Université de Strasbourg

Université de Strasbourg
Cette page est consacrée à l'université de Strasbourg. Pour les pages sur les trois universités créées en 1970 et réunifiées, voir université Strasbourg I, université Strasbourg II, université Strasbourg III. Disambig colour.svg
Université de Strasbourg
Université de Strasbourg
Informations
Fondation 1er janvier 2009 (fondation historique : 1538)
Fondateur Johannes Sturm
Type Université publique (EPSCP)
Budget 432 000 000 €[u 1]
Localisation
Ville Strasbourg
Pays Drapeau de France France
Région Flag of Alsace.svg Alsace
Campus Strasbourg
- Campus Central
- Campus Médecine
- Cronenbourg
Illkirch-Graffenstaden
- Campus d'Illkirch
Haguenau
Sélestat
Wissembourg
Colmar
Direction
Président Alain Beretz
Chiffres clés
Personnel 6 045[u 2]pour l'année 2010
Enseignants-chercheurs 2 672[u 2]pour l'année 2010
Étudiants 42 448[u 3]au 15 janvier 2011
Divers
Affiliation EUCOR, LERU, réseau d'Utrecht
Site web www.unistra.fr
Strasbourg, Palais universitaire, place de l'Université

L’université de Strasbourg (UDS) est une université française située à Strasbourg en Alsace. Son origine remonte à la création du gymnase Jean-Sturm en 1538, devenu université en 1621. Elle a été scindée en trois (université Strasbourg I, université Strasbourg II et université Strasbourg III), en 1971 après les événements de Mai 68, puis réunifiée le 1er janvier 2009 et sa consolidation doit s’achever en 2012.

C'est une université multidisciplinaire qui compte près de 42 448 étudiants (dont 20 % d’étudiants étrangers)[u 3], 6 045 membres du personnel, 38 composantes (unités de formation et de recherche, facultés, écoles, instituts) et 77 unités de recherche. Ce qui fait d'elle la plus importante université française en termes d'étudiants et d'enseignants[p 1]. Elle fait partie des premières universités françaises à accéder à l'autonomie au 1er janvier 2009 et est aussi l'une des premières à se doter d'une fondation, la fondation Université de Strasbourg[1]. Elle est membre de plusieurs réseaux universitaires en Europe tel que la confédération européenne des universités du Rhin supérieur (réseau EUCOR), un réseau regroupant les universités de Bâle, Fribourg-en-Brisgau, Karlsruhe et Mulhouse, ou encore la ligue européenne des universités de recherche, regroupant de prestigieuses universités européennes et dont elle est l'un des membres fondateur. Parmi les anciens étudiants et enseignants que compte l'université, 20 ont obtenu un prix Nobel et un enseignant a obtenu la médaille Fields[u 4].

Sommaire

Historique

L'université sous l'ancien régime

L'université sous le Saint-Empire romain germanique

Johannes Sturm le fondateur du Gymnase.
Portrait par Jacob van der Heyden d'après Tobias Stimmer.

Son origine remonte à l’époque de la réforme protestante, celle-ci gagna Strasbourg au XVIe siècle et la ville libre d’empire fut alors convertie au protestantisme. C’est sous l’impulsion de Luther réclamant l'ouverture d'écoles latines et grecques que les autorités de la ville par le biais du Stettmeister Jacques Sturm (premier magistrat de la ville libre) et de Martin Bucer, tous deux réformateurs protestants, firent en 1538 appel à son homonyme Johannes Sturm, enseignant au collège de France pour mener à bien l’ouverture d'une Haute École[u 5],[2]. Le Gymnase (Gymnasium en allemand, aussi connu sous le nom de Gymnase Jean-Sturm) fut alors créé ; c'était à la fois un établissement secondaire et une Faculté des Arts dans laquelle on étudiait les humanités gréco-latines et les sciences. Il connut rapidement un vif succès, la réputation de l'établissement et de ses nouvelles méthodes pédagogiques ainsi que de son recteur qualifié de nouveau Cicéron s’étendit dès lors à travers toute l’Europe[3]. Ainsi Jean Calvin, après son séjour à Strasbourg où il fut enseignant au Gymnase, s'inspira des méthodes de Johannes Sturm dans son académie Genevoise[2]. Le Gymnase fut par la suite promu au rang d’Académie par l’Empereur Maximilien II en 1566 et eut dès lors le droit de former des bacheliers et des licenciés ; Johannes Sturm en fut nommé recteur à vie. Enfin en 1621, l'Empereur Ferdinand II lui conféra le rang d’Université pouvant alors former des docteurs. Le Gymnase donna alors naissance à deux établissements distincts : une université et un établissement secondaire.

L'université sous le Royaume de France

Suite aux Traités de Westphalie (1648), l'Alsace fut peu à peu intégrée au royaume de France et en 1681 les troupes du Roi Soleil envahirent et s'emparèrent de Strasbourg ; l’université devint alors française. C’est pour concurrencer le gymnase protestant que Louis XIV transféra en 1685 le collège jésuite de Molsheim, qui en 1617 avait été érigé en université par une Bulle pontificale du Pape Paul V pour « empêcher d'accroître l'hérésie de Luther en Alsace[u 5]. » Sous l'Ancien Régime, la question de la religion importait plus que celle de la langue, de sorte qu'il n'y eut pas de grands bouleversements à l'université. Les Alsaciens étaient considérés comme des « sujets allemands du roi ». On se préoccupa beaucoup plus de faire revenir la population au catholicisme mais les protestants ne furent pas trop persécutés, ce qui permit, comme sur le plan linguistique, une intégration sans trop de heurts dans le royaume.

Même à l'époque française, les cours étaient encore dispensés en allemand et bien sûr toujours en latin, c'est pourquoi l'université accueillait encore des étudiants allemands éminents. L'un d'eux fut Goethe qui y étudia le droit entre 1770 et 1771 après que son père eut jugé qu'il passait trop de temps à Leipzig dans l'Auerbachs Keller, une fameuse taverne de la ville. Lors de la Révolution française, les institutions de l'Ancien Régime étaient mal vues et l'université catholique fut rapidement fermée. Grâce à un décret de la Convention nationale, l'université luthérienne fut maintenue pendant un temps et cela jusqu'en 1793 alors que les enseignements secondaires du Gymnase furent définitivement maintenus. L'année suivante, grâce à François Ehrmann, député alsacien à la Convention nationale, la ville de Strasbourg obtint l'ouverture d'une des trois « écoles spéciales » de médecine. Ces écoles furent créées par les révolutionnaires (loi du 3 brumaire an IV) dans le but de remplacer l'enseignement en université. Par la suite, en 1804, la ville obtint l'une des douze écoles de droit.

