Équipe d'Allemagne de football

Équipe d'Allemagne de football
Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe d'Allemagne de football féminin.
Drapeau : Allemagne Équipe d'Allemagne
Logo
Généralités
Confédération UEFA
Couleurs blanc et noir
Surnom Die Mannschaft (en dehors de l'Allemagne), Nationalmannschaft ou Nationalelf (en Allemagne)
Classement FIFA en stagnation 3e (19 octobre 2011)[1]
Personnalités
Sélectionneur Drapeau : Allemagne Joachim Löw
Record de sélections Lothar Matthäus : 150
Meilleur buteur Gerd Müller : 68
Rencontres officielles historiques
Premier match Suisse Drapeau : Suisse 5 - 3 Drapeau de l'Allemagne Allemagne
(5 avril 1908)
Plus large victoire Allemagne Drapeau de l'Allemagne 16 - 0 Drapeau : Russie Empire russe
(1er juillet 1912)
Plus large défaite Angleterre am. Drapeau : Angleterre 9 - 0 Drapeau de l'Allemagne Allemagne
(16 mars 1909)
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 17
médaille d'or , Coupe du Monde médaille d'or , Coupe du Monde médaille d'or , Coupe du Monde Vainqueur en 1954, 1974 et 1990
Championnat d'Europe Phases finales : 10
médaille d'or , Europe médaille d'or , Europe médaille d'or , Europe Vainqueur en 1972, 1980 et 1996
Maillots
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Domicile
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Extérieur
Actualités
Pour les résultats en cours, voir :
Équipe d'Allemagne de football en 2011

L'équipe d'Allemagne de football, (en allemand Deutsche Fußballnationalmannschaft), est constituée par une sélection des meilleurs joueurs allemands sous l'égide de la DFB. Cet organisme, fédération de l'Allemagne unifiée avant la création de la République démocratique allemande, n'avait autorité que sur le football de la RFA de 1949 à 1990 et a ensuite repris son rôle pan-allemand. Le premier match de l'équipe allemande réunifiée a lieu le 19 décembre 1990 à Stuttgart contre la Suisse. Pendant son existence, l'équipe nationale est-allemande était sous l'autorité de sa propre Fédération, la Fédération d'Allemagne de l'Est de football. La présente page ne traite donc, pendant les années de séparation, que de l'équipe de RFA.

La Nationalmannschaft compte un des plus beaux palmarès du football mondial avec sept finales de Coupe du monde dont trois remportées (1954, 1974 et 1990) et six finales de championnat d'Europe pour là aussi trois victoires (1972, 1980 et 1996). Elle a été la 3e équipe de l'histoire à remporter le trophée planétaire (après l'Uruguay et l'Italie), et la première à réaliser le doublé Championnat d'Europe-Championnat du monde en 1972 et 1974. L'Allemagne a par ailleurs terminé les trois dernières éditions de la compétition planétaire sur le podium (2e en 2002, 3e en 2006 et en 2010).

Sur la réussite de la sélection à travers l'histoire, une citation du footballeur anglais Gary Lineker est restée célèbre : « Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon durant 90 minutes, et à la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne ».

Sommaire

Couleurs et stade

Couleurs

Les couleurs de l'équipe d'Allemagne se composent d'un maillot blanc, de chaussettes blanches et d'un short noir. Ces couleurs sont celles du drapeau de la Prusse utilisée au 19e siècle. Outre les couleurs traditionnelles de la Prusse, le maillot affiche aussi pour emblème l'aigle présent sur le drapeau prussien et l'actuel drapeau national.

Les deuxièmes couleurs de l'équipe (utilisées lors des matchs joués à l'extérieur contre des équipes possédant un maillot blanc) ont varié selon les époques. Le plus souvent, il s'agit d'un maillot vert et d'un short blanc, couleur de la DFB - Deutscher Fussball Bund. Néanmoins, il existe une croyance selon laquelle le choix de ce maillot serait un hommage à l'Irlande, première nation à avoir accepté de disputer un match amical contre l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Cette croyance est cependant fausse puisque le premier match disputé après la Seconde Guerre Mondiale, fut contre la Suisse en 1950. En dehors du vert, la sélection a parfois joué avec un maillot gris ou noir. De 2004 à 2010, le second jeu de maillot de l'équipe est rouge suite à une demande du sélectionneur Jürgen Klinsmann, arguant du fait que le rouge est plus intimidant que les autres couleurs et synonyme de succès. En 2010, le deuxième maillot de l'équipe d'Allemagne redevient noir.

Depuis 1954, l'équipementier de l'équipe d'Allemagne est Adidas. La marque allemande est en contrat avec la sélection jusqu'en 2018.

Stade

L'équipe d'Allemagne n'a pas de stade attitré lorsqu'elle évolue à domicile et en général, change de stade et de ville à chaque rencontre. Néanmoins, c'est à Berlin, la capitale que se sont disputés le plus de matchs (43), suivis par Hambourg (32), Stuttgart (29) et Hanovre (24).

Historique

Avec trois Coupes du monde (1954, 1974, 1990) et trois Championnats d'Europe (1972, 1980, 1996), le palmarès de la Nationalmannschaft (équipe nationale en allemand, le surnom Mannschaft n'étant pas utilisé en Allemagne même) n'a pas d'égal sur le Vieux Continent et n'est devancé que par le Brésil et par l'Italie au niveau mondial.

