Bangladesh

Bangladesh
গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ (bn)
Gônoprojatontri Bangladesh (bn)
République populaire du Bangladesh (fr)
Drapeau du Bangladesh Emblème du Bangladesh
(Drapeau du Bangladesh) (Emblème du Bangladesh)
Devise nationale : aucune
carte
Langue officielle bengali
Capitale Dhaka
23°43′N 90°24′E / 23.717, 90.4
Plus grande ville Dhaka
Forme de l’État République[1]
 - Président
- Premier ministre
Zillur Rahman
Sheikh Hasina Wajed
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 94e
143 998 km2
9,6 %
Population
 - Totale (2011)
 - Densité
Classé 7e
158 570 535[2] hab.
1083 hab./km2
Indépendance
 - Déclarée
- Reconnue
Du Pakistan
26 mars 1971
16 décembre 1971
Gentilé Bangladais, Bangladaise ou Bangladeshi(e)
IDH (2007) en augmentation 0,547 (moyen) (140e)
Monnaie Taka (BDT)
Fuseau horaire UTC +6
Hymne national Amar Shonar Bangla
Code ISO 3166-1 BGD, BD
Domaine internet .bd
Indicatif
téléphonique
+880


Le Bangladesh, dans l'alphabet phonétique international [ˈbaŋlad̪eʃ]Prononciation du titre dans sa version originale, en bengali বাংলাদেশ, littéralement « le pays du Bengale », en forme longue la République populaire du Bangladesh, en bengali গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ, Gônoprojatontri Bangladesh, est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie.

Les frontières de la région qui constitue aujourd'hui le Bangladesh furent établies en 1947 pendant la partition des Indes, quand le pays devint la partie orientale du Pakistan. Le lien entre les deux parties du Pakistan, fondé sur leur religion majoritaire commune, l'islam, s'est révélé fragile puisqu'une énorme étendue de territoire indien mesurant 1 600 km de long les séparait. Soumis à une discrimination politique et linguistique — l'ourdou étant proclamé langue officielle du Pakistan — ainsi qu'à une négligence économique de la part du pouvoir aux mains du Pakistan occidental, les Bengalis du Pakistan oriental déclarent l'indépendance en 1971. Le Bangladesh voit le jour après une guerre d'indépendance avec l'appui de l'Inde et de l'URSS. Malgré sa libération, le Bangladesh voit son développement marqué par des troubles politiques, avec quatorze chefs de gouvernement et au moins quatre coups d'État.

Avec plus de 1 000 hab/km², le Bangladesh est l'un des pays les plus densément peuplés du monde. Géographiquement, l'essentiel du Bangladesh est occupé par le delta du Gange et du Brahmapoutre. C'est une plaine fertile mais sujette aux cyclones et inondations des moussons.

Le gouvernement est une démocratie parlementaire. Il est membre du Commonwealth depuis 1972[3], de l'ASACR, du BIMSTEC, de l'OCI, et du D-8.

Sommaire

Géographie

Le Bangladesh et la basse vallée du Brahmapoutre
Article détaillé : Géographie du Bangladesh.

Le Bangladesh est situé dans le delta plat et bas formé par la confluence du Gange et du Brahmapoutre. Ce dernier est appelé Jamuna dès son entrée en territoire bangladais, et le premier devient la Padma dès qu'il rencontre la Jamuna peu avant Dhaka. La Meghna, quant à elle, rejoint la Padma en aval de la capitale du pays. Les alluvions déposées par ces fleuves créent des plaines comptées parmi les plus fertiles du monde. Le Bangladesh a 58 cours d'eau de part et d'autre de ses frontières internationales, ce qui cause des problèmes politiques liés à l'eau particulièrement difficiles à résoudre ; il partage également des zones ripariennes avec l'Inde[4].

La plus grande partie du Bangladesh est à moins de 12 mètres au-dessus du niveau de la mer[5] et environ 10% du territoire est situé en dessous du niveau de la mer[6]. 80 % des précipitations tombent pendant les cinq mois de la mousson (de juin à octobre), alors que 20 % seulement des terres sont protégées des inondations et équipées de drainage et d'irrigation. Seulement quatre étendues sont situées en dehors du delta : les collines de Sylhet, la région montagneuse de Madhupur, la région vallonnée des Chittagong Hill Tracts et la zone de Barind[6].

Il est estimé qu'environ 50 % de la superficie du pays serait inondée si le niveau de la mer augmentait d'un mètre[5]. L'endroit le plus élevé du pays - 1 052 mètres - est dans la chaîne des monts Mowdok, dans les Chittagong Hill Tracts du sud-est du pays[7]. La plupart de la côte maritime est constituée de jungle marécageuse, les Sundarbans, la plus grande forêt de mangrove du monde, abritant de nombreuses et diverses espèces de faune et flore, y inclus le tigre du Bengale. En 1997 cette région est déclarée en danger[8]. Cox's Bazar, au sud de la ville de Chittagong dans l'extrême sud-est du pays, possède une plage ininterrompue de 120 km de long, la plus longue du monde[9],[10].

Situé de part et d'autre du tropique du Cancer, le Bangladesh a un climat de type tropical avec un hiver doux d'octobre à mars, un été chaud et humide de mars à juin, et des moussons de juin à octobre. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux[11], les tornades, et les raz de marée touchent le pays pratiquement tous les ans. Le phénomène d'inondation est accentué par la déforestation des pentes de l'Himalaya, par la forme en entonnoir du golfe du Bengale, par le relief de plaine du pays, par l'hydrographie du pays (plus de 90 % du pays est occupé par un delta) et par le réchauffement climatique. À cela s'ajoutent les effets de la déforestation, la dégradation des sols et l'érosion[12],[13].

En mai 1985, sur le seul îlot vaseux d'Urir Char, quatre mille des cinq mille habitants ont été tués par un violent raz de marée.

En 1998 le Bangladesh a vu les pires inondations de l'histoire moderne[14]. Mille personnes sont mortes et 30 millions se sont retrouvées sans abri, 130 000 animaux d'élevage sont morts, 50 km² de terre furent détruits et 11 000 km de routes sévèrement endommagées ou complètement détruites. Soixante-six pour cent du pays était sous l'eau. L'inondation fut particulièrement dévastatrice cette année-là à cause des moussons particulièrement intenses et d'un dégel particulièrement abondant dans les Himalayas.

