Boycott antisémite de 1933 en Allemagne

Boycott antisémite de 1933 en Allemagne
Membres de la SA apposant sur la vitrine d'un commerce juif des pancartes proclamant :
« Deutsche !
Wehrt euch !
Kauft nicht bei Juden !
 »
,

« Allemands !
Défendez-vous !
N'achetez pas chez les Juifs ! »

Le boycott antisémite du 1er avril 1933 fut organisé par les nazis en Allemagne, quelques semaines après l'accession d'Adolf Hitler au poste de chancelier, le 30 janvier 1933. Première manifestation antisémite d'envergure organisée par les nazis après leur arrivée au pouvoir, il fut la prémisse et le prétexte de la mise en place de législations antisémites, comme la loi allemande sur la restauration de la fonction publique du 7 avril 1933. Il constitua également l'une des étapes qui débouchèrent sur la Shoah.

Sommaire

Antécédents

Défilé de la SA en 1930. En trench-coat blanc au centre de l'image, Joseph Goebbels salue de la main ; à sa droite Wilhelm Frick.

L'antisémitisme connaît un regain de vigueur en Allemagne après la fin de la Première Guerre mondiale et se développe surtout dans les universités. Dès 1921, l'union des étudiants allemands (Deutscher Hochschulring) n'admet plus les étudiants juifs en son sein ; cette exclusion concerne également les Juifs convertis au christianisme[1]. Cette exclusion est mise en cause par le gouvernement mais est approuvée, à l'issue d'un référendum, par 76 % des étudiants qui ont pris part au vote. À la même époque, la presse nazie encourage le boycott des entreprises juives, position qui devient un classique des partis de droite[2].

À partir de 1931, les membres de la SA empêchent les clients d'accéder aux commerces juifs, brisent les vitrines des magasins et menacent leurs exploitants. À l'automne 1932, des SA posent des bombes dans des entreprises et commerces juifs et dans des synagogues[3] ; à Noël, le parti nazi organise un boycott à l'échelle nationale, alors que de larges secteurs de l'économie, comme les banques, les compagnies d'assurance et les grandes entreprises industrielles, comme Siemens, n'acceptent plus d'engager des Juifs[2].

Prémices

Après la nomination d'Hitler au poste de chancelier le 30 janvier 1933, la violence antisémite se répand à travers toute l'Allemagne[4]. Des membres de la SA envahissent des synagogues et profanent les objets de culte, brisent les vitrines de commerces juifs, humilient et molestent des Juifs croisés dans la rue[3]. Au lendemain des élections du 5 mars, des groupes de SA arpentent le Kurfürstendamm de Berlin, prennent les passants juifs en chasse et les rossent[5] ; le 9 mars, ils arrêtent des dizaines de Juifs émigrés d'Europe de l'Est dans le quartier de Scheunenviertel et les envoient dans des camps de concentration[6] improvisés, aux côtés d'opposants antinazis, juifs et non-juifs[7],[N 1] ; à Königsberg, ils incendient une synagogue et battent à mort un homme d'affaires juif[3]. Dans plusieurs petites villes, des membres de la SS couvrent les devantures de magasins juifs d'inscriptions injurieuses et en barrent l'accès ; des avocats et des juges juifs sont physiquement empêchés d'accéder aux tribunaux, ou en sont chassés avant d'être battus, comme à Breslau[5].

Campagne antisémite du Stürmer en 1933. L'affiche du haut proclame : « Mit dem Stürmer gegen Juda » (« Avec le Stürmer, contre le Juif »), celle du bas affiche : « Die Juden sind unser Unglück » (« Les Juifs sont notre malheur »).

