Église adventiste du septième jour

Église adventiste du septième jour
Église adventiste du septième jour
Image illustrative de l'article Église adventiste du septième jour
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Généralités
Branche Protestantisme
Courant Adventisme
Gouvernance Système presbytérien synodal modifié
Territoire mondial
Fondation
Fondateur Joseph Bates, James White, Ellen White, John N. Andrews
Date 21 mai 1863
Lieu Battle Creek, Michigan, États-Unis
Origine et évolution
Issue de Millerites
Séparations Adventistes du septième jour, Mouvement de réforme (1925), Adventistes davidiens du septième jour (1929)
Chiffres
Membres 16,8 millions
Ministres 15 813
Temples 61 818
Hôpitaux 168
Écoles primaires 5 666
Écoles secondaires 1 470
Universités 106
Divers
Organisation humanitaire Agence adventiste du développement et de l'aide humanitaire
Site Web www.adventiste.org

L'Église adventiste du septième jour (aussi appelée par abréviation « l'Église adventiste ») est une dénomination chrétienne née d'un mouvement de réveil protestant interconfessionnel conduit par le prédicateur baptiste américain William Miller (1782-1849) entre 1831 et 1844[1]. Le mot « adventiste » vient du latin adventus qui signifie « arrivée », « venue », « avènement », en référence au retour du Christ annoncé dans la Bible. « Septième jour » désigne le sabbat (samedi), le septième jour de la semaine, considéré par les adventistes comme le jour biblique de repos et d'adoration. Avec plus de 16,8 millions de membres, c'est la douzième plus grande organisation religieuse dans le monde[2] et la sixième du point de vue de l'expansion internationale[3].

Sous la direction de ses cofondateurs, Joseph Bates (1792-1872), James White (1821-1881) et sa femme Ellen White (née Ellen Gould Harmon, 1827-1915), l'Église adventiste du septième jour fut officiellement organisée en 1860 à Battle Creek dans le Michigan, avant d'établir en 1863 la Conférence générale (la direction mondiale de l'Église adventiste)[4].

Les adventistes du septième jour sont aussi engagés dans l'éducation, la santé, l'œuvre humanitaire et la défense de la liberté religieuse. L'Église administre un système d'éducation d'environ 120 centres universitaires, 7 600 écoles et un système médical de 760 institutions (hôpitaux, cliniques, dispensaires, orphelinats). ADRA, l'agence adventiste de développement et d’aide humanitaire, vient en aide annuellement à des dizaines de millions de personnes[5]. En France, l'Église adventiste est membre de la Fédération protestante de France depuis 2006.

Les adventistes du septième jour sont très attachés aux principes de la liberté de conscience dans le respect de l’ordre public et la dignité de la personne, à la séparation de l'Église et de l'État et au dialogue interreligieux[6]. Ils sont fortement impliqués dans la défense de la liberté religieuse sans discriminations de religion, de conviction, d'âge, de sexe et d'origine ethnique par l'activité d'associations comme IRLA ou AIDLR.

Sommaire

Histoire

Mouvement millerite (1831-1844)

Au début du XIXe siècle, un mouvement chrétien important d'étude des prophéties apocalyptiques des livres de Daniel et de l'Apocalypse se propagea à travers le monde. Plus de quatre-vingts commentateurs de la Bible placèrent l'accomplissement de la période des « 2 300 jours » prophétiques du verset Daniel 8:14[7] (sur le principe qu'un jour prophétique est une année) à une date située vers le milieu du XIXe siècle (habituellement entre 1840 et 1847), pensant qu'il s'agissait du retour du Christ[8]. Joseph Wolff, un juif allemand converti au christianisme (anglican), annonça ce message au Moyen-Orient et en Inde aux juifs, aux musulmans et aux hindous. En 1801, Manuel de Lacunza, un jésuite chilien, publia Le retour du Messie en gloire et en majesté. Ce livre circula en Espagne, en Italie et dans l'Amérique latine. Des prédicateurs protestants suscitèrent l'intérêt des foules : Louis Gaussen en Suisse et en France, Edward Irving en Angleterre, Thomas Playford en Australie.

William Miller

Sur la base de cette prophétie de Daniel, William Miller conclut en 1818 que le retour visible de Jésus-Christ aurait lieu vers 1843-1844[9]. Son mouvement prit de l'ampleur et fut appelé « le millérisme » ou « l'adventisme » mais étant interconfessionel, il ne se constitua pas formellement en une organisation religieuse. Assisté de dirigeants millérites comme Joshua Himes, Josiah Litch, Charles Fitch et de prédicateurs de confessions chrétiennes diverses, Miller annonça ce message à travers la Nouvelle Angleterre[10]. Cet enseignement allait complètement à contre-courant du « (post-)millénarisme », la croyance la plus répandue à l'époque, qui annonçait un millénaire de paix et de prospérité imminent sur terre. Par contraste, les millérites enseignaient l'ascension des croyants au ciel et la destruction de la terre. Sur dix-sept millions d'Américains, 150 000 attendaient le retour du Christ[11].

