Île d'Ouessant

Île d'Ouessant

Ouessant

48° 28′ N 5° 06′ W / 48.46, -5.10

Ouessant

Ouessant vu par le satellite SPOT
Ouessant vu par le satellite SPOT

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Canton Ouessant (Chef-lieu)
Code Insee abr. 29155
Code postal 29242
Maire
Mandat en cours
Denis Palluel
2008-2014
Site internet Ouessant.org
Démographie
Population 857 hab. (2006[1])
Densité 55 hab./km²
Gentilé Ouessantin, Ouessantine
Géographie
Coordonnées 48° 28′ Nord
       5° 06′ Ouest
/ 48.46, -5.10
Altitudes mini. 0 m — maxi. 64 m
Superficie 15,58 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

L'île d'Ouessant, Enez Eus(s)a en breton, Ushant Island en anglais, est une commune insulaire du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Le bourg d'Ouessant s'appelle Lampaul. Ses habitants sont appelés Ouessantin(e)s.

Sommaire

Géographie

Situation

Carte de l'île

Ouessant est la troisième île française par la taille (après la Corse et Belle-Île-en-Mer), si l'on omet l'île d'Oléron, l'île de Ré et l'île de Noirmoutier, qui sont reliées au continent par un pont.

Distante de vingt kilomètres de la côte ouest du Finistère, longue de huit kilomètres et large de quatre, elle est la terre la plus occidentale de la France métropolitaine si l’on excepte le rocher de An Ividic à quelques encablures de l’île, sur lequel est ancré l'un des phares de l'île : Nividic.

Ouessant a une forme rappelant celle d’une pince de crabe, l’ouest de l’île se divisant en deux "branches" : la "branche" de Locqueltas au nord, se terminant par la pointe de Pern, et celle de Feunten Velen au sud, se terminant par la pointe de Porz Doun. Ces deux "branches" encadrent la baie de Lampaul.

À l’est, la baie du Stiff est la seule facilement accessible par la mer avec la baie de Lampaul et le petit port d'Arland. C'est d'ailleurs au fond de cette baie que se situe le port du Stiff, où accostent les navires à passagers ou à marchandises en provenance du continent.

L’île est séparée de l’archipel de Molène par le passage du Fromveur, un froid et puissant courant marin (8 à 10 nœuds) résultant d’une faille locale de 60 m de profondeur.

Ouessant est entourée de plusieurs îlots, dont le plus gros, au nord, est considéré comme une île : l’île de Keller (0.28 km2).

Ouessant marque traditionnellement l’entrée sud de la Manche (l'entrée nord étant balisée par les Sorlingues appelées plus couramment îles Scilly, de leur nom anglais).

Environnement

  • L'environnement global

Par sa situation, Ouessant est épargnée des nombreuses sources de pollution de l'air, ce qui en fait une zone d'étape privilégiée pour certaines espèces d'oiseaux migrateurs ou perdus en mer. L'île est néanmoins la première victime des arrivées de mazout lors des marées noires. Fort heureusement, celles-ci sont relativement rares ! Non loin se trouvent plusieurs dépôts de munitions immergées (dont Tabun et sarin), ceci n'affectant en rien l'environnement sur l'île.

  • La végétation & la culture

La côte sud est beaucoup plus riche en végétation que la côte nord. On y trouve énormément de bruyère et d'ajonc, ainsi que de diverses sortes de fleurs sauvages et colorées à l'abri d'un mur ou au coin d'un buisson... A la belle saison, la mûre pousse à profusion sur l'île. Réputée pour sa qualité, elle se cueille traditionnellement afin de réaliser tartes, confitûres, sirops ou autres délices sucrés... La côte nord est en revanche beaucoup plus sauvage. L'on y trouve que de vastes parterres d'herbe moelleuse et confortable. Les arbres sont assez peu nombreux à Ouessant. Aucune véritable forêt n'existe, et les seuls arbres existants se situent dans les jardins des particuliers ou dans le Stang ar glan (vallon humide situé au centre de l'île) ainsi qu'à proximité des lavoirs.

L'île d'Ouessant est une terre peu cultivée. Cependant, malgré qu'exposée aux vents et à l'air salin, l'agriculture reprend petit-à-petit sa place dans l'île. Depuis quelques années, les habitants n'hésitent pas à consacrer quelques parcelles de terrain à la culture de pommes de terre, de carottes, de salades ou autres légumes "de base". L'île espère d'ailleurs obtenir son label rapidement.

