Violence conjugale

Violence conjugale
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Classification et ressources externes
Grandville Cent Proverbes page69.png
Une illustration de Les cent proverbes de JJ Grandville intitulé "Qui aime bien châtie bien", montrant un homme mettant la fessée à un enfant, et un autre battant sa femme.
MeSH D017579

La violence conjugale est la violence au sein du couple. C'est un processus évolutif au cours duquel un partenaire exerce, dans le cadre d’une relation privilégiée, une domination qui s’exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles, économiques ou spirituelles. La violence conjugale a des conséquences importantes pour les victimes ainsi que pour leurs enfants.

Sommaire

Définition

Les violences conjugales se distinguent des conflits de couple en difficulté. Selon le professeur Henrion pour le ministère de la santé (France, 2001) elles peuvent prendre les formes suivantes :

Statistiques

France

Article connexe : Droits de l'homme en France.

Depuis les années 2000, plusieurs enquêtes nationales ont tenté de dresser un bilan statistique des violences conjugales en France, mais seulement pour les victimes féminines. Une femme sur 10 aurait déclaré être victime de « violences conjugales » selon l'enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVFF), 2000) [1]).

La méthodologie de cette enquête de victimation a été critiquée, notamment par Marcela Iacub, Hervé Le Bras et Élisabeth Badinter. Première critique : l'enquête additionne des comportements objectivables (violences physiques) et des comportements non-objectivables (violences psychiques), lesquels sont de plus mesurés de manière très fantaisiste. Deuxième critique : seules des femmes sont interrogées, ce qui par définition enlève toute possibilité d'évaluer le nombre d'hommes violentés.

Ces attaques ont eu entre autres des réponses dans Nouvelles Questions Féministes (volume 22, n°3, 2003).

Alors qu'au Canada, l'Enquête Sociale générale (ESG) a évalué les victimes des deux sexes dès 1999, en France, c'est seulement en 2007 qu'une évaluation quantitative des hommes violentés a été produite une première fois par l'Observatoire national de la délinquance (OND), soit 110 000.

Selon l'Etude nationale sur les décès au sein du couple, menée par la délégation aux victimes du ministère de l'intérieur, 156 femmes et 27 hommes ont été tués en 2008 par leur compagnon ou compagne[2]. Ainsi:

  • En France une femme a une probabilité extrêmement faible de mourir sous les coups de son compagnon au cours d'une année, cette probabilité est en fait de l'ordre de 0,000005.
  • En France un homme a une probabilité extrêmement faible de mourir sous les coups de sa compagne au cours d'une année, cette probabilité est en fait de l'ordre de 0,000001.
  • 18% de toutes les morts violentes recensées en France et dans lesquelles l'auteur a été identifié ont eu lieu dans le cadre du couple.
  • 35% des crimes conjugaux sont liés à la séparation (commission par des « ex » ou séparation en cours)
  • 34% des auteurs d'homicides, uniquement masculins, se sont suicidés après leur acte.
  • 20% des homicides sont commis sous l'emprise de l'alcool ou de produits stupéfiants.

Pour l'année 2007, les violences conjugales se chiffrent à plus de 47 500 faits constatés par les services de police et de gendarmerie, d'après l'Observatoire national de la délinquance - Grand angle n°14 - juillet 2008 [réf. nécessaire].

Enfin, selon une étude commandée par le ministère de la parité [réf. nécessaire], le « coût » des violences conjugales en France se chiffrerait, pour l'année 2006, à 1 milliard d'euros (coût santé, police-justice, logement-prestations sociales, humains, perte de production domestique[http//www.femmes-egalite.gouv.fr]).

Étude de l'OMS

Scène de violence conjugale avec un problème d'alcoolisme

Une étude menée par l'Organisation mondiale de la santé, basée sur des interviews de 24 000 personnes dans 10 pays différents, montre une prévalence de violence conjugale variant suivant le site entre 15 et 70% des femmes interrogées[3].

Dans ce cas aussi, il est dommage que les concepteurs de l'enquête n'aient pas jugé utile d'interroger les hommes, et cela officiellement pour des raisons de coût. Les hommes violentés sont aussi nombreux dans les pays du Tiers-monde que dans les pays occidentaux.