Après le « grand désappointement » du 22 octobre 1844, Miller reconnut s'être trompé mais il garda sa foi dans la doctrine du retour du Christ et rejeta fermement l'établissement d'une nouvelle date. Ce qui resta du mouvement millérite (54 000 personnes en 1860) se divisa en trois courants : les adventistes spiritualistes qui affirmèrent que Jésus était revenu en esprit à ce moment-là (ce groupe disparut au début du XXe siècle), les adventistes d'Albany qui abandonnèrent toute signification particulière à Daniel 8:14 (ils sont peu nombreux aujourd'hui), et un petit groupe d'adventistes sabbatistes (une cinquantaine de personnes en 1846) qui considéraient qu'il y avait eu une erreur, non sur la date mais sur la nature de l'évènement[12]. C'est ce petit groupe qui grandira pour devenir « les adventistes du septième jour ».

Le courant des adventistes d'Albany (appelés ainsi après une convocation générale à Albany dans l'État de New York en mai 1845) fut de loin le courant adventiste le plus important mais à cause de divergences théologiques, il se scinda en plusieurs églises : l'Église de Dieu (Oregon, Illinois) fondée durant les années 1850, les adventistes évangéliques en 1858, les chrétiens adventistes en 1860 et l'Union de l'avènement et de la vie en 1863[13]. Les chrétiens adventistes (25 600 membres en 2006) et l'Église de Dieu (600 membres) sont les seules dénominations du courant d'Albany à avoir survécu[14]. D’autres Églises dérivèrent d'un des trois courants issus du millérisme, telle que la Conférence générale de l’Église de Dieu (Septième jour), ou s'en inspirèrent, comme les Étudiants de la Bible qui deviendront plus tard les Témoins de Jéhovah. Ces derniers n'ont aucune affiliation historique avec les adventistes du septième jour.

Élaboration des doctrines adventistes (1844-1863)

Congrégation de Frederick Wheeler, la première église adventiste à observer le sabbat, Washington, New Hampshire.

Les adventistes du septième jour sont de loin la dénomination de l'adventisme historique la plus connue et la plus répandue. Dès octobre 1844, Hiram Edson (1806-1882) conclut que Daniel 8:14 prédit la seconde phase du ministère du Christ dans le sanctuaire céleste, non le retour du Christ. Durant la décennie suivante, le développement de cette compréhension conduira à la doctrine du jugement investigatif : un processus eschatologique au cours duquel la vie des chrétiens est passée en jugement et qui confirme la rectitude de la justice de Dieu. Les adventistes continuèrent à croire en l'imminence du retour du Christ mais ils s'abstinrent de fixer une date[15].

Durant le réveil millérite, les baptistes du septième Jour agitèrent la question du jour biblique de repos et d'adoration. En 1844, la baptiste du septième jour Rachel Oakes gagna à cette doctrine Frederick Wheeler et peut-être Thomas Preble, deux prédicateurs millérites (respectivement méthodiste et baptiste). Après le désappointement, Preble écrivit un article dans les colonnes du Hope of Israel du 28 février 1845 sur le sabbat (samedi), le septième jour de la semaine (observé par les Juifs et les chrétiens du christianisme primitif)[16]. Le mois suivant, il publia une brochure, plus fournie en explications. Cet écrit, et une étude avec Wheeler, convainquit Joseph Bates, un dirigeant millérite (de la connexion chrétienne). Sous la direction de Bates, les adventistes se livrèrent dans la prière à une étude intense de la Bible au cours " des réunions sur le sabbat et le sanctuaire " (1848-1850). Ils établirent les premiers fondements doctrinaux de l'adventisme (s'ajoutant plus ou moins aux doctrines chrétiennes traditionnelles) : notamment le retour du Christ, le sabbat, l'immortalité conditionnelle et les dons spirituels.

Église adventiste, Allemagne

Selon les adventistes, en décembre 1844, Ellen Harmon (qui se maria à James White en août 1846) eut sa première vision à Portland dans le Maine[17]. Elle jouera un rôle important comme guide spirituelle, orientant le mouvement adventiste. Considérée comme une visionnaire, elle écrivit de nombreux ouvrages (55 000 pages dactylographiées) sur la vie et les enseignements du Christ, la vie chrétienne et la compréhension prophétique de l'histoire. Elle contribuera à l'évolution de la jeune Église dans plusieurs domaines particuliers (la vie de famille, l'éducation, la santé, l'action humanitaire, la liberté religieuse, le droit des femmes et des noirs)[18]. Grâce à elle, le mouvement prendra une dimension mondiale. Elle contribua à préserver l'unité des adventistes, à désamorcer des crises et à avertir contre des hérésies mais elle ne formula aucune doctrine adventiste, ni n'exerça aucune fonction à la direction de l'Église.

Pour propager les enseignements adventistes, James White démarra en mai 1849 l'impression d'un journal, Present Truth, qu'il renomma l'année suivante Second Advent Review and Sabbath Herald, aujourd'hui l'hebdomadaire Adventist Review[19], et le mensuel Adventist World publié à environ 2 millions d'exemplaires en huit langues (dont le français) et quatre langues supplémentaires sur Internet[20]. En 1855, White créa la première imprimerie adventiste à Battle Creek.

Organisation de l'Église adventiste (1860-1863)

Initialement, les adventistes furent réticents à l'idée de s'organiser en Église. Mais sous l'impulsion de James et Ellen White, ils choisirent le nom " adventistes du septième jour " en octobre 1860. Ils étaient alors 3000 membres. Suivant le modèle presbytérien d'organisation ecclésiale, les premières Fédérations d'églises adventistes furent organisées en 1861 et 1862. Puis en mai 1863, elles s'associèrent légalement sous une direction générale (la Conférence générale)[21].