Les débuts de l’Allemagne

La Fédération allemande de football (Deutscher Fußball-Bund) est fondée en 1900. Elle est affiliée à la FIFA depuis 1904. Le premier match officiel de l’équipe d'Allemagne de football (Deutsche Fußballnationalmannschaft) fut joué à Bâle, contre la Suisse, le 5 avril 1908, qui se solde par une défaite allemande sur le score de 5 buts à 3[2]. La plus large défaite de l’Allemagne fut enregistrée à Oxford, contre l’Angleterre (amateur), le 13 mars 1909, qui se solde par un 9-0 pour les anglais. La plus large victoire de l’Allemagne fut enregistrée à Stockholm contre la Russie (Russie impériale) sur le score de 16 buts à 0, le 1er juillet 1912. Elle ne participa pas à la première édition de la Coupe du monde de football en 1930.

Avant-guerre

Articles détaillés : Allemagne à la Coupe du monde 1934 et 1938.
Sélection affrontant l'Italie à Milan en mai 1929

L’équipe d'Allemagne enregistre ses premiers résultats probants à l'occasion de la Coupe du monde 1934. Éliminée en demi-finale par la Tchécoslovaquie malgré le but de Rudolf Noack, l'Allemagne s'impose dans la petite finale pour la troisième place, 3-2 contre la Wunderteam autrichienne (doublé d’Ernst Lehner et but d’Edmund Conen). Quatre ans plus tard, l'Allemagne fait figure de favorite suite à l'annexion de l'Autriche. Cinq joueurs de la fameuse équipe autrichienne sont incorporés au onze allemand. Dès son entrée en compétition, l'Allemagne tombe pourtant sur une étonnante équipe suisse qui sort l'Allemagne en deux matches. À égalité 1-1 (but de Josef Gauchel) à l'issue du premier match, les Suisses s'imposent 4-2 (buts d’Ernst Lörtscher (csc) et de Wilhelm Hahnemann) au cours d'une partie rejouée cinq jours après.

La RFA de Sepp Herberger (1928-1936 ; 1950-1964)

Monument célébrant le titre de champion du monde 1954

Déjà sélectionneur entre 1936 et 1942, l'entraîneur Sepp Herberger reprend en charge l'équipe d'Allemagne à partir de 1949. L’équipe d'Allemagne ne participa pas à la Coupe du monde 1950, non autorisée à participer du fait de la Seconde Guerre mondiale. La DFB est membre de l'UEFA depuis sa création en 1954. L'Allemagne fait son grand retour sur le plan international au cours de la Coupe du monde 1954. Balayés au premier tour 8-3 par le fameux « Onze d'or hongrois », la Mannschaft parvient néanmoins à atteindre la finale où elle retrouve à Berne la Hongrie archi-favorite. Contre toute attente, l'Allemagne s'impose 3-2, après avoir été menée 2-0 (doublé de Helmut Rahn et but de Maximilian Morlock). Cette rencontre, passée à la postérité sous le nom de « miracle de Berne ». Ce succès a une importance qui dépasse le cadre du football pour les Allemands de l'Ouest, symbolisant leur retour dans le concert des nations 5 ans après la fondation de la République fédérale d'Allemagne. Cependant, cette victoire est entachée par des rumeurs, de dopage qui courent, suite aux étranges maladies qui se déclarent chez certains champions du monde après la compétition[3]. L'Allemagne confirme quatre ans plus tard en étant présente dans le dernier carré et démontre ainsi par sa régularité au plus niveau que c'est la victoire qui fait jaser mais que la jalousie jamais ne fait gagner. Éliminés en demi-finale par la Suède (1-3, but de Hans Schäfer), les hommes de Sepp Herberger s'inclinent dans la petite finale pour la troisième place, 6-3 contre la France (buts de Helmut Rahn, de Hans Cieslarczyk et de Hans Schäfer). Au Chili en 1962, les Allemands sont sortis de la Coupe du monde en quarts de finale par la Yougoslavie (1-0). Cette défaite entraîne la mise à l'écart de l'emblématique sélectionneur Sepp Herberger. Helmut Schön lui succède.

L'ère Helmut Schön (1964-1978)

Sous la direction d'Helmut Schön, l'Allemagne de l'Ouest va connaître une domination quasi sans partage sur le football européen et mondial, en s'appuyant notamment sur une génération de joueurs habitués à vaincre en club sous les couleurs du Bayern Munich (Franz Beckenbauer, Gerd Müller, Sepp Maier ou Hans-Georg Schwarzenbeck). La RFA remporte un championnat d'Europe (1972 en battant l’URSS (3-0)), en perd un en finale aux tirs au but (1976 contre la Tchécoslovaquie (2-2 tab 5-3)), gagne une nouvelle Coupe du Monde (1974, à domicile) et en perd une autre en finale (1966 avec un score de 4-2 malgré des buts de Helmut Haller et de Wolfgang Weber) après une fin de match confuse et un but litigieux contre l' Angleterre à Wembley. L'Allemagne dispute également au cours de cette période une demi-finale de Coupe du Monde (1970) face à l'Italie à Mexico (3-4, dont cinq buts en prolongation) que beaucoup considèrent comme le plus grand match de tous les temps. Le titre de 1974, qui représente un aboutissement pour des joueurs comme Franz Beckenbauer et Gerd Müller, est acquis après la victoire 2-1 en finale au Stade Olympique de Munich contre les Pays-Bas de Johan Cruyff (buts de Gerd Müller et de Paul Breitner). Seule fausse note dans ce bilan, l'élimination en phase préliminaire du Championnat d'Europe 1968. L'Allemagne y est éliminée des les quarts de finale après un match nul 0-0 lors de la dernière journée face à la modeste Albanie qui offre la qualification à la Yougoslavie, laquelle s'imposera facilement face à la France en quarts (1-1, 5-1).