Les femmes subissent en majorité les violences au sein du couple (violences psychologiques, verbales, contraintes économiques, agressions physiques et violences sexuelles). Elles sont victimes d'hommes immatures, égocentrés ou présentant de graves troubles de la personnalité ("On reconnaîtra ici les dynamiques paranoïaques ou les aspects mégalomaniaques, privilégiant l’emprise dans leur approche de l’autre.") [rapport du Dr Coutanceau - Ministère de la cohésion sociale - 2006][4] Pour certains, la violence est la réponse « normale » à ce qu'ils considèrent comme un « refus d'obéissance », ils ont vu leur père frapper leur mère, ont une tolérance minimale à la frustration, ne savent régler autrement les conflits et trouvent donc naturel de frapper leur compagne.

Très souvent les femmes n'osent pas dénoncer cette violence de peur de représailles sur les enfants du couple: elles se sentent coupables et responsables de l'échec du couple et de la situation de violence. Elles ont aussi peur de se retrouver sans ressources, si elles ne sont pas indépendantes financièrement. Tous ces éléments font que cette situation perdure, malgré des prises en charges sociales et des démarches auprès des forces de l'ordre.

Outre les violences physiques, demeurent les violences morales, privation de libertés (enfermement, séquestration, etc.), privation d'autonomie (confiscation de revenu, de véhicule, etc.), volonté d'aliénation (aliénation économique, administrative, etc.), etc.

Il est notable de constater que la violence conjugale touche tous les milieux sociaux-culturels, y compris les plus favorisés intellectuellement comme le montre l'affaire Marie Trintignant-Bertrand Cantat.

Violences conjugales envers les hommes

Dès 1977, la sociologue américaine Suzanne Steinmetz crée le concept de « mari battu », ultérieurement remplacé par celui d'« homme battu ». Dans une étude de 1980 (Behind Closed Doors - Violence in The American Family), comprenant une enquête de victimisation, Strauss, Gelles et Steinmetz affirment que les femmes commettent la moitié des violences physiques domestiques. Selon eux, les hommes causent plus de dommages directs aux femmes, mais les femmes qui utilisent des armes peuvent provoquer des blessures très graves. Suzanne Steinmetz a écrit : « Le crime le plus sous-estimé n'est pas la femme battue, mais le mari battu. »

Dans le monde francophone, plusieurs enquêtes de victimation vont dans le sens de l'équivalence quantitative des violences conjugales. Pour le Canada, c'est le cas de l’ESG, menée en 1999 et en 2004. En Suisse, c'est le cas d'une enquête d'enseignants de l'Institut de la famille de Fribourg, Guy Bodenmann et Barbara Gabriel, en 2002. Elles aboutissent à des évaluations analogues : de 1 à 2% de victimes pour chaque sexe durant l'année précédant l'enquête.

En France, l'enquête française BVA/L'Express de juin 2005, posant à des hommes les mêmes questions concernant les violences psychiques que celles posées à des femmes par l'enquête ENVEFF, aboutit aux mêmes résultats.

La première enquête Cadre de vie et sécurité de l'OND, portant sur les années 2005-2006 et publiée en 2007, évalue à 0,7% la proportion d'hommes violentés, ce qui équivaut en population à 120 000. La même enquête pour 2007-2008 l'évalue à 0,4% soit 110 000. Et, pour 2009 (une seule année), à nouveau à 0,4% soit 78 000.

Pour 2007, la gendarmerie comptabilise 2317 faits constatés de violence conjugale contre des hommes, soit une augmentation de 39,3% sur un an, la police n'étant malheureusement pas en mesure de fournir son propre comptage. Ce chiffre est très en dessous du chiffre réel des violences, car la plupart des hommes concernés n'osent pas porter plainte, pour plusieurs raisons : les services d'aide, comme le 3919, sont officiellement présentés comme réservés aux femmes; ils ont peur de ne pas être crus ou d'être ridicules; ils craignent de subir une plainte reconventionnelle de la part de leur conjointe à laquelle sera accordée une bien plus grande crédibilité; ils craignent de provoquer une séparation conflictuelle, qui impliquerait la perte de contact avec leurs enfants, dont la mère a toutes les chances d'obtenir la résidence principale[5] .