Lancement d'institutions adventistes (1863-1874)

S'appuyant sur l'enseignement de la Bible, et sur les conseils d'Ellen White, les adventistes entamèrent une réforme de leur mode de vie dans les domaines de la vie familiale, de la santé et de l'éducation. Les premières institutions apparurent : l'Institut de la réforme sanitaire en 1866, le collège de Battle Creek en 1874, l'imprimerie Pacific Press en Californie en 1874, des restaurants végétariens et des centres d'aides aux défavorisés. Pendant une soixantaine d'années, John Harvey Kellogg (1852-1943), le célèbre médecin et chirurgien, auteur de 57 livres sur la santé, inventeur des corn flakes, du beurre d'arachide et des viandes végétales de substitution, précurseur du jogging, dirigea le Sanitarium de Battle Creek[22].

Église adventiste, Fuzhou, Chine

Démarrage des missions adventistes (1874-1901)

Article détaillé : Histoire des missions adventistes.

En 1864, Michael Czechowski (1818-1876), un ancien prêtre polonais, immigré aux États-Unis, retourna en Europe. Il fonda les premières églises adventistes d'Europe en Italie et en Suisse. Mais le premier missionnaire adventiste officiel fut John N. Andrews (1829-1883), le plus grand théologien adventiste à l'époque. En 1874, il s'établit en Suisse, d'où il fonda la revue francophone Signes des Temps[23]. En 1876, le canadien francophone Daniel Bourdeau (1835-1905) établit la première église adventiste en France[10]. Au début du XXe siècle, les adventistes avaient établi une présence sur tous les continents, notamment en Australie, en Allemagne, en Scandinavie, en Asie du sud-est, en Afrique du sud et dans la Caraïbe[24].

Réorganisation de l'Église adventiste (1901-1913)

Avec l'essor des institutions et des missions adventistes, qui entraîna des dysfonctionnements et de fortes contraintes financières, la structure de l'Église adventiste devint inadéquate. Conseillés par Ellen White, les adventistes procédèrent à une restructuration qui décentralisa les décisions et les compétences : la création des Unions en 1897, la grande réorganisation de 1901 (la décentralisation et la création des départements) et l'instauration des Divisions en 1913[25].

L'internationalisation de l'Église adventiste (1913-1950)

En 1900, il y avait 42 Missions adventistes à travers le monde. En 1930, ce nombre s'était élevé à 270[26]. Cet internationalisation de l'adventisme s'accompagna de la création d'un grand nombre d'institutions locales (des écoles, des hôpitaux, des imprimeries, des orphelinats, des organisations humanitaires) au service des adhérents et des populations indigènes. Après la mort d'Ellen White, le White Estate s'occupa de préserver et de diffuser ses écrits à travers le monde. En France, le Séminaire adventiste du Salève ouvrit ses portes en 1921[27]. En 1926, l'évangéliste Harold Richards fonda Voice of Prophecy, la première radio adventiste, qui émet aujourd'hui dans le monde entier[28].

Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), la direction adventiste allemande commit une erreur en décidant (sans l'aval de la Conférence générale) d'autoriser le service combattant des adventistes allemands. À l'instar de James White et des conseils d'Ellen White, l'Église adventiste a toujours recommandé le principe du service non combattant, tout en veillant au respect de la liberté de conscience. Croyant que l'initiative de la direction adventiste allemande était approuvée par l'Église, une dissidence d'adventistes allemands se forma. Après la guerre, les dirigeants de la Conférence générale rencontrèrent la direction adventiste allemande et réprouvèrent formellement son attitude. Celle-ci reconnut ses torts. Cet avis n'est pas partagé par tous[29],[30]. Arthur Daniells, le président de la Conférence générale, plaida le pardon et la réconciliation mais les leaders de la dissidence refusèrent[31],[32],[33]. La plupart des dissidents réintégrèrent l'Église adventiste mais un petit groupe rompit ses liens avec elle et s'organisa en Église lors d'une réunion à Gotha, en Allemagne, du 14 au 20 juillet 1925. Il se donna pour nom : " les adventistes du septième jour, Mouvement de réforme "[34], estimés à 35 000 membres aujourd'hui[35],[36].

Globalisation de l'adventisme (1950-1990)

Après l'après-guerre, l'Église adventiste poursuivit sa globalisation en plaçant des dirigeants indigènes aux postes de responsabilité à tous les niveaux de l'organisation. Dans une société en crise et en mutation, elle chercha des solutions bibliques et créatives face aux questions du mode de vie, de la diversité ethnique, des droits des femmes ou de l'éclatement des valeurs familiales en utilisant des outils de recherche plus sophistiqués : l'Institut de recherche géoscience (1958)[37], l'université Andrews (la première université adventiste après la brève existence de l'université du Potomac) créée en 1960[38], l'Institut de recherche biblique adventiste (1975)[39]. En 1950, William Fagal démarra "Faith for Today", le premier programme adventiste à la télévision[40]. D'autres moyens de communication apparurent : Adventist World Radio (en 1971) en 77 langues couvrant potentiellement 80% de la population mondiale[41], et la première chaîne de télévision adventiste 3ABN (en 1987). Mais malgré l'augmentation du nombre de "pasteures", l'Église adventiste n'a pas autorisée la consécration des femmes au pastorat lors des deux prises de vote en session générale à Indianapolis en 1990 et à Utrecht en 1995[42].

