Élections législatives pakistanaises de 2008

Élections législatives pakistanaises de 2008
2002 • Flag of Pakistan.svg • 2013
Pakistan election 2008 map.svg
Sièges
PPP LMP-N LMP-Q
124 91 54
en augmentation43 en augmentation72 en diminution72
MQM PNA Autres
25 13 32
en augmentation8 en augmentation13 en diminution57
Premier ministre sortant : Mian Muhammad Soomro (LMP-Q)
Premier ministre désigné : Youssouf Raza Gilani (PPP)

Les élections législatives pakistanaises de 2008 ont eu lieu le 18 février 2008 pour renouveler les élus de l'Assemblée nationale et des quatre assemblées provinciales du Pakistan après la fin de leur mandat de cinq ans reçus lors des élections législatives de 2002.

Ces élections étaient initialement prévues pour le 8 janvier 2008. L'assassinat de Benazir Bhutto, dirigeante du principal parti d'opposition (le Parti du peuple pakistanais) et candidate aux élections, provoque d'importants troubles, et le report des élections.

Le scrutin conduit à la défaite du parti au pouvoir, la Ligue musulmane du Pakistan (Q), qui soutenait le président Pervez Musharraf arrivé au pouvoir en 1999 à la suite d'un coup d'État militaire. Les deux principaux partis d'opposition arrivent en tête et le Parti du peuple pakistanais remporte le plus de sièges, sans obtenir de majorité absolue.

Les élections marquent un tournant politique au Pakistan avec un changement de gouvernement un mois plus tard et six mois plus tard la démission du président Pervez Musharraf au pouvoir depuis neuf ans. Elles marquent également le retour à un pouvoir civil et le Parlement vote en 2010 une réforme constitutionnelle annulant les amendements votés en 2003 visant à augmenter les pouvoirs du président.

Sommaire

Contexte

Benazir Bhutto en 2004, ancien Premier ministre.
L'assaut de la mosquée rouge en juillet 2007.

Les élections sont organisées pour renouveler le mandat des députés de l'Assemblée nationale et des quatre assemblées provinciales qui sont arrivés à leur terme fin 2007. Les précédentes élections s'étaient déroulées le 10 octobre 2002 et elles étaient les premières depuis le coup d'État du général Pervez Musharraf qui renversait le gouvernement civil de Nawaz Sharif en 1999. Elles avaient été remportées par la Ligue musulmane du Pakistan (Q), la faction de la Ligue musulmane qui soutenait Musharraf, tandis que la Ligue musulmane du Pakistan (N), la faction soutenant Nawaz Sharif ne remporta que 19 sièges. Ce dernier dirigeait le parti depuis l'étranger alors qu'il s'était exilé en 2000. Le principal parti d'opposition qui avait émergé de ces élections était le Parti du peuple pakistanais, dirigé par Benazir Bhutto. Cette dernière a été deux fois Premier ministre de 1988 à 1990 puis de 1993 à 1996 avant qu'elle parte en exil en 1998. Cette période (1988 - 1999) a été marquée par une forte rivalité entre Benazir Bhutto et Nawaz Sharif.

Après les attentats du 11 septembre 2001, le président Pervez Musharraf annonce la volonté du Pakistan de lutter contre l'extrémisme islamiste. Le Pakistan sert en effet de refuge aux talibans se battant contre l'OTAN en Afghanistan. Les combats ont violemment éclaté durant l'année 2007, qui se caractérise par une vague d'attentats terroristes, l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad par l'armée, et l'augmentation des combats dans le nord-ouest.

En vue des élections de 2008, les deux principaux opposants au président Musharraf ont pu revenir au Pakistan. Benazir Bhutto est amnistiée grâce à un accord avec le pouvoir négocié avec le soutien des États-Unis, et elle rentre au Pakistan le 18 octobre 2007. Nawaz Sharif réussit à rentrer un mois plus tard, il sera innocenté par la Cour suprême en 2009.

Campagne

Rassemblement de l'opposition contre le pouvoir

Benazir Bhutto rentre au Pakistan le 18 octobre 2007 et elle mène une campagne contre le chef de l'État, réunissant le Parti du peuple pakistanais autour d'elle. Nawaz Sharif rentre le 25 novembre. Il avait signé avec Benazir Bhutto, le 14 mai 2006, un accord politique visant à isoler Pervez Musharraf et à faire adopter certaines réformes[1].

