Bas Caraquet (Nouveau-Brunswick)

Bas Caraquet (Nouveau-Brunswick)

Bas-Caraquet

Bas-Caraquet

Bas-Caraquet, photo prise du Parc des Fondateurs. La marina est visible à gauche.
Bas-Caraquet, photo prise du Parc des Fondateurs. La marina est visible à gauche.

Administration
Pays Canada Canada
Province Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Péninsule Acadienne
Comté ou équivalent Gloucester
Statut municipal Village
Fondateur
Date de fondation
Gabriel Giraud
1731
Constitution 9 novembre 1966
Maire
Mandat en cours
Agnès Doiron
2008-2012
Site Web http://www.bascaraquet.com/
Démographie
Population 1 471 hab. (2006)
Densité 47.5 hab./km2
Langue(s) officielle(s) Français (acadien)
Géographie
Coordonnées
géographiques
47° 52′ 20″ Nord
       64° 48′ 20″ Ouest
/ 47.872144, -64.805603
Altitudes mini. 0 m — maxi. 30 m
Superficie 31 00 km2
Fuseau horaire -4
Indicatif +1-506
Code géographique 13 15027
Canada location map.svg
Bas-Caraquet

Bas-Caraquet est un village portuaire canadien du comté de Gloucester, au nord-est du Nouveau-Brunswick. Bas-Caraquet est en quelque sorte une banlieue de sa voisine Caraquet, mais possède sa propre économie et une histoire aussi ancienne.

Sommaire

Géographie

Books-aj.svg aj ashton 01.svg Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette partie proviennent de la source suivante [1]

Géographie physique

Situation

Le village de Bas-Caraquet est situé sur des basses terres bordées au nord par la baie des Chaleurs et au sud par la baie Saint-Simon. Il est limitrophe de Caraquet à l'ouest et de Pokesudie à l'est. Il fait face à l'île de Caraquet. La péninsule gaspésienne, située à une trentaine de kilomètres au nord, est visible du village et on peut distinguer les montagnes et même les maisons.

Carte topographique de Bas-Caraquet.

Topographie

Le village de Bas-Caraquet est situé dans les basse-terres des Maritimes. Le terrain est généralement plat et légèrement incliné vers l'est, sauf à l'ouest où le terrain est plus ondulé. Un plateau d'une altitude de trente mètres se trouve au sud-est du village et ayant une pente de 9% à 16%. Dans le village, les pentes varient entre 3% et 8%. L'altitude varie entre 0 et 8 mètres, sauf dans la partie ouest où elle varie de 8 à 15 mètres. Il y a de petites falaises à l'ouest, soit entre les deux ports. Entre le village et Pokesudie se trouve l'Islet, ou Petite-île. Celle-ci a une superficie de 18 acres et est entourée de marécage.

Hydrographie

Articles détaillés : baie des Chaleurs et baie Saint-Simon.

En raison de sa situation sur une petite péninsule, le village ne possède pas de bassin hydrographique important. Dans le sens horaire, à partir du nord-ouest, on retrouve le ruisseau Isabelle, le ruisseau à Osias et son affluent le ruisseau à Sivret, le ruisseau de la Chaloupe, le ruisseau à Canard, le ruisseau creux et le ruisseau à Chenard, à ne pas confondre avec un autre du même nom coulant à Caraquet. Les trois premiers se déversent dans la baie des Chaleurs, tandis que les autres le font dans la baie Saint-Simon. Il y a aussi quelques autres ruisseau de faible importance. Il y a quelques étangs dans les terres.

Le village est séparé de Pokesudie par la Petite Passe. Dans ce détroit se trouve une autre île plus petite appartenant au village, la Petite Île.

Bas-Caraquet compte également plusieurs grandes tourbières, qui sont elles aussi à l'extérieur des quartiers habités. Il y a finalement plusieurs marais côtiers, dont les principal sont près du centre du village, au ruisseau à Osias et l'autre est dans la Petite Passe.