Au tournant du XXIe siècle (1990-aujourd'hui)

En octobre 2009, l'église adventiste totalisait plus de 16 millions de membres baptisés[43]. Étant donné qu'elle est une église confessionnelle (seuls les chiffres des membres baptisés sont comptabilisés), on estime qu'au moins 25 millions de personnes assistent aux services religieux hebdomadaires. En France (métropole, DOM-TOM) sa représentativité est d'environ 100 000 fidèles dont 48 700 membres baptisés (au 1er janvier 2009)[44]. Les deux fédérations adventistes françaises ont reçu - le 29 novembre 2003 - l'approbation d'adhésion à la Fédération protestante de France et depuis le 12 mars 2006 en sont pleinement membres[45]. En 2003, l'Église lança le réseau mondial adventiste de télévision Hope Channel, 24h sur 24 - comprenant à l'heure actuelle 8 chaînes internationales par câble et satellite, et 3 chaînes sur Internet.

Doctrine

Église adventiste francophone à Ottawa au Canada, ancienne synagogue

Les adventistes du septième jour fondent leurs croyances sur la Bible (Ancien et Nouveau Testament), comme étant inspirée par le Saint-Esprit (c'est le principe protestant de Sola Scriptura, l'Écriture comme unique règle de foi). Adhérant aux principes du protestantisme, ils se considèrent comme les héritiers des Vaudois, de la Réforme protestante, des anabaptistes, des piétistes, des méthodistes ou des baptistes du Septième Jour auxquels ils doivent les doctrines de Sola Scriptura, l'infaillibilité de la Bible, la trinité, l'incarnation du Christ, le salut par la grâce, la mort expiatoire et de substitution du Christ, l'immortalité conditionnelle, le baptême par immersion, le sabbat, le principe de séparation de l'Église et de l'État, la permanence de la loi de Dieu, la sanctification, le retour du Christ avant le millénaire d'Apocalypse 20 (le prémillénarisme) et le jugement final[46].

Les adventistes considèrent la Bible comme leur unique credo. Estimant que la vérité est progressive, leurs 28 croyances fondamentales ne sont pas un credo, même s'ils croient qu'elles sont des enseignements des Saintes Écritures. Quand ils se réunissent en session de la Conférence générale, la possibilité d'une révision de ces déclarations existe « quand l'Église est guidée par le Saint-Esprit à une compréhension plus complète de la vérité de la Bible ou trouve un langage meilleur pour exprimer les enseignements de la Sainte Parole de Dieu[47] ». À ce jour, les croyances adventistes officielles ont été énoncées et peaufinées quatre fois :

  1. En 1872 : les 25 principes fondamentaux.
  2. En 1931 : les 22 croyances fondamentales (réarrangement + articles sur la Trinité, la dîme et le mode de vie).
  3. En 1980 : les 27 croyances fondamentales (réarrangement thématique).
  4. En 2005 : les 28 croyances fondamentales (croyance 11 intitulée "croître en Christ" ajoutée).

Ces croyances sont brièvement résumées ici :

Doctrine de Dieu (croyances fondamentales 1-5)

Église adventiste, Castlemaine, Australie

Les adventistes enseignent que la Bible, l'Ancien et le Nouveau Testaments, sont la Parole de Dieu écrite, inspirée du Saint-Esprit, la connaissance nécessaire au salut, la révélation infaillible de la volonté de Dieu, la norme du caractère, l'autorité doctrinale et le récit digne de confiance des actes de Dieu dans l'histoire. Ils acceptent l'enseignement de la Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, sont l'unité des trois personnes co-éternelles. Dieu est immortel, amour, juste, omniscient, omnipotent, infini, insondable et digne d'adoration. Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme.

L'élaboration des croyances et l'unité doctrinale de l'Église adventiste ont été progressives, notamment sur la Trinité[48]. Les premiers adventistes étaient des penseurs indépendants, avides de recherche biblique, en provenance d'une variété de confessions chrétiennes aux croyances diverses. À l'instar de Joseph Bates et James White (des anciens membres de l'Église chrétienne, aussi appelée la connexion chrétienne), une majorité d'adventistes rejetait en partie la doctrine de la Trinité, pensant que Jésus était Dieu mais aussi une créature ou le Fils engendré du Père (le semi-arianisme) et que le Saint-Esprit était une puissance divine impersonnelle. Pas encore totalement au clair sur la question, Ellen White (une ancienne méthodiste), prudente, se garda d'attaquer la doctrine de la Trinité. Au contraire, elle affirma avec insistance l'égalité du Père et du Fils (James White vint aussi à partager cette croyance)[49].

À partir de 1890, William Prescott (1855-1944) présenta une claire explication de la Trinité[50]. Parvenue à une compréhension plus mûre, Ellen White affirma avec force cette doctrine dans sa biographie sur Jésus, Jésus-Christ (1898) et dans d'autres écrits[51]. En 1905, elle écrivit : "Il y a trois personnes vivantes dans le trio céleste. Au nom de ces trois grandes puissances - le Père, le Fils et le Saint-Esprit, - ceux qui acceptent le Fils par une foi vivante sont baptisés"[52]. En 1931, cette compréhension fut incluse dans la liste des "croyances fondamentales", rédigée pour être insérée l'année suivante dans la première édition du Manuel d'église.