L'université au XIXe siècle

Les facultés françaises

L'université[n 1] renaît sous le Premier Empire. Comme dans le reste de la France une université Impériale voit le jour. Par décret impérial du 17 mars 1808 sur la réorganisation de l'instruction publique en France, les écoles de droit et de médecine sont érigées en facultés auxquelles on joignit les facultés des lettres et des sciences. Strasbourg est alors dotée d'une académie complète, le Gymnase sera conservé mais se spécialise uniquement dans l'enseignement secondaire (il devient un lycée). En 1819 la faculté de théologie protestante fut attachée à l'académie. L'organisation héritée du régime napoléonien va perdurer sans changements majeurs. L'université de Strasbourg, va durant cette période, une nouvelle fois accueillir d'éminents étudiants et professeurs. C'est là que le médecin et révolutionnaire allemand Georg Buchner commença ses études en 1831 (et les termina après avoir fui de Hesse-Darmstadt, à la suite de la saisie du Hessischen Landboten), qu'en 1853 Charles Frédéric Gerhardt réussit la première synthèse de la molécule de base de l'aspirine, que Louis Pasteur travailla sur plusieurs de ses découvertes et que l'historien Fustel de Coulanges enseigna[u 5]. À cette époque, après la Révolution, sous Napoléon et sous la Restauration, les sciences (où la France d'ailleurs excellait alors) étaient entièrement enseignées en français, mais il subsistait l'influence de l'Alsace et par là de l'Allemagne en théologie et en sciences humaines. L'université rayonnait alors sur une partie de l'Europe de par ses influences françaises et germaniques. C'est durant le second Empire que par décret impérial de Napoléon III fut instaurée l'école du service de santé militaire de Strasbourg, le 12 juin 1856. Elle fut dès sa création associée à la faculté de médecine qui offrit d'enseigner aux jeunes soldats. C'est à la tête de cette école que fut nommé un des plus célèbres chirurgiens de l'époque, Charles-Emmanuel Sédillot[p 2], précurseur de l'asepsie opératoire et inventeur du mot microbe. En 1864, elle devint l'école impériale du service de santé militaire et forma jusqu'à la guerre de 1870, 1 054 médecins et 90 pharmaciens (formés à partir de 1864). En particulier Alphonse Laveran qui découvrit à Constantine l'hématozoaire du paludisme et fut en 1907 le premier Prix Nobel de médecine français. La guerre contre la Prusse qui est déclarée le 19 juillet 1870 va mettre fin à l'enseignement de l'école et plus globalement des facultés strasbourgeoises.

L'université impériale allemande

En 1871, après la défaite de la France face à la coalition menée par la Prusse furent signés les traités de Versailles puis de Francfort qui confirmaient l’annexion de l’Alsace-Lorraine : Strasbourg redevint allemande. L’université en fut très affectée, une grande partie de l'élite de la région, que ce fût dans l'éducation, les affaires ou l'administration, quitta alors l'Alsace pour s’exiler en France. Ainsi, en 1872, le gouvernement français de l'époque vota une loi constituant une nouvelle université dans la ville de Nancy, basée sur les facultés strasbourgeoises. Celles-ci furent officiellement transférées (faculté de médecine) ou réunies aux facultés déjà existantes (faculté de droit, des lettres et des sciences)[o 1], la majorité des enseignants strasbourgeois acceptèrent leur transfert à Nancy, refusant de devenir allemands[4]. De plus, le siège de Strasbourg qui eut lieu durant la guerre causa d’importants dégâts dans la cité. L’église du Temple Neuf fut détruite alors qu’elle abritait une bibliothèque exceptionnelle rassemblant plus de 300 000 volumes, dont au moins 3 446 manuscrits. Deux collections s'y distinguaient : la bibliothèque du séminaire protestant dont l'origine remontait au Gymnase d'une part et la bibliothèque municipale créée au XVIIIe siècle à partir de l'achat de la bibliothèque privée de l'historien strasbourgeois Jean-Daniel Schoepflin (1694-1771) d'autre part.

Tenue d'étudiant de l'université allemande, fin du XIXe siècle (Musée historique de Strasbourg)

Dès son couronnement comme Empereur d'Allemagne (en 1871), Guillaume Ier lança un programme ambitieux pour la reconstruction de Strasbourg, voulant en faire la vitrine de son nouvel Empire. De grandes transformations affectèrent donc la ville. L’université fut refondée sous le nom de Kaiser-Wilhelm-Universität et provisoirement installée au Palais des Rohan, locaux qu’elle allait partager avec la nouvelle bibliothèque qui prit le nom de Kaiserliche Universitäts und Landesbibliothek zu Strassburg (KULBS) par une déclaration officielle du 19 juin 1872. Le choc qui fut provoqué par la destruction de la bibliothèque protestante amena Karl August Barack, d'abord bibliothécaire des princes de Fürstenberg puis premier administrateur de la bibliothèque recréée, à lancer un appel aux dons dès le 30 octobre 1870 pour constituer de nouvelles collections. Cet appel eut un grand retentissement, les dons parvenant de tout l'Empire allemand et même d’au-delà : à elles seules les archives de l'État prussien à Königsberg fournirent 70 000 doublets à la bibliothèque. Le résultat fut qu'en 1873 la bibliothèque comptait déjà plus de 200 000 volumes et qu'elle fut pendant longtemps une des plus importantes bibliothèques universitaires et même la première mondiale entre 1909 et 1918[o 2]. Aujourd’hui elle est la seconde bibliothèque de France après la BNF et possède l’une des plus grandes et des plus riches collections d’ouvrages en langue allemande.