Ces violences inquiètent les alliés conservateurs du parti nazi, dont le soutien est indispensable pour obtenir le vote de la loi des pleins pouvoirs, et suscitent des plaintes des milieux industriels et financiers, ce qui amène Hitler, le 10 mars, à appeler à cesser les actions individuelles lorsqu'elles perturbent la bonne marche des affaires publiques ou de l'économie[5]. Cette intervention provoque une accalmie passagère : si les dirigeants nazis souhaitent contrôler les violences, ils n'en continuent pas moins à les attiser par leurs discours et des campagnes antisémites comme celles menées par Julius Streicher dans Der Stürmer[8]. Les actions antisémites reprennent après quelques jours et deviennent de plus en plus violentes. Le 15 mars, à Straubing en Bavière, des hommes portant un brassard rouge à svastika enlèvent en pleine nuit un marchand de primeurs juif : il est abattu et son corps est retrouvé le lendemain dans des bois avoisinants[8]. Le samedi 25 mars, c'est dans le Bade-Wurtemberg que les chemises brunes sévissent : à Niederstetten, une trentaine de SA venus de l'extérieur font irruption dans les maisons occupées par des familles juives, rassemblent les hommes à la mairie et les battent sauvagement ; à Creglingen, le même type d'action fait deux morts[8]. Ces exactions sont fermement condamnées par le pasteur luthérien de Niederstetten, Hermann Umfried, lors de son prêche dominical[9],[N 2]. En Hesse, à Wiesbaden, des groupes de jeunes brisent les vitrines de magasins juifs[8] ; à Gedern, des SA pénètrent de force dans des maisons juives et en rossent les occupants sous les acclamations d'une foule de plus en plus nombreuse[6]. À Berlin, des correspondants de la presse étrangère rapportent avoir vu des juifs étendus dans les rues, le visage couvert de sang[8].

Le déchaînement de brutalité antisémite suscite des articles critiques dans les presses britannique, française et américaine[10], articles qualifiés de « propagande sur des atrocités imaginaires » par le ministre allemand des Affaires étrangères, Konstantin von Neurath[8]. Le mouvement de protestation prend une ampleur particulière aux États-Unis, où des manifestations sont organisées dans plusieurs villes. Malgré un télégramme de l'Union centrale des citoyens allemands de confession juive à l’American Jewish Committee, demandant de s'abstenir de toute manifestation d'hostilité à l'égard de l'Allemagne, un appel au boycott des marchandises allemandes est lancé[11]. Les manifestations et initiatives anti-allemandes se multiplient également en Grande-Bretagne : afin de les contrer, Hermann Göring convoque plusieurs responsables de la communauté juive allemande et les dépêche à Londres[12].

Le boycott du 1er avril

Préparatifs

Mi-mars 1933, Adolf Hitler autorise un comité présidé par Julius Streicher, l'un des antisémites les plus haineux du parti nazi, à préparer le terrain à un boycott[13]. Ce « Comité central de défense contre l'horreur juive et le boycottage provocateur juif » (Zentralkomitee zur Abwehr des jüdischen Greuel und Boycotthetze)[N 3] organise notamment des rassemblement de masse où prennent la parole de hautes personnalités du parti, comme Joseph Goebbels[14]. L'ensemble de la presse du parti lance une campagne anti-juive massive et concertée, affirmant que le gouvernement est confronté à une « abominable campagne de dénigrement juive » et qu'un boycott des commerces juifs est une contre-mesure légitime[15]. Sur un ton plus modéré, la presse conservatrice, mise sous pression par les autorités nazies[15], fait chorus :

« Si les Juifs de divers grands pays [...] devaient entretenir l'espoir de pouvoir venir en aide aux Juifs d'Allemagne par le biais de quelque propagande anti-allemande, alors nous devons leur dire que cela leur coûtera fort cher sans qu'ils puissent en tirer profit »

— Frankfurter Zeitung, 28 mars 1933[15].