Doctrine de l'homme (croyances fondamentales 6-7)

Église adventiste, Buzau, Roumanie

Les adventistes enseignent que Dieu est le Créateur de toutes choses, qu'il a créé les hommes par amour et qu'il leur laisse la liberté de choisir. La création génésiaque en six jours est considérée comme étant un récit authentique. Le sabbat est un mémorial de cette création. Les premiers humains, l'homme et la femme, furent créés à l'image de Dieu, en êtres libres, dépendant de Dieu pour le souffle de vie. Ils reçurent le devoir de prendre soin de la terre. Mais à cause de leur désobéissance, toute l'humanité devint sujette à la mort.

Doctrine du salut (croyances fondamentales 8-11)

Les adventistes enseignent que l'humanité est impliquée dans " la grande controverse ", un conflit entre Christ et Satan à propos du caractère de Dieu, de sa loi et de sa souveraineté sur l'univers. Un ange, devenu Satan ("l'adversaire"), voulant s'asseoir sur le trône de Dieu, l'accusa d'être injuste et tyrannique. Il entraîna une partie des anges et l'humanité dans sa rébellion contre lui. Nos bonnes œuvres ne peuvent pas nous sauver mais en mourant à la croix, Jésus prit sur lui la pénalité des pécheurs repentants et Dieu leur accorda sa grâce et son pardon. Le salut est un don de Dieu. Celui qui l'accepte, vient à Dieu et se repent, est né de nouveau et est transformé par le Saint-Esprit.

Doctrine de l'Église (croyances fondamentales 12-18)

Les adventistes enseignent que l'Église est la communauté universelle des croyants, de tous peuples et nations, unis et égaux en Jésus-Christ, qui le confessent comme Sauveur et Seigneur. Ils se réunissent pour l'adorer, fraterniser, s'instruire dans la Parole de Dieu, servir l'humanité et partager la Bonne Nouvelle du salut. Le baptême par immersion (le mot grec baptisma signifie "immersion") est un signe de conversion, un acte public d'attachement à Dieu, d'entrée dans l'Église et un symbole de la mort à une vie de péché et de la résurrection à une vie nouvelle en Christ. Il ne se pratique que pour les personnes volontaires et consentantes, c'est l'anabaptisme. Il résulte d'une démarche personnelle.

Les adventistes enseignent qu'au temps de la fin, un "reste" a été appelé à garder tous les commandements de Dieu et la foi de Jésus, à proclamer que le jugement a commencé dans le ciel et à révéler toute la beauté du caractère d'amour de Dieu. Le don de prophétie est une de ses caractéristiques. Dieu équipe les croyants avec des dons spirituels pour servir et fortifier l'Église. Les adventistes ne croient pas cependant être les seules personnes à être sauvées[53].

Église adventiste, Oulu, Finlande

Doctrine de la vie chrétienne (croyances fondamentales 19-23)

Les adventistes enseignent que les principes universels et éternels de la loi de Dieu sont exprimés dans les dix commandements et exemplifiés dans la vie du Christ. Le salut s'obtient par la grâce, non par les œuvres, mais le résultat d'une relation d'amour avec Dieu est l'obéissance à ses commandements. Le sabbat, (le quatrième commandement) a été donné par Dieu à toute l'humanité pour célébrer et se souvenir de son pouvoir créateur. Il réclame l'observation du septième jour de la semaine (samedi) comme jour de repos et d'adoration de Jésus, le Maître du sabbat. Le chrétien honore Dieu avec ses biens, son temps, ses talents et son corps. Il s'abstient de ce qui nuit et affecte les capacités de son corps et de son esprit. Dans une relation d'affection, il honore et respecte les liens du mariage.

Doctrine des choses dernières (croyances fondamentales 24-28)

Les adventistes du septième jour se considèrent comme un mouvement prophétique, appelé à annoncer le retour du Christ, "la bienheureuse espérance" du christianisme, dont ils voient des évidences de sa proximité. Ils étudient les prophéties bibliques de l'histoire du salut et du temps de la fin. Ils enseignent que Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Il commença son ministère d'intercession dans le sanctuaire céleste après son ascension. En 1844, il démarra l'œuvre de l'instruction du jugement dans le lieu très saint (illustré dans Lévitique 16 par le service du jour des expiations). Cette enquête s'achèvera juste avant le retour du Christ.

Les adventistes enseignent que l'âme n'est pas immortelle. L'état des morts est un " sommeil " dans le sens que " la première mort " est un état d'inconscience mais non définitif. Tous les êtres humains ressusciteront, soit pour obtenir la vie éternelle, soit pour faire face au jugement dernier. Au retour du Christ, les sauvés vivants et ressuscités iront au ciel mais les perdus périront. Pendant mille ans, les sauvés examineront les livres consignant la vie des perdus. Les adventistes indiquent que Dieu ne se trompe jamais mais qu'aucun doute ne doit subsister sur sa justice. Cette contre-enquête confirmera les décisions de l'instruction du jugement. Après les mille ans, les perdus ressusciteront pour le jugement dernier. Ils apprendront et recevront la sentence de " la seconde mort " : la mort définitive et éternelle - l'annihilationisme. La destruction de Satan et du mal seront aussi définitives. La terre sera recréée à son état original de perfection.

