en scène par Alejandro Jodorowsky.
  23. Cf. Préface de Pierre Tchernia au livre de Marc Chevalier, Mémoires d'un Cabaret : L'Écluse.
  24. Cf. ( Le cabaret l'Écluse : photographie de la tenue de scaphandrier dans l'introduction visuelle du site
  25. Gilles Schlesser est le fils d'André Schlesser, co-fondateur avec Brigitte Sabouraud, Léo Noël et Marc Chevalier du cabaret. Cf. Le cabaret "Rive Gauche" - De la Rose rouge au Bateau ivre (1946 - 1974) de Gilles Schlesser consultation du 26 mai 2010.
  26. Le Cabaret « rive gauche », consultation du 16 mars 2010
  27. Cf. Sélection de fonds entrés depuis 2006 au département des Arts du spectacle consultation du 28 mai 2008.
  28. Cf. Article : Brigitte Sabouraud : lorsque s'est tue la sirène consultation du 26 mai 2010.
  29. Cf. Chansons d'enfances (3) consultation du 26 mai 2010.

Liens externes

(M) Ce site est desservi par la station de métro Saint-Michel.


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Cabaret L'Écluse de Wikipédia en français (auteurs)

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