Pierre Simon Bouchet

Pierre Simon Bouchet
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Croquis Maison Bouchet, à Avignon Recensement 1795-1796

Pierre Simon Bouchet dit « l’Aîné », né à Avignon le 2 octobre 1748, mort à Avignon le 20 septembre 1814, était un négociant aisé d’Avignon qui eut l’honneur d’être l’hôte du capitaine Bonaparte en juillet et août 1793 dans son hôtel particulier au 23 rue de la Calade à Avignon. Il fut par ailleurs le premier président de la Chambre de commerce d’Avignon.


Sommaire

Origines

Pierre Simon Bouchet dit l’aîné naquit dans la cité des Papes le 2 octobre 1748 et fut baptisé le jour même en l’église de Saint-Genest[1], l’une des sept paroisses de la ville.

Son père Dominique Bouchet (1711-1771), marchant de « soye », et sa mère Marie Henriette Gouget (1719-1784) appartenaient à une famille de bourgeois commerçants solidement établis et depuis longtemps à Avignon ainsi qu’en font foi les registres de catholicité

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Bapteme Pierre Simon BOUCHET.jpg

Nous savons peu de chose sur sa jeunesse et son éducation. Nous ne pouvons que supposer qu’en regard de ses connaissances bien supérieures à celles dispensées dans les « petites écoles », il devait fréquenter le collège des Jésuites. Mais il est par contre certain que son intelligence, son intégrité lui permirent d’acquérir, à la veille de la révolution, en même temps que l’aisance, une notoriété de bon aloi dans le milieu du négoce, où il était entré adolescent.

Le négociant

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Signature_PS_Bouchet.jpg

L’industrie de la soie occupait à l’époque le premier plan dans le Comtat. Ceux qui s’y adonnaient étaient davantage des négociants que des manufacturiers. Ils ne possédaient ni local ni ouvriers salariés. Leur rôle consistait à fournir la matière première, c'est-à-dire la soie ouvrée à des taffetassiers qui travaillent à domicile sur leurs propres métiers battants et à payer ces derniers à façon, selon le nombre de pièces tissées. La place éminente de Bouchet dans cette branche est attestée par un envoi de Florence à l’exposition de l’an X.

Il se lança également, avec un bonheur égal, dans l’aventure de la garance et arriva à des résultats assez appréciables pour adresser des échantillons de racines au Gouvernement.

Le préfet le juge honnête homme et entendu dans les affaires commerciales. Il figure sur la liste des cent plus imposés[2] de la ville d'Avignon en 1812 avec une cote d'impôt de 343 frs 67 et, parmi les « six cents » plus forts contribuables du département, ses revenus[3] de l'ordre de 9.000 francs lui donnent un classement honorable, environ la 100è place (3). Sa fortune sera évaluée à son décès par l'enregistrement à 40 000 francs[4].

L’homme public

Le cours de sa carrière publique à l’échelon local se révèle également bien rempli. En 1787, il est porté par les suffrages des électeurs de la troisième main au consulat.

Il fut conseiller municipal d’Avignon, et dut refuser en 1807 les fonctions de premier adjoint dans la municipalité Bertrand, les circonstances le forçant à résider à Montpellier auprès de son fils.

Conseiller d’arrondissement durant l’Empire, il devint maire de Sorgues[5] où il possédait des terres[6], de 1812 à sa mort. Il fut en outre successivement président du Tribunal de commerce et premier Président de la chambre de Commerce lors de sa création en l’an XI, ainsi que Président du syndicat des canaux du Vaucluse.

Quoique très certainement favorable à la réunion à la France ou du moins à une union douanière, il adopta vis-à-vis des partis qui ensanglantèrent Avignon dès 1790 une attitude réservée, ce qui n'empêcha pas l'administration du district, à l’occasion d’un voyage effectué en l’an II, d'apposer les scellés sur son immeuble, sous le prétexte d'émigration. Il dut produire un certificat de résidence, afin de rentrer en possession de son bien(5).