Le titre de champion olympique de l’Allemagne de l'Est en 1976

Il faut rappeler que l’Allemagne de 1945 à 1990, fut divisée entre la RDA et la RFA. Bien que la RFA ait gagné les Coupes du Monde 1954 et 1974, la RDA a aussi remporté un titre, qui compte dans le palmarès allemand, la médaille d’or olympique en 1976. Lors des JO de Montréal en 1976, elle réalise le parcours suivant : au 1er tour, elle fait 0-0 contre le Brésil, puis bat l’Espagne 2-0, ce qui lui permet d’accéder aux quarts de finale. En quarts, elle bat la France par un score de 4 buts à 0. En demi, elle bat l’URSS (2 buts à 1). En finale, elle bat la Pologne 2 buts à 1 et décroche ainsi la médaille d'or olympique.

La consécration du Kaiser sélectionneur (1984-1990)

Allemagne-Mexique en quart de finale de la Coupe du monde 1986

Jupp Derwall remplace Helmut Schön après une décevante Coupe du monde 1978 et la RFA ne tarde pas à renouer avec les succès. L'équipe des Karl-Heinz Rummenigge, Horst Hrubesch et autres Harald Schumacher remporte l'Euro 80 (2-1 en finale contre la Belgique, doublé de Horst Hrubesch).

Lors du Mundial 82, la RFA débute délicatement par un revers contre l'Algérie (1-2) mais elle se reprend vite avec un succès 4-1 contre le Chili (avec un hat-trick de Karl-Heinz Rummenigge) et une victoire 1-0 contre l'Autriche, ce qui lui permet d'obtenir la première place du groupe. Au second tour, après un nul 0-0 contre l'Angleterre, elle bat les Espagnols 2-1, ce qui lui permet d'accéder aux demi-finales sachant que l'Angleterre et l'Espagne n'ont pu se départager dans le dernier match de la poule. La RFA parvient à se qualifier pour la finale après un nouveau match de légende gagné face à la France à Séville (3-3, tirs au but). Fatigués physiquement et nerveusement par ce match, les Allemands ne peuvent rien faire en finale face à l' Italie (1-3, but de Paul Breitner).

Mais lors de l'Euro 1984 en France, elle est éliminée au premier tour après deux matchs nul contre la Roumanie et le Portugal et un revers 0-1 contre l'Espagne qui prend ainsi sa revanche de la coupe du monde.

Franz Beckenbauer reçoit un prix, le Bambi, après le titre de champion du monde 1990.

Deux ans plus tard lors de la coupe du monde 1986, elle atteint la finale. Pourtant le parcours est peu convaincant. En effet, le premier tour est médiocre (nul 1-1 contre l'Uruguay, victoire 2-1 contre l'Écosse et défaite 0-2 contre le Danemark), elle ne bat le Maroc qu'en fin de match en huitièmes de finale (1-0) et elle se qualifie pour les demi-finales aux tirs aux but contre le Mexique après un nul 0-0. En demi-finale où elle retrouve la France, la RFA marque rapidement sur un coup franc de Brehme mais par la suite, les tricolores font le siège du but allemand sans parvenir à égaliser. En fin de match, Rudi Völler parachève le succès allemand sur un contre (2-0). En finale contre l'Argentine, la RFA est battue (2-3). Pourtant, elle a su revenir à 2-2 après avoir été menée 0-2 à la 56e minute mais s'est fait piéger sur un contre de Burruchaga.

Deux ans plus tard, la RFA organise l' Euro 1988. Elle termine première de son groupe avec un nul 1-1 contre l'Italie puis des victoires 2-0 contre le Danemark et l'Espagne. Mais elle est battue en demi-finale par les Pays-Bas futurs vainqueurs du tournoi (1-2).

C'est sous la direction du Kaiser Franz Beckenbauer (entraîneur depuis 1984) que l'Allemagne atteint à nouveau les sommets : lors du Mondiale 1990, la RFA de Lothar Matthäus (Ballon d'or 1990) remporte sa troisième coupe du monde. Elle réalise un premier tour des plus brillants avec une attaque nettement au-dessus des autres équipes (victoires 4-1 contre la Yougoslavie, 5-1 contre les Émirats arabes unis et nul sans enjeu pour la RFA contre la Colombie 1-1). En huitième de finale contre les Pays-Bas, elle l'emporte logiquement 2-1 et se qualifie pour les demi-finales après une victoire 1-0 contre la Tchécoslovaquie. En demi-finale, elle vient à bout des Anglais aux tirs aux buts après un nul 1-1, d'où la fameuse phrase de Gary Lineker : « le football est un sport qui se joue à onze contre onze, mais à la fin c'est toujours l'Allemagne qui gagne ». En finale, la RFA prend sa revanche sur l'Argentine (1-0, but d’Andreas Brehme), qui l'avait battue quatre ans plus tôt en finale du Mundial mexicain.

Berti Vogts sélectionneur (1990-1998)

Articles détaillés : Allemagne à la Coupe du monde 1994 et 1998.
Penalty de Lothar Matthäus en Coupe du monde 1994 contre la Bulgarie

Beckenbauer se retire sur ce triomphe et laisse la place à Berti Vogts.