Ce que les adventistes ne sont pas

Église adventiste
  • Ils n'observent pas les lois de Moïse (les lois cérémonielles). Les adventistes enseignent que les principes de la loi morale (les dix commandements) sont éternels. Ils estiment que les instructions de Lévitique 11 sur les animaux propres et impropres à la consommation demeurent valables comme principes de santé. Mais ils concluent que les lois cérémonielles étaient des illustrations du plan du salut, rendues caduques par la mort expiatoire du Christ à la croix.
  • Ils ne sont pas des fondamentalistes protestants. Les adventistes enseignent que la Bible est la Parole infaillible de Dieu mais ils rejettent l'assertion qu'elle est inerrante, c'est-à-dire que les autographes (les écrits originaux) furent exemptes d'erreurs de détails. Ils considèrent que les erreurs sont relativement peu nombreuses dans la Bible, qu'elles portent sur des détails secondaires sans importance pour la foi (mauvaise ponctuation, mot mal écrit, chiffre arrondi, etc.) mais jamais au sujet d'enseignements importants conduisant au salut[54].

Ainsi par exemple, il existe environ 5700 manuscrits grecs du Nouveau Testament, et plus de 9000 manuscrits dans d'autres langues (syriaque, copte, latin, arabe). Dans ce total d'environ 15 000 manuscrits, certains comprennent tout le Nouveau Testament, ou certains livres, ou des pages. Un petit nombre sont des fragments[55]. De plus, les pères de l'Eglise du IIe et IIIe siècle, tels que Justin Martyr, Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie, Origène ou Tertullien, parmi d'autres, citèrent si abondamment le Nouveau Testament dans leurs écrits (36 289 fois pour être exact), qu'on pourrait le reconstruire entièrement à partir de leurs citations, à l'exception de onze versets[56].

Selon les spécialistes, il y aurait au total environ 200 000 variantes dans ces manuscrits, soit une moyenne de treize variantes par manuscrit. Une variante est une erreur, habituellement produite en recopiant le texte, la vaste majorité d'entre elles étant strictement grammaticales (le plus souvent, une lettre à la place d'une autre lettre dans un mot). Selon l'expert protestant Philip Schaff, sur le total de toutes ces variantes, seulement 400 changent le sens d'une phrase, seulement 50 sont d'une importance significative, mais aucune n'affecte (pas une seule) " un article de foi ou une instruction, abondamment soutenue par d'autres passages, et des passages non discutés, ou par l'enseignement général de toute l'Ecriture "[55].

  • Les adventistes ne sont pas millénaristes. Ils n'enseignent pas la doctrine d'un règne terrestre du Christ pendant mille ans, ni la croyance d'un millénaire de paix et de prospérité.
  • Ils ne prédisent pas la fin du monde, ni de la Terre ou de l'Univers. Au contraire, l'adventisme est une théologie de l'espoir. Les adventistes fondent leur espérance sur le glorieux retour de Jésus-Christ, mettant fin aux souffrances et aux malheurs de l'humanité.
  • Ils n'ont jamais été considérés comme une secte par les commissions d'enquête parlementaires sur les sectes en France. Avec tous les chrétiens, les adventistes partagent les croyances fondamentales du christianisme : la Bible est la Parole inspirée de Dieu, Dieu est le Créateur, il est Un en trois personnes (le Père, le Fils et le Saint-Esprit), Jésus-Christ est né d'une vierge et du Saint-Esprit, il est pleinement Dieu et pleinement homme, il mourut et ressuscita.

Autres activités

L'Église adventiste dirige un système d'éducation mondial de la maternelle à l'université. Elle est impliquée dans la recherche, notamment médicale. Quelques chirurgiens adventistes, comme Leonard Bailey et Ben Carson, ont acquis une réputation mondiale pour leurs interventions innovatrices.

À travers une explication biblique (le corps humain est le temple de Dieu), l'Église adventiste prône une réforme sanitaire incluant une alimentation saine, l'entretien du corps par l'exercice physique, l'abstinence de boisson alcoolisée, de tabac et toute autre substance nuisible. À ce titre, il a été développé le « plan de cinq jours » visant à aider les fumeurs à se libérer de la dépendance tabagique. Plusieurs recherches indiquent que l'espérance de vie des adventistes est supérieure à la moyenne de la population des pays développés (4 ans de plus chez les femmes et 7 ans de plus chez les hommes)[57].

Par de nombreuses associations, notamment celle des JA (Jeunesse Adventiste), l'Église a une activité sociale assez importante : organisation humanitaire avec ADRA, défense de la liberté religieuse avec l'Association internationale de la liberté religieuse, une organisation non politique ouverte aux personnes de toutes les confessions et convictions, fondée en 1893. Dans les pays francophones, la revue Conscience et liberté défend activement ses principes.

Organisation

L'Église adventiste est internationale. Ses croyances, ses règlements, sa structure et son fonctionnement administratif sont universels, les règlements étant toutefois modelés en fonction de certaines particularités culturelles et régionales. Elle est structurée selon une forme de représentation démocratique qui se rapproche du système presbytérien d'organisation ecclésiale. Elle fonctionne sur quatre niveaux d'organisation :

  1. L'assemblée locale est la fondation de l'organisation adventiste. Chaque adventiste baptisé est membre d'une congrégation locale. Il a droit de vote sur les affaires de cette congrégation.
  2. La Fédération, ou la Mission locale, regroupe les assemblées adventistes d'un pays, d'une région ou d'un territoire. Elle nomme et paie le salaire des pasteurs, détient la possession légale des propriétés et des bâtiments d'église de l'Église, et organise la collecte des dîmes et des offrandes.
  3. L'Union de fédérations, ou de missions, regroupe plusieurs Missions et Fédérations sur un plus grand territoire. Sur le même principe, l'Union d'églises regroupe des congrégations locales.
  4. La Conférence générale est le quartier général de l'Église mondiale. C'est l'autorité administrative la plus élevée de l'Église adventiste. Son siège se trouve à Silver Spring, dans le Maryland (États-Unis). La Conférence générale comprend treize Divisions à travers le monde[58]. Elle est dirigée par un président élu lors d'une session générale. L'actuel président est le pasteur Ted Wilson, élu en juin 2010[59].