Le 26 mars 1933, Adolf Hitler « décide de canaliser les pulsions antisémites des militants de la base en les intégrant à une action concertée » lors d'une réunion avec Joseph Goebbels, Julius Streicher et Heinrich Himmler[11]. Deux jours plus tard, il ordonne à tous les échelons du parti nazi d'organiser un boycott des entreprises et magasins juifs dans toute l'Allemagne à partir du 1er avril[11]. Il annonce cette décision lors d'une réunion du gouvernement le 29 mars en précisant que la ratification du boycottage permettrait d'éviter une effervescence dangereuse : les ministres nationaux-allemands émettent des réserves et le président Hindenburg tente même d'intervenir. Hitler refuse d'annuler l'opération mais propose, le 31, de la reporter au 4 avril, si les gouvernements britannique et américain effectuent une déclaration condamnant l'agitation anti-allemande dans leur pays ; en cas d'absence de réponse positive, le boycott est fixé au 1er avril et doit reprendre le 4[12]. Dans la soirée, les deux gouvernements font savoir qu'ils acceptent de faire la déclaration demandée, mais le ministre allemand des Affaires étrangères, Konstantin von Neurath, leur répond qu'il est trop tard et qu'Hitler a pris sa décision : le boycott est maintenu pour le 1er avril pour une journée, suivie d'une période d'attente, une reprise au 4 avril n'étant plus mentionnée[12].

L'appel au boycott est lancé par Julius Streicher le 31 mars :

« Nous vous appelons, femmes et hommes allemands, à respecter le boycott. N'achetez pas dans les boutiques et grands magasins juifs, n'allez pas chez des avocats juifs, évitez les médecins juifs. Montrez aux Juifs qu'ils ne peuvent pas souiller l'Allemagne et dénigrer son honneur sans punition. Tous ceux qui agiront contre cet appel démontreront qu'ils sont aux côtés des ennemis de l'Allemagne »

— Julius Streicher, 31 mars 1933[16].

Déroulement

Membres de la SA empêchant l'accès à un magasin juif.

Le 1er avril, des membres de la SA, de la SS[17] et du Stahlhelm se postent de manière menaçante devant les commerces tenus par des juifs ou devant les bureaux d'avocats ou de médecins juifs, entre autres psychiatres[18] ; ils apposent un peu partout des pancartes aux slogans antisémites, comme « Allemands ! N'achetez pas dans les grands magasins et commerces juifs ! » L'action est coordonnée par les instances centrales du parti nazi et les actes de violence individuelle sont interdits. Cette consigne est généralement respectée et les SA se contentent le plus souvent d'user de la menace et de l'intimidation, même si en plusieurs endroits ils brisent des vitrines, pillent des marchandises, arrêtent des contestataires ou pourchassent et rossent les propriétaires de commerces[19]. À Berlin, le boycott s'accompagne dans l'après-midi, d'un défilé de 150 000 travailleurs « protestant contre les diffamations à l'étranger », puis, dans la soirée, de 100 000 membres des Jeunesses hitlériennes[19].

Le boycott se heurte à des problèmes immédiats, notamment dus à l'indifférence de la population[20]. Afin d'éviter toute difficulté, de nombreux commerces n'ouvrent pas ou ferment tôt[20]. Dans certaines localités, comme à Bad Tölz, il n'est tout simplement pas appliqué[21]. Il soulève également des questions imprévues : « Quels critères devait-on retenir pour déclarer une entreprise « juive » ? Le nom, le fait que ses directeurs étaient juifs ou que des juifs contrôlaient une partie ou la totalité de son capital ? Si l'entreprise pâtissait de l'opération, qu'adviendrait-il de ses employés aryens ? »[21]. Dans certains cas, il débouche sur des licenciements et des actions en justice[22].

Seuls les petits commerces et les professions libérales sont frappés par le boycott[23]. Cependant, le boycottage aurait pu avoir de graves répercussions économiques sur la population juive : « d'après l'historien Avraham Barhai, en effet, plus de 60 % des Juifs bénéficiant d'un emploi rémunéré étaient concentrés dans le secteur commercial et, à une majorité écrasante, dans le commerce de détail. De même, les Juifs des secteurs de l'industrie et de l'artisanat étaient le plus souvent propriétaires de petites entreprises et magasins ou artisans »[20]. Les grandes entreprises juives, dont les grands magasins, pourtant souvent dénoncées par la presse nazie et dans les discours, sont épargnées en raison de leur importance dans l'économie nationale et pour éviter le risque de licenciement de « braves camarades de la nation »[23].