L’équipe d'Allemagne de football désormais réunifiée (Deutsche Fußballnationalmannschaft) joue l'Euro 1992 où elle échoue en finale. Les Allemands arrachent in-extremis un nul 1-1 contre la CEI avant de battre l'Écosse 2-0. Battus 1-3 dans leur dernier match par les Pays-Bas, ils terminent second de ce groupe. En demi-finale, ils affrontent les Suédois qui organisent la compétition à domicile et l'emportent 3-2. En finale, ils jouent contre le Danemark, une équipe que l'on attendait pas jusque-là puisqu'elle a été repêchée de dernière minute pour la phase finale de l'Euro, remplaçant la Yougoslavie à cause du conflit dans les Balkans, et ne s'est donc pas préparée pour l'Euro. L'Allemagne est battue 0-2 par les Danois, ce qui constitue l'une des plus grosses surprises dans cette compétition avec la victoire de la Grèce à l'Euro 2004.

Au Mondial 1994 aux États-Unis, Berti Vogts aligne une équipe vieillissante et les Allemands ne franchissent pas les quarts de finale, battus par la Bulgarie. Ils battent la Bolivie pour le match d'ouverture du tournoi (1-0) avant de faire match nul contre l'Espagne (1-1) et de battre la Corée du Sud 3-2 (après avoir mené par trois buts à zéro à la mi-temps) et terminent ainsi premiers de leur groupe. Contre la Belgique, ils l'emportent 3-2 en huitième de finale avant de s'incliner face aux Bulgares en quart de finale (1-2). Seule consolation: les cinq buts de Jürgen Klinsmann dans la compétition.

Mais Berti Vogts permet tout de même à l'Allemagne de remporter l'Euro 1996 en Angleterre, le premier championnat d'Europe se disputant à seize équipes. L'Allemagne effectue un début très convaincant en se qualifiant facilement pour les quarts de finale (2-0 contre la République Tchèque, 3-0 contre la Russie et nul 0-0 contre l'Italie). En quart de finale, ils gagnent 2-1 contre la Croatie et éliminent les Anglais en demi-finale aux tirs aux buts après un nul 1-1. En finale à Londres le 30 juin, ils retrouvent les Tchèques qu'ils avaient battu au premier tour. Berger ouvre le score à l'heure de jeu sur pénalty avant qu'Oliver Bierhoff n'égalise. C'est ce même Bierhoff qui, à la 95e minute, d'une frappe que Kouba n'a pu stopper, inscrit le premier but en or de l'histoire du football et donne ainsi le trophée à l'Allemagne. Matthias Sammer est de surcroît élu meilleur joueur du tournoi (puis Ballon d'or 1996).

Mais par la suite l'Allemagne connaît quelques années d'échec. Lors de la Coupe du monde 1998 en France, elle échoue en quarts de finale. Au premier tour, elle bat les États-Unis (2-0), remonte deux buts à la Yougoslavie (2-2) et bat l'Iran (2-0), terminant ainsi en tête de son groupe. Elle remporte son huitième de finale contre le Mexique (2-1) mais reçoit une « gifle » (0-3) dans son quart de finale contre la surprenante Croatie.

Un déclin relatif au début des années 2000 (1998-2004)

Berti Vogts laisse alors sa place à Erich Ribbeck. Mais l'Allemagne ne fait plus peur : la preuve à la Coupe des Confédérations 1999 au Mexique où elle est battue par le Brésil (0-4), bat la Nouvelle-Zélande (2-0, buts de Lothar Matthäus et de Michael Preetz) et perd contre les États-Unis (0-2) au premier tour.

Elle se qualifie tout de même facilement pour le championnat d'Europe, malgré une défaite (0-1) contre la Turquie en début de qualifications. Mais l' Euro 2000 tourne au fiasco pour les Allemands qui sont éliminés au premier tour : un nul 1-1 contre la Roumanie, une défaite 0-1 contre l'Angleterre, revanche de l'Euro 1996, sur une tête d'Alan Shearer et surtout une humiliation (0-3) face au Portugal qui aligne son équipe B car déjà qualifié pour les quarts de finale. Le vieux Lothar Matthäus (39 ans), qui jouait sa dernière compétition officielle avec la Mannschaft, sort par la petite porte.

Erich Ribbeck laisse sa place à Rudi Völler après une période d'incertitude sur l'entraîneur qui le remplacerait. En septembre 2000, en éliminatoires de la coupe du monde 2002, l'Allemagne obtient une victoire encourageante en Angleterre (1-0). Mais environ un an après, les Allemands encaissent face à cette même équipe une lourde défaite (1-5) à domicile. Lors de la dernière journée de la phase des poules éliminatoires, les Allemands sont tenus en échec par la Finlande et ne profitent ainsi pas du nul entre l'Angleterre et la Grèce. L'Angleterre se qualifie et l'Allemagne doit disputer les barrages contre l'Ukraine. L'Allemagne parvient à se qualifier (1-1 en Ukraine puis succès 4-1 à domicile), c'est un soulagement mais peu de gens croient en cette équipe.

Les résultats dans les matchs amicaux de préparation à la coupe du monde sont irréguliers : un nul 2-2 contre l'Argentine, une défaite 0-1 au Pays de Galles et une victoire écrasante contre l'Autriche (6-2).