L'évaluation des homicides conjugaux fait apparaître que des hommes sont tués par leur conjointe chaque année : 46 en 2003-2004, 31 en 2006, 26 en 2007, 27 en 2008, 25 en 2009.

Malheureusement, un certain nombre de violences graves perpétrées contre les pères par les mères dans les couples en situation de divorce ne sont pas comptabilisées comme "violences conjugales". Il s'agit notamment des fausses accusations de violences physiques ou sexuelles à l'encontre des enfants, du délit de non-représentation des enfants très peu sanctionné en France lorsqu'il est le fait d'une mère, de l'aliénation parentale des enfants, des déménagements à longue distance rendant difficiles le droit de visite du père[5]. [6]

D'autres cas de violences fréquentes faites aux hommes sont matérialisés par des dénonciations calomnieuses de viol ou d'agression sexuelle à des fins de vengeance ou provoqués par le sentiment de culpabilité d'avoir cédé à une sollicitation sexuelle.

Homicides conjugaux

Les homicides entre conjoints représentent environ 20% des homicides au Canada, les trois quarts des victimes étant des femmes (soit 12% des homicides). Une étude aux États-Unis a montré que dans les homicides conjugaux, il y avait autant de victimes masculines (maricide) que féminines (uxoricide), et que dans 60 % des morts masculins, la femme se défendait de la violence de son mari.

En France a été publié en 2006, par l'observatoire national de la délinquance, une étude sur "les éléments de mesures des violences conjugales". Il a été dénombré, pour l'année 2004, 25 hommes et 162 femmes tués par un conjoint ou un concubin. [2].

Une étude, menée par la délégation aux victimes du ministère de l'intérieur et rendue public en 2008 par le secrétariat d'Etat à la solidarité, dénombre, pour l'année 2007, que 192 homicides ont été commis au sein du couple, dont 86% des victimes étaient des femmes. Cette étude a mis en exergue que: - la majorité des homicides ont lieu dans les couples dont la situation matrimoniale est établie. - la séparation est le mobile principal du passage à l'acte (35%). - cette violence s'exerçant dans le cadre familial entraîne des victimes collatérales. Ainsi un jeune enfant a été tué par son père en même temps que sa mère. - bien que cette violence touche tous les milieux sociaux, les faits ont été perpétrés le plus fréquemment dans des couples où l'un voire les deux partenaires ne travaillent pas ou plus.[3].

Prévention des violences conjugales

Lutte contre les violences domestiques au Massachusetts

Il faut distinguer entre les actions de court terme en période de conflit aigu et la prévention de fond. La prévention de fond va recommander la panoplie de démarches de bons sens ou ajustées par la psychologie qui contribue à la santé relationnelle du couple. Faut-il rappeler que colère, violence ou passivité sont deux modes pour signifier l'impossibilité de fonctionner ? Les précautions en période de tensions entre partenaires suggèrent notamment la médiation, l'éloignement temporaire des partenaires, la résolution des autres aspects aigus dans la vie du couple ou des individus. La thérapie de couple peut permettre d'identifier les causes de l'emballement relationnel qui débouche sur des violences psychologiques ou physiques. Les approches sont multiples : Analyse transactionnelle, communication non-violente, approche comportementaliste, etc.

