Île-de-France

Île-de-France

48°30′N 2°30′E / 48.5, 2.5

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Île-de-France
logo
Détail
Administration
Préfecture Paris
Départements Paris (75)
Seine-et-Marne (77)
Yvelines (78)
Essonne (91)
Hauts-de-Seine (92)
Seine-Saint-Denis (93)
Val-de-Marne (94)
Val-d'Oise (95)
Chefs-lieux Paris
Melun
Versailles
Évry
Nanterre
Bobigny
Créteil
Pontoise
Arrondissements 25
Cantons 317
Communes 1 281
Conseil régional Conseil régional d'Île-de-France
Président
Mandat
Jean-Paul Huchon (PS)
2010-2014
Site web www.iledefrance.fr
Préfet Daniel Canepa
Démographie
Population 11 659 260 hab. (2008)
Densité 971 hab./km²
Gentilé Francilien , Francilienne
Géographie
Superficie 12 011 km²
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Les départements de l'Île-de-France.
Au 1er plan, la tour Eiffel à Paris et en arrière plan, les gratte-ciels de La Défense à Puteaux, Courbevoie et Nanterre dans les Hauts-de-Seine
Château de Versailles dans les Yvelines, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
Remparts de la cité médiévale de Provins en Seine-et-Marne, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO

L’Île-de-France (prononcé [il də fʁɑ̃s]) est une région historique et administrative du nord de la France. Il s'agit d'une région très fortement peuplée qui représente à elle seule 18,7 % de la population de la France métropolitaine, ce qui en fait la région la plus peuplée (11,66 millions d'habitants) et à la plus forte densité (971 hab./km²) de France. Ses habitants sont appelés Franciliens et Franciliennes. Elle est fortement centralisée sur l’agglomération parisienne, qui s’étend sur 20 % de la surface régionale mais absorbe 90 % de sa population. L’aire urbaine de Paris (qui correspond à la notion de bassin d'emploi) recouvre quant à elle la quasi-totalité de la superficie francilienne.

C'était, sous l'Ancien Régime, une province française relevant directement de l'autorité du roi de France. Comme toutes les autres provinces françaises, sa reconnaissance officielle fut supprimée en 1789 lors de l'instauration des départements. L'Île-de-France retrouva de nouveau un statut officiel avec la loi de décentralisation de 1982 impulsée par Gaston Defferre. Aujourd'hui, elle regroupe huit départements : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, Paris, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise et les Yvelines.

Avec un produit intérieur brut (PIB) de 480 870 millions d'euros et un PIB/habitant de 42 712 euros, c'est sans conteste la région qui produit le plus de richesse en France. L'Île-de-France est également un pôle européen de premier ordre puisque c'est la deuxième région européenne en termes de PIB comparés selon la méthode dite « à parité de pouvoir d'achat » (PPA)[1], juste derrière la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la sixième région d'Europe en termes de PIB par habitant PPA[2], derrière la région métropolitaine de Prague en République tchèque mais devant les Southern and Eastern (Dublin) en Irlande.

Sommaire

Histoire

L'Île-de-France sous l'Ancien Régime.
Article détaillé : Histoire de l'Île-de-France.

La région Île-de-France est née du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens.

Son nom peut paraître étrange, l'« île » de France étant située en pleine terre. Il semble que ce nom désigne la langue de terre délimitée par l’Oise, la Marne et la Seine[3]. Une autre explication voit en « Île de France » une altération de « Liddle Franke », c'est-à-dire « Petite France » en langue franque. Cette région est en effet une des terres d'enracinement du peuple des Francs, depuis leur pénétration en Gaule, lors des grandes invasions. D'autres expressions franques sont passées à la postérité : la devise royale « Montjoie Saint Denis » provient du francique Mund Gawi (qui signifie « protection Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, cette province s'étendait vers le nord et le nord-est, englobant les pays du Soissonnais et du Laonnois, actuellement situés dans l'Aisne, ainsi que le Beauvaisis et le Valois, actuellement situés dans l'Oise (Picardie), mais était moins étendue vers l'est, excluant la Brie champenoise, autour de Meaux, rattachée à la Champagne. Vers le sud ses limites était sensiblement les mêmes qu'aujourd'hui englobant le Gâtinais, tandis que vers l'ouest, la limite avec la Normandie est restée inchangée le long de la ligne de l'Epte. Elle correspondait à une zone de gouvernement militaire qui ne coïncidait pas complètement avec la zone d'intérêts économiques des corporations marchandes de Paris. Par parenthèse, cette remarque historique vient renforcer l'hypothèse d'une étymologie franque (liddle franke) du nom "île de France", et en affaiblir l'hypothèse géo-fluviale.

Au XVIIe siècle, un nombre important d'habitants vinrent coloniser la Nouvelle-France (Québec), en particulier les fameuses « filles du Roy ».

À la suite de la Révolution, elle fut découpée en cinq départements : Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise et Aisne. La région fut reconstituée après 1945 à partir des trois premiers et la décentralisation administrative à partir de 1964, puis politique en 1982 a consolidé les anciennes provinces. En 1965, sous l'action vigoureuse de Paul Delouvrier à la tête du district de la région parisienne, le nombre de départements a été porté de trois à huit, y compris Paris. L'un d'eux, celui de Seine-et-Marne, occupe près de la moitié de la superficie régionale. Autour de Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne forment la petite couronne, très urbanisée et dont la population est la plus dense avec Paris (jusqu'à 20 000 habitants au kilomètre carré). Les départements du Val-d'Oise, des Yvelines, de l'Essonne et de Seine-et-Marne constituent la grande couronne, moins dense et plus rurale. L'objectif de cette réforme administrative était éminemment politique : il s'agissait de démanteler le département de la Seine, dont le Préfet avait presque autant de pouvoir que le Premier ministre. Cette concurrence à la tête de la région capitale était jugée néfaste par De Gaulle et Michel Debré, premier ministre de l'époque pour entreprendre l'aménagement de la région parisienne (« remettre de l'ordre »). Ainsi, en 1965, l'équipe de Delouvrier réalise le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région de Paris (SDAURP), un document de planification spatiale ambitieux, qui remodèle profondément le visage et le fonctionnement de la région capitale : constitution d'un Réseau Express Régional (RER) et création des villes nouvelles (Évry, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines et Sénart).

Le district de la région parisienne est devenu la région Île-de-France en 1976.