Le soir de son retour, Benazir Bhutto et son cortège de milliers de partisans sont attaqués par un attentat à la bombe. Près de 140 personnes, dont des militants et du personnel de sécurité, sont tués. Bien que les insurgés islamistes soient accusés d'être responsable de l'attaque, Benazir Bhutto accuse les services secrets (ISI) liés à l'armée de vouloir la tuer. Le 3 novembre 2007, le président Musharraf décrète l'état d'urgence qu'il justifie pour lutter contre le terrorisme. Ses opposant l'accusent alors de vouloir manipuler ou annuler les élections prévues pour début 2008. Benazir Bhutto appelle alors à manifester massivement contre l'état d'urgence. Elle est assignée à résidence le 9 novembre durant une journée. Le 12 novembre, elle annonce qu'elle exclut toute négociation avec Musharraf et renforce son alliance avec Nawaz Sharif. Bhutto est de nouveau assignée à résidence le 13 novembre avant d'être libérée le 16 novembre. Elle continue à rassembler de nombreux partisans dans des réunions électorales à travers tout le pays.

Assassinat de Benazir Bhutto et déstabilisation du pays

Article détaillé : Assassinat de Benazir Bhutto.

Le 27 décembre 2007, Benazir Bhutto rassemble ses partisans à Rawalpindi, puis elle est victime d'un attentat-suicide alors qu'elle salue la foule depuis le toit ouvrant de sa voiture blindée. Transférée à l'hôpital, elle meurt dans la soirée. Durant la même journée, la voiture blindée transportant Nawaz Sharif a été fusillée sans que personne ne soit touché.

Après l'annonce de la mort de la principale chef de l'opposition, ses partisans descendent dans la rue et des émeutes éclatent dans tout le pays. Dans la nuit du 27 décembre puis dans la journée du 28 décembre, des bus sont brulés, des affiches électorales sont arrachées, des locaux de candidats et élus soutenant Musharraf sont pris d'assaut et saccagés. Des affrontements entre manifestants et forces de police font près de 30 morts en deux jours.

Pervez Musharraf réunit son gouvernement en urgence le 27 décembre, il dénonce l'assassinat de Benazir Bhutto et annonce trois jours de deuil national. Nawaz Sharif décrit la journée du 27 décembre comme « la plus sombre de l'histoire du Pakistan », et déclare que son parti boycottera les élections si le parti de Bhutto le décide aussi. Certains ont douté que les élections soient maintenues vu l'état d'insécurité dans lequel le pays se trouve. Le gouvernement annonce finalement que les élections seront reportées du 8 janvier au 18 février. Les attaques contre des candidats se poursuivent jusqu'au jour de scrutin : deux attentats visant un candidat du parti national Awami et un candidat du PPP font près de 80 morts les 9 et 16 février, dans le nord-ouest du pays[2],[3].

Mode de scrutin

Les candidats sont élus au suffrage universel direct uninominal majoritaire à un tour. C'est-à-dire que chaque électeur vote dans sa circonscription pour un candidat et celui arrivant en tête à l'issue d'un unique tour est élu.

Les membres élus doivent ensuite procéder à l'élection des « sièges réservés ». Par exemple, pour l'Assemblée nationale, les 272 membres élus directement élisent 60 sièges réservés à des femmes et 10 sièges réservés à des minorités religieuses.

Résultats

Résultats à l'Assemblée nationale

Partis politiques Vote populaire % Députés élus
dans les circonscriptions
Sièges indépendants
ralliant un parti
Élection indirecte
des sièges réservés
Composition finale de
l'Assemblée nationale
Évolution
Parti du peuple pakistanais 10 606 486 30,6 % 89 8 27 124 en augmentation 43
Ligue musulmane du Pakistan (N) 6 781 445 19,6 % 67 4 20 91 en augmentation 72
Ligue musulmane du Pakistan (Q) 7 989 817 23,0 % 42 0 12 54 en diminution 72
Muttahida Qaumi Movement 2 507 813 7,4 % 19 0 6 25 en augmentation 8
Parti national Awami 700 479 2,0 % 10 0 3 13 en augmentation 13
Muttahida Majlis-e-Amal Pakistan 772 798 2,2 % 6 0 1 7 en diminution 56
Ligue musulmane du Pakistan (F) 685 684 1,9 % 4 0 1 5 =
Parti national du peuple 148 892 0,4 % 1 0 0 1 -
Parti du peuple pakistanais (Sherpao) 140 707 0,4 % 1 0 0 1 en diminution 1
Parti national baloutche 72 756 0,2 % 1 0 0 1 =
Autres partis 198 119 0,6 % 0 0 0 0 -
Indépendants 4 060 982 11,7 % 29 -12 0 17 -
Votes blancs ou invalidés 944 023 (2,65 %) - - - - -
Sièges vacants 3 - - 3
Total
(participation : 44,5 %)
35 610 001 100 % 272 0 70 342 -
Sources : Commission électorale du Pakistan[4] et Archive électorale d'Adam Carr[5]