À chaque niveau administratif, des officiants sont élus démocratiquement pour une période de quelques années par des délégués représentant leurs territoires. Par exemple, les officiants de la Conférence générale sont élus pour cinq ans lors d'une convocation générale (la session) de l'Église mondiale. Le Manuel d'Église stipule les règles universelles de fonctionnement des congrégations locales et des institutions de l'Église. Mais certaines provisions existent pour certaines particularités régionales.

Les pasteurs adventistes ont une formation théologique poussée, de la licence au doctorat, avec diverses spécialisations possibles (archéologie, histoire, administration, langues bibliques, missiologie, psychologie pastorale, etc.). Les pasteurs des congrégations locales sont nommés et payés (par le système de la dîme) par leur Fédération. Les dîmes sont recueillies dans les assemblées locales, et sont redistribuées aux différents niveaux administratifs. Dans les congrégations locales, les pasteurs sont assistés à la direction par les anciens, élus pour un ou deux ans. Les décisions sont examinées par le conseil d'église avant d'être proposées à la congrégation, qui les vote démocratiquement.

Notes et références

  1. http://www.dixmai.com/archive/2007/11/24/william-miller-annonce-sa-decouverte-jl-chandler.html
  2. (en) Religious Bodies of the World with at Least 1 Million Adherents, Adherents.com. Consulté le 7 janvier 2011.
  3. (en) Top 10 Largest Highly International Religious Bodies, Adherents.com. Consulté le 7 janvier 2011.
  4. George Knight, A Brief History of Seventh-day Adventists, Haggerstown : Review and Herald Publishing Association, 1999.
  5. http://www.adventiste.org/statistiques.php
  6. Eglise adventiste du septième jour, Oukoumene, 1er janvier 2006.
  7. Dn 8. 14
  8. Leroy Froom, The Prophetic Faith of Our Fathers, vol. 4, Washington : Review and Herald Publishing Association (1950), p. 404.
  9. http://www.dixmai.com/archive/2007/11/15/les-debuts-de-l-adventisme-william-miller-entre-en-scene.html
  10. a et b http://www.aplib.org/Gallery.htm
  11. George Knight, Millenial Fever or the End of the World, Boise : Pacific Press Publishing Association, 1993
  12. http://www.dixmai.com/archive/2008/02/19/le-millerisme-eclate-de-jl-chandler.html#
  13. Kenneth Strand, éd., The Sabbath in Scripture and History, Washington : Review and Herald Publishing Association, 1982.
  14. Advent Christian Church - Membership Data.
  15. George Knight, Millenial Fever or the End of the World
  16. http://www.dixmai.com/archive/2008/04/28/l-histoire-du-sabbat-1-par-jean-luc-chandler.html
  17. Article du Day Star, 24 janvier 1846.
    Ellen White, A Sketch of the Christian Experience and Views of Ellen White (1851)
    Ellen White, Premiers écrits, p.13-20 (traduction française du livre Early Writings, 1882)
  18. Quelques ouvrages d'Ellen White parmi d'autres : Education (1903), Foyer chrétien(compilation d'écrits sur la vie familiale, 1952) Le ministère de la guérison (1905), Ministère de la bienfaisance (compilation d'écrits sur l'œuvre humanitaire, 1952), The Southern Work (compilations de lettres et d'articles publiés en 1895 et 1896 sur l'œuvre en faveur des noirs)
  19. William G. Johnsson, " Our Roots and Mission ", Adventist Review
  20. A propos de Adventist World
  21. Gary Land, éd. Adventism in America, Berrien Springs : Andrews University Press, 1998
  22. Richard Willis, The Kellogg Imperative, Angleterre : Stanborough Press, 2003.
    Richard Schwarz, John Harvey Kellogg : Pionneering Health Reformer, U.S.A. : Review and Herald Publishing Association, 2006
  23. Harry Leonard, J.N. Andrews : The Man and The Mission, Berrien Springs : Andrews University Press, 1985.
  24. Roger Gerber, Le mouvement adventiste, Damaris les lys : Imprimerie Signes des temps, 1950.
  25. Richard Schwarz et Floyd Greenleaf, Light Bearers : A History of the Seventh-day Adventist Church., Nampa : Pacific Press Publishing Association, 2000.
  26. George Knight, The Fat Lady and the Kingdom, Boise : Pacific Press Publishing Association, 1995.
  27. Floyd Greenleaf, In Passion for the World : A History of Seventh-day Adventist Education, Nampa : Pacific Press Publishing Association, 2005.
  28. Virginia Cason, H.M.S. Richards : Man Alive, U.S.A : Freedom House, 1974.
  29. Les Adventistes du septième Jour et la guerre : Ronald Osborn, (en)A Brief History of Seventh-day Adventists in Times of War
  30. Détails sur les événements : Corrie Schroder, (en)Seventh Day Adventists.
  31. Helmut Kramer, Seventh-day Adventist Reform Movement, Washington : Biblical Research Institute, 1988.
  32. Gerhard Pfandl, Information on the Seventh-day Adventist Reform Movement, Institut de recherche biblique, accès 24-10-2010.
  33. Helmut Kramer, Appeal to Those in the Reform Movement or Those Considering Such Membership, Institut de recherche biblique, accès 24-10-2010.
  34. L'origine des adventistes du septième jour, Mouvement de Réforme, Site officiel des adventistes du septième jour, Mouvement de Réforme, accès 24-10-2010. Ce site ne conteste pas les faits historiques rapportés ici mais fait grief à l'Église adventiste de la radiation de membres adventistes allemands qui refusèrent le service combattant durant la Première Guerre mondiale. Il lui reproche d'avoir apostasié.
  35. Adventistes du septième jour, Mouvement de Réforme, Lingo, accès 24-10-2010.
  36. Richard Schwarz, Light Bearers to the Remnant, Nampa, Idaho: Pacific Press Publishing Association, 1979, p.452-454.
  37. http://www.adventistreview.org/article.php?id=50
  38. Facts about Andrews University.
  39. http://biblicalresearch.gc.adventist.org/aboutus.htm#history
  40. http://www.nytimes.com/1989/02/22/obituaries/william-fagal-70-religious-broadcaster.html?pagewanted=1
  41. Adventist World Radio
  42. Nancy Vyhmeister, éd, Women in ministry : Biblical and Historical Perspectives, Berrien Springs : Andrews University Press, 1998.
  43. http://news.adventist.org/2009/10/post-3.html
  44. Chiffres calculés d'après les rapports du Bureau des statistiques de la Conférence générale - Yearbook 2009
  45. Liste des membres de la Fédération Protestante sur le site de la Fédération
  46. http://www.sdanet.org/atissue/books/qod/q01.htm
  47. Déclaration dans le préambule aux 28 croyances fondamentales, Church Manual.
  48. George Knight, En quête d'identité : Les grandes étapes de l'histoire des croyances de l'Église adventiste, Dammarie-les-lys : Éditions Vie et Santé, 2008
  49. http://biblicalresearch.gc.adventist.org/documents/Trinity%20in%20SDA%20History.pdf
    http://www.atsjats.org/publication_file.php?pub_id=242&journal=1&type=pdf
    http://www.sdanet.org/atissue/trinity/moon/moon-trinity2.htm
    De nombreuses déclarations dans la Tragédie des siècles (1888) et Patriarches et prophètes affirmèrent l'égalité du Père et du Fils.
  50. Gilbert Valentine, W.W. Prescott : Forgotten Giant of Adventism's Second Generation, U.S.A. : Review and Herald Publishing Association, 2005.
  51. Ellen White, Desire of Ages, Valley View : Pacific Press Publishing Association, 1898.
  52. Ellen White, Special Testimonies, p.63, 1905
  53. Ellen White, Testimonies vol.9, p.243-244, Manuscrit 30, 1889, Desire of Ages, p.638.
  54. Alden Thompson, Inspiration: Hard Questions, Honest Answers, Hagerstown, Review and Herald Publishing Association,1991.
    Cet ouvrage traite en détails la question de la fiabilité de la Bible, de ses sources historiques, de son mode de rédaction, des variantes et de l'intégrité de son message.
  55. a et b Norman Geisler et Frank Turek, I Don't Have Enough Faith to be an Atheist, Wheaton, Illinois, Crossway Books, 2004, p.224-230
  56. Ralph Munscaster, Examine the Evidence, Eugene, Oregon, Harvest House Publishers, 2004, p.225-228.
  57. National Geographic, Novembre 2005, voir aussi système médical adventiste.
  58. http://www.adventist.org/world_church/facts_and_figures/structure/index.html.en
  59. ANN, juin 2000, élection de Ted Wilson.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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Sites officiels