Les années qui suivirent la création de ces établissements vit fleurir à Strasbourg un nouveau quartier, la Neustadt appelé aussi quartier allemand. Celui-ci allait accueillir les nouveaux bâtiments de l’université. Le Kollegiengebäude (Palais Universitaire), construit entre 1879 et 1884 sous la direction de l'architecte Otto Warth, fut inauguré par l'empereur Guillaume Ier en 1884. Il constituait le pôle majeur de la nouvelle université strasbourgeoise ; dans son prolongement furent construits les huit bâtiments des instituts de la faculté des sciences (ainsi que le jardin botanique de l'université, l'observatoire astronomique et le musée zoologique). D’autres bâtiments furent construits dans la ville : le bâtiment de la faculté de médecine (derrière l'hôpital civil) et en 1895 le bâtiment de la Kaiserliche Universitäts und Landesbibliothek zu Strassburg situé place de la République (alors Kaiserplatz). La période allemande de l’université vit venir de grands professeurs et chercheurs dans la capitale du nouveau Reichsland Elsass-Lothringen ; après Gerhardt et ses travaux sur l'aspirine, ce fut Joseph von Mering qui synthétisa en 1893 une substance baptisée acétaminophène commercialisée bien plus tard sous le nom de paracétamol[3]. C'est aussi à Strasbourg qu'enseigna Wilhelm Conrad Röntgen qui reçut plus tard le prix Nobel de physique pour sa découverte des rayons X et que Ferdinand Braun passa 25 années de sa vie en étant directeur de l'« Institut de physique de Strasbourg », créé en 1895 puis Rektor (recteur) de l'université et cela jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Il y développa en 1897 un tube cathodique particulier, dit « tube de Braun ». Son invention mena rapidement au développement de l'oscilloscope qui plus tard permit de réaliser les tubes cathodiques des téléviseurs, puis des premiers écrans d'ordinateurs. En 1898, il se lança dans la transmission sans fil en travaillant et améliorant la portée des dispositifs radio conçus par Guglielmo Marconi. Pour ces travaux sur la télégraphie sans fil, il fut colauréat avec ce dernier du prix Nobel de physique en 1909[3]. La période allemande fut donc faste pour l'université, plusieurs disciplines qui font encore aujourd'hui sa réputation s'y développèrent comme la sismologie. C'est grâce au physicien allemand Ernst von Rebeur-Paschwitz arrivé à Strasbourg en 1892 que fut implantée une des premières station sismique moderne au monde. Ce dernier fabriqua à Potsdam en 1889 un appareil destiné à mesurer les vibrations qui enregistra des signaux correspondant à deux séismes, l'un au Japon et l'autre au Baloutchistan : ce fut la première fois que l'on enregistrait des séismes aussi éloignés que l'homme ne puisse en ressentir les effets. La station, créée en 1899 par vote du Reichstag (avec un budget de 30 000 marks) pris le nom de Kaiserliche Haupstation für Erdbebenforschung (Station séismologique centrale de l'empire allemand) et devint vite un centre mondial de la sismologie moderne accueillant les premiers congrès internationaux de sismologie[u 6].

Le retour à la France

L'université sous la Troisième République

L'université rendue à la France en 1919

Après la Première Guerre mondiale, le Traité de Versailles, qui restituait l’Alsace et Strasbourg à la France, rendait aussi l’université à l’enseignement supérieur français. Le 23 novembre 1919, l’université de Strasbourg fut solennellement inaugurée par le président de la République française Raymond Poincaré. L’université toujours installée dans le Palais Universitaire connut une nouvelle fois de nombreux changements : les Allemands et Alsaciens germanophiles furent expulsés, une grande partie du personnel de l’université allemande fut touchée par cette politique. Parallèlement en vue d’une francisation rapide de la région, l'enseignement se fit dès lors exclusivement en français. En outre, le retour de l'Alsace dans une république française devenue laïque eut aussi pour effet d'engager une réflexion sur le maintien des formations de théologie de l’université. Celles-ci étaient dispensées par les deux facultés de théologie protestante et catholique puisque l’Alsace n’avait pas été soumise à la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, étant allemande à cette époque. Les deux établissements furent cités dans la loi organique de 1919 qui reconstituait l'université redevenue française ; malgré cela il fallut attendre leur reconnaissance sous l'impulsion de Raymond Poincaré par un décret paru le 30 mai 1924. Ce décret reconnaissait officiellement le caractère public de ces deux instituts en leurs conférant un statut dérogatoire[5],[u 7]. Ce fut dans le but de créer un contrepoids laïc à l’enseignement théologique que fut alors fondée, en 1919, une chaire d'histoire des religions au sein de l'Institut d'histoire des religions[u 8] dépendant de la Faculté des Lettres. C'est Prosper Alfaric, historien et spécialiste du christianisme, qui fut le premier titulaire de la chaire. C'est aussi à cette période que se constitua autour des grands historiens Lucien Febvre et Marc Bloch l’École des Annales dont l'origine était liée à la publication de la revue des annales d’histoire économique et sociale en 1929.

L'université durant l'occupation

Voir aussi l'article sur l'université allemande d'occupation, la Reichsuniversität Straßburg
Plaque à la mémoire des morts, tués par l'ennemi, déportés, fusillés, assassinés de l'université, durant la Seconde Guerre mondiale, apposée à l'entrée du Palais Universitaire.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la déclaration de guerre de 1939 fit que Strasbourg fut déclarée zone militaire par l'État-major français et qu'une grande partie de la population dut évacuer la ville. L'université française fut alors déplacée et se réfugia à Clermont-Ferrand qui n'était à l’époque qu'une petite ville étudiante possédant seulement deux facultés et deux écoles. Elle accueillit donc les étudiants, l’administration et les professeurs de l’université strasbourgeoise. Suite à l'armistice du 22 juin 1940 la France fut coupée en deux, les nazis occupèrent la zone Nord et le régime de Vichy fut mis en place dans la zone Sud où se situait Clermont-Ferrand. Strasbourg quant à elle fut incorporée au Troisième Reich et les nazis y créèrent la Reichsuniversität Straßburg.

Dès 1941, l’université française vit naître différents mouvements de Résistance, mêlant étudiants et professeurs venant de Strasbourg et de Clermont-Ferrand tel que « Combat Étudiant » fondé par Jean-Paul Cauchi, un étudiant en histoire venu de Strasbourg[6].

À partir de 1942 et de l’occupation militaire de la zone sud par les allemands, la plupart des mouvements s’unirent au sein des Mouvements unis de la Résistance. L'occupation militaire permit aux allemands de lancer des opérations destinées à fragiliser l'université française repliée à Clermont-Ferrand car les nazis dont en premier lieu le Reichsführer-SS Heinrich Himmler voulaient dans l'intérêt de la nation allemande fermer l'université française et rapatrier 500 alsaciens considérés comme « allemands de souche », à Strasbourg. Ils menèrent ainsi plusieurs rafles dans les locaux universitaires et résidences étudiantes sous couvert de lutte contre la résistance[7], dont la fameuse rafle du 25 novembre 1943, au cours de laquelle près de 1 200 personnes seront interpellées et 110 personnes déportées vers les camps, dont une trentaine seulement reviendront.

Dans le même temps, la Reichsuniversität Straßburg accueillit de nombreux savants allemands dont Carl Friedrich von Weizsäcker mais c’est surtout August Hirt, médecin allemand, membre des SS et de l'Institut d'anthropologie raciale Ahnenerbe dont on se souviendra pour avoir causé la mort d’une centaine de juifs dans le cadre de recherches pseudo-scientifique[8].