Emblèmes

Héraldique

Le blason d'Île-de-France, en écu ou en bannière d'armes (drapeau armorié), est un emblème ne jouissant pas d'une reconnaissance officielle, même si en 2010 la Monnaie de Paris a édité une pièce de 10 € à trois fleurs de lys pour représenter la région, et que ce blason constitue l'insigne officiel de la légion de gendarmerie d'Île-de-France. En revanche l'actuel conseil régional d'Île-de-France utilise un logo, une étoile rouge et irrégulière à 8 branches. Ce blason est en fait celui de l'ancien domaine des rois de France, dont la région Île-de-France tire son existence. Il est parfois remplacé par le blason dit "de France ancien" (d'azur semé de fleurs de lys) comme le montre un timbre-poste de vingt francs émis le 1er mai 1943, ou encore les écussons régionaux de plusieurs mouvements scouts. Les fleurs de lys des blasons dits « de France » et de « France ancien » figurent dans nombre de blasons des villes d'Île-de-France : Cachan, Montreuil, Juziers, Paris, Puteaux, Saint-Denis, Villepinte, etc.

Blason historique d'Île-de-France

Armoiries semées de fleurs de lys de l'Île-de-France. Utilisées comme base pour les blasons de certains départements de la région, comme la Seine-et-Marne

Blason historique d'Île-de-France

Les armes historiques d'Île-de-France se blasonnent ainsi : d'azur à trois fleurs de lys d'or[4].

Identité visuelle

Depuis sa création en 1976, l'Île-de-France a eu plusieurs logos. Le premier d'entre eux était formé d'une rose stylisée vue de dessus, bleue, blanche et rouge, représentant la région, les quatre pétales extérieurs bleus représentant les départements de la grande couronne (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Yvelines), les trois pétales intérieurs blancs les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et le bouton rouge le département de Paris. Cette rose est traversée par une ligne bleue et au-dessus des mots « RÉGION » en lettres bleues et « ÎLE-DE-FRANCE » en lettres blanches sur fond bleu.

Ce logo a ensuite été légèrement modifié, faisant apparaître un cadre bleu à la place de la simple ligne, et transformant le texte en « MA RÉGION C'EST » (sur deux lignes, toujours en bleus sur fond blanc) et « l'ÎLE-DE-FRANCE » (en blanc sur fond bleu), avec sous le cadre la mention « Conseil régional » en lettres bleues.

Le logo a été changé en 2000, pour un logo affichant une étoile à huit branches orange dans un tourbillon bleu, surmontant la mention « Région Île-de-France » en lettres bleues. L'étoile représente la région et chaque pointe l'un de ses départements. Le tourbillon bleu symbolise le dynamisme de la région.

Ce logo a été une nouvelle fois changé en 2005, pour le logo actuel, reprenant l'étoile à huit branche, cette fois-ci rouge, suivi de la mention « île de France », en rouge également.

Géographie

Aire urbaine et zones de l'Île-de-France.
Article détaillé : Géographie de l'Île-de-France.

La géographie de l'Île-de-France est marquée, sur le plan physique, par sa situation au centre d'un bassin sédimentaire, le bassin parisien, au relief relativement plat, irrigué par un fleuve navigable, la Seine dont les principaux affluents convergent précisément dans cette région, par un climat tempéré et des sols agricoles très fertiles, et sur le plan économique, par la présence en son centre de Paris, capitale et principale agglomération urbaine de la France.

Avec une superficie de 12 012 km², l'Île-de-France est l'une des plus petites régions françaises, (la plus petite de la France métropolitaine après la Corse et l'Alsace), mais de loin la plus importante par sa population (11,7 millions d'habitants, soit un peu moins de 18 % de la population française) et par son produit intérieur brut : 28,6 % du PIB total de la France métropolitaine (source: INSEE).

Concentrant les pouvoirs économiques, administratif et politique d'un pays très centralisé, elle est au centre d'un réseau de communication qui se ramifie en étoile autour de Paris.

Environnement

Le territoire de la région est très urbanisé malgré la fragmentation éco-paysagère d'une grande partie du territoire (par les routes) et des grandes vallées de la Seine, de la Marne, et de l'Oise (par l'urbanisation). Elle possède de grands massifs forestiers (285 000 ha dont 87 000 ha de forêt publique) et de nombreux grands parcs urbains qui ceinturent presque la région au sud et au nord (massif des trois forêts). La région a cependant moins perdu de biodiversité que certaines zones d'agriculture intensive de surface équivalente plus au nord. Cette ceinture forme un réservoir de biodiversité, principalement constitué du Vexin, des forêts de Rambouillet et d'Yvelines, connectés par des vallées de l'Essonne et certaines boucles de la Seine, repérés comme éléments du Réseau écologique national.

Selon son Profil environnemental régional, l'Île-de-France est du point de vue de la biodiversité dans une situation moyenne à l'échelle du continent européen, plus riche que les régions du Nord, mais moins que celles du sud. Un réseau relictuel et fragile, à conforter de corridors biologiques a permis un minimum de dispersions animales et végétales entre les grands noyaux de nature (massifs forestiers, zones humides) par la Carte des corridors biologiques d'intérêt régional[5]. La région est à 80 % constituée d'espaces naturels et ruraux, 20 % du territoire étant construit. On y trouve 228 espèces d'oiseaux sur les 375 observables en France, 18 000 espèces d'insectes sur 35 200 les plus facilement observables et 60 espèces de mammifères sur 121, ou encore 1 500 espèces de plantes sur 6 000[6].

Géologie

En dehors des zones construites le long des rivières, les carrières et les zones rocheuses exploitables sont encore nombreuses dans la région

On trouve du gypse au Nord (Cormeilles-en-Parisis, butte de Montmorency, monts de la Goële, etc.), beaucoup de sablons notamment dans le Gâtinais et les boucles de la Marne, de l'argile autour de la ville de Provins (Seine-et-Marne) et dans le Mantois ainsi que du calcaire aux limites champardennoises et le long du Loing[7].

Relief

Le point culminant de la région d'Île-de-France, au sens administratif, est situé à Neuilly-en-Vexin (Val-d'Oise) sur les buttes de Rosne et culmine à 217 mètres. Le point le plus bas est à 11 mètres à Port-Villez (Yvelines). L'altitude moyenne est de 33 m (hauteur de l'hôtel de ville de Paris).

Le point le plus haut de la région historique, qui comprend des terres hors de la région administrative actuelle (notamment dans l'actuel département de l'Oise), est le mont Pagnotte, en forêt d'Halatte au nord de Senlis qui culmine à 221 mètres.

La colline d'Élancourt (anciennement colline de la Revanche) est plus haute avec ses 231 mètres, mais il s'agit d'une colline en partie artificielle, élevée avec les remblais de construction de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines : son sommet n'est pas d'origine naturelle.

Le point culminant de Paris et de sa proche banlieue (départements 75, 92, 93, 94) se trouve dans la forêt de Meudon qui culmine à 180 mètres.