Le gardien de but Oliver Kahn en juin 2004

Et un peu à surprise générale, elle accède à la finale de la Coupe du monde 2002, preuve que l'Allemagne est toujours présente même quand elle joue mal. L'équipe profite d'un tableau facile. Elle démarre le mondial asiatique en « atomisant » l'Arabie Saoudite (8-0), avec notamment un triplé de Miroslav Klose de la tête, profitant de la faiblesse des Saoudiens dans le jeu aérien. Klose marque à nouveau contre l'Eire mais les Allemands se font rejoindre dans le temps additionnel de la seconde période (1-1) sur un but de Robbie Keane et ce malgré les prouesses du gardien Oliver Kahn, qui a longtemps retardé l'échéance. L'Allemagne n'est donc pas encore qualifiée et joue contre le Cameroun. Les Camerounais ne parviennent pas à profiter de l'expulsion de Ramelow. Un joueur camerounais expulsé plus tard, les deux équipes se retrouvent à dix contre dix et l'Allemagne l'emporte 2-0, terminant ainsi première du groupe. Contre le Paraguay en huitième de finale, les Allemands s'imposent dans les dernières minutes du temps réglementaire (1-0) grâce à Oliver Neuville. 1-0, c'est aussi le score sur lequel les Allemands l'emportent contre les États-Unis en quart de finale puis contre la Corée du Sud qui co-organise le tournoi en demi-finale, avec à chaque fois Oliver Kahn qui effectue de spectaculaires arrêts. À noter toutefois que les Américains, en quart de finale, auraient pu bénéficier d'un pénalty sur une faute de main de Frings sur la ligne de but non vue par l'arbitre. Seul coup dur : Michael Ballack, indispensable au milieu de terrain et qui a marqué les buts vainqueurs contre les États-Unis et la Corée du Sud, ne peut disputer la finale contre le Brésil à cause d'un autre carton jaune en demi-finale. La finale se dispute le 30 juin à Yokohama, au Japon. Elle est longtemps indécise, Ronaldo se créant quelques occasions en fin de première mi-temps et Oliver Neuville expédiant un coup franc direct sur le poteau du portier brésilien en début de seconde période. La décision se fait sur la seule erreur d'Oliver Kahn dans tout le mondial : à la 67e minute, il ne capte pas le ballon sur une frappe apparemment anodine de Rivaldo et Ronaldo, opportuniste, pousse le ballon au fond des filets. Ronaldo inscrit un doublé à la 78e minute, tuant ainsi le match (0-2). Oliver Kahn est élu meilleur joueur de la coupe du monde 2002, ayant sauvé l'Allemagne à maintes reprises tout au long du tournoi avec des parades spectaculaires.

L'Euro 2004 est un nouvel échec, l'Allemagne ne confirme pas son retour. La presse allemande s'inquiète après un lourd revers en Roumanie (1-5) en amical environ un mois avant le début de l'Euro. Et effectivement, les débuts dans l'euro sont poussifs : nul 1-1 contre les Pays-Bas et surtout les Allemands sont tenus en échec par la Lettonie (0-0), une équipe qui ne participe qu'à sa première grande compétition officielle. Le troisième match est décisif et l'Allemagne perd contre l'équipe B de la République tchèque déjà qualifiée (1-2). La Mannschaft est éliminée sans gloire d'entrée.

Une chance est cependant offerte à l'Allemagne en 2006 de renouer avec son passé glorieux avec la tenue sur son propre sol de la dix-huitième Coupe du monde après une petite révolution au sein du football allemand.

Klinsmann, Löw et la reconquête (depuis 2004)

Présentation de l'équipe d'Allemagne avant un match contre la République tchèque en 2005

Jürgen Klinsmann prend les rênes de l'équipe en 2004, après le départ de Rudi Völler. Il accorde sa confiance à de jeunes joueurs tels que Bastian Schweinsteiger, Lukas Podolski et Philipp Lahm, avec la ferme intention de bâtir une équipe produisant un football offensif et attractif pour les supporters. Il prend ses responsabilités en préférant le gardien Jens Lehmann à Oliver Kahn. À la Coupe des Confédérations 2005, à domicile, elle bat au 1er tour l’Australie (4-3, buts de Per Mertesacker, de Lukas Podolski, de Kevin Kurányi et de Michael Ballack), puis la Tunisie (3-0, buts de Michael Ballack, de Mike Hanke et de Bastian Schweinsteiger) et fait match nul contre l’Argentine (2-2, buts de Gerald Asamoah et de Kevin Kurányi). Elle perd en demi contre le Brésil (2-3, buts de Lukas Podolski et de Michael Ballack) mais se console en prenant la 3e place en battant le Mexique (4-3 ap, buts de Robert Huth, de Lukas Podolski, de Michael Ballack et de Bastian Schweinsteiger).

Après des résultats irréguliers lors des matches de préparation, l'équipe réalise un bon parcours lors de la Coupe du monde dont elle est l'hôte. Ainsi, lors du premier tour, l'Allemagne termine première du groupe A avec 9 points, en ayant remporté successivement ses trois matchs de poule (4-2 contre le Costa Rica, 1-0 contre la Pologne et 3-0 contre l'Équateur). Elle remporte son huitième de finale contre la Suède 2-0 (doublé de Lukas Podolski) et se retrouve opposée en quart à l'Argentine. Menée au score, elle refait son retard dans les dernières minutes avant de l'emporter finalement aux tirs au buts grâce a deux arrêts de Jens Lehmann. L'Allemagne atteint une nouvelle fois le dernier carré. Mais en demi-finales contre l'Italie, après un match de longue haleine se terminant à la prolongation, l'Allemagne cède en encaissant deux buts dans les deux dernières minutes de la seconde prolongation. Quatre jours plus tard, la Mannschaft remporte le match pour la troisième place face au Portugal (3-1, doublé de Bastian Schweinsteiger et but de Armando Teixeira dit Petit (csc)).