C'est au cours de l’année 1944 que les deux villes furent libérées, Clermont-Ferrand le 27 août et Strasbourg le 22 novembre. Avec la retraite des troupes allemandes, l'université allemande fut transférée à Tübingen et dissoute par la suite tandis que l'université française revenait à Strasbourg. Au final, les populations universitaires de Clermont-Ferrand et de Strasbourg furent très affectées par la guerre, elles comptèrent à la fin de la guerre 139 disparus. De cette période trouble, l'intellectuel et résistant Louis Aragon publia en 1944 dans son recueil La Diane française un poème intitulé La Chanson de l'Université de Strasbourg décrivant la lutte des populations universitaires strasbourgeoise et clermontoise face à l'occupant Nazi[9].

L'université après-guerre

Les années d'après-guerre furent synonymes de reconstruction et d'un fort accroissement de la population étudiante, comme dans le reste de la France. Le nombre d'étudiants passa de 5 440 en 1956 à 16 221 en 1966[u 5]. C'est pour répondre à cet accroissement important que l'université entreprit de nouveaux travaux et agrandit le campus historique vers l'Est. C'est dans le nouveau quartier strasbourgeois de l'Esplanade que fut créé le campus Central de Strasbourg, dans le prolongement des bâtiments de l'université construits par les Allemands tel que le Palais Universitaire ou l'observatoire astronomique. De nombreux bâtiments sortirent alors de terre, comme le bâtiment de la faculté de droit mais aussi celui de l'École nationale supérieure de chimie avec la tour de Chimie dominant le campus de l’Esplanade. Un autre campus fut inauguré dans le quartier de Cronenbourg, le 20 mai 1960, en présence de Louis Joxe, ministre de l’Éducation nationale, et Pierre Pflimlin, maire de Strasbourg. Le campus de Cronenbourg fut dédié dans un premier temps uniquement à la recherche, accueillant dès sa création plusieurs centres de recherches du CNRS dont le Centre de recherches nucléaires[u 9]. Par ailleurs, suite à la création des instituts universitaires de technologie par le ministre de l'Éducation nationale (IUT) Christian Fouchet en 1966, l'université inaugura l'année suivante son premier IUT (plus tard baptisé IUT Robert Schuman) comprenant alors deux départements : Chimie et Relations Publiques Documentation[u 10].

Dans les années suivantes s'engagea un processus qui mena à la révolte étudiante de mai 68. Ainsi, des étudiants de l'internationale situationniste, profitant du désintérêt des étudiants pour leurs structures associatives, accédèrent au bureau de l'association locale AFGES. Ils écrivirent et publièrent à 10 000 exemplaires la brochure De la Misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects social, économique, sexuel et intellectuel. Les structures traditionnelles de l'université furent dès lors remises en question. Suite à la loi Faure du 10 octobre 1968, le statut et l’organisation des universités furent fortement modifiés et la loi conduisit en 1971[u 5] à la scission de l'université en trois nouvelles institutions : l'université Strasbourg I, l'université Strasbourg II et l'université Strasbourg III.

Les trois universités

Voir aussi les articles sur les anciennes universités, Université Strasbourg I, Université Strasbourg II et Université Strasbourg III
Ancien logo de l'université Marc Bloch

La scission donna alors naissance à trois universités distinctes, chacune spécialisée dans un domaine d'enseignement bien précis. L'université Strasbourg I devient l'université des sciences et de la santé[u 5], l'université Strasbourg II devient celle des sciences humaines tandis l'université Strasbourg III se spécialisa dans les domaines juridique, politique, social et technologique. Ce découpage ne fut pas exclusif : des formations de l'un des domaines d'une des trois universités pouvaient se retrouver placées dans une université dont ce n'est pas le domaine spécifique. Par exemple, l'université Strasbourg III se dota d'un IUT, l'institut universitaire de technologie Robert-Schuman, spécialisé dans le domaine des sciences. Les années suivantes virent la naissance d’une quatrième université alsacienne en partie issue des universités de Strasbourg : l’université de Haute-Alsace fut créée en 1975 dans les villes haut-rhinoises de Colmar et Mulhouse à partir de deux écoles d’ingénieurs et de deux collèges universitaires (scientifique et littéraire), ces deux derniers dépendant des universités strasbourgeoises[a 1]. Par la suite, chacune des universités adopta le nom d'une personnalité représentant son domaine d'enseignement et ayant fréquenté Strasbourg en tant qu'étudiant ou enseignant. L'université Strasbourg I, sous l'impulsion de son premier président, Guy Ourisson devint, le 22 octobre 1987 l'université Louis Pasteur (ULP)[u 5], du nom du scientifique français qui a découvert le vaccin contre la rage à Strasbourg. Puis ce fut l'université Strasbourg III qui, par décision unanime de son conseil d'administration, prit le nom d'université Robert Schuman (URS), du nom de l'un des Pères de l'Europe ayant étudié à Strasbourg. Enfin, après une polémique de quatre années due notamment à la publication de tracts antisémites[10], c'est l'université Strasbourg II qui, par un vote de son conseil d’administration, prit le nom d'université Marc Bloch (UMB) le 30 octobre 1998[u 5] de l'historien et résistant français Marc Bloch, fondateur de l'École des Annales et mort sous l'Occupation.

Les trois universités restèrent très liées durant leurs quarante ans d’existences ; durant les années 1980, un processus de rapprochement s’engagea. Elles se rapprochèrent peu à peu des quatre universités de la région du Rhin supérieur, régions comprenant l’Alsace et les régions frontalières de Bâle et du Bade-Wurtemberg. Ce processus de rapprochement donna naissance en 1989 à la Confédération Européenne des Universités du Rhin supérieur (Eucor), comprenant alors les universités de Bâle, de Fribourg-en-Brisgau, de Karlsruhe, de Haute-Alsace et celles de Strasbourg. Une des première action commune fut la création d'une école trinationale, l'École supérieure de biotechnologie Strasbourg à partir d'une école créée par l'ULP en 1982 et rassemblant une partie des universités du réseau. Mais ce rapprochement des universités strasbourgeoises fut surtout marqué par la création en 1991 du Pôle universitaire européen de Strasbourg[u 5],[p 3], regroupant les trois universités associées aux trois collectivités locales (la région Alsace, le département du Bas-Rhin et la communauté urbaine de Strasbourg) dans un Groupement d’intérêt public (GIP). Le Pôle fut chargé de l’entretien des campus et de l’accueil des étudiants, en particulier des étrangers. Il hébergea également un observatoire régional de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle des étudiants.