En 1970, le cyclone de Bhola fait 500 000 morts[15]. Le 15 novembre 2007, le cyclone Sidr a provoqué la mort de 3300 personnes et 1,5 milliard de dollars de dégâts[15]. En 1991, un tsunami a tué quelque 138 000 personnes[15].

Histoire

Pièce de monnaie en argent datant de la dynastie maurya
Détail du mur du temple de Kantanagar
Le fort de Lalbagh, à Dhaka
Carte du Bengale en 1907-1909, sous domination britannique

Il existe des vestiges d'une civilisation datant d'il y a quatre mille ans dans la région du Bengale[16],[17], alors peuplée de Dravidiens, Tibéto-Birmans et Austro-Asiatiques. L'origine exacte du mot « Bangla » ou « Bengal » est inconnue, quoiqu'on les pense dérivés de « Bang », le nom d'une tribu parlant le dravidien et installée dans la région aux environs de -1000[18].

Le royaume de Gangaridaï est formé au plus tard au XIIe siècle av. J.‑C., après l'arrivée des Indo-Aryens ; ce royaume s'unira avec le Bihar sous les empires Magadha et Maurya. Le Bengale devient plus tard partie de l'empire Gupta des IIIe au VIe siècles. Après sa dissolution un Bengali appelé Shashanka fonde un empire riche mais de courte vie ; il est considéré comme le premier roi indépendant de l'histoire du Bangladesh. Après une période d'anarchie la dynastie bouddhiste Pala règne sur la région pendant quatre siècles, suivis d'un règne plus court de la dynastie Sena hindoue. L'islam est introduit au Bengale au XIIe siècle par des missionnaires soufis ; d'amples conquêtes musulmanes contribuent à le propager dans la région[19]. Un général turc, Bakhtiyar Khalji, bat Lakshman Sen de la dynastie Sen et conquiert de grandes étendues du Bengale. La région est dominée par des dynasties de sultans et des seigneurs féodaux pendant plusieurs siècles. Au XVIe siècle l'Empire moghol contrôle le Bengale et Dhaka devient un centre provincial important de l'administration moghole.

Les commerçants européens arrivent vers la fin du XVe siècle, leur influence grandissant peu à peu jusqu'à ce que la Compagnie anglaise des Indes orientales arrive à contrôler le Bengale suite à la bataille de Plassey en 1757[20]. La rébellion sanglante de 1857, connue sous le nom de Révolte des Cipayes, aboutit à un transfert du pouvoir à la Couronne, avec un vice-roi à la tête de l'administration[21]. Pendant la période coloniale la famine est récurrente dans tout le sous-continent indien ; la Grande famine bengale de 1943 fera jusqu'à 3 millions de morts[22].

Entre 1905 et 1911 il y eut une tentative avortée de diviser la province du Bengale en deux zones, avec Dhaka capitale de la zone orientale[23]. Quand l'Inde est divisée en 1947, le Bengale est également divisé pour des raisons religieuses ; la partie occidentale est donnée à l'Inde et la partie orientale devient une province du Pakistan appelée Bengale oriental (plus tard renommée Pakistan oriental), avec sa capitale à Dhaka[24].

En 1950 les réformes territoriales aboutissent à l'abolition du système féodal zamindari[25]. Toutefois, malgré le poids économique et démographique de l'est, le gouvernement et les forces militaires pakistanais furent largement dominés par la haute société de l'ouest. Le Mouvement pour la Langue de 1952 est le premier signe de tension entre les deux parties du Pakistan[26]. L'insatisfaction à l'égard du gouvernement sur les problèmes économiques et culturels augmente dans la décennie qui suit, pendant laquelle la Ligue Awami émerge comme voix politique de la population bengalophone. Elle agit pour l'autonomie dans les années 1960. En 1966 son président, Mujibur Rahman, est emprisonné ; il est libéré en 1969 après une insurrection populaire.

En 1970 un énorme cyclone appelé Bhola dévaste la côte du Pakistan oriental ; le gouvernement réagit lentement. La colère de la population bengalie grandit quand Mujibur Rahman, dont la Ligue Awami avait obtenu la majorité au Parlement aux élections de la même année[27], est empêché d'entrer en fonction. Après avoir mis en scène des pourparlers avec Mujibur, le président Muhammad Yahya Khan le fait arrêter la nuit du 25 mars 1971 et lance Operation Searchlight[28], une attaque militaire soutenue sur le Pakistan oriental. Les méthodes employées furent très sanglantes ; la violence de la guerre provoqua la mort de nombreux civils[29]. Parmi les cibles les plus importantes on trouve des intellectuels et des hindous ; environ dix millions de réfugiés s'enfuient en Inde[30]. Les estimations du nombre de morts vont de 300 000 à 3 millions de personnes[31],[32].

La plupart des leaders de la Ligue Awami quittent le pays et installent un gouvernement en exil à Calcutta, en Inde. La guerre dure neuf mois. La guérilla menée par les Mukti Bahini (Freedom Fighters) et les troupes bengalies sont finalement aidés par les Forces armées indiennes en décembre 1971. Sous le commandement du lieutenant général en:Jagjit Singh Aurora, l'armée de terre indienne remporte une victoire décisive sur les Pakistanais le 16 décembre, prenant plus de 90 000 prisonniers de guerre[33] pendant ce qui est nommé la Troisième Guerre indo-pakistanaise.

Après son indépendance le Bangladesh devient une démocratie parlementaire avec Mujib comme Premier ministre. Aux élections parlementaires de 1973 la Ligue Awami remporte la majorité absolue. Une famine touche le pays en 1973 et 1974[22]. Début 1975 se met en place un gouvernement socialiste à parti unique dirigé par Mujib et le BAKSAL (en). Le 15 août 1975 Mujib et sa famille sont assassinés par des officiers militaires[34].