La commission électorale annonce les résultats définitifs le 6 mars[6]. Avec 35 610 001 votants, le taux de participation était de 44,5 %[7]. Il est globalement dans la moyenne des cinq scrutins tenus depuis 1988. La participation varie toutefois de 50,1 % dans le territoire fédéral d'Islamabad et 48,8 % dans le Penjab à 44,8 % dans le Sind, 33,5 % à Khyber Pakhtunkhwa, 31,3 % dans le Balouchistan et 26,4 % dans les régions tribales[8]. Il faut toutefois noter que les principales formations religieuses ont boycotté les élections. Ils représentaient 11 % de l'électorat aux élections de 2002 dont plus dans le nord-ouest et le Balouchistan.

Ces élections aboutirent à la victoire de la principale formation d'opposition, le Parti du peuple pakistanais (PPP) qui obtint 30,6 % des voix et près de 11 millions de votes populaires. Il réunira une large coalition excluant le parti soutenant Musharraf.

La Ligue Musulmane du Pakistan (N) obtint 19,6 % des voix et environ 6,8 millions d'électeurs. Elle émerge alors comme la principale formation d'opposition au PPP (une fois qu'elle aura quitté la coalition). Les élections marquent ainsi un bon retour pour le parti qui avait largement perdu les élections de 2002.

La troisième force à obtenir le plus de sièges, la Ligue musulmane du Pakistan (Q), est un parti politique soutenant le président Musharraf. Ce parti obtint 23 % des voix et 54 sièges, 72 de moins par rapport aux élections de 2002.

Le MQM réalise le meilleur score de son histoire et passe de 13 à 25 sièges. Le parti national Awami obtient également ses meilleurs résultats et réussit à revenir à l'Assemblée nationale alors qu'il n'avait obtenu aucun siège suite aux élections de 2002. Ce succès reste relatif, le parti ayant bénéficié du boycott des principales formations religieuses. Ces dernières ont une grande partie de leur électorat dans le nord-ouest et parmi la minorité pachtoune, tout comme le parti national Awami.

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Résultats aux assemblées provinciales

En gras, les partis formant les coalitions dans chaque province.

Assemblée du Penjab Assemblée du Sind Assemblée de Khyber Pakhtunkhwa Assemblée du Balouchistan
Partis Sièges Partis Sièges Partis Sièges Partis Sièges
Ligue musulmane du Pakistan (N) 171 Parti du peuple pakistanais 93 Parti national Awami 48 Parti du peuple pakistanais 13
Parti du peuple pakistanais 107 Muttahida Qaumi Movement 51 Parti du peuple pakistanais 30 Like Minded Group 13
Ligue musulmane du Pakistan (Q) 83 Ligue musulmane du Pakistan (Q) 9 Jamiat Ulema-e-Islam (F) 15 Jamiat Ulema-e-Islam (F) 10
Ligue musulmane du Pakistan (F) 3 Ligue musulmane du Pakistan (F) 8 Ligue musulmane du Pakistan (N) 9 Parti national baloutche 7
Jamiat Ulema-e-Islam (F) 2 Parti national du peuple 3 Ligue musulmane du Pakistan (Q) 6 Ligue musulmane du Pakistan (Q) 6
Indépendants 4 Parti national Awami 2 Parti du peuple pakistanais (S) 6 Parti national Awami 3
- - Indépendants 0 Indépendants 10 Indépendants / autres 10
Total 370 Total 166 Total 124 Total 65

Les élections pour l'Assemblée provinciale du Penjab conduisent à la victoire de la Ligue musulmane de Nawaz Sharif qui retrouve le pouvoir dans la province après sa défaite en 2002 ou il avait obtenu 47 sièges[9].