Hydrographie

La région Île-de-France est entièrement comprise dans le bassin versant de la Seine. Tous les cours d'eau de la région sont des affluents ou des sous-affluents de la Seine. Nombre des rivières sont drainées par les grands affluents de la rive droite (Marne, Oise, Epte) ou de la rive gauche (Eure). Cette dernière bien qu'elle ne coule pas en Île-de-France, reçoit de nombreuses rivières issues du sud et de l'ouest des Yvelines (Drouette, Vesgre...)[8].

Les cours d'eau principaux (Seine, Marne et Oise) sont navigables et se caractérisent par leurs nombreux méandres, boucles typiques de l'Île-de-France qui ont modelé le paysage. La formation de ces méandres s'explique par la très faible pente de ces cours d'eau.

L'altitude du terrain totalement aléatoire (oscillant toujours entre 10 et 200 m) a laissé, souvent aux abords des boucles, des lacs et des étangs aujourd'hui aménagés en bases de loisirs (Moisson-Mousseaux, Cergy-Neuville, Villeneuve-Saint-Georges, etc.).

Climat

La région Île-de-France bénéficie d'un climat tempéré, modéré par des influences océaniques. La température moyenne s'élève à 11 °C et les précipitations moyennes à 600 mm.

Occupation des sols

Malgré sa forte urbanisation, l'Île-de-France est majoritairement rurale : sur ses 12 070 km², 45 % sont consacrés à l'agriculture (une des plus productives de France) et 23 % à la forêt. Parmi les plus importantes forêts de la région, on peut citer celles de Fontainebleau, Rambouillet, Montmorency, Saint-Germain-en-Laye et Sénart. Cependant, la progression de l'urbanisation continue, année après année, de grignoter la surface agricole qui a perdu mille kilomètres carrés au cours des cinquante dernières années face à l'étalement urbain et aux développements des infrastructures.

Transports

Article détaillé : Transports en Île-de-France.
Durée de voyage en train depuis Paris par le train (2007).
Plan schématique du boulevard périphérique de Paris (en rouge) et des autres autoroutes de la Petite Couronne.

Tous les modes de transport sont représentés en Île-de-France, hormis le transport maritime (il existe cependant quelques ports fluviaux en proche banlieue parisienne). Malgré sa position un peu en marge de la banane bleue européenne, l'Île-de-France et en particulier l'agglomération parisienne dispose d'atouts qui contribuent à en faire un pôle essentiel des transports européens : poids économique de la région, position sur des axes de circulation importants entre nord et sud de l'Union, qualité du réseau existant (en particulier du réseau TGV qui désormais la connecte à cinq pays européens), poids de Paris en tant que centre touristique, première ville mondiale pour les congrès...

Infrastructures

Réseau routier

Le réseau routier comporte environ huit cent kilomètres d'autoroutes en Île-de-France. On distingue une dizaine de radiales : les principales étant l'Autoroute du Soleil (Dijon, Lyon, Marseille), du Nord (Lille), de Normandie (Rouen, Caen, Le Havre), de l'Est (Reims, Metz, Nancy, Strasbourg), et l'Aquitaine et l'Océane (Nantes, Bordeaux, Rennes) ainsi que des autoroutes concentriques : le périphérique entoure le Paris historique, l'A 86, la proche banlieue et la Francilienne en cours de bouclage est située à une dizaine de kilomètres plus à l'extérieur.

Réseau ferroviaire

Paris dispose de six grandes gares de chemin de fer terminus assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert à la fois une portion de la banlieue et est point de départ de grandes lignes vers les autres régions de France et l'étranger. Le réseau ferré de l'agglomération parisienne comporte environ cinq cent gares et mille cinq cent kilomètres de lignes pratiquement entièrement électrifiées en 25 kV alternatif ou en 1 500 V continu.

Réseau fluvial

L'Île-de-France dispose d'un réseau de 700 km de voies navigables[9].

Mobilité en Île-de-France

Un jour ouvré, on compte environ vingt-trois millions de déplacements mécanisés en Île-de-France (soit deux tiers des déplacements). Plus de la moitié de ceux-ci sont effectués par des véhicules privés (le parc est supérieur à quatre millions de voitures) ou par des véhicules utilitaires. Le solde est assuré par les transports en commun.

Le trafic routier a connu une forte croissance durant les années 1980, mais cette progression n'a pas été linéaire et tend à ralentir depuis 1992, en particulier dans la zone agglomérée. Les déplacements routiers demeurent prépondérants, mais les flux tendent à se modifier au fil du temps. Si les axes radiaux et le boulevard périphérique voient leur fréquentation stagner voire diminuer, les axes de rocade voient leur trafic augmenter, provoquant des phénomènes de saturation chroniques, à l'exemple du tronc commun des autoroutes A4 et A86 dans le Val-de-Marne. Cette évolution est en relation avec le développement des emplois, commerces et services en banlieue, alors que l'emploi régresse dans Paris intra-muros, les transports en commun demeurant peu compétitifs pour des déplacements en rocade[10].

Vélo

Sur les vingt-trois millions de déplacements mécanisés quotidiens en 2001, la part modale du vélo reste faible représentant 1,31 % du total avec 302 000 déplacements[11]. Si cette part était en nette augmentation à Paris, elle reste stable voire diminue dans les autres départements de la région[12].

Transports en commun

Les transports en commun de l'agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le métro, un système ferroviaire où les stations sont très proches. Au-delà des limites de la ville, l'Île-de-France est couverte par les trains des réseaux RER et Transilien, créant un réseau ferroviaire étendu. L'offre est complétée localement par un réseau extensif de lignes d'autobus et quelques lignes de tramways.

Les transports en commun d'Île-de-France sont exploités par plusieurs sociétés suivant les lignes et les modes de transports :

  • La Régie autonome des transports parisiens (RATP), entreprise publique, exploite des modes de transports couvrant Paris et sa proche banlieue (métro, bus, le RER A dans Paris, dans sa partie est et sur la branche de Saint-Germain-en-Laye de sa partie ouest ainsi que le RER B dans Paris et dans sa partie sud).
  • La Société nationale des chemins de fer français (SNCF), l'entreprise publique ferroviaire nationale, exploite les trains de banlieue ainsi que les RER C, D et E en totalité, le RER A sur les branches de Poissy et de Cergy - Le Haut de sa partie ouest ainsi que le RER B dans sa partie nord.
  • L'association Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France (Optile) regroupe près d'une centaine d'entreprises privées exploitant des lignes de bus régulières, essentiellement en moyenne et grande banlieue.

Ces exploitants sont coordonnés par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), qui assure également le financement des transports en commun d'Île-de-France.