  • Selon Jacques , c'est très simple, le seul antidote non violent à la violence c’est la communication[7] . Mais l'incommunicabilité n'est pas toujours surmontable et les parties ne sont pas forcément "raisonnables" Pour la prévention de toutes violences au sein du couple, les enfants étant souvent en question dans le conflit qui oppose les parents, une certaine prise de conscience et l'analyse de la réalité des séparations des couples avec enfants par une association, le Réseau Colin Bagnard, montre que les membres du couple ne portent pas tous la responsabilité de l'escalade du conflit et que les propos lénifiants sur la "communication" omnipotente qui s'érigent en dogmes des temps nouveaux ont peut-être fait plus de mal dans ce domaine que l'on pourrait croire. Le détail des mécanismes sociétaux qui sont en marche dans la non résolution des conflits et dans l'inaptitude de la société et ses multiples organites à traiter de vraies "médiations" montre que nous sommes ici confrontés à un problème scientifique concernant la validité de la psychologie. Ainsi, comment forcer une personne à "volontairement" admettre la nécessité d'une "médiation" si elle pense qu'elle aura toujours "raison"! Que peut faire le "partenaire" dans cette situation où le (la) premier (première) s'arqueboute? La violence peut ainsi naitre, non du manque de communication, mais du manque de solutions. Pas forcément du côté "machisé". La prévention consiste dans ces cas à anticiper et à montrer comment la violence prend le pas sur le dialogue; mais rarement la prévention est effective avant les faits de violence. Dans ce cas, pas de finances sonnantes et trébuchantes en jeu, donc pas de "prévention". Seule sous forme de sanction, la médiation ou la procédure judiciaire interviendra après, trop tard, et sans forcément identifier les éléments de la réalité psychologique, médicale ou judiciaire.

Les aides aux victimes de violences conjugales: évolution

L’idée des refuges pour femmes battues s’est développée, au départ, à travers toute l’Europe dans les années 1960 et 1970 :

  • A Londres, Erin Pizzey, journaliste et écrivain, ouvre le premier refuge pour femmes battues en 1971
  • En Belgique, le premier collectif pour femmes battues ouvrit ses portes en 1977 à Bruxelles[8].
  • En France, le premier foyer pour femmes battues, « Flora Tristan », ouvre en 1975.

Mais, en dépit de ces actions pionnières, la réalité de ces violences n’est pas mieux perçue. La multiplication des centres d’écoute ou d’accueils spécialisés n’aura lieu, avec l’attribution de subventions publiques (afin de continuer, au mieux, à mener leurs actions d’aides et de préventions), qu’à la fin des années 1980[9].

Dorénavant, les victimes ne sont plus aussi seules face à leurs problèmes. Elles bénéficient d’un accompagnement spécialisé. Qui par différents moyens (une écoute téléphonique !!!, un accueil, une aide administrative et sociale, un espace de parole pour les victimes, un hébergement pour femmes, …), aident les victimes à (re)trouver le respect d’elles-mêmes et à reprendre le pouvoir sur leur vie[10].

Il faudra attendre 1986 pour que « Viols-femmes-informations », première permanence téléphonique du Collectif féministe contre le viol, voie le jour.

Évolutions législatives concernant les violences conjugales

France

  • 1975 : Création du premier foyer Flora-Tristan pour femmes battues à Clichy
  • 1980 : La loi précise que « tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte ou surprise, est un viol »
  • 1990 : La Cour de cassation reconnaît le viol entre époux. Les associations qui luttent contre les violences familiales peuvent se porter partie civile
  • 1991 : La loi définit l'abus d'autorité en matière sexuelle dans les relations de travail. Une écoute téléphonique, Femmes Info Service (01 40 33 80 60), est créée pour assister les victimes de violences conjugales.
  • 1992 : Loi renforçant l'abus d'autorité en matière sexuelle dans les relations de travail (harcèlement sexuel)
  • 1994 : Le Code pénal reconnaît comme circonstances aggravantes les violences commises par un conjoint ou un concubin et renforce la peine de réclusion criminelle pour viol.
  • 2002 : La loi sur la présomption d'innocence renforce les droits des victimes de violences.
  • 2006 : La loi renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs[11] est adoptée par le Parlement français. Elle introduit une aggravation des peines encourues "pour un crime ou un délit lorsque l'infraction est commise par le conjoint, le concubin ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité" mais également "lorsque les faits sont commis par l'ancien conjoint, l'ancien concubin ou l'ancien partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité. Dès lors que l'infraction est commise en raison des relations ayant existé entre l'auteur des faits et la victime". (Art. 132-80 du Code pénal). La loi modifie également d'autres articles du Code Pénal pour faire reconnaitre les violences au sein de toutes les formes de conjugalité (concubinage, PACS et mariage)
  • 2007 : loi relative à la prévention de la délinquance qui crée dans les violences volontaires et les agressions sexuelles une circonstance aggravante liée à l'emprise alcoolique ou de stupéfiants.
  • 2010 : les violences faites aux femmes deviennent la priorité affichée par la politique sociale nationale.

en 2010, la violence psychologique est reconnue dans la législation.