Une série de coups d'État et contre-coups-d'État dans les trois mois suivants culminent avec l'arrivée au pouvoir du général Ziaur Rahman (« Zia »), qui réinstalle le système politique précédent, avec plusieurs partis, et fonde le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP). Zia est assassiné en 1981 par des militaires[34]. Le chef d'État important suivant est le général en:Hossain Mohammad Ershad, qui accède au pouvoir par un coup d'État sanglant en 1982 et y reste jusqu'en 1990 quand il est forcé de démissionner sous la pression de donateurs occidentaux suite à un changement majeur en politique internationale après la fin de la Guerre froide et des dictateurs communistes. Depuis lors, le Bangladesh est à nouveau une démocratie parlementaire. La veuve de Zia, Khaleda Zia, mène le BNP à une victoire parlementaire aux élections générales de 1991 et devient la première femme Premier ministre dans l'histoire du pays. Toutefois, la Ligue Awami, dirigée par Sheikh Hasina Wajed, l'une des filles de Mujib ayant survécu à l'assassinat, prend le pouvoir aux élections suivantes en 1996. Elle perd en faveur du BNP en 2001.

Le 11 janvier 2007, à la suite de graves violences, un gouvernement par intérim est mis en place pour organiser les élections. Le pays souffre d'une corruption intense[35], du désordre et de la violence politique. Supprimer la corruption à tous les niveaux de l'État est la priorité du nouveau gouvernement. Ainsi, beaucoup de personnalités politiques, de fonctionnaires et de membres des partis politiques se sont vu arrêter pour corruption.

Politique

Article détaillé : Politique du Bangladesh.

Gouvernement

Symboles nationaux du Bangladesh
Hymne Amar Shonar Bangla
Animal Tigre du Bengale
Oiseau Shama dayal
Poisson Hilsa
Fleur Nénuphar blanc
Fruit Jacquier
Sport Kabaddi
Calendrier Calendrier bengali

Le Bangladesh est une démocratie parlementaire ayant l'islam comme religion d'État[36]. Les élections sont ouvertes à tout citoyen au-dessus de 18 ans et sont tenues tous les cinq ans pour le parlement unicaméral de 300 sièges élus de circonscriptions électorales à un membre. Le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, choisit son cabinet. Le premier ministre est formellement choisi par le président, mais doit également être un membre du Parlement doté de la confiance d'une majorité des autres membres. Le président est le chef d'État, un poste largement honorifique, et est élu par le Parlement[37]. Le bâtiment du Parlement, situé à Dhaka, est appelé Jatiyo Sangshad et fut créé par l'architecte Louis Kahn.

Les pouvoirs du président ont toutefois été élargis pendant le gouvernement intérimaire: il est responsable des élections et du transfert du pouvoir. Les membres de ce gouvernement se doivent d'être non-partisans et ont trois mois pour faire leur travail. Cette situation transitoire est une innovation du Bangladesh, introduite lors des élections de 1991 puis institutionnalisée en 1996 par le treizième amendement à la constitution[38].

La constitution du Bangladesh fut rédigée en 1972 et a eu quatorze amendements, la cinquième a été jugée illégale en 2005 car contraire à la laïcité et la suspension de ce verdict a pris fin le 3 janvier 2010[38],[39]. L'organisation judiciaire la plus importante est la Cour suprême, dont les juges sont choisis par le président. Les institutions judiciaires et policières sont faibles[40]. La séparation des pouvoirs, judiciaire et exécutif, est finalement mise en œuvre le 1er novembre 2007. Les lois sont basées en partie sur le common law anglais, mais les lois sur la famille, dont le mariage et l'héritage, sont régies par des documents religieux et diffèrent donc selon la communauté religieuse.

Les deux principaux partis politiques sont le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), la Ligue Awami (AL). Le BNP est dirigé par Khaleda Zia et trouve des alliés parmi des partis islamistes, dont Jamaat-e-Islami et Islami Okiya Jot, tandis que la Ligue Awami de Sheikh Hasina Wajed est alignée sur les partis de gauche et sécularistes. Hasina et Zia sont des rivales de longue date ayant dominé la vie politique bangladaise depuis quinze ans ; les deux sont femmes et parentes d'un chef du mouvement d'indépendance. Un autre parti politique d'importance est le Parti Jatiya (JP), avec à sa tête l'ancien chef militaire Ershad. La rivalité BNP-AL a été et reste vive et ponctuée de manifestations, protestations, violences et assassinats. La politique en milieu étudiant est particulièrement forte dans le pays, legs de l'époque du mouvement de libération. Presque tous les partis ont des branches universitaires très actives, et des étudiants ont été élus au Parlement.

Jatiyo Sangsad Bhaban (le Parlement)

Deux partis radicaux islamistes, Jagrata Muslim Janata Bangladesh (JMJB) et Jama'atul Mujahideen Bangladesh (JMB), furent bannis en février 2005. Des attentats à la bombe survenus depuis 1999 ont été attribués à ces groupes, et des centaines de leurs membres soupçonnés ont été détenus lors de plusieurs opérations de sécurité, y compris les deux chefs de parti en 2006. Le premier cas d'attentat suicide au Bangladesh eut lieu en novembre 2005.

Les élections prévues en 2006 ont été reportées sine die et la loi martiale instaurée en janvier 2007. Le gouvernement intérimaire de Fakhruddin Ahmed veut réviser la liste des votants et agir contre la corruption. Il pense tenir de nouvelles élections en 2008, mais un manque de coordination entre la commission électorale et le gouvernement, ainsi que leurs activités récentes, ont créé une incertitude autour des élections. Les deux candidates principales, Khaleda Zia et Sheikh Hasina Wajed, sont inculpées de crimes concernant la corruption.

Les forces militaires du Bangladesh manifestent également l'intention d'exercer une action politique dans le pays, essayant de changer la constitution pour permettre une participation des militaires à la vie politique[41]. Elles aident le gouvernement intérimaire dans la lutte contre la corruption. Elles imposent également une censure sur les médias nationaux, obligeant à fermer ou empêchant de travailler les chaînes de télévision privées[42].

Le Bangladesh est membre du Commonwealth depuis son indépendance. Il a été admis aux Nations unies en 1974. Le Bangladesh est aussi membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Relations internationales et forces militaires

Le Bangladesh suit une politique modérée de relations internationales mettant l'accent sur la diplomatie multinationale, particulièrement au sein des Nations unies. Le pays a rejoint le Commonwealth et l'ONU en 1974, et a depuis servi deux fois au Conseil de sécurité (en 1978-1979 et 2000-2001). Dans les années 1980 le Bangladesh a tenu un rôle important dans la fondation de l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR), pour développer ses liens avec d'autres pays du sous-continent indien. Depuis la fondation de l'association en 1985 un Bangladais a occupé le poste de secrétaire général deux fois.