Trafic ferroviaire grandes lignes

Environ mille trains de grandes lignes quittent chaque jour ouvré les six grandes gares tête de ligne parisiennes. Ceux-ci desservent l'essentiel des villes de France, ainsi que de nombreuses villes d'Europe occidentale, trafic en augmentation avec l'ouverture de lignes à grande vitesse en direction de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de l'Allemagne en particulier. La gare de Lyon se place en tête, suivie des gares du Nord et Montparnasse.

Le développement du TGV a permis la création de liaisons directes entre métropoles de Province, mais passant par le réseau francilien. La réalisation de la LGV Interconnexion Est en 1994 a ainsi permis le net développement des relations entre le Nord et le Sud-Est ou le grand Ouest, mais ces liaisons profitent également à la région par la présence de gares, permettant d'assurer un meilleur remplissage des trains et un allègement de la charge des grandes gares parisiennes, pour l'essentiel au bord de la saturation.

Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en 2004 toutes gares confondues) s'est considérablement développé avec les TGV qui partent de la gare de Lyon, de la gare Montparnasse, de la gare du Nord et depuis 2007 de la gare de Paris-Est. La gare Saint-Lazare est la première gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la gare du Nord est la première pour le trafic.

Transport fluvial

Le transport fluvial de voyageurs demeure globalement marginal dans la région, mais tend à progresser. Si le tourisme fluvial à Paris est particulièrement développé, des croisières fluviales se créent progressivement sur les autres cours d'eau d'Île-de-France, par exemple sur l'Oise, ou sur les canaux[9]. Un nouveau service régulier sur la Seine et la Marne, Voguéo, accessible aux personnes titulaires d'un abonnement de transport, a été inauguré en 2008.

Transport aérien

Vue aérienne du complexe aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle.

Paris possède trois aéroports qui ont accueilli en 2005 plus de 78 millions de passagers et 1,86 million de tonnes de fret. Paris-le Bourget, historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville est aujourd'hui réservé à l'aviation d'affaires. Orly créé après la dernière guerre est dédié au trafic intérieur épargné par les TGV et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (25 millions de passagers). L'aéroport Paris-Charles de Gaulle (54 millions passagers), le plus récent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international et du fret.

L'aéroport de Beauvais-Tillé (2 millions de passagers en 2005) qui est bien plus éloigné, est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris.

L'Aéroport Paris Vatry, spécialisé dans le fret aérien et également éloigné de la métropole, reste, malgré une forte croissance de son trafic, un aéroport relativement secondaire.

Transport de marchandises

En 2006, 296 millions de tonnes de marchandises ont transité en Île-de-France, soit environ 12 % du tonnage total transporté en France, volume en hausse de 2 % par rapport à l'an 2000. Quatre catégories de marchandises représentent à elles seules 90 % du total : les matériaux de construction représentent 101 millions de tonnes soit 40 % du total, suivis par les produits manufacturés et messageries avec 78 millions de tonnes soit 31 %, les produits alimentaires avec vingt-deux millions de tonnes soit 9 % et les produits agricoles avec vingt-et-un millions de tonnes soit 8 % du total.

Près de la moitié des marchandises transportées ne quittent pas la région, les courtes distances étant quasi exclusivement assurées par la voie routière. Le rail est privilégié en revanche pour les plus longues distances, la voie navigable étant très concentrée sur les échanges avec la Haute-Normandie, qui représentent près de la moitié du tonnage transporté, en particulier les ports de Rouen et du Havre, assurant essentiellement le transport de matériaux de construction, et, dans une bien moindre mesure, de combustible. La part du transport aérien se monte à 2,2 millions de tonnes, assuré à 88 % par les deux principaux aéroports parisiens. Les marchandises sont majoritairement échangées avec les États-Unis d'Amérique et le Sud-Est asiatique[13].

Transport routier

Le transport routier de marchandises domine largement dans la région, avec plus de deux cent millions de tonnes transportées par la route en 2008. Les transports ferroviaires ou fluviaux n'en ont assuré que de dix à quinze millions de tonnes chacun la même année[14]. La part modale de la route atteignait alors 89,9 %, contre 5,4 % pour la voie navigable et 4,8 % pour le rail[15].

Transport ferroviaire

Une BB 27000 tracte un train de céréales à Bobigny, point le plus fréquenté de la ligne de Grande Ceinture.

Durant les années 1990, on compte chaque jour plus de cinq cent convois de fret sur les lignes ferroviaires régionales, transportant près de 240 000 tonnes de marchandises. Si la dimension de l'agglomération peut expliquer les volumes constatés, c'est avant tout la situation de carrefour de la région qui explique l'importance des flux, majoritairement de transit. Ainsi, le trafic généré par la région elle-même peut être évalué à 50 000 tonnes en moyenne quotidienne, pour 90 000 tonnes de flux inter-régionaux.

Les principaux flux observables relient le Nord au Sud-Est, ou les produits lourds de l'industrie métallurgique dominent, et l'Est à Ouest liant la Lorraine et l'Alsace à la basse-Seine et à la Bretagne. D'autres flux de moindre importance existent, parfois orthogonaux, dont la présence en Île-de-France s'explique pour partie par la médiocrité des liaisons ferroviaires transversales, souvent mal équipées.

Si les axes radiaux Paris - Lille, Paris - Bruxelles, Paris - Bordeaux et Paris - Le Havre sont les plus fréquentés, c'est la ligne de Grande Ceinture, particulièrement à l'Est de Paris, qui détient le record national pour le trafic fret[16].

Le transport ferroviaire de marchandises demeure relativement stable. La part des marchandises importées dans la région représente environ le double en volume des marchandises exportées, ce qui s'explique par les besoins d'une importante population et la quasi-absence d'exportation de matières premières ou de produits énergétiques ; la part du trafic interne reste très faible[17].

Le transport combiné, après une hausse jusqu'en 2001, est désormais en recul. Il dépassait trois millions de tonnes en 2008[18].

Transport fluvial

Deux péniches se croisent sur la Seine au niveau du bois de Boulogne.
Article détaillé : Port autonome de Paris.

Paris est le premier port fluvial de France avec un trafic de vingt-et-un millions de tonnes en 2005 [19]. Les installations du port sont échelonnées le long de la Seine et des canaux de la Ville de Paris : le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq.

Les terminaux les plus importants sont le Port de Gennevilliers et le Port de Bonneuil-sur-Marne[20]. L'activité est gérée par le Port autonome de Paris. Le trafic est constitué majoritairement par les matériaux de construction (sable, gravier, déblais) (15,8 Mt), suivi par les produits agricoles (1,7 Mt), les combustibles (0,9 Mt) et les conteneurs (0,8 Mt).

Le trafic de marchandises par voie fluviale au port de Gennevilliers demeure relativement stable, la part des marchandises importées dans la région étant en moyenne le triple de celle des marchandises exportées. Le transport de conteneurs est, lui, en augmentation rapide et constante : il a été multiplié par quatre entre 2000 et 2007[21].