Après le départ de Jürgen Klinsmann, son adjoint, Joachim Löw, devient le nouveau sélectionneur de l'équipe allemande. Sous sa conduite, l'Allemagne est le premier pays qualifié pour l'Euro 2008. Durant ce tournoi, la Mannschaft sort second du groupe B en battant la Pologne (2-0, doublé d’un Polonais d’origine Lukas Podolski) et le pays co-organisateur, l'Autriche (1-0, but de Michael Ballack) mais s'incline face à une Croatie bien organisée (1-2, but de Lukas Podolski). Si les Allemands se montrent brillants en 1/4 face au Portugal (3-2, buts de Bastian Schweinsteiger, de Miroslav Klose et de Michael Ballack), la demi-finale face à la Turquie (3-2, buts de Bastian Schweinsteiger, de Miroslav Klose et Philipp Lahm) n'est remportée in-extremis que grâce à leur réalisme. L'Allemagne déçoit ensuite en finale contre l'Espagne (0-1). Piquée au vif après l'ouverture du score de Fernando Torres à la demi-heure de jeu, l'équipe de Joachim Löw fait preuve d'une faible combativité et d'un jeu sans imagination ni précision.

L'Allemagne est qualifiée pour la coupe du monde en Afrique du Sud notamment grâce à sa dernière victoire en Russie (1-0). Elle débute sa préparation le 3 mars par une défaite (0-1) face à l'Argentine, équipe qu'elle écrasera quelques mois plus tard dans la compétition. Mais les succès 3-0 en mai contre Malte et la Hongrie puis le 3 juin contre la Bosnie-Herzégovine (3-1) montrent les capacités offensives de l'équipe.

Quelques semaines avant le début des hostilités, elle voit deux de ses titulaires forfait, le gardien numéro un René Adler et surtout le meneur de jeu et capitaine Michael Ballack victime d'un tacle violent du ghanéen Kevin-Prince Boateng en finale de FA Cup. À ces deux importants forfaits, il faut rajouter les absences du défenseur central Heiko Westermann, blessé en amical contre la Hongrie, celle du relayeur Simon Rolfes, et celle de Christian Träsch. Autant d'évictions qui font trembler le pays tant leurs rôles étaient essentiels au sein de l'équipe d'Allemagne, amputée de 4 titulaires clés et d'un probable remplaçant. Suite à ces blessures en cascade, c'est Philipp Lahm qui hérite du brassard de capitaine. Joachim Löw instaure un système de jeu en 4-2-3-1, avec deux milieux récupérateurs (Schweinsteiger, Khedira), deux milieux offensifs de couloir (Müller à droite, Podolski à gauche) et un milieu offensif axial (Özil) en soutien d'un attaquant de pointe (Klose), avec une défense type Boateng-Mertesacker-Friedrich-Lahm.

Mesut Özil et Lukas Podolski après le quart de finale victorieux contre l'Argentine à la Coupe du monde 2010

Cette équipe rajeunie, contrainte et forcée, a tout de même des certitudes avant le début de cette compétition : de nombreux jeunes joueurs comme Mesut Özil, Sami Khedira, Marko Marin, Jérôme Boateng, Manuel Neuer et Dennis Aogo ont remporté le Championnat d'Europe Espoir 2009. D'autres comme Thomas Müller ou Holger Badstuber ont brillé en club en Ligue des champions. Ce sont des jeunes qui ont déjà une grande expérience du haut niveau. Et les Allemands se rassurent rapidement en écrasant les Australiens 4-0 sur des buts de Lukas Podolski, Miroslav Klose, Thomas Müller et Cacau. L'équipe a dévoilé lors de ce match une grande maîtrise technique, et une capacité à alterner le jeu court et long avec facilité. Peut-être trop confiant de leur premier match en coupe du monde les Allemands perdent 0-1 contre la Serbie au deuxième match mais se rattrapent face au Ghana lors de leur dernier match de poule en s'imposant 1-0. Ils joueront contre l'Angleterre en 1/8e de finale et se qualifieront sur le score sans appel de 4 buts à 1. La Mannschaft bat en quart de finale l'Argentine sur le score de 4-0, donnant un avertissement aux autres nations, mais s'incline en demi-finale face à l'Espagne sur le score de 1-0.

L'Allemagne achève son aventure dans la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud en finissant troisième dans la compétition après avoir battu l'Uruguay sous un score de 3-2. Manuel Neuer, titularisé dans le but en dernière minute, éclate sur la scène internationale et s'affirme comme l'un des tout meilleurs gardiens du monde. Le jeune Thomas Müller est élu meilleur jeune de la compétition et meilleur buteur (5 buts, 3 passes décisives). La qualité de la jeune équipe allemande (d'une moyenne d'âge de 24,9 ans) est alors vantée, et de nombreux internationaux allemands sont alors pistés par les plus grands clubs européens suite à leur brillante Coupe du monde (Özil, Khedira, Müller, Schweinsteiger, Podolski, Mertesacker, Boateng...).