Géologie

L'origine du sous-sol de Caraquet date de l'ère Pennsylvanien-Triassique. les dépôts de surface sont probablement d'origine marine. La roche mère consiste en grande partie de roches sédimentaires, soit du grès, du schiste et des conglomérats qui sont souvent très fracturés. Une grande partie de l'eau souterraine provient de ces failles à l'intérieur du socle rocheux. Le sol est aussi recouvert d'une couverture de plaine: dépôt de charbon, sable, silt et gravier remanié au dessus d'une couche de tilt d'ablation de texture argileuse ou de dépôt marin, et ce, sur une assise rocheuse composée de grès fissuré d'une épaisseur de 0,5 à 3 mètres.

Climat

Article détaillé : Climat de la Péninsule acadienne.

Le village de Bas-Caraquet est situé à la limite du climat maritime, dû à la présence de la baie des Chaleurs et du Golfe du Saint-Laurent. Les hivers sont plus doux que dans le reste du pays et les étés y sont plus frais. La température moyenne pour le mois de janvier est de -10,9 °C et de 17 °C pour le mois d'août. Le taux d'humidité relatif est de 76 % pour le mois de janvier et de 72 % pour le mois d'août. La moyenne annuelle des précipitations est d'environ 960 mm, un peu sous la moyenne provinciale. Les chutes de neige sont d'environ 300 cm par hiver. Le littoral est exposé à de forts vents, qui endommagent les arbres situés près de la côte. Une station météorologique d'Environnement Canada est située au village et fournit des donnés pour la région.

Faune et flore

Bas-Caraquet est couvert à 50% de forêt.

Géographie humaine

Transport

Article connexe : Transport au Nouveau-Brunswick.

La principale route du village est la route 145. Un nouveau chemin de fer, l'Acadian Railway, sera probablement construit dans la région et les travaux commenceront au début 2008[2]. Cela est encore à l'état de rumeurs, mais il y aurait une extension de construite vers le port, où des barges se rendrait vers Lamèque. Il y en fait une importante piste qui suit le tracé de l'ancien chemin de fer et qui parcourt toute la région[3].

Les gens de Bas-Caraquet se déplacaient autrefois en calèche ou en bateau. Ensuite vint le train, peu à peu remplacé par l'autobus. Ces moyens de transports ayant disparu, le seul moyen de se déplacer sur de longues distances est l'automobile, rendant Bas-Caraquet relativement difficile d'accès. La gare routière et la gare de Bathurst sont situés 80 km à l'ouest. L'aéroport régional de Bathurst est situé quant à lui à 85 km et l'aéroport international du Grand Moncton est à 270 km au sud. Les gens ont souvent à se rendre à Montréal (900 km) pour prendre l'avion.

On parle aussi depuis des décennies de construire un pont entre Morais et Shippagan, ce qui faciliterait le transport vers cette ville, Lamèque et Miscou.

Morphologie urbaine

Au nord-ouest se trouve un des deux principaux quartiers. Il est la continuation du quartier LeBouthillier de Caraquet, quartier aussi appelé Middle Caraquet. On y retrouve les deux ports et le parc industriel. Quelques centaines de mètres plus loin à l'est et séparé par un marécage se trouve le bourg de Bas-Caraquet, un quartier centré sur l'église. On y trouve les institutions et quelques commerces. Environ trois kilomètres au sud se trouve le hameau de Morais.

Logement

Le village comptait 700 logements privés en 2006, dont 600 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 90,0% sont individuels, 4,2% sont jumelés, 1,7% sont en rangée, 2,5% sont des appartements ou duplex et 1,7% sont des immeubles de moins de 5 étages. 83,3% des logements occupés le sont par le propriétaire et 16,7% sont loués. 81,7% ont été construits avant 1986 et 17,5% ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et ont une valeur moyenne de 72 400 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[4].