Transport aérien

Le transport aérien de marchandises est quant à lui en augmentation constante : il a doublé entre 1998 et 2008[22].

Enseignement supérieur

Administration

Le conseil régional administre la région Île-de-France. Il siège à Paris, au 33 rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement, et est présidé depuis 1998 par le socialiste Jean-Paul Huchon.

Ses 209 sièges sont répartis comme suit entre les listes[23]:

Économie

La région parisienne, un des moteurs de l'économie mondiale: La Défense (en fond), le plus grand centre d'affaires européen.

L'Île-de-France est un des principaux moteurs de l'économie mondiale. En 2005 le PIB de l'Île-de-France calculé par INSEE était de 478,7 milliards d'euros (US$ 595,3 milliards de dollars)[24]. 448,933 milliards €, i.e. 506,7 milliards $ US en taux de changes réels (au taux officiel de l'OCDE pour 2003). Ainsi la région parisienne est la plus importante région européenne par son PIB[25]. Bien que sa population n'en fasse que la 20e métropole mondiale, le PIB de l'Île-de-France est le cinquième des grandes villes du monde après l'aire métropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka.

Avec plus de 5,3 millions d'emplois, dont près de 84 % dans le tertiaire[26], l'Île-de-France se caractérise par sa place prépondérante dans l'économie nationale et par l'importance du secteur tertiaire. De nombreux groupes nationaux ou internationaux ont leur siège en Île-de-France et la région représente 29 % de la valeur ajoutée brute du pays (en 2002). Bien que réalisant 83% de sa valeur ajoutée dans les services, l'économie francilienne reste extrêmement diversifiée par rapport aux autres villes de sa taille. Bien que la région ait subi une forte désindustrialisation, elle reste la première région industrielle française. L'agriculture, qui occupe 45 % du territoire régional (48 % hors Paris), dont les deux tiers sont consacrés aux céréales, est l'une des plus productives de France. L'Île-de-France est aussi une destination touristique de premier plan.

L'économie francilienne, une comparaison internationale

L'Île-de-France représente environ 29 % du PIB français, alors que sa population ne représente qu'à peine 18,7 % de la population française (recensement 2004). En 2002, Eurostat évaluait le PIB francilien à 4,5 % du PIB total de l'Union européenne (à 25 membres)[27], alors que la région comporte moins de 2,45 % du total de la population de l'UE à 25. En Europe, la seule métropole qui puisse se comparer à Paris est Londres. À titre de comparaison, Eurostat évaluait le PIB total du Grand Londres en 2002 à 264 milliards d'euros. La région métropolitaine londonienne est toutefois un peu plus large que le grand Londres ce qui fausse un peu la comparaison (et les chiffres que l'on peut composer à l'occasion donnent les deux métropoles au coude à coude). Les PIB de ces deux régions métropolitaines dépassent largement ceux de toutes les autres métropoles européennes, que ce soit la Randstad Holland, les conurbations Rhin-Ruhr ou Rhin-Main, Bruxelles ou Berlin.

L'économie francilienne par grands secteurs d'activité

L'économie francilienne est particulièrement diversifiée, à la différence de Londres (marchés financiers) ou de Los Angeles (industrie du cinéma et divertissement). L'industrie du tourisme, par exemple (Paris est la première destination mondiale) emploie à peine 3,6 % des franciliens en 1999[28] : sur de nombreux domaines, Paris est le premier ou l'un des tout premiers centres mondiaux sans être totalement dépendant d'aucun. D'ailleurs, si l'économie francilienne est essentiellement une économie de services, sa base industrielle demeure très importante. L'Île-de-France est toujours l'un des principaux centres de production européens, qui a su préserver sa compétitivité en augmentant toujours plus la part de la recherche dans son activité industrielle. Il n'en demeure pas moins que l'Île-de-France est aujourd'hui surtout une région de services de très haut de gamme, en particulier à destination des entreprises.

Répartition de l'emploi et la valeur ajoutée par grands secteurs d'activité

Emplois au 1er janvier 2008[29]

SECTEUR EMPLOIS %
Agriculture, sylviculture, pêche 13 081 0,2
Industrie et construction 803 341 14,3
dont industrie 517 509 9,2
dont construction 285 832 5,1
Transports, commerce et services 4 791 983 85,5
dont commerce 690 247 12,3
dont transports et services divers 2 599 927 46,4
dont administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 501 809 26,8


Valeur ajoutée par secteur d'activité en millions d'euros en 2009[30]
SECTEUR Millions d'euros %
Agriculture, sylviculture, pêche 609 0,1
Industrie, énergie et construction 63 278 12,7
Construction 19 775 4,0
Biens de consommation 12 756 2,6
Biens d’équipement 9 079 1,8
Énergie 8 876 1,8
Biens intermédiaires 6 981 1,4
Automobile 3 101 0,6
Agro-alimentaire 2 710 0,5
Transports, commerce, services 434 231 87,2
Services aux entreprises 121 744 24,4
Finance et immobilier 117 183 23,5
Éducation, santé, action sociale, administration 81 817 16,4
Commerce 45 975 9,2
Services aux particuliers 41 867 8,4
Transports 25 645 5,1

Industrie

L'industrie emploie 517 000 personnes en Île-de-France, ce qui en fait la première région industrielle française devant Rhône-Alpes. Mais c'est en même temps, avec seulement 14 % des emplois dans l'industrie, l'une des régions les moins industrialisées de France (après Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Corse ) et une région qui s'est fortement désindustrialisée depuis une vingtaine d'année.

  • Aéronautique, espace et industries de défense

Le secteur de l'aérospatiale et des industries de défense emploie 72 000 salariés en Île-de-France (dont 36 000 emplois directs). Plusieurs sociétés d'importance européenne y sont présentes, notamment EADS, Thales, Dassault Aviation, Snecma, ESA, Alcatel, Arianespace, etc. avec des sites de production, des centres de recherche, des sièges sociaux…

  • Automobile

Le secteur de l'automobile en Île-de-France emploie 156 000 salariés (dont 60 000 emplois directs et le solde en sous-traitance). Les deux constructeurs nationaux sont présents et exploitent trois usines de production parmi les plus importantes (Renault à Flins-sur-Seine, PSA à Poissy et Aulnay-sous-Bois) et plusieurs centres de recherche, dont le technocentre Renault de Guyancourt et le centre PSA de Vélizy). La plupart des équipementiers y sont également implantés, notamment (Delphi, Valeo, Faurecia, Johnson Controls Automotive Electronics, Bosch Braking System, Lear Corporation, etc.) Le secteur de la recherche en automobile emploie 17 500 personnes, dont 6 600 chercheurs, en Île-de-France, soit 75 % du potentiel du secteur en France.