L’érudit

Mais son activité se déploya dans des domaines autres que ceux des charges publiques et du négoce. Élu membre de l’Athénée de Vaucluse dès sa fondation, choix flatteur, puisque cette société savante ne comptait à l’origine que trente cinq membres ordinaires. Il lut, lors de la première séance publique le 5 vendémiaire de l'an XI, un mémoire sur le commerce de la garance et sur les moyens de le rendre plus florissant.

Féru d’agronomie, comme beaucoup d’esprits de son temps, il se livra, dès l’an XI, dans sa « grange » du clos du Périgord, proche banlieue d’Avignon, à de curieuses expériences sur l’acclimatation de l’arachide dont des graines avaient été confiées par Lucien Bonaparte, alors ambassadeur à Madrid, à Mechain, préfet des Landes, lequel les distribua dans quelques département du Midi. Bouchet se flattait d’introduire cette culture dans nos contrées et ne craignit pas, pour parvenir à cette fin de traduire en français l’ouvrage espagnol de Dom François Tabarés de Ulloa[7]. il faut croire que cet exemple se propagea, car l'Annuaire de Vaucluse pour l'an XlI, signalait que les graines d'arachide s'achetaient sur les marchés d'Avignon, d'Orange et de Carpentras. Guérin, pharmacien, très versé dans les expériences de chimie en rapporta les résultats devant l'Athénée (19).

Bien entendu cet enthousiasme ne dura guère et la naturalisation de la pistache de terre en Vaucluse échouera rapidement, comme plus tard, durant le blocus continental, celle du coton, de la canne à sucre, de l'indigo ou du pastel.

L’hôte du Capitaine Bonaparte

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Plaque_commémorative

En 1787, en signe de sa réussite, Bouchet abandonne le quartier où il a vu le jour et achète, rue de la Calade, une maison qu’il démolit immédiatement pour rebâtir un hôtel particulier[8] visible aujourd’hui au numéro 21-23 de l’actuelle rue Joseph-Vernet. L’ordonnance du bâtiment est très simple avec ses deux étages, divisée par des chaînages de refends et surmontés par une série d'œils-de-bœuf ovales. Une plaque apposée par les soins de l'Institut Napoléon[9], quelques années avant la dernière guerre, rappelle que cette maison abrita, en juillet-août 1793, le capitaine Bonaparte qui écrivit là le Souper de Beaucaire. Cette maison était encore communément appelée dans la ville, il y a quelques décennies maison Bouchet.

Mais le principal titre de gloire de Bouchet, à qui ce coup d'aile de la fortune valut de passer à la postérité, fut d’avoir hébergé, en juillet et août 1793, le capitaine Bonaparte.

Les relations entre les deux hommes nous sont parvenues grâce au récit d’Olivier Le Moine dans son recueil Une page de l'histoire de Napoléon Ier : le capitaine Bonaparte à Avignon[10] et également grâce à H. Barjavel dans son Dictionnaire historique et bibliographique du département du Vaucluse[11].

Bonaparte qui avait rejoint son régiment de Nice avait été chargé par la convention d’acheminer des convoies de poudre pour l’Armée d’Italie. C’est dans ces conditions qu’en juillet 1793 il reçut un « billet » pour loger chez Bouchet.

Bouchet est décrit comme un homme « fort brave et très affable » qui reçut le jeune officier inconnu avec la plus grande bienveillance. Le négociant aisé était également un érudit curieux, amateur de littérature et à l’écoute des événements de son temps. Il semble que « l’honnête bourgeois » se soit laissé séduire par le jeune capitaine, « séduction qu’exerça toujours Napoléon sur ceux qui l’approchaient.» Bouchet fut frappé par son intelligence, sa culture et la pertinence du son jugement. Bouchet, pour qui le monde militaire était inconnu, se passionna « à entendre le pâle et chétif officier » lui parler et de vie militaire et lui raconter ses premières armes lors de la campagne de Sardaigne.