Le Parti du peuple pakistanais remporte très largement les élections à l'Assemblée provinciale du Sind en obtenant une large majorité absolue. Le PPP avait pourtant remporté les élections de 2002 mais n'avait obtenu qu'une majorité relative et ne s'est pas retrouvé dans une situation favorable pour former le gouvernement local[9].

La plupart des composantes de l'alliance religieuse Muttahida Majlis-e-Amal ayant boycotté le scrutin, celle-ci perd les élections à l'Assemblée provinciale de Khyber Pakhtunkhwa où elle avait remporté tout juste la majorité absolue en 2002. Le parti national Awami, parti régional, profite de ce boycott et remporte une majorité relative passant de 10 à 48 sièges[9].

Conséquences

Le Premier ministre Youssouf Raza Gilani.

Formation d'un nouveau gouvernement

Dès l'annonce de projections des résultats, le Parti du peuple pakistanais et la Ligue musulmane du Pakistan (N), qui sont prévues comme vainqueurs des élections, annoncent qu'ils formeront une coalition gouvernementale. Cette dernière va finalement réunir le PPP, la Ligue musulmane du Pakistan (N), le Muttahida Qaumi Movement, le Parti national Awami, le Jamiat Ulema-e-Islam, la Ligue musulmane du Pakistan (F) et le Parti national baloutche[10]. La coalition représente alors 266 sièges, soit environ 78 % des sièges de l'Assemblée.

Le 19 mars, Fahmida Mirza (PPP) est élue présidente de l'Assemblée nationale avec 249 voix. Le 22 mars, le Parti du peuple pakistanais choisit Youssouf Raza Gilani comme candidat au poste de Premier ministre. Ce choix est approuvé par la coalition le 24 mars : il remporte le vote à l'Assemblée nationale avec 264 voix, remplaçant ainsi le Premier ministre soutenant le président Musharraf, Mian Muhammad Soomro[11]. Ce dernier retrouve le 25 mars son poste de président du Sénat où la Ligue musulmane du Pakistan (Q) disposait encore d'une majorité. Le nouveau Premier ministre annonce vouloir mener une politique de réconciliation nationale, sa coalition réunissant des partis ayant connu des conflits et représentant plusieurs ethnies.

Démission du président Musharraf

Le président Pervez Musharraf s'est trouvé encore plus affaibli par ces élections. Le parti politique qui le soutenait était lui même isolé et ne conservait sa majorité qu'au Sénat. Le 7 août 2008, les partis de la coalition sont parvenus à un accord pour lancer une motion de destitution contre le président[12]. Cette motion de destitution est similaire à l'impeachment à l'américaine : la procédure doit être lancée par l'Assemblée nationale, puis la destitution doit être approuvée par les 2/3 des 442 membres du Parlement[13]. Le 18 aout 2008, Pervez Musharraf démissionne de ses fonctions et quitte le pays[14] avant qu'une procédure ne soit lancée.

Élection du président Zardari

Après la démission de Musharraf, Mian Muhammad Soomro (président du Sénat) assure l'intérim comme le prévoit la Constitution du Pakistan. Le Parti du peuple pakistanais choisit alors Asif Ali Zardari, veuf de Benazir Bhutto, comme candidat à la présidence. Ce choix est très polémique alors que Zardari est plutôt impopulaire dans l'opinion. La Ligue musulmane du Pakistan (N) décide alors de quitter la coalition afin de présenter son propre candidat[15]. Cette décision ne remet toutefois pas en cause la majorité de la coalition dominée par le PPP.

Asif Ali Zardari en septembre 2008.

Le 6 septembre 2008, Asif Ali Zardari est élu président de la République[16] par l'Assemblée nationale, le Sénat et les assemblées provinciales (formant un collège électoral). Il remporte 481 voix face au candidat de la Ligue musulmane du Pakistan (N) Saeeduzzaman Siddiqui (153 voix) et le candidat de la Ligue musulmane du Pakistan (Q) Mushahid Hussain Syed (44 voix)[17]. Ce dernier échoue même a réunir les voix de son parti (avec 34 voix au Parlement pour 90 élus). Ce phénomène est particulièrement perceptible dans l'Assemblée provinciale du Balouchistan où on constate un report massif vers Asif Ali Zardari. On constate aussi des reports vers le candidat de la Ligue musulmane du Pakistan (N), notamment au Parlement et à l'Assemblée provinciale du Penjab.