Ses relations internationales les plus importantes et complexes sont celles avec l'Inde et le Pakistan. Ces relations sont influencées par les liens historiques et culturels partagés et forment une composante importante du discours politique intérieur actuel. Il commence également à développer ses liens avec la République populaire de Chine, économiquement et militairement.

Ses relations avec l'Inde commencèrent positivement du fait de l'aide apportée par ce pays dans la guerre d'indépendance et pendant la reconstruction. Au fil des années les relations entre les deux pays ont changé pour plusieurs raisons. Une source majeure de tensions est le barrage de Farakka, construit par l'Inde en 1975 à 11 kilomètres de la frontière avec le Bangladesh ; ce barrage dévie beaucoup de l'eau nécessaire aux Bangladais et a un impact négatif sur l'écosystème de la région[43]. L'Inde a exprimé son inquiétude pour les séparatistes hostiles à l'Inde et les militants extrémistes islamistes qui se cacheraient le long de la frontière indo-bangladaise de 4 000 km, ainsi que les immigrants clandestins ; l'Inde est en train de construire une barrière tout le long de presque toute la frontière[44]. Toutefois, lors de la réunion annuelle de 2007 de l'ASACR les deux pays se sont engagés à coopérer sur des problèmes de sécurité, d'économie et ceux liés à leur frontière commune[45].

L'armée de terre compte environ 200 000 hommes, l'armée de l'air 7 000 et la marine 14 950[46],[47]. En plus de leur rôle traditionnel de défense, les forces militaires sont appelées à rendre service aux autorités civiles lors de catastrophes naturelles, ainsi que pendant des périodes d'instabilité politique. En outre, une force paramilitaire composée d'environ 40 000 hommes, les Bangladesh Rifles, assure le contrôle des frontières[48]. Le Bangladesh n'est pas en guerre mais a contribué à la coalition combattant dans la première Guerre du Golfe en apportant 2 300 hommes, et est l'un des premiers pays participant aux forces de maintien de paix de l'ONU partout dans le monde. En mai 2007, le Bangladesh avait des forces déployées en République démocratique du Congo, au Liberia, au Soudan, à Timor-Leste et en Côte d'Ivoire[49].

Subdivisions

Districts du Bangladesh

Le Bangladesh est organisé en divisions (bibhags, বিভাগ), districts (zila ou jela, জেলা), upazila ou thana (les gouvernements successifs renomment les unités par l'un ou l'autre terme), parishad et villages.

Les sept divisions sont, du nord au sud, Rangpur, Râjshâhî, Dhaka, Sylhet, Khulna, Barisâl et Chittagong, chacune nommée d'après leur capitale[50]. Il existe 64 districts et 482 upazilas.

Les divisions sont subdivisées en districts (zila) ; il y en a 64, chacun subdivisé en upazila (sous-districts) ou thana (commissariats). La région de chaque thana, sauf celles en ville, est divisée en plusieurs unions, dont chacune représente plusieurs villages. En ville, les thana sont divisées en wards, elles-mêmes divisées en mahallas. Il n'y a pas d'élus au niveau des divisions, des districts ou des upazila ; l'administration est assurée par des fonctionnaires. Des élections directes sont organisées pour chaque union ou ward pour élire un président et quelques membres. En 1997, un acte parlementaire réserve trois sièges sur douze aux candidats femmes[51]. Dhaka est la capitale du pays et la plus grande ville, les autres grandes villes sont Chittagong, Khulnâ, Râjshâhî, et Barisal. Ces métropoles ont des maires élus, alors que les autres villes ont à leur tête des présidents. Les maires et les présidents sont élus pour une durée de cinq ans.

Ville
 
Division[52]
 
Population
ville[52]
Population
métropole[52]
Dhaka Dhaka 6 969 458 11 918 442
Chittagong Chittagong 3 920 222 3 920 222
Khulnâ Khulna 1 400 689 1 400 689
Râjshâhî Râjshâhî 727 083 727 083
Sylhet Barisâl 339 368 339 368
Barisal Barisâl 291 769 291 769
Comilla Chittagong 419 623 419 623
Tungi Dhaka 368 914 368 914
Mymensingh Dhaka 336 960 336 960
Rangpur Rangpur 295 999 295 999
Narshingdi Dhaka 292 838 292 838
Bogra Râjshâhî 284 003 284 003
Jessore Khulna 250 065 250 065

Économie

Conducteur de rickshaw
Agriculteur dans une rizière
Article détaillé : Économie du Bangladesh.

Son RNB par habitant en 2007 était de US$2 400 (en parité de pouvoir d'achat), comparé à la moyenne mondiale d'environ $14 000[50]. Mais le pays a toutefois fait des progrès dans les domaines de l'alphabétisation, de la disparité entre les sexes à l'école, et de la réduction de l'expansion démographique[53].

Le jute fut la base de l'économie du Bangladesh pendant longtemps. Sa part dans l'exportation du produit vit son apogée lors de la Seconde Guerre mondiale et la fin des années 1940, oscillant autour de 80 % du marché[54] ; encore dans les années 1970 le jute comptait pour environ 70 % des exportations du pays. La popularité croissante des produits en polypropylène a réduit l'importance du jute dans l'économie du Bangladesh. Aujourd'hui on cultive énormément de riz (chal), de thé (cha), et de moutarde. Les deux-tiers des Bangladais sont agriculteurs, mais plus des trois-quarts des exportations du Bangladesh viennent de l'industrie textile[55], qui commence à susciter l'intérêt d'investisseurs étrangers dans les années 1980 dû à la main-d'œuvre bon marché et au bas coût de la conversion de devises. En 2002 l'industrie exporte 50 000 millions de dollars US[56]. Elle emploie aujourd'hui plus de 3 millions de Bangladais, dont 90 % de femmes[57]. Une grande partie des gains en devises étrangères provient des versements d'expatriés. L'agriculture, quant à elle, occupe environ 67 % du territoire, le riz étant la culture principale, occupant 75 % des terres agricoles.