Cette période fut aussi marquée par le Prix Nobel de chimie reçu en 1987 par Jean-Marie Lehn, spécialiste de la chimie supramoléculaire et professeur à l'ULP, par l’extension des campus et par l’augmentation constante du nombre d’étudiants. Ces extensions se produisirent en grande partie hors du campus Central : le parc d'Innovation Technologique, créé dans les années 1980 dans la ville d'Illkirch-Graffenstaden membre de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) accueillit un nouveau campus, le Campus d'Illkirch, où en 1989 l’école supérieure de biotechnologie Strasbourg installa ses nouveaux locaux. Le campus de Cronenbourg, jusque là dédié à la recherche, accueillit ses premiers étudiants en 1998 avec l’installation de l’école européenne de chimie, polymères et matériaux puis plus tard de l'IUT Louis Pasteur[u 9].

L'université aujourd'hui

L'université unique

Plaque commémorant la réunification en 2009

L’université de Strasbourg est créée le 18 août 2008 par décret[i 1], mais l'université n'est réellement réunifiée que depuis le 1er janvier 2009, date à laquelle les trois anciennes universités disparaissent. En même temps que sa réunification, elle devient une des 18 premières universités à appliquer la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (loi no 2007-1199 du 10 août 2007, dites LRU)[i 2]. C'est pour ces raisons qu'elle a dû établir ses nouveaux statuts le 4 novembre 2008, puis élire le premier président de l'université réunifiée, Alain Beretz le 18 décembre 2008. L'objectif de cette fusion a été de créer une université pluridisciplinaire, l'université comportant à sa création de formations couvrant tous les domaines universitaires, comme le montre son offre de formation qui s'organise en cinq grands domaines : Arts, lettres, langues ; Droit, économie, gestion et sciences politiques et sociales ; Sciences humaines et sociales ; Sciences, technologies ; Santé. Ces différentes formations où sont regroupés, unités de recherche, instituts et écoles permettent de créer de véritables synergies malgré des champs d'études éloignés. Un second objectif de la fusion est, pour l'université, d'avoir une plus grande visibilité à l'international, notamment dans les clssements internationaux. Comme le prévoit la LRU, les universités peuvent se doter de fondations, dans le but de renforcer leur autonomie financière, c'est donc en grande partie pour cette raison que la fondation Université de Strasbourg a vu le jour dès 2008, un arrêté du 28 octobre 2008 de la rectrice de l’académie de Strasbourg accordant l’autorisation administrative de création de la fondation[u 11].

Dans le but de renforcer le projet de fusion et d'obtenir des fonds supplémentaires pour la création d'un campus plus homogène, les trois anciennes universités ont décidé de créer un dossier commun dans le cadre de l'opération campus pour laquelle elles ont été sélectionnées le 29 mai 2008 avec cinq autres universités[i 3]. Le projet strasbourgeois qui devait concerner l'ensemble des campus[u 12] a été restreint au seul campus historique de l'Esplanade. Il s'inscrit globalement dans la réorganisation du campus central liée à la fusion des trois anciennes universités et repose sur une dotation en capital de l'État de 375 millions d'euros (ce sont les intérêts de cette dotation qui financeront les travaux), à cette somme s'ajoute une contribution des collectivités locales (CUS, région Alsace et département du Bas-Rhin)[p 4].

L'inauguration officielle s'est déroulée le 5 février 2009 en présence de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse et du premier président de l'université, Alain Beretz, au Palais Universitaire. La consolidation de l'université unique devrait se prolonger jusqu’en 2012[p 4].

Les projets de l'université unique

Le nouveau Patio, siège de l'administration de l’université, inauguré par Valérie Pécresse, le 16 septembre 2010.

Dans le but de présenter la version finalisée du plan Campus strasbourgeois, Valérie Pécresse s'est rendue une nouvelle fois à l'université de Strasbourg, le 16 septembre 2010. Elle a par ailleurs inauguré le nouveau Patio (extension d'un bâtiment existant, le Patio) accueillant la direction et les services administratifs de l'université, autrefois répartis entre les trois anciennes universités à travers le campus Central[p 4].

Le plan campus strasbourgeois prévoit de modifier complètement la physionomie de l'actuelle campus de l'Esplanade, par la construction d'au moins 5 nouveaux bâtiments, la rénovation d'au moins une quinzaine d'autres bâtiments et l'aménagement des campus vert, par la plantation d'espaces arborés et la végétalisation de vastes zones d'asphaltes. La conduite du plan devrait prendre dix ans, la réception des derniers bâtiments devant se faire vers 2020. Il est prévue la construction : d'une maison de la Vie étudiante, proposant de nombreux services (centralisation d'inscriptions aux transports, bibliothèques etc.) dans laquelle on trouvera également une bibliothèque; d'un hôtel des chercheurs et faculty club; d'une résidence des personnels et chercheurs; d'un nouveau complexe sportif; d'un pavillon des arts et des sciences (présentant, des expositions d'étudiants, des collections scientifiques etc.); ou encore d'une maison de l'accueil international, qui devrait voir le jour dans le nouveau quartier strasbourgeois du bassin Austerlitz. Les autres réalisations du plan campus concernent des rénovations et des mises aux nomes, concernant notamment la faculté de droit, le Patio, la cité universitaire Paul Appell, la tour de chimie (reconvertie en logements), le jardin botanique et les bâtiments de zoologie et géologie. Mais aussi des extensions ou réorganisations de bâtiments existants, comme l'INSA de Strasbourg, l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (création d'un insectarium) et l'institut de sciences et d'ingénierie supramoléculaires (ISIS). À l’occasion de la présentation du plan, les acteurs régionaux réunis autour de Valérie Pécresse se sont engagés à soutenir celui-ci, leurs aides devraient atteindre 75 à 100 millions d’euros (en plus des 375 millions du plan campus), la région Alsace s’engageant à hauteur de 25 millions d’euros[p 5].

D'autres projets sont portés par l'université. C'est pour soutenir certains projets, que sa fondation lance, le 1er octobre 2010 une campagne de levée de fonds, sous le patronnage de Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre du Luxembourg et d’Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric. Elle espère ainsi récolter 20 millions d’euros en 5 ans. Cette campagne, la première pour une université[p 6], vise à renforcer l’excellence en recherche de l’université, développer son interdisciplinarité, l’ouvrir à tous et valoriser son patrimoine historique. Avant même le lancement de la campagne, la fondation a déjà reçu près de 5 M€ de promesses de dons de plusieurs grandes entreprises françaises dont le groupe AXA, les laboratoires Pierre Fabre et les sociétés Exane et Nobel Biocare. À cela s'ajoute plus d'1 M€ de promesses de la part de banques et de sociétés implantées en Alsace[u 13],[p 7]. En outre l'université se porte candidate avec ses partenaires locaux au Grand emprunt, elle demande plus de 1,5 Mds€ sur les 21,9 Mds€ qui seront dédiés à l’enseignement supérieur et à la recherche. Les projets sont développés en cinq grands programmes : l'initiative d'excellence, les Instituts Hospitalo-Universitaires, la santé et les biotechnologies, la valorisation et les laboratoires d'excellence. Ces partenaires sont nombreux, outre la région Alsace, la ville de Strasbourg et la CUS, on peut citer le pôle de compétitivité Alsace Biovalley, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (Ircad) et de nombreuses entreprises locales[11],[p 8].