Réactions dans la population et la presse

Dans les grandes villes, des rassemblements de curieux se forment devant les commerces juifs, mais la foule reste le plus souvent passive et silencieuse. Dans certains cas, comme à Munich et à Hanovre, des acheteurs déterminés tentent de forcer les barrages des SA, cette attitude étant minoritaire ; d'autres citoyens contournent le boycott en effectuant leurs achats la veille de celui-ci[23], attitude condamnée par le Völkischer Beobachter qui déplore « le manque de bon sens de cette fraction de la population qui versait de force [sic] un argent durement gagné entre les mains d'ennemis du peuple et de fourbes calomniateurs »[20]. La masse de la population accepte le boycott, mais à une écrasante majorité, elle adopte un comportement passif. Comme le souligne le Times dans son édition du 3 avril, l'antisémitisme spontané et actif est rare tandis que l'antipathie et la méfiance vis-à-vis des commerçants juifs sont en revanche largement répandues[24].

Otto Dibelius (à gauche) et Konrad Adenauer en 1957.

Les Églises chrétiennes restent silencieuses : « pendant les journées décisives autour du 1er avril, aucun évêque, aucune personnalité ecclésiastique, aucun synode ne protesta publiquement contre la persécution des Juifs en Allemagne »[25]. L'un des haut représentants du clergé protestant, Otto Dibelius, déclare le 4 avril, lors d'une allocution radiophonique à destination des États-Unis, que le boycottage s'est déroulé dans le calme et l'ordre et qu'il s'agit d'une mesure de défense raisonnable[25]. Le cardinal Adolf Bertram, président de la conférence épiscopale allemande refuse d'intervenir, soutenu sur ce point par l'ensemble du haut clergé catholique allemand[26],[N 4].

Dans son ensemble, « la presse donne uniformément l'image d'une action calme et disciplinée, ignorant ou minimisant les incidents et actes de violence, qui furent pourtant nombreux »[27]. Le quotidien conservateur Deutsche Allgemeine Zeitung se déclare satisfait du « succès » du boycott mais écrit que « au plus profond de son âme, le peuple allemand n'éprouve que peu de sympathie pour de telles mesures violentes » ; quant au Frankfurter Zeitung, il adopte un ton critique vis-à-vis du boycott[27].

Un échec relatif

Si Joseph Goebbels présente le boycott comme une victoire totale[19], le succès est bien moins important que ce qu'il affirme[23]. S'il ne suscite aucune opposition publique, l'absence d'enthousiasme de la population est frappante ; de plus, il a des retombées négatives sur l'économie du pays et sur la réputation de l'Allemagne à l'étranger[28]. Officiellement, le boycott est présenté comme un grand succès, mais en privé, les chefs nazis reconnaissent les nombreux échecs[29]. L'opération ne se poursuit donc pas à l'échelle nationale, mais, au cours des années suivantes, des boycotts sont organisés dans de nombreuses localités[28].

Une étape de la politique antisémite nazie

« L'un des objectifs principaux du boycott est de bien faire comprendre aux militants nazis de base que la politique antisémite doit être définie par les instances centrales, et exécutée de manière rationnelle plutôt qu'à travers des violences et des pogroms spontanés [...] Le boycott prépare donc bien le terrain à la législation de la politique nazie contre les Juifs[28]. »

Une semaine après son déroulement, les lois sur la restauration de la fonction publique et sur la réglementation de l'accès au barreau du 7 avril 1933 sont les deux premiers textes législatifs antisémites en Allemagne depuis 1871[30]. Ils constituent le point de départ d'un processus d'exclusion, respectant les apparences de la légalité, des Juifs de la société allemande, processus qui connaît un point d'orgue avec les Lois de Nuremberg. Ces dispositifs légaux sont suivis, en 1938, par la nuit de cristal, qui marque une radicalisation et une amplification de la violence anti-juive orchestrée par le parti nazi.