Parmi les obstacles à la croissance on trouve les cyclones et inondations fréquents, l'inefficacité des entreprises d'État, la mauvaise gestion des installations portuaires, l'augmentation de la main-d'œuvre dépassant le nombre d'emplois, l'usage inefficace des ressources d'énergie (dont le gaz naturel), l'insuffisance de l'alimention électrique, la lenteur de la mise en œuvre des réformes économiques, les conflits politiques et la corruption. Selon la Banque mondiale, « parmi les obstacles les plus importants à la croissance on trouve la mauvaise gouvernance et la faiblesse des institutions publiques »[53].

Malgré ces obstacles le pays connaît une croissance annuelle moyenne de 5 % depuis 1990[58]. Il a vu une expansion de sa classe moyenne, et son secteur des services est également en train de se développer. En décembre 2005, quatre ans après son reportage sur les économies BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), Goldman Sachs cite le Bangladesh comme l'un des Next Eleven (littéralement « onze prochains »), avec l'Égypte, l'Indonésie, le Pakistan et sept autres pays. Le Bangladesh a connu une croissance en investissement direct à l'étranger. Plusieurs multinationales, dont Tata group et Unocal, y ont beaucoup investi, dans le secteur du gaz naturel en priorité. En décembre 2005 Bangladesh Bank (en) prévoit une croissance du PIB de 6,5 %[59].

Un contributeur significatif au développement de l'économie est la propagation massive du microcrédit de Muhammad Yunus (qui se vit décerner le prix Nobel de la paix en 2006 pour cette idée), à travers le Grameen Bank. À la fin des années 1990 la banque en question avait 2,3 millions de membres, et il y avait 2,5 millions de membres d'organisations similaires[60].

Pour améliorer la croissance économique le gouvernement a instauré plusieurs zones de traitement d'exportations pour attirer les investissements étrangers. Ils sont gérés par le Bangladesh Export Processing Zone Authority.

Le Bangladesh possède le plus grand centre commercial de l'Asie du Sud-est, "Bashundhara City", qui se trouve à Dhaka. Créé le 6 août 2004, il contient 10 étages, dont 2 souterrains, pour 1500 magasins, le dernier étage étant occupé par une centaine de cafétérias, un parc à thème et cinq salles de cinéma.

Démographie

Article détaillé : Démographie du Bangladesh.

Le Bangladesh possédait une population estimée à 144 millions d'habitants en 2006[61]. Selon le dernier recensement effectué en 2001, les chiffres sont de 124 355 263 habitants, dont 64 091 508 sont des hommes et 60 263 755, des femmes[62]. Il s'agit du septième pays le plus peuplé au monde et l'un des plus denses. Hormis les très petites villes-État tels que Singapour et le Bahreïn, le Bangladesh est le pays le plus densément peuplé au monde[63]. Le pays, avec 1 023 habitants au km², est souvent comparé à l'île indonésienne de Java.

Le taux de croissance démographique de la population bangladaise a été l'un des plus élevés au monde dans les années 1960 et 1970 et aura ainsi entrainé un triplement de sa population entre 1960 et 2000[64]. En 1961, le Bangladesh comptait un peu plus de 50 millions d'habitants, et en 1981, un peu moins de 90 millions[65]. Dans les années 1980-1985, la promotion du contrôle des naissances permit de ralentir le taux de croissance[66]. Le taux de fertilité est de 2,65 enfants par femme[50], alors qu'il était de 6,6 dans les années 1970[67]. 34,6% des Bangladais ont moins de 15 ans, 61,4 entre 15 et 64 ans et 4 % 65 ans ou plus[50]. L'espérance de vie est de 62 ans pour les hommes et de 63 ans pour les femmes[68].

La quasi totalité des habitants du Bangladesh sont des Bengalis (98 % de la population)[69]. Les minorités sont des peuples à majorité musulmane non bengalis venus d'Inde (principalement du Bihar). Il y a treize tribus habitant les Chittagong Hill Tracts, dont les Chakmas sont les plus nombreux. La région est source de tensions interethniques depuis la fondation du pays[70]. Les autres groupes ethniques les plus importants en dehors des Hill Tracts sont les Santals et Garo. On trouve également des Kaibartta, Mundas, Oraons, et Zomis. Le trafic d'êtres humains est un problème récurrent au Bangladesh[71], et l'immigration clandestine reste une cause de tension entre le pays et la Birmanie[72] et l'Inde[73].

La grande majorité de la population parle le bengali – langue officielle du pays[74], langue indo-aryenne d'origine sanscrite avec son propre alphabet. L'anglais est toutefois accepté dans les tâches administratives et dans le système éducatif et utilisé comme seconde langue parmi les membres des classes haute et moyenne[75].

Les niveaux de santé et d'éducation se sont récemment améliorés, le taux de pauvreté diminuant un peu. La plus grande partie des Bangladais sont ruraux, pratiquant l'agriculture de subsistance. Les problèmes de santé abondent, allant de la contamination de l'eau à la présence d'arsenic dans les eaux souterraines[76] et les maladies telles que le paludisme, la leptospirose, et la dengue. Le taux d'alphabétisation est d'environ 41 %[77]. Il y a une disparité entre les sexes : 50 % des hommes savent lire, contre 31 % des femmes[78]. Ce taux a augmenté depuis le lancement de plusieurs programmes d'alphabétisation ; parmi les plus performants on trouve Food for Education (FFE)[79] et un programme de bourses pour femmes aux niveaux primaire et secondaire[80].

Pour désigner la population totale du Bangladesh, à savoir les Bengalis et les autres, on parle de Bangladais.

Culture

Articles détaillés : Culture du Bangladesh et Musique bangladaise.

Nouvel État pour une nation ancienne, le Bangladesh a une culture comprenant des éléments nouveaux et anciens. La langue bengalie possède un riche héritage littéraire que le Bangladesh partage avec l'État indien du Bengale-Occidental. Le texte littéraire le plus ancien connu en bengali est la Charyapada (en), du VIIe siècle. La littérature bengalie au Moyen Âge était constituée soit de textes religieux (les Chandidas (en)), soit d'adaptations d'autres langues (Alaol) ; elle ne commencera à se développer qu'au XIXe siècle. Parmi ses maîtres on trouve les poètes Rabindranath Tagore et Kazi Nazrul Islam. Le Bangladesh a également une longue tradition de littérature folklorique, dont des œuvres comme la Maimansingha Gitika, la Thakurmar Jhuli ou les contes ayant trait au Gopal Bhar.