Composantes

UFR, écoles et instituts

L’université de Strasbourg comporte 38 composantes d'enseignements : unité de formation et de recherche, école de commerce, écoles d'ingénieurs, Institut d'études politiques etc. qui sont réparties en 5 grands domaines de formation et 9 collégiums qui sont des organes statutaire mis en place par l'université, ils assurent la coordination entre la présidence de l'université et les composantes[u 14].

Domaine Arts, Lettres, et Langues

Le domaine Arts, Lettres, et Langues compte 5 composantes[u 15]:

  • l’UFR des arts (arts du spectacle, arts visuels et musicologie),
  • l’UFR des langues et sciences humaines appliquées,
  • l’UFR des langues vivantes,
  • l’UFR des lettres,
  • l'institut international d'études françaises (IIEF)

Domaine Droit, économie, gestion et sciences politiques et sociales

Le domaine Domaine Droit, économie, gestion et sciences politiques et sociales compte neuf composantes[u 16]:

Domaine Sciences humaines et sociales

Le domaine Sciences humaines et sociales compte 10 composantes[u 17]:

Domaine Sciences, technologies

Le domaine Sciences, technologies compte 12 composantes[u 18]:

L'Institut Le-Bel

Domaine santé

Le domaine santé compte 3 composantes[u 19]

École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg (Ensas)

Un projet de rattachement de l'École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg à l'université de Strasbourg est en cours. Les arguments de ce rapprochement sont nombreux, d'une part il existe déjà des liens entre les deux institutions (elles délivrent un master en commun[13]) et d'autre part l'école pourra profiter de l'attractivité internationale de l'université[p 9],[14].


Composantes communes et associées

L'université de Strasbourg possède plusieurs services centraux qui sont communs à toutes les composantes. Ceux-ci travaillent directement avec les composantes tel que que le service commun de documentation qui gère les bibliothèques des différentes composantes, ou encore la fondation qui sert d'appui financier aux projets lancés par l'université et ses composantes.

Bibliothèques

Pôle européen de gestion et d'économie abritant la bibliothèque du même nom, dépendant du Service Commun de Documentation de l'université

Les bibliothèques de l'université sont regroupés au sein du Service Commun de Documentation (SCD). Sa mission principale est de gérer et mettre en œuvre la politique documentaire de l'université par l'acquisition de nouveaux documents, la gestion des collections existantes, tout en coordonnant les moyens correspondants à ces missions. Elle doit aussi communiquer sur ses actions (acquisitions, gestions des collections etc.), celles de ses usagers (étudiants, enseignant-chercheur, doctorants) produisant et diffusant de l'information scientifique et technique et participer, à l'intention de ceux-ci, aux activités d'animation culturelle, scientifique et technique de l'université. De plus elle a aussi pour mission de coopérer avec les bibliothèques (publiques ou privées) qui partagent les mêmes objectifs qu'elle, notamment par la participation à des catalogues collectifs et de former les usagers à la recherche documentaire et aux nouvelles techniques d'accès à l'information scientifique et technique[u 20],[u 21]. Outre ce réseau commun de documentation, l'UDS entretient des liens étroits avec la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU), étant à sa création la bibliothèque principale de l'université et qui depuis le 8 septembre 2010 lui est rattachée par décret no 2010-1069[i 4]. La BNU est aujourd'hui la deuxième bibliothèque de France en nombre d'ouvrages et coopère étroitement avec le SCD de l'université, une de ses missions étant, en autres, la valorisation des travaux menés à l'UDS.

Le service commun de documentation (SCD)

Le Service commun de la documentation (SCD) de l'université de Strasbourg regroupe près de 165 personnes. Il gère directement 27 bibliothèques, dites intégrées et regroupe 41 bibliothèques gérées par les composantes, dites associées[u 20]. Le SCD est présent sur les différents campus strasbourgeois, c’est l’un des premier service fusionné, issu des trois services de la documentation des trois anciennes universités. Le processus de fusion de ces services a débuté en 2006, avant l’université elle-même, dès le 1er janvier 2007, les trois universités créent un Service Interétablissements de Coopération Documentaire (SICD), (dans le cadre d’un projet commun du Contrat Quadriennal 2005-2008) qui au 1er janvier 2009 devient le Service Commun de la documentation de la nouvelle université regroupant donc les trois anciennes universités mais aussi l'IUFM d'Alsace, récemment intégré à l’université. Le SCD est organisé en quatre départements thématiques : Lettres et sciences humaines, Santé, Sciences et techniques, Sciences juridiques, économiques et de gestion et quatre départements transversaux : Services au public, Collections, Système d'information documentaire, Patrimoine auxquels s'ajoutent un département du pilotage.

Le maillage des différentes bibliothèque privilégie la proximités avec les unités de formation, ceci permettant une spécialisation des collections suivant l'emplacement, le réseau offre ainsi plus de 4 500 places assises et de larges plages d'ouvertures, avec des bibliothèques ouvertes de 9h à 22h[u 22]. Ces bibliothèques accueillent librement toute la communauté universitaire de Strasbourg (université et autres écoles supérieures), ainsi que les étudiants et enseignants des universités du réseau EUCOR, les personnels du CNRS, de l'INSERM, de l'INRA et des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, les usagers de la BNUS et les publics non universitaires, sous conditions[u 23].

La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg est créée après l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne sous le nom de Kaiserliche Universtäts und Landesbibliothek zu Strassburg. Elle était donc dès sa création la principale bibliothèque de la nouvelle université allemande et est rattachée à l'université de Strasbourg par décret[i 4]. Ce décret précise que le conseil d'administration de la bibliothèque est composé de 29 membres du président de l'université en tant que membre de droit et de six membres désignés par le conseil d'administration de l'université dont quatre faisant partie du collège des enseignants-chercheurs et des chercheurs et deux autres étant issus du collèges des étudiants[n 3].

