Antoine Jacquemoud

Antoine Jacquemoud
Naissance	... ... 1804
Décès	... ... 1887
Nationalité	Duché de Savoie  France
Pays de résidence	Duché de Savoie Empire français
Profession	Médecin
Autres activités	Député au Parlement de Turin

Antoine Jacquemoud, né en 1804 et mort en 1887, est un « médecin, homme politique et poète » savoyard^[1].

Biographie

De 1848 à 1851, il est député libéral du collège de Moûtiers. Il démissionne de son mandat en 1852 pour se représenter en 1857 jusqu'à la cession du duché de Savoie à la France en 1860^[2]. Il est aussi au syndic de Moûtiers durant cette période, mais il sera démis en 1850.

Il est l’auteur des vers :

« Ah ! Cette sœur qui nous est chère
De tous nos vœux nous l'appelons.
Nos cœurs vont où va notre Isère
Et le penchant de nos vallons^[3]. »

qui marqueront les débats de sur l'annexion de la Savoie à la France en 1860 et qui deviendront l'adage : « Nos cœurs vont là où coulent nos rivières »^[4].

Il est élu en 1867 membre correspondant de l'Académie de Savoie^[5].

Ouvrage

• Le comte vert de Savoie : poëme héroïque, Prudhomme et Blanchet, 1844, 367 pages.
  Hommage à Amédée VI de Savoie, dit le « Comte vert ».

Notes et références

1. ↑ Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers. Capitale de la Tarentaise, La Fontaine de Siloé. Collection « Les Savoisiennes » (ISBN 2-84206-341-4, 9782842063412), p. 75 .
2. ↑ Sylvain Milbach, L'éveil politique de la Savoie, 1848-1853 : conflits ordinaires et rivalités nouvelles, Presses Universitaires de Rennes, Collection « Histoire », 2008 (ISBN 2-75350-697-3, 9782753506978), p. 143 .
3. ↑ Paul Guichonnet, Henri Baud, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France, Le Messager : Horvath, 1982 .
4. ↑ Thérèse Leguay, Jean-Pierre Leguay, La Savoie, Editions de Borée, 2000 (ISBN 2-84494-030-7, 9782844940308), p. 20 .
5. ↑ Membres de droit (de l'Académie) sur http://www.academiesavoie.org, R. Deloince. Mis en ligne le 2007, consulté le 7 mars 2010.