La Mannschaft confirme son retour au premier plan de manière éclatante en éliminatoires de l'Euro 2012 en remportant ses dix matchs, s'imposant notamment en Belgique (1-0) et en Turquie (3-1). Seule l'Espagne, championne du monde en titre, aura fait aussi bien. La confirmation de la génération 2010 pousse en outre Michael Ballack vers la sortie : après plusieurs mois de polémique larvée, Joachim Löw tranche à l'été 2011 et déclare construire l'avenir sans lui. L'Allemagne s'annonce d'ores et déjà comme une des grandes favorites de la phase finale de l'Euro.

Palmarès

Parcours en Coupe du monde

  • 1930 : Non inscrite
  • 1934 : Demi-finale, 3e médaille de bronze , monde
  • 1938 : Huitième de finale
  • 1950 : Non autorisée à participer
  • 1954 : Vainqueur médaille d'or , Coupe du Monde
  • 1958 : Demi-finale, 4e
  • 1962 : Quart de finale
  • 1966 : Finale médaille d'argent , monde
   
  • 2002 : Finale médaille d'argent , monde
  • 2006 : Demi-Finale, 3e médaille de bronze , monde
  • 2010 : Demi-Finale, 3e médaille de bronze , monde

Parcours en Championnat d'Europe

 

Parcours à la Coupe des Confédérations

  • 1992 : non qualifié
  • 1995 : non qualifié
  • 1997 : non participation
  • 1999 : 1er tour
  • 2001 : non qualifié
  • 2003 : non qualifié
  • 2005 : Demi-finale, 3e médaille de bronze
  • 2009 : non qualifié

Divers

La sélection remporte la US Cup en 1993.

  • L'équipe allemande (hors RDA) n'a jamais perdu de match à l'extérieur en phase de qualification pour le mondial. D'ailleurs, ses 2 défaites à domiciles sont contre l'Angleterre pour la qualification au mondial 2002 (1-5) et le Portugal pour la qualification au mondial 1986 (0-1). Cependant pour relativiser cet exploit à l'extérieur il est important de noter que l'Allemagne n'a participé aux qualifications qu'à 12 reprises sur 19, du fait de sa qualification d'office soit en tant que pays organisateur (2 fois) soit en tant que tenant du titre (3 fois) ou par simple forfait lié au contexte politique de l'après guerre (en 1950). De plus elle n'a pas non plus disputé la 1re édition (1930) qui résultait exclusivement d'invitation (13 équipes seulement avaient été conviées en 1930). De surcroit, elle s'est toujours qualifiée pour une phase finale pour une coupe du monde (Ses 2 absences en 1930 et 1950 sont explicitées ci-dessus).
  • L'équipe allemande a disputé 12 demi-finales ce qui constiue le record en coupe du monde. Elle s'est toujours qualifiée en phase de poule d'une coupe du monde (sa seule élimination au "1er tour" date de 1938 qui était un match à élimination directe: un 1/8ème de finale contre la suisse). C'est la seule équipe dans ce cas.
  • L'équipe allemande s'est toujours qualifiée pour un Euro comportant au moins 8 équipes. Sa dernière absence (un Euro à 4 équipes) remonte à 1968. Elle a disputé 3 finales de suite (1972, 1976 et 1980) pour 2 victoires et 1 défaite.
  • Bien qu'elle possède 3 étoiles sur son maillot, l'Allemagne réunifiée n'a jamais été championne du monde. En effet, tous ses titres ont été obtenus par l' Allemagne de l'Ouest, le dernier ayant été obtenu en 1990.
  • Lors de la victoire au mondial 1990, Franz Beckenbauer disait que les Allemands seraient encore plus forts. Or, ils n'ont rien gagné depuis (mis à part le titre de champion d'Europe en 1996).

Principaux joueurs d'hier et d'aujourd'hui

Gardiens

Défenseurs

Milieux

Attaquants

pour une liste plus complète voir Liste des footballeurs internationaux allemands