Histoire

Le village est nommé d'après la baie de Caraquet. Deux théories tentent d'expliquer l'origine de son nom. Ce serait un mot en langue micmaque qui signifie « la rencontre de deux rivières », en référence à la rivière du Nord et la rivière Caraquet. Selon la deuxième, le nom ferait référence à un type de bateau, la caraque[5]. Les Micmacs appellent la ville Calaket. Le gouverneur Nicolas Denys est le premier à faire mention du nom Caraquet, en 1672, dans son livre Description géographique et historique des costes de l'Amérique septentrionale. Il y faisait une courte description des Îles de Tousquet, qui sont les îles de Caraquet et Pokesudie. Ce nom est une erreur parce qu'elles figuraient sur sa carte comme Îles de Caraquet. Les différentes orthographes utilisées au fil des années incluent Karaquet, Quaraqu, Carraquet et Caraquette[6]. Certaines personnes utilisent plutôt le nom l'en bas de Caraquet ou des variantes.

Les Vikings seraient les premiers européens à avoir visité la région, à partir du XIe siècle[7]. En effet, des coquilles de noyer ont été découvertes à L'Anse aux Meadows. Il n'y a pas de noyer à Terre-Neuve, et l'endroit le plus près où cet arbre pousse est sur la côte est du Canada, incluant le Nouveau-Brunswick.

La région commença à être visitée par des pêcheurs Basques, Normands et Bretons dès la fin du XIIIe siècle[8].

Jacques Cartier jeta l'ancre dans la région de Miscou en juillet 1534 et explora la région pendant quelques jours[9].

En 1619, l'Association des marchands de Bordeaux fonda un poste de pêche à Miscou. Des jésuites vinrent ensuite pour évangéliser les amérindiens de la région. Nicolas Denys faisait du commerce sur la côte de la baie des Chaleurs et du golfe du Saint-Laurent, incluant à Caraquet. L'association fut ensuite dissoute, les jésuites rappelés en France et Nicolas Denys forcé de quitter l'île pour Nipisiguit[10].

En 1731, le Français Gabriel Giraud dit St-Jean est probablement le premier colon à s'établir en permanence dans la région. Il serait en fait arrivé vers les années 1710 et on sait qu'il vivait à Miramichi en 1727. Il serait né en Bretagne. Il vivait sur la rive est du ruisseau Saint-Jean (aujourd'hui Isabelle), à trois quarts de lieues de la route, à la limite entre Caraquet et Bas-Caraquet. Il se maria avec une Micmac et ils eurent au moins deux enfants, Angélique et Jean-Baptiste, ce dernier se mariant lui aussi à une Micmac. Leur nom a disparu mais ils ont quelques descendants, principalement en Gaspésie[6].

Les premières années de l'histoire de Caraquet sont intimement liées à la Guerre de Sept Ans. Pour échapper à la déportation, des centaines d'Acadiens se réfugièrent à partir de l'été 1756 au Camp d'Espérance à l'Île Boishébert, dans le fleuve Miramichi. Ils y passèrent un hiver terrible et environ 2 000 personnes moururent de la faim et de maladies . Au printemps 1757, une partie de la population décida de s'établir sur le littoral sud de la baie des Chaleurs, entre Népisiguit et Néguac. Deux villages furent fondés sur l'actuel territoire de Bas-Caraquet. L'un étant l'un des trois hameaux de Caraquet, près de chez Gabriel Giraud et l'autre village, qui s'appelait Chipagan, à ne pas confondre avec Shippagan, près de l'actuel hameau de Morais.

Suite à la bataille de la Ristigouche, le capitaine Saint-Simon se vit confier le commandement d'un bateau corsaire avec 47 hommes d'équipage Normands. En octobre, ils prirent en chasse un bateau britannique, qu'ils capturèrent. Ensuite, une frégate britannique les poursuivit. Ils se réfugièrent dans la baie de Saint-Simon pour échapper à la capture. Ils sabordèrent leur bateau au lieu-dit de La Chaloupe, près du hameau de Morais[11]. Ne pouvant retourner à Restigouche, ils passèrent l'hiver dans la région. Au printemps 1761, Saint-Simon retourna en France, tandis qu'une partie de son équipage s'établit à Caraquet et Bas-caraquet. Certains fondèrent plus tard le village de Saint-Simon[6].