En fervent admirateur de la révolution, Bonaparte, échangea avec son hôte, lors de discussions passionnées, ses opinions sur les différents événements qui secouaient la France.

Une amitié sincère naquit rapidement ente les deux hommes que des événements allaient renforcer. Un décret du 2 juin 1793 avait provoqué une insurrection dans les départements du Gard et du Vaucluse. En juillet les fédérés entrèrent dans la ville d’Avignon et y séjournèrent un mois, égorgeant dans les rues les partisans de la révolution. Bonaparte, se tint caché dans son asile hospitalier. Comme, il ne touchait plus sa solde et que sa bourse s’était vidée, il accepta timidement les offres qui lui furent faites par son généreux hôte. Mais Bonaparte ne tarda pas longtemps à s’arracher des bras de Bouchet, qui voulait le retenir, de sortir déguiser pour rejoindre le quartier général de Carteaux et de participer avec des pièces d’artillerie à reconquête de la ville[12].

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Croquis Maison Bouchet, à Avignon Recensement 1795-1796

Déjà malade avant le siège d’Avignon, Bonaparte avait regagné cette ville, triste et profondément abattu. Condamné à l’ingrate besogne de reconstituer un parc d’artillerie, alors que l’on se battait sur toutes les frontières, les lenteurs qui s’accumulaient rendaient plus éloigné le jour où il pourrait paraître sur un champ de bataille digne de lui. De plus lors de son séjour à Beaucaire, non loin des marais d’Arles, il avait contracté les fièvres paludéennes. Au commencement du mois d’août, il tombait dangereusement malade. Pierre Simon Bouchet et sa servante Marguerite Chanousse, entouraient leur hôte des soins les plus dévoués et ne quittaient pas son chevet.

C’est chez Bouchet qu’il écrivit l’ouvrage demeuré fameux sous le nom de « Souper de Beaucaire ». Le 28 juillet au soir, Bonaparte, à Beaucaire avait dîné ou pour employer l’expression de l’époque en Provence « soupé » en compagnie de quatre négociants de Marseille, Nîmes et Montpellier. Vers la fin du repas une discussion s’était engagée, sur la situation du moment, entre le jeune militaire et ses convives, qui, tous d’une opinion différente, la soutenait avec chaleur. Se rappelant cette conversation, Bonaparte eu l’idée de l’écrire sous forme de dialogue. À la fin du mois d’août, Bonaparte, à qui la fortune commençait à sourire, faisait ses adieux à Bouchet et rejoignait l’armée du midi commandé par Carteaux pour mettre le siège devant Toulon. C'est de là qu'il partit pour aller préluder, à Toulon, à ses grandes destinées impériales.

Six ans plus tard, lorsque Napoléon s’arrêta à Avignon à son retour d’Égypte, avant d’admettre auprès de lui les autorités du département, il fit appeler Bouchet : l’entrevue fut aussi expansive, aussi familière qu’en 1793. Il remit au négociant, pour sa servante dont il avait reçu les soins une bourse de 25 louis. Devenu Empereur, il offrit à son ancien hôte les plus hauts emplois ; mais celui-ci n’accepta que la Croix de la Légion d’Honneur et la présidence du tribunal de commerce et par la suite bénéficia d’une discrète protection.

L’homme privé

Pierre-Simon Bouchet s’était marié le 5 juin 1770 en l’église Saint-Génies avec Suzanne Thérèse Marie Monier, fille de Joseph Marie de Monier, baron des Taillades, qui acquit en 1771 l'Hôtel des Taillades, situé au numéro 58 de l'actuelle rue Joseph Vernet à Avignon. Veuf dès 1791, il avait eu de son épouse un fils Pierre Dominique, qui ne suivit pas la voie tracée par son père pour s'inscrire, conseillé par l'illustre Calvet, à la faculté de médecine de Montpellier. Il se maria dans cette ville en l'an VII avec une Demoiselle Anne Doumenq, fille d'un riche négociant. Cette alliance lui permit de s'adonner en toute quiétude, à des études de botanique dont le Bulletin de la Société d'agriculture du département de l'Hérault recueillait régulièrement les fruits[13]. Comble de l’histoire son petit-fils Pierre Charles Bouchet-Doumenq[14], fouriériste, militant républicain et socialiste, partisan de la doctrine phalanstérienne, s’opposa à Napoléon III et dut s’exiler après le coup d’État du 2 décembre 1851.