  • Énergie

Depuis la 'découverte' de la radioactivité à Paris, le nucléaire est un des secteurs où la recherche et l'industrie francilienne sont en pointe. Le groupe Areva y a son siège social. Total, un autre leader mondial de l'exploitation d'énergie (non renouvelables) a également son siège mondial en Île-de-France ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. EDF est également très fortement implanté en Île-de-France.

  • Nouvelles technologies
  • Sante, médecine et Bio-Tech
  • Pour en savoir plus

Services

Les services constituent la majeure partie de l'emploi francilien. Au 31 décembre 2004, l'INSEE recense 3 800 000 personnes travaillant dans les services (71 % de l'emploi régional) auxquelles il faut ajouter 700 000 personnes travaillant dans les commerces (13 % de l'emploi régional).

  • Services collectifs

Au quotidien, ce sont près de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration, l'action sociale ou l'éducation. De grands groupes de services collectifs (électricité, téléphonie, eau, etc.) à capitaux publics ou privés ont leur siège à Paris (EDF, Veolia, France Telecom).

  • Services aux entreprises

Les activités de conseil sont en très fort développement et la région parisienne compte environ 500 000 emplois dans ce domaine. Les principales entreprises mondiales sont présentes à Paris, y ayant implanté leur siège européen ou un bureau. Les activités financières (270 000 emplois), connaissent actuellement une réorganisation très rapide. L'Île-de-France accueille le siège de grandes Banques mondiales (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole) et le siège d'Euronext. La Bourse de Paris, par sa proximité avec plus de 400 banques et institutions est considérée comme étant la 4e Bourse mondiale derrière Tokyo, New York et Londres. De plus Paris accueille les bureaux de grandes banques comme Lazard ou Goldman Sachs.

  • Services aux particuliers

Agriculture

L'agriculture couvre plus de 50 % du territoire régional, mais elle n'occupe que 7 600 agriculteurs (0,5 % de la population active). La Seine-et-Marne est de loin le département le plus agricole : il consacre à l'agriculture 58 % de son territoire d'où provient 57 % de la production de blé régionale.

La proximité d'un marché de onze millions de consommateurs, la fertilité des sols, la technicité agricole, la mécanisation des exploitations, le développement de la qualité, font que l'Île-de-France demeure une grande région agricole.

La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. Outre les grandes cultures, une caractéristique régionale est la permanence des productions spécialisées péri-urbaines (plantes en pot, plantes à massifs, roses coupées, plantes de pépinières, légumes et frais), bien que celles-ci aient tendance à régresser sous la pression de l'urbanisation, mais l'Île-de-France reste une des premières régions horticoles de France. Les céréales et pois, parmi les meilleurs rendements du pays, constituent, avec la betterave sucrière, l'essentiel de la production. Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. La production animale ne représente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne.

L'industrie agro-alimentaire place l'Île-de-France au premier rang des régions françaises pour son chiffre d'affaires (127 000 MF) et sa valeur ajoutée (23 %). Elle compte 545 entreprises productrices (Coca-Cola, LU, Panzani, etc.).

Les entreprises implantées en Île-de-France

Article détaillé : Entreprises d'Ile-de-France.

Géographie de l'emploi francilien

Répartition des emplois par département

Chiffres du recensement au 1er janvier 2008[31].

Département Superficie
en km²
Population Nombre d'emplois Emplois
par hectare
Actifs résidents Emplois
par actif résident
Paris 105 2 211 297 1 788 148 170,30 1 201 994 1,49
Seine-et-Marne (2) 5 915 1 303 702 437 185 0,74 660 219 0,65
Yvelines (2) 2 285 1 406 053 545 173 2,38 694 785 0,78
Essonne (2) 1 804 1 205 850 432 269 2,40 600 033 0,72
Hauts-de-Seine (1) 176 1 549 619 930 024 52,84 806 421 1,15
Seine-Saint-Denis (1) 236 1 506 466 535 221 22,55 732 952 0,73
Val-de-Marne (1) 245 1 310 876 510 703 20,93 664 935 0,77
Val-d'Oise (2) 1 246 1 165 397 433 614 3,48 581 489 0,75
(1) Petite couronne 657 4 366 961 1 972 948 30,03 2 204 308 0,90
(2) Grande couronne 11 250 5 081 002 1 848 241 1,64 2 536 526 0,73
Île-de-France 12 012 11 659 260 5 612 336 4,7 5 942 827 0,94

Démographie

Article détaillé : Démographie de l'Île-de-France.

Avec 179 264 naissances et un excédent naturel de plus de 110 000 personnes en 2007, l'Île-de-France est une des régions d'Europe démographiquement les plus dynamiques. À titre de comparaison, le nombre des naissances est à peu près égal à celui des Pays-Bas dont la population dépasse les seize millions, et correspond à la moitié du chiffre enregistré dans une Pologne de plus de trente-huit millions d'habitants. L'Île-de-France a une densité de 977 hab/km² en 2009.

Évolution de la population en Île-de-France.
Années 1801 1851 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
Population 1 353 000 2 239 925 2 819 275 3 141 960 3 316 387 3 726 318 3 934 522 4 126 870 4 365 879 4 735 799
Années 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
Population 4 960 529 5 335 595 5 682 768 6 146 374 6 705 746 6 785 913 6 597 930 7 317 228 8 470 015 9 248 931
Années 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 - -
Population 9 878 565 10 073 059 10 660 554 10 952 011 11 532 398 11 598 866 11 659 260 11 729 613 - -
Notes, sources, ... Sources : IAURIF[32] et INSEE[33].


Courbe d'évolution de la population en Île-de-France

Note: les points de population sont représentés plus fins à partir de 2004 pour éviter qu'ils se touchent.

Tout au long du XIXe siècle la région d'Île-de-France connut une croissance spectaculaire de sa population, liée surtout à l'attraction qu'exerçait la ville de Paris sur les provinces. En 1911, Paris dont la population constituait déjà l'essentiel de celle de l'Île-de-France (2 833 351 sur 5 182 151), était la troisième ville la plus peuplée du monde (après Londres 7 160 441 et New York 4 766 883, et avant Vienne 2 083 630 et Berlin 2 071 257).

Entre la Première Guerre mondiale et 1945, la population de l'Île-de-France ralentit quelque peu, suite aux guerres, mais se maintint malgré la dénatalité qui sévissait dans le pays.

De 1946 à 1975, la population de la région fit un bond de près de 50 %, cette période correspondant à celle du baby boom et au maximum des migrations des provinces vers l'Île-de-France. Les vingt-cinq années suivantes se caractérisent par une croissance nettement moindre, liée avant tout à une émigration importante vers d'autres régions de France (régions atlantiques et méridionales), cela malgré un dynamisme des naissances et une fécondité devenue supérieure à la moyenne du pays, et malgré l'apport d'un courant migratoire positif en provenance de l'étranger. Depuis la fin des années 1990 cependant, il semble que l'on assiste à une nouvelle période de croissance soutenue due au fort excédent des naissances sur les décès et à la réduction du déficit migratoire à l'égard des autres régions.