  • La place de l'eau

Le lac de Merdy est situé dans le Stang ar Glan et est divisé en deux parties par un barrage. Il s'agit du seul point d'eau douce de l'île. Il alimente par ailleurs naturellement plusieurs "lavoirs" dont quelques spécimens sont toujours en état.

  • Le climat

Conformément aux idées reçues, l'île d'Ouessant dispose, comme beaucoup d'autres îles de Bretagne nord ou de Normandie, d'un micro-climat. Ainsi, il peut faire très mauvais sur le continent alors que le soleil règnera en maître sur l'île. Le cas inverse est plus rare mais peut également se produire. A noter que lorsque le brouillard s'installe sur Ouessant, il peut durer quelques heures comme il peut s'installer pendant plusieurs jours !

Les averses de pluie sont généralement très violentes et peuvent paraître longues. En revanche, lorsque le soleil s'établit sur l'île, les températures peuvent grimper très vite. Ainsi, les prévisions de température faîtes par Météo-France sont généralement plus basses que la réalité.

Les canicules sont relativement rares sur l'île. En effet, Ouessant est balayée quasi-continuellement par les vents, ce qui régule significativement la température de l'air.

Communes limitrophes

Ouessant est une commune insulaire et ne possède pas de contact terrestre avec une autre commune. Cependant, l'Île-Molène est située à 9 km au sud-est d'Ouessant.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[2] et INSEE[3] [4])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
- 1 510 1 465 1 851 2 032 2 151 2 194 1 983 2 271
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 258 2 391 2 368 2 377 2 382 2 364 2 307 2 490 2 287
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 717 2 761 2 953 2 586 2 524 2 439 2 363 2 223 2 071
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
1 938 1 814 1 450 1 221 1 062 932 857 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Le seul village significatif de l’île est Lampaul, au fond de la baie du même nom.

Histoire

Vue d'une des nombreuses ruines que compte Ouessant, 2002.
Roches granitiques

Ouessant est une île depuis les temps préhistoriques. À la fin de la dernière ère glaciaire, elle était déjà séparée du continent. Les éléments d'occupation les plus anciens remontent à 1 500 avant J.-C. On a découvert un village préchrétien ayant existé pendant de nombreux siècles à Ouessant, signe d'une civilisation déjà ancienne. On peut en retrouver les traces sur le site archéologique de Mez Notariou dans le centre de l'île, près de la côte Saint-Michel.

L'île était un repère pour les marins de l'Antiquité (Carthaginois, puis Grecs et Romains) qui faisaient le commerce de l'étain avec les Îles Cassitérides (Cornouaille ou Sorlingues) : le géographe grec Strabon la désigne sous le nom d'Oυξισαμη , Pline l'Ancien comme Axanta, mais le nom latin usuel est Uxantis.

Ouessant a pendant longtemps été une île isolée à cause des nombreuses difficultés d'accès à sa côte escarpée, créant ainsi une société autarcique. La population locale, presque exclusivement composée de femmes (mis à part les jeunes enfants et les vieillards), pratiquait principalement l'agriculture comme moyen de subsistance. Les hommes étaient engagés dans la Marine royale sous l'Ancien Régime et partaient pour de longues missions. Une partie d'entre eux ne revenait jamais. Par la suite, le développement des lignes commerciales a favorisé leur embauche dans la marine marchande. Les femmes, restées à terre, avaient pour tâche de s'occuper de la maison (une petite masure sans le moindre confort), des enfants et des travaux agricoles. Elles étaient les véritables chefs de famille.

L'amélioration des liaisons avec le continent, nécessaire au développement de l'île, n'intervient qu'en 1880 avec la mise en service du premier "vapeur" effectuant une liaison régulière. Auparavant, les liaisons étaient assurées, lorsque les conditions météorologiques le permettaient, par de petits voiliers lourdement chargés.

C'est dans la seconde moitié du XIXe siècle que le "progrès" fait son apparition à Ouessant avec la création d'une école, d'un petit port, d'une église, remplaçant les multiples chapelles et surtout aussi par le balisage de ses côtes, si meurtrières. L'île sera électrifiée en 1953.