Notes et références

  1. http://www.eurowrc.org/01.eurowrc/06.eurowrc_fr/france/13france_ewrc.htm
  2. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/aide_aux_victimes/violence-couple/downloadFile/attachedFile/morts_violentes_au_sein_couples.pdf
  3. (en)Prevalence of intimate partner violence: findings from the WHO multi-country study on women's health and domestic violence, C Garcia-Moreno, H Jansen, M Ellsberg, L Heise, C Watts, Lancet 2006; 368:1260-1269
  4. (fr)Auteurs de violence au sein du couple : prise en charge et prévention , COUTANCEAU Roland , FRANCE. Ministère de la cohésion sociale et de la parité - Paris ; Ministère de la cohésion sociale et de la parité - Mars 2006; Documentation française - p. 10-12
  5. a et b divorce,pères
  6. référence, citation ou lien
  7. [1]
  8. http://www.cpvcf.org/ECO/IFR/i_his.html, consulté le 30/03/2010 à 17h20.
  9. JASPARD M., Les violences contre les femmes, Paris, Ed. La Découverte, 2005, Coll. Repères, n°424, p 12-13-17.
  10. AUTEUR X., Dossier « La violence familiale », dans Jette info, n°108, avril 2004.
  11. n° 2006-399 du 4 avril 2006 sur le site de Légifrance

Bibliographie

  • Patrick Guillot, La misandrie. Histoire et actualité du sexisme anti-hommes, GES, 2010
  • Patrick Guillot, La cause des hommes, Viamedias, 2005
  • Agrapart-Delmas Michèle. Femmes fatales. Les criminelles approchées par un expert. Max Milo, 2009
  • Enquête Bodenmann et Gabriel, Questions familiales, février 2004, p.48
  • Iciar Bollain,Te doy mis ojos (Ne dis rien), 2003 - FILM
  • Petra Cador, Le Traitement juridique des violences conjugales : la sanction déjouée, Éditions L'Harmattan, Collection Logiques Sociales, 2005 (ISBN 2-7475-8625-1)
  • Micheline Christen (et al.) Vivre sans violence? dans les couples, les institutions, les écoles, Erès, 2004
  • Natacha Henry, Frapper n'est pas aimer, enquête sur les violences conjugales en France, Denoël, Novembre 2010
  • Marie-France Hirigoyen ,Femmes sous emprise, Paris, Oh! Editions, 2005
  • Marie-France Hirigoyen, Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, Paris, Syros, 1998
  • Paul-Edmond Lalancette, La nécessaire compréhension entre les sexes, Québec, 2008, pp.263-285
  • Isabelle Levert, Les violences sournoises dans le couple, Paris, Robert Laffont, coll. Réponses, 2011.
  • Emmanuelle Millet, Pour en finir avec les violences conjugales, (Poche)
  • Isabelle Nazare-Aga, Les manipulateurs et l'amour, Montréal, L'Homme, 2000
  • Julia Rios, Le piège. La violence au quotidien, Cobédia, 2000
  • Jacques Salomé, Si on en parlait. Trouver une issue à la violence conjugale, Jouvence, 2003
  • « Sondage BVA sur les violences conjugales », in L'Express (du 20 juin 2005), pp. 94-98
  • Sophie Torrent, L'Homme battu, un tabou au cœur du tabou,Québec, Option Santé, 2003
  • Nathalie Zebrinska, La guerre secrète, vaincre la violence conjugale Paris, L'Harmattan, 2003
  • Kathy Souffron, Les violences conjugales, Toulouse : Milan , coll. « Les essentiels Milan », 2000
  • Welzer-Lang Daniel, les hommes violents, Paris, Petite collection Payot, 2005
  • Welzer-Lang Daniel, Arrête, tu me fais mal, la violence domestique : 60 questions, 59 réponses, Petite collection Payot, 2005.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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