En juillet et août 1761, Pierre Du Calvet effectua un recensement de la région pour le compte du gouverneur Murray. D'après le recensement, 26 personnes et 5 familles vivaient à Chipagan. À la suite de ce recensement et en représailles de la bataille, le capitaine Roderick MacKenzie captura la plupart des Acadiens de la région, entre Nipisiguit (Bathurst) et Chipagan[6]. Sur les 43 habitants et 11 familles qui vivaient à Chipagan lors du raid, seuelemnt six familles furent laissées sur place. Les autres seront emprisonnés à Halifax (sur l'île George) et au Fort Cumberland. Ceux qui échappèrent à ces attaques s'établirent en d'autres endroits de la baie des Chaleurs, comme à Bonaventure ou à Miscou, au ruisseau des Landry[6]. N'étant pas acadiens, Gabriel Giraud et sa famille n'ont probablement pas été déportés. Cela ferait de Caraquet et Bas-Caraquet un des établissement permanent les plus anciens du Nouveau-Brunswick et de l'est du Canada[6].

Le marchand britannique Gamaliel Smethurst relatera plus tard ces évènements. Il fut témoin de la déportation de Nipisiguit et ensuite abandonné par son capitaine. Il se rendit à Caraquet avec l'aide de trois Français s'étant cachés dans le bois, probablement des membres de l'équipage de Saint-Simon. Après avoir marchandé, Gabriel Giraud lui donna un canot et l'aide des Micmacs pour qu'il puisse se rendre au Fort Cumberland[6].

Le presbytère fut construit en 1887 et la chapelle, qui n'existe plus, fut construite en 1890. Le premier curé, Joseph Trudel, fit construire un deuxième presbytère en 1898. L'église Saint-Paul fut construite entre 1904 et 1908, l'église Saint-Pierre-aux-Liens étant trop petite pour accueillir la population grandissante de la paroisse. La coopérative de Bas-Caraquet ouvra en 1945 mais ferma ses portes en 1954. Depuis 1953, la Congrégation des Filles de Marie-de-l'Assomption ont un couvent au village. Le parc industriel fut inauguré dans les années 1960. En 1966, le village de Bas-Caraquet fut incorporé en unissant les hameaux et quartiers de Middle-Caraquet, Bas-Caraquet et Morais. En 1978, un entrepôt frigorifique fut construit dans le parc industriel, malgré la protestation des Caraquetois. Il brûla mystérieusement peu après son ouverture et fut reconstruit dans le port de Caraquet. En 1982: ouverture de la marina.

Chronologie municipale

Évolution territoriale de la paroisse de Caraquet après 1966.

1831 : Érection de la paroisse de Caraquet dans la paroisse de Saumarez.

1851 : La paroisse de Shippagan se détache de la paroisse de Caraquet.

1897 : Érection de la paroisse de Paquetville à partir de portions des paroisses de Caraquet et d'Inkerman.

1961 : Constitution de la ville de Caraquet dans la paroisse de Caraquet.

1966 : La municipalité du comté de Gloucester est dissoute et le DSL de la paroisse de Caraquet est créé. Les villages de Bas-Caraquet et Bertrand et les DSL de Pokesudie, Saint-Simon et Village-Blanchard sont constitués dans la paroisse de Caraquet[12],[13].

Démographie

Évolution démographique
1760 1761 1986 1991 1996 2001 2006
26 43 1913 1849 1775 1689 1471

Administration

Conseil municipal

Le conseil municipal est formé d'une mairesse est Agnès Doiron, de deux conseillers généraux et de 5 conseillers de quartiers. La mairesse a été élue lors des élections 2008 face au maire sortant. Tous les conseillers ont été élus par acclamation, sauf dans le quartier #3 où René Friolet et Jean-Marie Gionet ayant obtenu chacun 123 voix[14]. Lors des élections partielles du 23 juin 2008, Jean-Marie Gionet l'a emporté avec 115 voix contre René Friolet, qui a récolté 44 voix[15].