La musique traditionnelle est basée sur la voix (Baniprodhan), avec peu d'accompagnement instrumental. La tradition Bâul est un héritage unique. Il existe des traditions régionales, dont les gombhira, bhatiali (en) et bhawaiya sont les plus connues. La musique folklorique du pays est souvent accompagnée de l'ektara, un instrument à une seule corde. On trouve également parmi les instruments de musique la dotara, le dhol, la flûte et la tabla. Il y a aussi des influences de la musique classique hindoustani. La danse puise aussi dans les traditions folkloriques, particulièrement tribales, ainsi que la tradition indienne plus large.

Le Bangladesh produit environ 80 films par an[81]. Les films Bollywood sont très populaires, ainsi que ceux de Calcutta, généralement en bengali.

On publie environ 200 journaux quotidiens au Bangladesh, ainsi que 1 800 périodiques. Le nombre de lecteurs est toutefois assez bas, environ 15 % de la population[82]. Les Bangladais écoutent une grande variété de programmes radio locaux et nationaux de Bangladesh Betar (en), ainsi que le service en bengali de la BBC et de Voice of America. Il y a une chaîne de télévision d'État et ces dernières années on voit une augmentation du nombre de chaînes privées.

La tradition culinaire du Bangladesh a des liens très forts avec la cuisine de l'Inde et du Moyen-Orient. Le riz et le curry sont les ingrédients de base, et les Bangladais font des friandises de produits laitiers (parmi les plus connues on trouve les rôshogolla, chômchôm et kalojam).

Le sari est le vêtement le plus commun du pays parmi la population féminine. Le salwar kalmeez est également très répandu, et dans les grandes villes on voit également des femmes vêtues à l'occidentale. Les vêtements occidentaux sont mieux acceptés chez les hommes. Ceux-ci peuvent également porter la kurta et le pajama ensemble, souvent pour des occasions religieuses. Le lungi est lui aussi prisé.

Le cricket et le football sont les sports les plus populaires du pays. En 2000 l'équipe du Bangladesh de cricket obtient le statut de test cricket et peut alors jouer des matchs contre les autres équipes les plus importantes de l'International Cricket Council. Parmi les autres sports les plus pratiqués on trouve le football, le hockey sur gazon, le tennis, le badminton, le handball, le volley-ball, le jeu d'échecs, le carom et le kabaddi. Le Bangladesh Sports Control Board régit vingt-neuf associations sportives.

Religions

Le Bangladesh a la quatrième plus grande majorité musulmane du monde soit, selon les estimations officielles, 125 millions de personnes, 89,7 % de la population nationale[83]. Environ 96 % sont sunnites, un peu plus de 3 % chiites (les Biharis sont en majorité chiites) et le reste ahmadis. En juin 1988, le général Ershad a imposé l'islam comme religion d'État. Un jugement de la Haute cour de 2010 a réintroduit l'interdiction des partis politiques religieux qui figurait dans la Constitution d'origine de 1971. L'hindouisme est la deuxième religion majeure représentant 9,2 % de la population[83]. Les bouddhistes, chrétiens (ces derniers étant surtout catholiques) et les animistes constituent le reste de la population.

Le Bangladesh compte onze jours fériés répartis sur les calendriers grégorien, musulman et bengali. Les deux aïd, Aïd el-Fitr et Aïd el-Kebir, sont les fêtes islamiques les plus grandes de l'année. Le jour précédant Aïd el-Fitr est appelé Châd Rat (« la nuit de la lune »), et est fêté avec pétards et feux d'artifice. Le Bangladesh étant un pays à majorité musulmane, les autres fêtes de cette religion sont également très importantes. Parmi les fêtes hindoues principales on trouve le Durgā pūjā et la Sarasvatī puja. Le Vesak, marquant la naissance de Gautama Bouddha, est l'une des fêtes bouddhistes les plus populaires. Les chrétiens du pays fêtent Noël (appelé Bôŗodin, ou « grand jour » en bengali). Les fêtes profanes les plus importantes sont Pohela Baishakh, le Jour de l'an bengali, marquant le début du calendrier bengali, le Nobanno, le festival de Poush, et les fêtes nationales telles que Shohid Dibosh.

Classements internationaux

Classements politiques et économiques
Freedom in the World 2007 : partiellement libre en politique et libertés publiques[84]
Liberté de la presse 2007 : 134e[85]
PIB par personne 2007 : $ 1 400[50]
Indice de développement humain 2007/2008: 140e[86]
Égalité de revenus : inconnu
Alphabétisation 2003 : 43,1 %[50]
Chômage 2007 : 2,5 %[50]
Global Peace Index : 86e (2,219)[87]
Corruption 2007 : 162e (score de 2,0), ex-aequo avec le Cambodge, la République centrafricaine, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Turkménistan, et le Venezuela[88]
Liberté économique : 130e[89]
Autre
Émissions de dioxyde de carbone par habitant 2004 : 0,3 tonnes par personne[86]
Consommation d'électricité 2005 : 19 490 000 000 kWh[50]
Utilisateurs d'internet 2006 : 450 000[50]
Environmental Performance Index : inconnu
Global Prosperity Index : 47e[90]
Égalité des sexes 2007/2008 : 108e[86]

Codes

Le Bangladesh a pour codes :