Le boycott du 1er avril 1933 constitue l'un des jalons de la politique antisémite nazie qui va conduire à l'extermination des Juifs d'Europe, en suivant un processus controversé.

Notes et références

Notes

  1. À partir du soir du 30 janvier 1933, la SA mutiplie les arrestations arbitraires, les assassinats et les détentions dans des lieux discrets dont elle a seule le contrôle, en dehors de tout cadre judiciaire ; cette vague de terreur s'amplifie avec l'incendie du Reichstag et débouche sur la création des premiers camps de concentration, cf., Jacques Delarue, Histoire de la Gestapo, p. 28-32.
  2. Abandonné par sa hiérarchie, objet de critiques et de menaces, Umfried se suicide en janvier 1934, craignant que sa femme et ses quatre filles soient envoyées avec lui en camp de concentration (S. Friedländer, Les Années de persécution, p. 64).
  3. Parmi les membres, on compte notamment Robert Ley, Heinrich Himmler, Walter Darré et Hans Frank (R. Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, p. 169-170).
  4. Les cardinaux contactés par Adolf Bertram, comme ceux de Munich et Fribourg estiment toute prise de position inopportune, afin de ne pas « donner un prétexte au gouvernement de transformer les provocations contre les Juifs en provocations contre les Jésuites » (S. Friedländer, Les années de persécution, p. 65-66).

Références

  1. (en) Richard L. Rubenstein, John K. Roth, Approaches to Auschwitz: the Holocaust and its legacy, p. 123
  2. a et b (en) Peter Longerich, Holocaust: The Nazi Persecution and Murder of the Jews, Chapter 1: Anisemitism in the Weimar Republic
  3. a, b et c Richard J. Evans, L'avènement, p. 512
  4. (en)Richard L. Rubenstein, John K. Roth, Approaches to Auschwitz: the Holocaust and its legacy, p. 124
  5. a, b et c Richard J. Evans, L'avènement, p. 513
  6. a et b S. Friedländer, Les années de persécution, p. 34
  7. (en)Michael Burleigh, Wolfgang Wipperman, The racial state: Germany, 1933-1945, p. 77
  8. a, b, c, d, e et f Richard J. Evans, L'avènement, p. 514
  9. S. Friedländer, Les années de persécution, p. 63
  10. S. Friedländer, Les années de persécution, p. 35
  11. a, b et c Richard J. Evans, L'avènement, p. 515
  12. a, b et c S. Friedländer, Les années de persécution, p. 37
  13. S. Friedländer, Les années de persécution, p. 35
  14. R. Hilberg La destruction des Juifs d'Europe, p. 169-170
  15. a, b et c P. Longerich, « Nous ne savions pas », p. 78-80
  16. Stackelberg & Winkle, The Nazi Germany Sourcebook, p. 143-144
  17. R. Hilberg La destruction des Juifs d'Europe, p. 168
  18. Geoffrey Cocks : La psychothérapie sous le IIIe Reich L'institut Göring, Ed.: Belles Lettres, 1987, Coll.: Confluents psychanalytiques, ISBN 225133436X,
  19. a, b et c Richard J. Evans, L'avènement, p. 516
  20. a, b, c et d S. Friedländer, Les années de persécution, p. 39
  21. a et b S. Friedländer, Les années de persécution, p. 40
  22. S. Friedländer, Les années de persécution, p. 41
  23. a, b, c et d Richard J. Evans, L'avènement, p. 517
  24. P. Longerich, « Nous ne savions pas », p. 85
  25. a et b S. Friedländer, Les années de persécution, p. 64
  26. S. Friedländer, Les années de persécution, p. 64-66
  27. a et b P. Longerich, « Nous ne savions pas », p. 80-81
  28. a, b et c Richard J. Evans, L'avènement, p. 518
  29. Karl A. Schleunes, Un tortueux itinéraire : les politiques nazies envers les Juifs allemands (1933-1939), in L'allemagne nazie et le Génocide Juif, p. 123
  30. S. Friedländer, Les années de persécution, p. 46

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

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