Année Population au 1er janvier
Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Île-de-France
1968 2 590 771 604 340 854 382 673 325 1 461 619 1 249 606 1 121 319 693 269 9 248 931
1975 2 299 830 755 762 1 082 296 923 061 1 438 930 1 322 127 1 215 674 840 885 9 878 565
1982 2 176 243 887 112 1 196 111 987 988 1 387 039 1 324 301 1 193 655 920 598 10 073 059
1990 2 150 147 1 077 206 1 305 076 1 083 245 1 389 416 1 378 576 1 213 446 1 047 553 10 644 665
1991 2 145 912 1 095 235 1 314 925 1 093 658 1 392 369 1 380 953 1 215 154 1 057 350 10 695 556
1992 2 139 928 1 115 222 1 326 185 1 105 974 1 394 910 1 384 908 1 218 450 1 067 699 10 753 276
1993 2 132 475 1 131 179 1 333 814 1 115 400 1 395 461 1 387 427 1 221 158 1 076 500 10 793 414
1994 2 129 856 1 146 990 1 340 268 1 122 103 1 399 157 1 389 787 1 222 214 1 082 848 10 833 223
1995 2 120 545 1 159 421 1 345 471 1 127 647 1 403 081 1 389 976 1 221 918 1 090 916 10 858 975
1996 2 116 512 1 169 827 1 350 539 1 131 399 1 406 949 1 389 668 1 221 145 1 097 809 10 883 848
1997 2 110 869 1 176 289 1 353 180 1 131 514 1 412 292 1 388 804 1 222 429 1 100 050 10 895 427
1998 2 111 315 1 182 543 1 353 723 1 133 653 1 419 110 1 386 023 1 225 473 1 100 782 10 912 622
1999 2 123 686 1 191 775 1 353 945 1 133 836 1 427 888 1 383 319 1 227 030 1 104 533 10 946 012
2000 2 130 437 1 202 569 1 360 971 1 142 510 1 441 711 1 394 625 1 235 568 1 111 855 11 020 246
2001 2 137 419 1 214 608 1 368 823 1 151 770 1 457 006 1 406 808 1 244 604 1 119 485 11 100 523
2002 2 142 059 1 226 491 1 375 717 1 160 796 1 472 021 1 419 219 1 252 769 1 126 936 11 176 008
2003 2 146 938 1 238 621 1 382 095 1 169 826 1 486 724 1 431 491 1 261 180 1 133 742 11 250 617
2004 2 149 006 1 250 483 1 388 235 1 178 354 1 501 171 1 443 186 1 268 947 1 140 590 11 319 972
2005 2 153 602 1 260 467 1 394 843 1 187 807 1 516 650 1 459 074 1 278 892 1 147 984 11 399 319
2006 2 181 371 1 273 488 1 395 804 1 198 273 1 536 100 1 491 970 1 298 340 1 157 052 11 532 398
2007 2 193 030 1 289 524 1 403 957 1 201 994 1 544 411 1 502 340 1 302 889 1 160 721 11 598 866
2008 2 211 297 1 303 702 1 406 053 1 205 850 1 549 619 1 506 466 1 310 876 1 165 397 11 659 260
2009 2 220 114 1 316 761 1 410 040 1 212 393 1 560 870 1 519 071 1 319 227 1 171 137 11 729 613
Année Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Île-de-France

Sources : INSEE[34],[35],[36] - IAURIF [32],[37].

Alors qu'entre 1990 et 1999 la population de la région n'avait augmenté que de 291 000 habitants - soit 32 000 par an -, le rythme d'accroissement s'est considérablement accéléré depuis lors[38]. De 1999 à 2008, l'accroissement annuel moyen a été de 0,70 % soit près de 78 600 habitants annuellement, principalement dû à l'excédent naturel. Au 1er janvier 2008, la population de l'Île-de-France était passée ainsi à 11 659 260 habitants[39]. Elle est estimée par l'INSEE à 11 729 613 habitants au 1er janvier 2009 et à 11 798 427 habitants au 1er janvier 2010[40].

Au recensement de 2006, 40 % des immigrés vivant en France résident en Île-de-France. Plus d'un Francilien sur trois (35% soit plus de 4 millions de personnes) est immigré ou a au moins un parent immigré, soit environ 17% d'immigrés et près de 18 % d'enfants d'immigrés (nés en France). La part des immigrés est passée de 14 % en 1990 à 16,9 % en 2006, et celle des enfants de moins de 18 ans nés en France de parents immigrés de 24,6 % à 32,5%[41].

Sport

La région dispose de nombreux hippodromes, notamment les hippodromes parisiens (Auteuil, Longchamp, Vincennes, etc.). Mais il existe également deux hippodromes situés en Île-de-France et qui dépendent de la Fédération des courses d'Île-de-France et de Haute-Normandie : l'hippodrome de Rambouillet et l'hippodrome de Fontainebleau. Elle possède en outre des équipements sportifs reconnus internationalement pour l'organisation de grandes compétitions : trois grands stades de football et de rugby (pouvant servir aussi pour des compétitions d'athlétisme ou d'autres manifestations, notamment culturelles) : le parc des Princes et le stade Charléty à Paris et le stade de France en Seine-Saint-Denis), un stade de tennis : le stade Roland-Garros où sont organisés chaque printemps les Internationaux de France de tennis, le palais omnisport de Paris-Bercy où sont organisées régulièrement d'importantes manifestations sportives comme le trophée Éric Bompard de patinage artistique ou les Masters de Paris-Bercy. D'autres équipements sportifs sont moins courus mais néanmoins nécessaires : le stade Pierre-de-Coubertin pour d'autres sports collectifs, le palais des sports de Levallois-Perret pour le basket ou la boxe, de même pour la halle Georges-Carpentier au Sud de Paris...

Culture

Article détaillé : Culture de l'Île-de-France.

Patrimoine

Architecture

La façade principale du château d'Ecouen donnant sur la Plaine de France

L'Île-de-France est le berceau de l'architecture gothique dont les joyaux sont la cathédrale Notre-Dame de Paris, la basilique de Saint-Denis, le château de Vincennes, la Conciergerie et la Sainte-Chapelle.

On peut également visiter en Ile-de-France des témoignages de l'architecture Renaissance, tel que le monumental Château d'Ecouen (Val d'Oise) bâti par Anne de Montmorency au XVIe siècle. La commune d'Ecouen présente par ailleurs un grand nombre de monuments architecturaux de cette époque.