Candidat
(Parti)
Parlement
(Sénat et Assemblée nationale)
Penjab *
(vote réel)
Sind *
(vote réel)
Balouchistan Khyber Pakhtunkhwa *
(vote réel)
Total %
Asif Ali Zardari
(Parti du peuple pakistanais)
281 22 (123) 63 (162) 59 56 (107) 481 (732) 70,9 %
Saeeduzzaman Siddiqui
(Ligue musulmane du Pakistan (N))
111 35 (201) 0 (0) 2 5 (10) 153 (324) 22,6 %
Mushahid Hussain Syed
(Ligue musulmane du Pakistan (Q))
34 6 (36) 0 (0) 2 2 (3) 44 (75) 6,5 %
Total des votants 426 63 (360) 63 (162) 63 63 (120) 678 (1131) 100 %
Abstention, vote blanc ou absence 17 - (11) - (4) 2 - (4) - -
* Ramené à 63 voix, pour obtenir l'égalité entre les provinces.
Source : Dawn.com[17]

Coalition dans les provinces

Le Parti du peuple pakistanais a accru ses positions dans les quatre assemblées provinciales (158 sièges en 2002 contre 243 en 2008) et participe depuis 2008 à tous les gouvernements locaux.

À l'Assemblée provinciale du Penjab, la Ligue musulmane du Pakistan (N) qui a remporté les élections sans obtenir de majorité absolue a formé une coalition avec le Parti du peuple pakistanais qui était arrivé deuxième. Le gouvernement local est depuis dirigé par Shahbaz Sharif et intègre des ministres du PPP.

Dans le Sind, le Parti du peuple pakistanais a remporté une large majorité absolue à l'Assemblée provinciale du Sind lui permettant de diriger la province seul (54 % des sièges). Il a pourtant formé une coalition d'union avec le Muttahida Qaumi Movement, dans le cadre plus large d'une union nationale. Les deux partis détiennent une majorité écrasante avec plus de 85 % des sièges.

Le Parti national Awami ayant remporté une majorité relative à l'Assemblée provinciale de Khyber Pakhtunkhwa il a formé une coalition avec le PPP, également dans le cadre d'union union nationale. La coalition rassemble 78 sièges pour une majorité absolue de 63.

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Références

  1. (fr) Mission effectuée au Pakistan du 30 mars au 4 avril 2006 au Pakistan, Le site officiel du Sénat. Consulté le 24 décembre 2010
  2. (en) Le bilan de l'attentat au Pakistan monte à 27 morts, CNN.com. Consulté le 24 décembre 2010.
  3. (en) Le bilan de l'attentat à Parachinar monte à 47 morts, Daily Times. Consulté le 24 décembre 2010.
  4. Assemblée nationale, Commission électorale du Pakistan
  5. (en)Élections législatives du 18 février 2008, Archive électorale d'Adam Carr's
  6. (en) Les opposants à Musharraf augmente leur nombre députés, BBC. Le 7 mars 2008. Consulté le 16 janvier 2011
  7. (en) Élections législatives de 2008 au Pakistan, ipu.org
  8. (en) Élections législatives du 18 février 2008, Archive électorale d'Adam Carr's
  9. a, b et c (en) Statistiques des élections de 2002, Commission électorale du Pakistan.
  10. (en) Le gouvernement n'a plus que 13 sièges de majorité, Dawn.com. Consulté le 24 décembre 2010
  11. (en) La coalition « arc-en-ciel » de Gilani obtient 264 voix, Dawn.com. Consulté le 24 décembre 2010
  12. (fr) Les partis de coalition veulent destituer Musharraf, Google.fr. Consulté le 20 juin 2009
  13. (en) La Constitution du Pakistan - Chapitre 1 : le président, pakistani.org. Consulté le 24 décembre 2010
  14. (fr) Pervez Musharraf annonce sa démission, Le Figaro.fr. Consulté le 20 juin 2009
  15. (en) Nawaz quitte la coalition : Saeeduz Zaman sera le candidat de la LMP-N pour la présidence, Dawn.com. Consulté le 24 décembre 2010
  16. (fr) Élection de Asif Ali Zardari à la tête du Pakistan, Le Monde. Consulté le 6 septembre 2008
  17. a et b (en) Tous les yeux sont sur le président Zardari : une journée ardue de la prison vers la présidence, Dawn.com. Consulté le 24 décembre 2010

Voir aussi

Articles connexes


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