mandat fonctions nom(s)
2008 - 2012 Tqx special arene.png mairesse Agnès Doiron
conseillers généraux Roger R. Chiasson, Marcellin Marcel Thériault
conseillers de quartier Cyrénius Doiron (#1), Sylvio Lanteigne (#2), René Gionet (#3), Jean-Marie Gionet (#4) et Michel R. Gionet (#4)
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2008 en cours Agnès Doiron
2001 2008 Jean Lanteigne
1995 2001 Gaston Moore
1991 1995 Philip Boucher
1986 1991 Théophane Noël
1983 1986 Juste Thériault
1980 1983 Béatrice Doiron
1977 1980 Amédée Lanteigne
1974 1977 Béatrice Doiron
1971 1974 Adonia Lanteigne
1966 1971 Juste Thériault

Représentation

Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: La circonscription de Caraquet est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Hédard Albert, du parti libéral.

Canada Canada: Bas-Caraquet fait partie de la circonscription d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[16].

Économie

Une capsule Ovatek.
Le port de pêche de Bas-Caraquet.
Le chantier naval de Bas-Caraquet.
La marina de Bas-Caraquet.

L'économie de Bas-Caraquet est centrée sur la pêche et la construction navale. Le village possède en effet un chantier naval et plusieurs industries reliées. Comme dans le reste de la Péninsule acadienne, plusieurs habitants sont pêcheurs. Dans le parc industriel se trouve, entre autres, l'usine Ovatek. Cette entreprise construit une capsule de sauvetage pour bateaux. Le village compte quelques dizaines de commerces, dont une succursale de la Caisse Populaire de la Péninsule. Bas-Caraquet est aussi une destination touristique et compte un terrain de camping ainsi que des chalets.

Infrastructures et services

L'école locale, L'Escale des jeunes, accueille les élèves de la maternelle à la 8e année. Les autres élèves doivent poursuivre leurs études à la Polyvalente Louis-Mailloux de Caraquet. Bas-Caraquet possède une bibliothèque publique et un bureau de poste.

Existant depuis le 20 juillet 1995, la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet et la municipalité y a un représentant. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non-recyclables sont ensuite enfouies à Allardville.

Bas-Caraquet possède une caserne de pompiers. Son service de pompier est fusionné avec celui de Caraquet.

Le village possède également deux ports. L'un est une marina et l'autre comporte un chantier naval et un port de pêche.

Le village dispose d'un Centre d'Accès Communautaire, d'un club d'âge d'or,

Médias

La maison d'édition Cédici est basée à Bas-Caraquet. Celle-ci publie 14 journaux et revues dans le nord-est du Nouveau-Brunswick, en plus de différents livres. L'Écho de Bas-Caraquet est publié mensuellement par Cédici à 800 exemplaires gratuits. Le quotidien du village est L'Acadie Nouvelle, publié à Caraquet.

Religion

Bas-Caraquet est desservi par la paroisse catholique Saint-Paul. Il y a aussi le couvent des Filles de Marie de l'Assomption.

Sport et parcs

La ville dispose d'un port de plaisance et d'un terrain de camping. Des cours de plongée sont disponible.

Culture

Personnalités

  • Claude Le Bouthillier est né en 1946 à Bas-Caraquet. Psychologue de formation, il a publié plusieurs romans et un recueil de poésie.

Architecture et monuments

Église Saint-Paul de Bas-Caraquet.

Le patrimoine architectural de Bas-Caraquet a en grande partie été démoli, mais il reste toujours l'Église Saint-Paul de Bas-Caraquet.