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Acte de décès de PS Bouchet

Pierre Simon Bouchet décède à Avignon le 20 septembre 1814. Son acte de décès[15] énumère avec une certaine emphase ses différents titres.

Bibliographie

  • Dictionnaire Historique, bibliographique du département de Vaucluse par C.-F.-H. BARJAVEL M.D Tome premier 1841
  • Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1978 (ISBN 9782222022022)
  • Napoléon jour après jour Roger Iappini Éditions Cheminements (ISBN 9782844787699)
  • Histoire de Vaucluse René Moulinas A. Barthélemy, 1993 (ISBN 9782879230108)
  • Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse Casimir François Henri Barjavel Impr. de L. Devillario, 1841
  • Une page de l'histoire de Napoléon Ier : le capitaine Bonaparte à Avignon (juillet-août 1783), passage de Napoléon à Avignon en 1814 Olivier Le Moine Éditeur H. Charles-Lavauzelle, 1899

Références

  1. Archive municipale d'Avignon - Paroisse de Saint Géniés - Registre des Baptême 1748 – 1781 - GG83
  2. Alain Maureau, « Pierre-Simon Bouchet (1748-1814), hôte de Bonaparte et premier président de la Chambre de Commerce d'Avignon », dans Bull. de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Avignon et de Vaucluse, n° 12, 4e trimestre 1972.
  3. Archives départementales de Vaucluse, 1 M717, statistique personnelle de Alain Maureau
  4. Archives départementales de Vaucluse, Q. enregistrement bureau d'Avignon, reg. nt l6 n° 83
  5. arch. comm. de Sorgues.1D1, registre de délibérations.
  6. Bibliothèque municipale d’Avignon Ms 4426 f° 198-214 - Pierre Simon BOUCHET possédait des terres à Sorgues, non loin de la montagne de Sève, dans le domaine de Coteau-brûlé qu’il avait acquis de M de Monéry chevalier de l’ordre de Saint-Louis sous le nom duquel elles se trouvent dans la grande carte de Cassini. Il entra en jouissance de cette campagne assez productive au décès de Madame de Monery le 10 Nivôse an VII
  7. Observations pratiques sur la pistache de terre ou manobi d'Amérique, etc. par Dom François Tabares de Utloa, chanoine de l’église métropolitaine de Valence en Espagne, traduit de l’Espagnol en Français par un citoyen d'Avignon, A Avignon chez Jean Albert Joly. Imprimeur libraire 1803 in8
  8. On n'a jamais trouvé le prix-fait de l’immeuble et on ignore le nom de l'architecte
  9. Cette inscription a été recensée par Madeleine Tartery dans son ouvrage Sur les traces de Napoléon, Paris, 1955
  10. Une page de l'histoire de Napoléon Ier : le capitaine Bonaparte à Avignon (juillet-août 1783), passage de Napoléon à Avignon en 1814 Olivier Le Moine Éditeur H. Charles-Lavauzelle, 1899
  11. Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse C F H Barjavel, Carpentras, Impr. de L. Devillario, 1841
  12. ) Tous ces détails ont été puisés dans l'Écho de Vaucluse, du 20 mai 1841 (article signé J. J. et Intitulé : Souvenirs de 93. Napoléon à Avignon)
  13. La bibliothèque municipale de Montpellier possède de lui une douzaine de tirés à part, tous consacrés à l’acclimatation de diverses sortes d’arbres dans le midi de la France.
  14. Charles Bouchet-Doumenq, sur charlesfourier.fr (consulté le 21 mars 2010)
  15. Archive Etat Civil Avignon. Registre des décès 1814 n° 906

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