Les Presses universitaires de Strasbourg

Les Presses Universitaires de Strasbourg (PUS) sont la plus ancienne maison d'édition universitaire française, crée en 1920 par des professeurs de l'université de Strasbourg. Siègeant au Palais Universitaire, elles constituent, par convention, l'organe de publication propre de l'université mais aussi celles de l'autre université alsacienne, l'université de Haute-Alsace[p 10],[u 24].

La Fondation Université de Strasbourg

Logo de la fondation

L'université de Strasbourg s'est dotée dès sa création, comme le permet la loi relative aux libertés et responsabilités des universités d'une fondation : la Fondation Université de Strasbourg. C'est par un arrêté du 28 octobre 2008 que la rectrice de l’académie de Strasbourg a accordé l’autorisation administrative de création de la fondation[u 11]. Les universités ont la possibilité de choisir entre deux types de fondation, la fondation universitaire et la fondation partenariale. C'est ce dernier type qui a été choisi par l'université de Strasbourg, celle-ci ayant pour but de développer l'autonomie financière de l'université par la conduite et le soutien d'un certain nombre de projets. Ainsi 13 projets prioritaires ont été définis et sont particulièrement accompagnés par la fondation, ils s'orientent autour de quatre axes principaux :

  • pérenniser l'excellence de la recherche,
  • développer l'interdisciplinarité,
  • ouvrir l'université de Strasbourg,
  • valoriser le patrimoine culturel[u 25].

Ces projets sont financés en grande partie par des dons qui permettent aux particuliers et aux entreprises d'être acteur du développement de l'université mais aussi de réduire leur imposition. C'est dans le but de mieux coordonner les donation que la fondation, associée à la fondation pour la Recherche en Chimie, lance le 1er octobre 2010 une campagne de levée de fonds, sous le patronage de Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre du Luxembourg et d’Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric. Elle espère ainsi récolter 20 million d’euros en 5 ans.

Le Jardin des sciences

L'université possède plusieurs musées universitaires et collections scientifiques qui témoignent de ses activités d’enseignement et de recherche regroupés au sein du Jardin des sciences de l'université de Strasbourg[u 26]. Ces composantes sont ouvertes et accessibles à tous les publiques, elles participent à la mission diffusion de la connaissance que l'université a développée au cours de son histoire.

Le jardin botanique
L'institut de botanique situé dans le jardin botanique.

Le jardin botanique de l'université de Strasbourg sous sa forme actuelle a été créé par les allemands après la guerre de 1870, sa construction s'inscrit dans celle des nouveaux bâtiments de l'université impériale allemande. L'actuel jardin est inauguré le 26 novembre 1884 mais son origine date du XVIIe siècle, la faculté de Médecine de l'Académie protestante voulant disposer à l'époque d'un jardin botanique. Ce premier jardin est inauguré en 1619 dans le quartier de la Krutenau, il est alors le deuxième jardin botanique créé en France après celui de Montpellier qui lui date de 1598. Le premier inventaire du Jardin, édité par le botaniste Marcus Mappus, recensera, en 1670, 1600 espèces. Sous la Révolution française, de nombreux jardins botaniques sont démantelés car leurs collections de plantes exotiques sont jugées trop aristocratiques par les révolutionnaires. Jean Hermann, alors directeur du jardin, va lui sacrifier toute sa fortune personnelle et le sauvera de la destruction, tout comme une partie des statues de la Cathédrale de Strasbourg qu'il enterra dans le jardin. Ce jardin perdura, mais lors de la reconstruction de l'université par les allemands il est déplacé dans le nouveau quartier allemand, la Neustadt et placé dans le prolongement arrière du Palais Universitaire. Ce nouveau jardin est placé sous la direction du botaniste allemand Anton de Bary et des serres monumentales y sont installées. Lors du retour à la France, le jardin est conservé mais le 11 août 1958, un orage de grêle abîme les grandes serres, qui sont détruites en 1963. Seule la serre de Bary échappe à la démolition (elle a été depuis classée monument historique), dès lors, de nouvelles construction contemporaine voient le jour, l’Institut de Botanique et les locaux actuels (serre froide et serre chaude) sont construits en 1967[u 27].

Aujourd'hui le jardin botanique est un musée vivant de l'université et est classé monument historique[i 5]. Il a comme fonction principale, depuis sa création d'être un lieu de recherche et de servir à la valorisation de collections botaniques exceptionnelles, la gestion de ce dernier étant assurée par la faculté des sciences de la vie. On y trouve plus de 6 000 espèces de plantes sur une surface de 3,5 hectares. Même si la plupart de ses collections se trouvent à Strasbourg d’autres ont été installées au jardin botanique du Col de Saverne car elles nécessitent des conditions de culture particulières. Ce dernier ayant une altitude d'environ 300 mètres, a été créé en 1931 par le pharmacien Émile Walter, l'université en assure la cogestion depuis 1965[u 28],[u 29].

Le musée de sismologie et de magnétisme terrestre

Le musée de sismologie et de magnétisme terrestre se situe dans l'ancienne station sismologique de l'université. Cette station créée en 1899 sous le nom de Kaiserliche Haupstation für Erdbebenforschung (Station séismologique centrale de l'empire allemand) est aujourd'hui fermée, Strasbourg étant trop « bruyante » pour qu'un sismomètre soit efficace. On y trouve une collection de sismomètres qui témoigne de l'excellence strasbourgeoise dans le domaine de la sismologie[u 30].

Le musée zoologique
Le planétarium
Article détaillé : Planétarium de Strasbourg.

Le planétarium de Strasbourg est créé en 1981, par l'observatoire astronomique de Strasbourg et fait partie d'un site astronomique professionnel. Le but de planétarium est de faire découvrir l'observatoire au grand public et plus spécialement la grande coupole où se situe la troisième lunette astronomique de France ainsi que la Crypte aux étoiles, un lieu de découverte dédié à l'astronomie, où sont exposés de nombreux instruments scientifiques[u 31].

Les collections scientifiques

Fonctionnement

Gouvernance

Voir aussi l'article sur la gouvernance des universités françaises
Alain Beretz, président

L'université de Strasbourg est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP)[n 4], dirigé par un président élu à la majorité absolue des membres élus du conseil d'administration, à bulletins secrets. Son mandat correspond à celui du conseil d’administration et des autres conseils soit quatre ans, il est renouvelable une seule fois. L'actuel président de l'université de Strasbourg est Alain Beretz, professeur de pharmacologie élu le 18 décembre 2008. Il est à la tête de la direction de l'université et est assisté dans l'exercice de ses fonctions des vice-présidents, du bureau (composé du président, des vice-présidents, du secrétaire général, du directeur de cabinet et de l’agent comptable) et du bureau élargi composé du bureau est des responsables de collégiums[u 32],[u 33].