Notes et références

  1. (en) Constitution of Bangladesh ; Part V, Chapter 1, Article 66
  2. Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
  3. (en) Bangladesh, Commonwealth Secretariat
  4. (en) Trans-boundary rivers ; Banglapedia.
  5. a et b (en) A. Ali ; Vulnerability of Bangladesh to climate change and sea level rise through tropical cyclones and storm surges ; Water, Air and Soil Pollution ; 92 (1-2) ; pages 171-179 ; 1996
  6. a et b (en) A. M. A. Muhith ; Bangladesh: Emergence of a Nation ; University Press Limited ; Dhaka ; 1992.
  7. (en) Jonathan de Ferranti ; Summit Elevation: Frequent Internet Errors ; 21 juillet 2006
  8. (en) Sundarban wildlife sanctuaries Bangladesh ; World Heritage Nomination-IUCN Technical Evaluation ; IUCN ; 1997
  9. (en) World's longest beach hidden in Bangladesh ; Sydney Morning Herald ; 31 janvier 2007
  10. (en) Nadeem Qadir ; Cox's Bazar, Bangladesh - the World's Longest Beach ; thingsasian.com ; 2 novembre 2003
  11. (en) CHRONOLOGY-Bangladesh's deadly storms ; Reuters ; 18 novembre 2007
  12. Gilles Saussier ; Bangladesh, terre mouvante ; Le Monde diplomatique ; décembre 1998
  13. Au Bangladesh, l’érosion fluviale perturbe l’économie ; IRIN - Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires ; Nations unies ; 26 septembre 2007
  14. RAPPORT SPÉCIAL - MISSION FAO/PAM D’ÉVALUATION DES RÉCOLTES ET DES DISPONIBILITÉS ALIMENTAIRES AU BANGLADESH ; Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture ; 13 novembre 1998
  15. a, b et c Un puissant cyclone fait trois morts en Inde et 300.000 sinistrés au Bangladesh, France 24, 25-05-2009. Consulté le 25-05-2009
  16. (en) G. Bharadwai ; The Ancient Period ; dans R.C. Majumdar ; History of Bengal ; B.R. Publishing Corp. ; 2003
  17. (en) 4,000-year old settlement unearthed in Bangladesh ; Xinhua ; 12 mars 2006
  18. (en) James Heitzman et Robert L. Worden ; Early History, 1000 B.C.-A.D. 1202 ; dans A Country Study: Bangladesh ; Library of Congress, Federal Research Division ; 1989
  19. (en)R. Eaton ; The Rise of Islam and the Bengal Frontier ; University of California Press ; 1996 ; (ISBN 978-0-520-20507-9)[réf. incomplète]
  20. (en) C. Baxter ; Bangladesh, From a Nation to a State ; Westview Press ; 1997 ; (ISBN 978-0-8133-3632-9). Dorénavant Baxter.
  21. Baxter, pages 30-32
  22. a et b (en)Amartya Sen ; Poverty and Famines ; Oxford University Press ; 1973 ; (ISBN 978-0-19-828463-5)[réf. incomplète]
  23. Baxter, pages 39-40
  24. (en) L. Collins et D. Lapierre ; Freedom at Midnight ; 18e édition ; Vikas Publishers ; New Delhi ; 1986 ; (ISBN 978-0-7069-2770-2)
  25. Baxter, page 72
  26. Baxter, pages 62-63
  27. Baxter, pages 78-79
  28. (en) Siddiq Salik ; Witness to Surrender ; Oxford University Press ; 1978 ; (ISBN 978-0-19-577264-7)
  29. (en) Case Study: Genocide in Bangladesh, 1971 ; Gendercide Watch
  30. (en) R. LaPorte ; Pakistan in 1971: The Disintegration of a Nation ; Asian Survey ; 12 (2) ; 1972 ; pages 97-108
  31. (en) Matthew White ; Death Tolls for the Major Wars and Atrocities of the Twentieth Century: Bangladesh ; novembre 2005
  32. (en) The Bangali Genocide, 1971 ; Virtual Bangladesh
  33. (en) S. Burke ; The Postwar Diplomacy of the Indo-Pakistani War of 1971 ; Asian Survey ; 13 (11) ; 1973 ; pages 1036-1049
  34. a et b (en) A. Mascarenhas, Bangladesh: A Legacy of Blood, Holder & Stoughton, Londres, 1986, (ISBN 978-0-340-39420-5).
  35. (en) Waliur Rahman, « Bangladesh tops most corrupt list », BBC News, 18 octobre 2005.
  36. (en) Constitution du Bangladesh
  37. (en) Background Note: Bangladesh ; Bureau of South and Central Asian Affairs ; U.S. Department of State ; mai 2007
  38. a et b (en) Constitutional Amendments ; Asiatic Society of Bangladesh
  39. (en)Farooq Sulehria, « Secularism triumphs? », The News, 1er mars 2010. Consulté le 13 mars 2010
  40. (fr) Le Bangladesh aujourd'hui (synthèse seulement ; version complète en anglais ici) ; Rapport Asie N°121 ; International Crisis Group ; 23 octobre 2006
  41. (en) Bangladesh to have own brand of democracy, Army chief says ; The Daily Star ; vol. 5, n°1009
  42. (en) Sabir Mustafa ; Bangladesh stuck in political limbo ; BBC News ; 3 septembre 2007
  43. (en) M. M. Ali ; India's Major Gains and Losses in World Affairs ; The Washington Post ; mars 1997 ; page 25
  44. (en) Tim Sullivan ; India quietly ringing Bangladesh with barbed-wire, cutting off former neighbors ; Associated Press ; International Herald Tribune ; 25 juin 2007
  45. (en) Smruti S. Pattanaik ; India-Bangladesh Relations after the Foreign Secretary Level Talks ; Institute for Defence Studies & Analyses ; 17 juillet 2007
  46. Voir pour les différentes données page 95 in International Security and the United States: An Encyclopedia, Karl R. DeRouen & Paul Bellamy, Greenwood, 2008
  47. (en) Bangladesh Navy
  48. Voir page 95 in International Security and the United States: An Encyclopedia, Karl R. DeRouen & Paul Bellamy, Greenwood, 2008
  49. (en)[PDF] UN Missions Summary (by country) ; Monthly Summary of Contributors of Military and Civilian Police Personnel, Department of Peacekeeping Operations ; Nations unies ; 31 mai 2007
  50. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cia_world_factbook.
  51. (en) Local Government Act, n°20, 1997
  52. a, b et c (en) Bangladesh: largest cities and towns and statistics of their population ; world-gazetteer.com
  53. a et b (en) Bangladesh Country Overview 2006 ; Banque mondiale
  54. (en) Jute ; Banglapedia
  55. (en) Roland Buerk ; Bangladesh garments aim to compete ; BBC News ; 6 janvier 2005
  56. (en) S. Rahman ; Global Shift: Bangladesh Garment Industry in Perspective ; Asian Affairs 26 (1) ; 2004 ; pages 75-91
  57. (en) N. Begum ; Enforcement of Safety Regulations in Garment sector in Bangladesh ; Proc. Growth of Garment Industry in Bangladesh: Economic and Social Dimension ; 2001 ; pages 208-226
  58. Voir GDP sur la période 1998-2006 sur le site du Ministère des Finances - pour les données sur la période 1990-2000 se reporter page 39 in Agriculture, Trade, and the WTO in South Asia, Merlinda D. Ingco, World Bank Publications, 2003
  59. (en) Annual report 2005-2006 ; Bangladesh Bank
  60. (en) Mark Schreiner ; A Cost-Effectiveness Analysis of the Grameen Bank of Bangladesh ; Development Policy Review 21 (3) ; 2003 ; pages 357-382
  61. (en) Bangladesh at a glance, Banque mondiale, 28 juillet 2007
  62. (en) Bangladesh Bureau of Statistics
  63. (en) Countries of the World (by highest population density) ; worldatlas.com ; février 2006
  64. Voir page 81 in The Demographic Struggle for Power: The Political Economy of Demographic Engineering in the Modern World, Milica Zarkovic Bookman, Routledge, 1997
  65. (en) Population, Banglapedia. Consulté le 25 janvier 2008.
  66. Voir pages 224-26 in Reproductive Rights and Wrongs: The Global Politics of Population Control, Betsy Hartmann, South End Press, 1995
  67. (en) Halida Hanum Akter ; MDG 5: Achievements and Challenges in Bangladesh, ICDDR'B
  68. (en) Rapport sur la santé dans le monde, Organisation mondiale de la santé, 2007
  69. Voir World Factbook Bangladesh
  70. (en) M. Rashiduzzaman ; Bangladesh's Chittagong Hill Tracts Peace Accord: Institutional Features and Strategic Concerns ; Asian Survey 38 (7) ; 1998 ; pages 653-670
  71. (en) [PDF] R. Gazi, Z.H. Chowdhury, E. Chowdhury, F. Ahmed et S. Begum ; Trafficking of Women and Children in Bangladesh, Special Publication No. 11, ICDDR,B
  72. (en)[PDF] Amnesty International
  73. (en) India, Bangladesh to boost trade ; BBC News ; 21 mars 2006
  74. (en)(bn) Constitution du Bangladesh, Partie I, Article 5.
  75. (en) S.M. Mehdi Hasan ; Condition of English in Bangladesh: Second Language or Foreign Language
  76. (en) R. Nickson, J. McArthur, W. Burgess, K.M. Ahmed, P. Ravenscroft et M. Rahman ; Arsenic poisoning of Bangladesh groundwater ; Nature, 6700 ; 1998 ; page 338
  77. (en) 2005 Human Development Report ; UNDP
  78. (en) Bangladesh Statistics ; UNICEF
  79. (en) A. Ahmed, C. del Niño ; The food for education programme in Bangladesh: An evaluation of its impact on educational attainment and food security ; FCND DP ; n° 138 ; International Food Policy Research Institute
  80. (en) S. Khandker, M. Pitt, N. Fuwa ; Subsidy to Promote Girls’ Secondary Education: the Female Stipend Program in Bangladesh ; Banque mondiale ; 2003
  81. (en) Feature film ; Banglapedia]
  82. (en) Newspapers and periodicals ; Banglapedia
  83. a et b (en) Bangladesh Bureau of Educational Information and Statistics
  84. (en) Country report: Bangladesh (2007) ; Freedom House
  85. (en) Worldwide Press Freedom Index 2007 ; Reporters sans frontières
  86. a, b et c (en) The Human Development Index - Bangladesh ; UNDP Human Development Reports
  87. (en) Global Peace Index rankings
  88. (en) Corruption Perceptions Index 2007 ; Transparency International
  89. Heritage Foundation Economic Freedom Ranking For Bangladesh
  90. (en) Global Prosperity Index ; Legatum Institute