On peut voir aussi en Ile-de-France l'Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris et le château de Versailles.

Culture urbaine

Le Tag (graffiti) est devenu un art des Cultures urbaines.

Culture rurale

L'Île-de-France, dans sa partie la plus périphérique, a été jusqu’à l'époque de la création des villes nouvelles un ensemble très rural constitué de terres très fertiles. Aujourd'hui, près de 80% de la surface régionale est toujours constituée de cultures et de forêts.

Chacune des petites régions qui entourent la capitale conserve, malgré l'expansion de l'agglomération parisienne, une vocation rurale marquée et très souvent, un important patrimoine tant monumental (châteaux, églises classées...) que vernaculaire (lavoirs, croix de chemin, fermes fortifiées, quelques moulins...). Depuis les années 1980, le classement de certains sites (Vexin français) puis la création de parcs naturels régionaux contribuent à préserver ce patrimoine.

Parmi les régions historiques qui entourent Paris on compte :

  1. le Vexin français au nord-ouest, borné à l'est par Pontoise et la vallée de l'Oise, à l'ouest par l'Epte, au nord par le Thelle et au sud par la vallée de la Seine. Cette région est pour sa partie francilienne devenue le parc naturel régional du Vexin français ;
  2. le Pays de France, au nord de Paris, dont la partie nord, très rurale, est maintenant préservée grâce au parc naturel régional Oise-Pays de France ;
  3. le Multien et la Goële au nord-est de Paris ;
  4. la Brie à l'est ;
  5. le Gâtinais français au sud-est, en partie préservé grâce au parc naturel régional du Gâtinais français ;
  6. le Hurepoix au sud, pour partie intégré dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse ;
  7. le Mantois à l'ouest.

Équipements culturels

Musées

Le Palais du Louvre. Le musée d'Orsay. Le Musée national de la Renaissance d'Ecouen (Val d'Oise).

Salles de spectacle

Le palais omnisports de Paris-Bercy

Événements culturels

Festivals[42]

  • Solidays
  • Rock en Seine
  • Festival Jazz à Saint-Germain-des-Près
  • Festival de l'imaginaire
  • Festival Rock'Ambolesk
  • Africolor
  • Suresnes Cités Danse
  • Printemps des Poètes
  • Festival Träce
  • Festival Faits d'Hiver
  • Anticodes
  • Colors Music Estival
  • Jazz à la Villette
  • Jazz au fil de l'Oise
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Boulangerie, pâtisserie et confiseries :

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Bibliographie

  • André Lesort, Pierre Bernus, Maurice-Pierre Boyé, Monique Richard, Visages de l'Île-de-France, Paris, Horizons de France, 1946, 216 p. 
  • Pierre Bernus, Histoire de l'Île-de-France, Toulouse, Ancienne Librairie Furne, Boivin et Cie, 1971, 599 p. 
  • Michel Mollat (sous la direction de), Histoire de l'Île-de-France et de Paris, Paris, Privat, coll. « Univers de la France », 1934, 283 p. 
  • Collectif, Île-de-France - Produits du terroir et recettes traditionnelles, Paris, Albin Michel / Conseil national des arts culinaires, coll. « L'inventaire du patrimoine culinaire de la France », 1993, 335 p. (ISBN 2-226-06348-X) 
  • Colette Vallat (dirigé par), Île-de-France - Éclats des terroirs, des savoirs, des pouvoirs, Paris, Autrement, coll. « France », 2000, 205 p. (ISBN 2-86260-967-6) 

Notes et références

  1. Données Eurostat - PIB régionaux en 2007 - 513 705 millions SPA pour la Rhénanie-du-Nord-Westphalie contre 488 598 millions SPA pour l'Île-de-France en 2007
  2. Données Eurostat - PIB régionaux par habitant en 2007
  3. Un peu d'histoire - Conseil régional d Île-de-France
  4. Armes de l'Île-de-France, Nouveau Larousse Universel, tome 1, Librairie Larousse, 1948, p. 969.
  5. [PDF] carte des corridors biologiques d'intérêt sur www.ile-de-france.ecologie.gouv.fr
  6. Communiqué d'installation de Natureparif (l'agence régionale pour la nature et la biodiversité), le 30 juin 2008)
  7. Services Collectifs des Espaces Naturels et ruraux d'IDF
  8. Carte du réseau hydrogrpahique de l'Île-de-France, Agence de l'eau Seine-Normandie. Consulté le 22 juin 2011.
  9. a et b IAU IdF - Le tourisme fluvial en Île-de-France : une image à valoriser
  10. IAU IdF - La circulation routière en Île-de-France. Évolution des flux et conditions de circulation dans la zone centrale
  11. [PDF] IAURIF - Quel avenir pour le vélo en Île-de-France ?, octobre 2005
  12. [PDF] STIF - Mobilité et transports en Île-de-France
  13. [PDF] Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Le fret en Île-de-France : statistiques 2006
  14. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport par modes
  15. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Répartition du trafic national par mode
  16. Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, tome II, p. 61
  17. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport ferroviaire
  18. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport combiné
  19. [PDF] : Rapport 2005 du Port Autonome de Paris
  20. IAU IdF - La place de l'Île-de-France dans l'hinterland du Havre : le maillon fluvial
  21. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport fluvial et port de Gennevilliers
  22. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport aérien de fret
  23. Les Groupes politiques
  24. Source Insee
  25. www.lesechos.fr
  26. Source Insee RGP 1999.
  27. Regional GDP in the EU25, Eurostat, avril 2005
  28. Insee Île-de-France, mars 2004: Les emplois dans le secteur du tourisme
  29. INSEE - Recensement de la population de 2008 - Emploi au lieu de travail selon le secteur d'activité, consulté le 15novembre 2011
  30. Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France - Chiffres clés 2011, consulté le 15 novembre 2011
  31. - Résultats du recensement de la population - 2008
  32. a et b IAURIF - La population des régions de 1851 à 1999, Note rapide Population et modes de vie, n° 32 [PDF]
  33. Population des régions au 1er janvier - INSEE
  34. Population légale au 1er janvier 2006
  35. INSEE - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge
  36. INSEE - Population des régions au 1er janvier 2009
  37. INSEE Île-de-France : 11,6 millions de Franciliens au premier janvier 2007,INSEE - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge
  38. INSEE Première n° 1116 - Enquêtes du recensement 2004-2006 (janvier 2007)
  39. INSEE Population légale des régions 2008
  40. INSEE Décomposition de l'évolution moyenne annuelle des populations régionales sur 1999-2010 Fichier Excel
  41. Les descendants d'immigrés vivant en Île-de-France, IAU Idf, Note rapide Société, n° 531
  42. Festivals à Paris Ile-de-France

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