L'équipe d'aujourd'hui

Sélectionneur Drapeau : Allemagne Joachim Löw
Nom Date de Naissance Sélections (buts) Club
Gardiens
1 Manuel Neuer 27 mars 1986 (25 ans) 24 (0) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
12 Tim Wiese 17 décembre 1981 (29 ans) 5 (0) Drapeau : Allemagne Werder Brême
22 Ron-Robert Zieler 12 février 1989 (22 ans) 0 (0) Drapeau : Allemagne Hannover 96
Défenseurs
2 Marcel Schmelzer 21 janvier 1988 (23 ans) 5 (0) Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund
3 Benedikt Höwedes 29 février 1988 (23 ans) 5 (0) Drapeau : Allemagne Schalke 04
4 Dennis Aogo 14 janvier 1987 (24 ans) 7 (0) Drapeau : Allemagne Hambourg SV
5 Mats Hummels 16 décembre 1988 (22 ans) 10 (0) Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund
14 Holger Badstuber 13 mars 1989 (22 ans) 16 (1) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
15 Christian Träsch 1er septembre 1987 (23 ans) 9 (0) Drapeau : Allemagne VfL Wolfsburg
17 Per Mertesacker 29 septembre 1984 (26 ans) 78 (1) Drapeau : Angleterre Arsenal
20 Jérôme Boateng 3 septembre 1988 (22 ans) 16 (0) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
Philipp Lahm Capitaine 11 novembre 1983 (26 ans) 85 (4) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
Milieux
6 Sami Khedira 4 avril 1987 (24 ans) 22 (1) Drapeau : Espagne Real Madrid CF
7 Simon Rolfes 21 janvier 1982 (29 ans) 24 (1) Drapeau : Allemagne Bayer Leverkusen
8 Mesut Özil 15 octobre 1988 (22 ans) 28 (7) Drapeau : Espagne Real Madrid CF
10 Lukas Podolski 4 juin 1985 (26 ans) 93 (43) Drapeau : Allemagne FC Cologne
18 Toni Kroos 4 janvier 1990 (21 ans) 22 (1) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
19 Mario Götze 3 juin 1992 (19 ans) 10 (2) Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund
21 Marco Reus 31 mai 1989 (22 ans) 2 (0) Drapeau : Allemagne Borussia Mönchengladbach
24 Lars Bender 27 avril 1989 (22 ans) 1 (0) Drapeau : Allemagne Bayer Leverkusen
Ilkay Gündogan 24 octobre 1990 (20 ans) 1 (0) Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund
Lewis Holtby 18 septembre 1990 (20 ans) 2 (0) Drapeau : Allemagne Schalke 04
Attaquants
9 André Schürrle 6 novembre 1990 (20 ans) 10 (5) Drapeau : Allemagne Bayer Leverkusen
11 Miroslav Klose 9 juin 1978 (33 ans) 112 (62) Drapeau : Italie Lazio Rome
13 Thomas Müller 13 septembre 1989 (21 ans) 23 (8) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
16 Cacau 27 mars 1981 (30 ans) 20 (5) Drapeau : Allemagne VfB Stuttgart
23 Mario Gomez 10 juillet 1985 (26 ans) 49 (21) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
Blessés au 04/11/11
René Adler 15 janvier 1985 (26 ans) 10 (0) Drapeau : Allemagne Bayer Leverkusen
Bastian Schweinsteiger 1er août 1984 (27 ans) 90 (23) Drapeau : Allemagne Bayern Munich
Sven Bender 27 avril 1989 (22 ans) 1 (0) Drapeau : Allemagne Borussia Dortmund

Sélectionneurs

Sélectionneur Période Matchs Gagnés Nuls Perdus
Comité DFB 1908-1928 63 18 13 32
Drapeau de l'Allemagne Otto Nerz 1928-1936 70 42 10 18
Drapeau de l'Allemagne / Drapeau : République fédérale d'Allemagne Sepp Herberger 1936 -1964 162 92 26 44
Drapeau : République fédérale d'Allemagne Helmut Schön 1964-1978 139 87 31 21
Drapeau : République fédérale d'Allemagne Jupp Derwall 1978-1984 67 44 12 11
Drapeau : République fédérale d'Allemagne Franz Beckenbauer 1984-1990 66 34 20 12
Drapeau : Allemagne Berti Vogts 1990-1998 102 66 24 12
Drapeau : Allemagne Erich Ribbeck 1998-2000 24 10 6 8
Drapeau : Allemagne Rudi Völler 2000-2004 53 29 11 13
Drapeau : Allemagne Jürgen Klinsmann 2004-2006 34 19 9 6
Drapeau : Allemagne Joachim Löw 2006- 46 31 8 7

Joueurs les plus capés et meilleurs buteurs

Les joueurs encore en activité sont indiqués en caractère gras.
Mise à jour le 11 octobre 2011

Record de sélection
Sélections Joueur Période Buts
150 Lothar Matthäus 1980–2000 23
112 Miroslav Klose 2001– 62
108 Jürgen Klinsmann 1987–1998 47
105 Jürgen Kohler 1986–1998 3
103 Franz Beckenbauer 1965–1977 14
102 Joachim Streich* 1969–1984 55
101 Thomas Häßler 1988–2000 11
100 Hans-Jürgen Dörner* 1969–1985 9
100 Ulf Kirsten* 1985–2000 34
Meilleurs buteurs
Buts Joueur Période Sélections
68 Gerd Müller 1966–1974 62
62 Miroslav Klose 2001– 112
55 Joachim Streich* 1969–1984 102
47 Jürgen Klinsmann 1988–1998 108
Rudi Völler 1982–1994 90
45 Karl-Heinz Rummenigge 1977–1986 95
43 Uwe Seeler 1954–1970 73
43 Lukas Podolski 2004– 93
42 Michael Ballack 1999–2010 98


Citation

  • « Le football est un sport inventé par les Anglais qui se joue à onze contre onze, durant 90 minutes et à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent. » (Gary Lineker, international anglais, après la Coupe du monde 1990)

Notes et références

  1. Classement mondial sur fr.fifa.com, 21 septembre 2011. Consulté le 22 septembre 2011.
  2. (de) Gregor Derichs, « Senf auf dem Smoking », dans Berliner Zeitung, 5 avril 2008, p. Sport [texte intégral (page consultée le 14 janvier 2011)] 
  3. Dopage : vingt ans déjà, L'Humanité, 1er juillet 1994
  4. (de) Rekordspieler sur dfb.de

Voir aussi

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Drapeau : Uruguay Uruguay
1950
Vainqueur de la Coupe du Monde
1954
Drapeau : Brésil Brésil
1958
Drapeau : Brésil Brésil
1970
Vainqueur de la Coupe du Monde
1974
Drapeau : Argentine Argentine
1978
Drapeau : Argentine Argentine
1986
Vainqueur de la Coupe du Monde
1990
Drapeau : Brésil Brésil
1994


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Équipe d'Allemagne de football de Wikipédia en français (auteurs)

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