C'est un édifice de style néogothique mesurant 53 mètres de long par 18 mètres de large. Elle fut construite entre 1902 et 1908 par James Howell de Bathurst, selon les plans de Nazaire Dugas. Les paroissiens n'ayant pas beaucoup d'argent, ils allèrent chercher la pierre eux-mêmes en bateau ou en traîneau, à Caraquet et dans les Caps. L'extérieur est fait en pierres taillées, et sciées aux coins. La construction de l'église diffère des autres de la région, et elle était en fait une des deux seules au pays fait de cette façon à l'époque. La fondation est en pierres au lien d'en ciment. Les murs sont fait d'une charpente de bois, suivi des murs extérieurs de pierres, renforcis par des pillastres de pierre. Le vide est rempli de gravier et de ciment. Des travaux majeurs ont été effectués en 1988 pour solidifier la structure. L'église mesure 46 mètres de haut. Au dessus de la porte d'entrée se trouve une rosace. En haut se trouve un clocher octogonal argenté. Les vitraux furent installés entre 1912 et 1916. Au nombre de 27, ils furent fabriqué par Henri Perdriau, de Montréal. Sur les vitraux figurent Saint Michel, Sainte Anne, Saint Joachim, Saint Jean Eudes, Saint Louis de France, Saint Dominique, Sainte Rose de Lima, Saint Martin, Saint François Xavier, Saint André, Saint Luc, Saint Jean Baptiste et Saint Jean l'évangéliste. L'orgue de l'église fut acheté en 1996 de l'abbaye Saint-Benoit-du-Lac, au Québec. Il fut construit en 1962.

Cuisine

Article connexe : Cuisine acadienne.

Bas-Caraquet possède une cuisine acadienne. Les restaurants du village servent de la cuisine acadienne, canadienne et italienne.

Folklore, traditions et événements

Article connexe : Folkore acadien.

Bas-Caraquet organise le Festival Marin du Nouveau-Brunswick.

Municipalités environnantes

Notes et références

  1. (fr) Étude de Bas-Caraquet par la CAPA [pdf]
  2. (en) TRAINS Magazine - New freight railroad proposed for New Brunswick's Acadian Peninsula - 14 septembre 2007 Consulté le 25 septembre 2007
  3. (fr) Conseil sentier Nouveau-Brunswick Inc. Consulté le 10 septembre 2007.
  4. Recensement Statistique Canada 2006: Familles et ménages
  5. (en) "Caraquet." Encyclopædia Britannica. 2007. Encyclopædia Britannica Online. 3 août 2007 <http://www.britannica.com/eb/article-9020221>.
  6. a , b , c , d , e , f  et g (en) William Francis Ganong, The history of Caraquet and Pokemouche, New Brunswick Museum, Saint-Jean, 1948.
  7. (en)(no) Mentionné sur l'article Vinland de la Wikipédia anglophone. Cette information semble provenir du livre The Norse Atlantic Sagas, par Gwyn Jones (À vérifier). D'après un article du magazine Popular Science (mai 2001), l'anthropologiste norvégien Thor Heyerdahl aurait écrit en 2000 un livre sur une recherche, basée sur les sagas Viking et les archives du Vatican, qui prouverait que la population Viking en Amérique du Nord aurait atteint jusqu'à 25 000 personnes et qu'ils y seraient restés pendant au moins un siècle. Ce livre, Ingen Grenser, semble ne pas avoir été traduit du norvégien.
  8. (fr) Donat Robichaud, Le Grand Shippagan, 1976. p.33-37
  9. (fr) Lacoursière, Jacques, Jean Provencher et Denois Vaugeois (2000). Canada-Québec 1534-2000 Québec : Septentrion. (ISBN 2-89448-156-X) pp. 24-25
  10. (fr) Corinne Albert-Blanchard, Caraquet, Quelques bribes de son histoire, 1967.
  11. (fr) J. Antonin Friolet, Caraquet, Village au Soleil, chez l'auteur, Fredericton, 1978. pp. 17-29
  12. (en) http://homepages.rootsweb.com/~nbpast/localhistory/parishes.html Consulté le 8 avril 2008.
  13. (en) Territorial Division Act (1786) Consultée le 8 avril 2008.
  14. (fr) Élections NB - Résultats non-officiels des élections municipales
  15. (fr) Élections NB - Résultats non-officiels des élections partielles municipales
  16. (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens et documents externes

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