Vie politique et administration

Vie politique

Liste des maires successifs
Date d’élection Identité Qualité
1790 - 1792 Michel Bon  
1792 Auguste Bruno de la Salle  
1849 - 1865 Joseph-Marie Le Louet  
1865 - 1866 Louis-Marie Malgorn  
1866 - 1878 Adolphe Belain La Motte  
1878 - 1884 Jean-Louis Stéphan  
1884 - 1914 Jean-Marie Malgorn  
1914 - 1919 Hippolyte Malgorn  
1919 - 1927 Paul Cain  
1927 - 1935 Paul Stéphan  
1935 - 1940 Jean-Louis Le-Breton  
1940 - 1944 Jean-Marie Creac’h  
1944 Jean Masson  
1944 - 1945 Alphonse Jacob  
1945 - 1951 Jeanne Berthelé  
1951 - 1965 François Lucas  
1965 - 1983 Marcel Ticos  
1983 - 1989 Paul Vaillant  
1989 - 1995 Michelle Malgorn  
1995 - Denis Palluel PS

Organisation administrative

La commune d'Ouessant est également à elle seule un canton.

Au dernier trimestre 2004, Ouessant n’était toujours pas affiliée à une intercommunalité à fiscalité propre. Elle est toutefois membre du syndicat mixte du Parc naturel régional d'Armorique et du regroupement des Îles du Ponant.

Patrimoine

La tour radar du Stiff qui surveille le rail de circulation maritime passant au large d'Ouessant

Patrimoine religieux

  • Ouessant, l'île du bout du Monde, compte une Eglise, deux chapelles, et pas moins de 18 calvaires, sur une superficie totale de 1500 ha.

Ces nombreuses croix s'inscrivaient sur le passage des processions. La plus vieille des croix de l'île est celle de saint Paul (1704). Surplombant la pointe de Penn Arlan, elle se dresse face à l'archipel de Molène. Tout près de la croix, se trouve une pierre plate trouée de sillons, qui auraient été tracés par les griffes du diable.

A l'extrémité de l'imposant bloc de pierre, situé en contrebas, on devine l'empreinte des genoux de saint Paul.

  • Dans le cimetière attenant à l'Eglise St Pol Aurélien, se trouve toujours le monument de la Proella, qui rappelle le lourd tribut payé à la mer par les ouessantins.

Le marin ayant péri en mer ne pouvant être inhumé en terre chrétienne, une petite croix de cire symbolisait son corps. On l'appelait la Proella, terme désignant à la fois la symbolique petite croix, et la cérémonie en êlle-même. On veillait la croix avant de la porter en procession à l'église. Après l'office du défunt, on plaçait la Proella dans une urne de bois, et on ne la portait au cimetière qu'à l'occasion d'une visite de l'évêque ou d'une mission.

  • La messe de l'Assomption est célébrée à la croix de St Nicolas faisant face à la baie de Lampaul, chaque 15 août.

Elle est suivie de la bénédiction de la mer, dans la baie de Lampaul.

Phares & feux

Ouessant compte deux phares sur ses terres, et trois phares en mer immédiate[5].

Le Phare du Créac'h
  • Le Phare de Créac'h. Allumé en 1863, électrifié en 1888, ce phare, identifiable par ses bandes noires et blanches est le 2e phare le plus puissant du monde (35 M de portée). Situé sur la côte Ouest de l'île, guidant les navires dans le rail d'Ouessant, et signalant l'entrée dans la Manche, il abrite à ses pieds un musée des phares et balises.

Tous les phares de l'île sont télé-contrôlés à partir du Créac'h.

  • Le Phare du Stiff est construit en 1695 sous Vauban, sur la côte nord-est de l'île. Il est allumé en 1700. Il surplombe l'île dans sa partie la plus haute, avec la Tour radar.
    Le Phare du Stiff
  • Le Phare de Nividic. Construit entre 1912 et 1936 à la pointe de Pern, arrêté 5 ans plus tard, il fut réhabilité et automatisé en 1959. C'est le Créac'h qui l'alimenta en électricité jusqu'en 1972, par le biais de pylones en béton (toujours présents), qui supportaient le téléphérique reliant le phare à la terre. A cette date, une plate-forme fut construite pour permettre aux hélicoptères de le ravitailler en carburant.
  • Le Phare de la Jument. Construit en 1904, au large de la pointe de Porz Doun, ce phare est classé dans la catégorie des enfers.
  • Le Phare de Kéréon. Ce phare a été bâti sur le rocher de Men Tensel (pierre hargneuse), en 1907. Surnommé le Palace en raison de ses planchers en marqueterie, ses lambris de chêne de Hongrie et son mobilier de valeur, Kéréon fut le dernier phare monument érigé en mer.