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bangladesh de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Bangladesh — Saltar a navegación, búsqueda গনপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ Gôno Projātontrī Bānglādesh República Popular de Bangladesh …   Wikipedia Español

  • BANGLADESH — Pourquoi le Bangladesh constitue t il l’un des maillons les plus faibles dans cette chaîne d’économies asiatiques dont le dynamisme ne cesse de s’affirmer? Pourquoi est il l’un des rares pays dont le déficit alimentaire ne baisse guère? Pourquoi… …   Encyclopédie Universelle

  • Bangladesh —    Bangladesh became independent from Pakistan in 1971. The new nation declared itself an Islamic state in 1973, and in 1988 added a clause to the constitution making Islam the state religion. An attempt to evict all foreign missionaries in 1978… …   Encyclopedia of Protestantism

  • Bangladesh — prop. n. An independent Asian country on teh Bay of Bengal that was once part of India and then part of Pakistan (called East Pakistan). Syn: Bangla Desh, East Pakistan. [WordNet 1.5] …   The Collaborative International Dictionary of English

  • Bangladesh — nation formed 1971 from former East Pakistan, from Bengali for Bengali country, from Bangla Bengali + desh country …   Etymology dictionary

  • Bangladesh — [bäŋ′glə desh′, baŋ΄glə desh′] country in S Asia, at the head of the Bay of Bengal: formerly (1955 71) the province of East Pakistan, it became independent (1971) & a member of the Commonwealth (1972): 57,295 sq mi (148,393 sq km); pop.… …   English World dictionary

  • Bangladesh — This article is about the People s Republic of Bangladesh. For other uses, see Bangladesh (disambiguation). Coordinates: 23°N 90°E / 23°N 90°E …   Wikipedia

  • Bangladesh — /bahng gleuh desh , bang /, n. republic in S Asia, N of the Bay of Bengal: a member of the Commonwealth of Nations; a former province of Pakistan. 125,340,261; 54,501 sq. mi. (141,158 sq. km). Cap.: Dhaka. Formerly, East Pakistan. * * *… …   Universalium

  • Bangladesh — <p></p> <p></p> Introduction ::Bangladesh <p></p> Background: <p></p> Muslim conversions and settlement in the region now referred to as Bangladesh began in the 10th century, primarily from Arab and …   The World Factbook

  • Bangladesh — Bangladẹsh,     Kurzinformation:   Fläche: 147 570 km2   Einwohner: (2000) 128,3 Mio.   Hauptstadt: Dhaka   Amtssprache: Bengali   Nationalfeiertag: 26. 3.   …   Universal-Lexikon

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”