Sociologie de l'adventisme

  • (fr) Sociologiser site de Fabrice Desplan, sociologue rattaché au Groupes, Sociétés, Religions, Laïcité, de l'École Pratique de Hautes Études (C.N.R.S).

Lieux historiques adventistes

Bibliographie

  • Bernard Blandre, Les débuts de l'adventisme, Sarreguemines, Association d'étude et d'information sur les mouvements religieux, 1989.
  • Bernard Blandre, L'Église adventiste du septième jour. 1844-1920, Sarreguemines, Association d'étude et d'information sur les mouvements religieux, 1991.
  • Fabrice Desplan, Régis Dericquebourg (dir.), Ces protestants que l'ont dit adventistes, Paris, L'Harmattan, 2008.
  • Roger Gerber, Le mouvement adventiste, Dammaris lès lys, Imprimerie Signes des Temps, 1950.
  • (en) George Knight, A Brief History of Seventh-day Adventist, Hagerstown, Review and Herald Publishing Association, 1999.
  • Richard Lehmann, Les adventistes du septième jour, coll. « Fils d'Abraham », Éditions Brepols, 1987.
  • (en) John Loughborough, The Great Second Advent Movement, Washington D.C., Review and Herald Publishing Association, 1905. [lire en ligne]
  • (en) John Loughborough, The rise and Progress of the Seventh-day Adventists, Battle Creek, 1892. [lire en ligne]
  • (en) Richard Schwarz et Floyd Greenleaf, Light Bearers : A History of the Seventh-day Adventist Church, Nampa : Pacific Press Publishing Association, 2000.
  • (en) Arthur Spalding, Origins and History of Seventh-day Adventists, Washington, Review and Herald Publishing Association, 1961.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Église adventiste du septième jour de Wikipédia en français (auteurs)

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