Presque phares...

  • "Men Korn" est une balise cardinale Est marquant l'extrémité est de l'île. La première balise fut mise en place en 1856, mais elle fut reconstruite à plusieurs reprises. La tourelle actuelle, achevée en 1926 et haute de 29 mètres reçut un feu en 1953. Sa portée est de 8 Milles.
  • La tour du Stiff, équipée d'un feu clignotant, a été construite en 1982, suite aux naufrages successifs de l'Olympic Bravery et de l'Amoco Cadiz. Elle surplombe la mer de 136 mètres, et surveille le rail d'Ouessant situé à 50 kilomètres de là. Il s'agit d'un établissement du CROSS Corsen.

Musées

Ouessant compte deux musées :

Santé

L'île regroupe un centre médical, une maison d’accueil pour personnes âgées (MAPA) et une pharmacie. Les habitants sont soignés par un médecin généraliste et un kinésithérapeute ; les animaux par un vétérinaire[7].

Sport

L'île offre de nombreuses activités sportives, telles que l'équitation, la voile, la plongée et différents concours (cartes, pétanque, tour de l'île à la marche...) [8].

Culture

  • Tour de l'île sur un ancien canot de sauvetage le "Patron François Morin"
  • Balade en mer sur le gréement traditionnel Leier Eusa

Salon et festival

Le Salon du livre insulaire rassemble des auteurs venus des îles des quatre coins du monde

Depuis 1999 se tient tous les ans à Ouessant un Salon du livre insulaire au mois d'août[9].

Dictons

« Qui voit Molène voit sa peine.
Qui voit Ouessant voit son sang.
Qui voit Sein voit sa fin.
Qui voit Groix voit sa croix. »

Ce vieux dicton illustre le danger qu'il y avait à passer le raz de Sein et à s'approcher d'Ouessant à l'époque où les bateaux n'étaient pas motorisés.

Bibliographie

  • Françoise Péron : Ouessant, l'île sentinelle : vie et tradition d'une île bretonne (1997), ouvrage complet sur l'histoire d'Ouessant dont la dernière édition actualisée parue chez Le Chasse-Marée en 2005 est richement illustrée de photographies. C'est l'ouvrage de référence sur l'île, malheureusement épuisé !
  • Henri Queffélec : Un homme d'Ouessant, roman paru en 1953 au Mercure de France.
  • Henri Queffélec : Le Phare, histoire romancée de la construction du phare de la Jument au suroît d'Ouessant mêlant le travail bien réel du «Service des phares et balises» et la trame amoureuse d'un marin de Molène et d'une Ouessantine. Roman paru aux Presses de la Cité en 1975.
  • Henri Queffélec : La Lumière enchaînée, suite du précédent, histoire du renforcement des fondations du phare de la Jument. Roman paru aux Presses de la Cité en 1976.
  • André Savignon : Filles de la pluie - scènes de la vie ouessantine, Grasset, Paris, 1912.
  • Philip Plisson : Ouessant, l'île où finit la terre, album de photographies de paysages, paru aux éditions du Chêne en 1998, réédité chez Pêcheur d'images.
  • Michel Hérubel : Tempête sur Ouessant, roman policier paru en 1998 aux Presses de la Cité.
  • Françoise Le Mer : Colin Maillard à Ouessant, roman paru en 1998 aux éditions Alain Bargain.
  • Henry Le Bal : L'Île, poèmes parus en 1992 aux éditions Beltan.
  • Jacqueline Duroc : Ouessant Molène Carnet de bord, paru en 1998 aux éditions Le Télégramme.
  • F. Mallet : Ouessant ou les âmes en peine, ouvrage paru en 1999 aux éditions Memoria.
  • Jean Lescoat, Ouessant Bretagne extrême, beau livre paru en 1999 aux éditions Finisterre.
  • Jean-Christophe Pinpin : Qui voit Ouessant voit son sang, roman policier édité en 1999 chez Alain Bargain.
  • Gustave Geffroy : Voyage à Ouessant, paru en 1999 aux éditions Séquences.
  • Hervé Hamon : L'Abeille d'Ouessant, récit paru en 2000 aux éditions Points.
  • E. Fournier : Infinitif des pensées d'Ouessant, essai paru en 2000 aux éditions de l'Éclat.
  • J.P. Le Bihan et J.F. Villard : Archéologie d'une île à la pointe de l'Europe, Ouessant paru en 2001, édité par le Centre Recherche Archéologique du Finistère.
  • Hermance Triay : Ceux d'Ouessant, album de photographies de Ouessantins, sorti en 2002 aux éditions Palantines dont l'avant propos est rédigé par le journaliste et écrivain Hervé Hamon.
  • Jean-Paul Rivière : Carnet d'Iroise, une promenade en dessins et aquarelles à la découverte des îles d'Ouessant, Molène, et Sein. Concernant Ouessant y figurent les phares (le Créac'h, la Jument, Nividic et Kéréon), le port de Lampaul et ses ruelles fleuries, l'église de Saint-Pol-Aurélien, Ti a dreuz, la maison du Niou-Huella, le monument des proëllas, le moulin de Karaes… Ce livre est paru en 2004 aux éditions Coiffard.
  • M. Le Quinquis : Escapades à Ouessant, guide illustré paru en 2005 aux éditions des îles.
  • Léo Kerlo et Jacqueline Duroc : De Ouessant à Brest, guide paru dans la collection Les Peintres de Bretagne aux éditions Le Chasse marée Estran en 2005.
  • L. Lamothe : Ouessant, une île en dehors du temps, album paru en 2005 aux éditions Les Carnets de Voyages.
  • Yvonne Pagniez : Ouessant, beau livre paru en 2005 aux éditions La Découvrance.
  • Léon Rioter : Ouessant, l'île de l'épouvante, roman paru en 2006 chez Princi Negue.
  • Françoise Morvan : Les Morgans de l'île d'Ouessant, conte pour enfants, illustré par Émilie Vanvolsem, paru aux éditions Ouest-France en 2006.
  • Ray Ash : Les Décapodes ouessantins, rapport d'étude pour l'Ifremer, parution 2007 aux éditions du phare.
  • Michel Priziac : Ouessant : une île de tentations, Grâces-Guingamp, Kidour-éditions, 2002 ISBN 2-9509233-4-8
  • Bernhard Kellermann : La Mer, titre original Das Meer (1910), traduction française éditée en 1924 chez Flammarion, rééditée en 1993 par les éditions La Digitale à Baye.

Filmographie

Discographie

  • Molène Gaël Ouessant, album 10 titres de Maxime Piolot, sorti en 1993
  • Enez Eusa, album 11 titres de Yann-Fañch Kemener et Didier Squiban, sorti en 1995. Ce disque de piano et chant contient la chanson Plac'hig Eusa (la jeune fille d'Ouessant) écrite par Jean-Pierre Le Scour (1814-1870) sur une mélodie traditionnelle bretonne.
  • L'Âme des îles, album 11 titres de Maxime Piolot, sorti en 2001. Ce disque contient notamment la chanson Les Femmes d'Ouessant et la chorale paroissiale d'Ouessant (composée de femmes) a participé à l'enregistrement.
  • Les Retrouvailles de Yann Tiersen a été écrit et enregistré à Ouessant.

Parrainage

Accès à l'île

L'île d'Ouessant est accessible en avion ou en bateau. Depuis 2007, il n'y a qu'une seule et unique compagnie maritime assurant les traversées vers Ouessant :

  • Compagnie maritime Penn Ar Bed, au départ de Brest, Le Conquet, Camaret-sur-Mer (en saison) et Lanildut (en saison) : avec l'André Colin (vedette rapide, 23 nœuds - 35 mètres - 195 passagers), le Névez Amzer (vedette rapide 20 noeuds - 24 mètres - 195 passagers), le Fromveur (transbordeur 15 noeuds - 42 mètres - 365 passagers) et l'Enez Eussa 3 (transbordeur mixte 16 noeuds - 45 mètres - 297 passagers - 25 t de fret - 2 véhicules).
  • Compagnie aérienne Finist'air, au départ de l'aéroport de Brest Bretagne. Il faut compter une quinzaine de minutes de vol, à bord de deux Cessna 208 Caravan 1, d'une capacité de 9 places et 500 kg de fret.

Notes, sources et références

Liens connexes

Liens externes

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