Les trois conseils centraux de l'université sont :

  • Le conseil d'administration (CA) qui est l'organe délibératif de l'université, il est élu pour une durée de 4 ans comme tous les organes de l'université, ses compétences sont de définir la politique de l'université et de voter le budget. Chaque collège (enseignant-chercheur, BIATOSS et étudiants) élit ses représentants au sein du CA qui est composé de 31 membres, comme suit : 14 représentants des enseignants-chercheurs et personnels assimilés, 8 personnalités extérieure (elles sont choisies par le président de l'université sur avis du CA et ont uniquement un pouvoir consultatif), 5 représentants des étudiants, 3 représentants des BIATOSS (personnel de l'université) et le président de l’université[u 34].
  • Le conseil scientifique (CS), qui comprend 40 membres, comme suit : 20 professeurs ou HDR 8 docteurs 4 représentants des personnels BIATOSS 4 représentants des doctorants (formation initiale et continue) et 4 personnalités extérieures. Il est consulté par le CA sur l'orientation de la politique de recherche et le budget recherche.
  • Le conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), lui aussi composé 40 membres comme suit : 16 enseignants chercheurs et enseignants, 16 étudiants, 4 représentants des personnels BIATOSS et 4 personnalités extérieures. De la même manière que le CS, il est consulté par le CA sur les domaines suivant : orientations des enseignements, organisation des formations et sur les activités culturelles, sportives, sociales ou associatives offertes aux étudiants.

Les autres organes légaux sont le comité technique paritaire (CTP), la commission paritaire d'établissement (CPE) ainsi que les comités de sélection, la commission consultative paritaire à l’égard des personnels contractuels (CPCC) et le comité d'hygiène et de sécurité (CHS)[u 33].

D'autres organes interviennent en appui, ils sont dits statutaires car inscrits dans les statuts de l'université. Ainsi l'université a choisi de créer un nouvel échelon dans son organisation, en mettant en place 9 collégiums fédérant chacun des composantes suivant les domaines de formation. L'université les définis comme un organe de coordination entre la Présidence et les composantes. Il (le collégium) donne ses avis sur les dossiers relatifs à l’offre de formation, aux programmes de recherche et aux moyens associés. Il anime et renforce le lien entre la formation et la recherche, et suscite l’émergence de formations et de thématiques innovantes fondées sur la complémentarité des disciplines. À ce titre, il veille au développement de programmes disciplinaires ou pluridisciplinaires avec d’autres collégiums[u 14].

Deux autres organes statutaires ont aussi étaient mis en place, le collège des écoles doctorales qui a pour mission principale d'animer et de coordonner les activités des écoles doctorales de l’université et d’en mutualiser les actions, ainsi que le congrès qui réunit les trois conseils (CA, CS et CEVU) et peut être consulté chaque fois que le Président l’estime utile à son initiative ou à la demande de la moitié au moins de ses membres, il se réunit au moins une fois par à l’occasion de la présentation du rapport d’activité de la présidence, du débat d’orientations budgétaires et lors de la préparation du projet d’établissement[u 33].

Budget

Voir aussi l'article sur le budget des universités françaises

Enseignement et recherche

Formation

L’université de Strasbourg couvre l’ensemble des principaux champs disciplinaires de l’enseignement supérieur et offre des formations de niveau Bac +2 jusqu'au niveau du doctorat[u 2] :

De plus elle a accueilli 8 511 stagiaires en formation continue en 2009.

L'université de Strasbourg propose aussi des formations par apprentissage en partenariat avec le Centre de formation d'apprentis universitaire d'Alsace.

Recherche

Les unités de recherche

L'université regroupe 2 710 chercheurs et enseignants-chercheurs dans ses unités de recherche dont 615 chercheurs du CNRS, de l'INSERM et de l'INRA[u 2]. Ceux-ci travaillent dans 77 unités de recherche couvrant l’ensemble des secteurs disciplinaires de l’enseignement supérieur dont 55% sont associés à un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) principalement le CNRS, l'INSERM, et l'INRA[u 2], ces unités de recherches sont réparties suivant quatre secteurs de recherche :

  • secteur Droit, économie et gestion,
  • secteur Lettres, sciences humaines et sociales,
  • secteur Sciences et technologies,
  • secteur Santé[u 35].

La fusion des universités a ainsi permis de créer une université multidisciplinaire couvrant tous les champs disciplinaires, qui était auparavant répartis suivant les domaine de prédilection des anciennes universités strasbourgeoises. Plusieurs de ces unités de recherche sont des pôles d'excellence dans leur domaine comme le droit européen, la biologie, les biotechnologies, les médicaments, la chimie, la physique des matériaux, les sciences de l'espace ou encore les sciences humaines et sociales au travers, notamment, des activités de la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace (Misha).

Les études doctorales

L'université, qui a délivré 455 diplômes de doctorat en 2009, abrite 2 660 doctorants (dont 46% d'étrangers) et comprend 10 écoles doctorales[u 2]. Ces dernières sont réunies au sein d’un Collège des écoles doctorales, un organe statutaire de l'université qui a pour mission principale d'animer et de coordonner les activités des écoles doctorales de l’université et d’en mutualiser les actions[u 33]. En outre l'université de Strasbourg possède, depuis 1998 un Collège doctoral européen (CDE) abrité dans un bâtiment mêlant centre d'accueil, studios et salles de travail inauguré en 2008[p 11]. Ce dernier accompagne les promotions de doctorants préparant une thèse en co-tutelle ou en co-direction entre l'université de Strasbourg et une institution (université ou centre de recherche) d'un pays autre que la France[u 36].

Relations internationales

Partenariats internationaux

Voir aussi les articles sur les différents réseaux universitaires, EUCOR, LERU et réseau d'Utrecht
Logo du réseau EUCOR

L'université de Strasbourg est membre de plusieurs réseaux européen axés sur la recherche, l'échange d'étudiants ou encore la mise en place de diplômes communs. On peut ainsi citer trois réseaux principaux qui sont :

Mobilité étudiante

L'université propose de nombreux programmes pour ses étudiants et doctorants voulant étudier à l'étranger et accueille par ailleurs de nombreux étudiants étrangers. En moyenne 20% des étudiants d'une année universitaire sont étrangers, faisant d’elle une université très ouverte à l’internationale. C'est pourquoi, elle a fait de la mobilité l'une de ses priorités, l’inscrivant dans son projet d’établissement 2009/2012 et possède pour cela une Direction des Relations Internationales placée sous la responsabilité politique d’une vice-présidence Relations internationales[u 37].

Programmes pour les étudiants de l'université

Comme toutes les universités européenne les étudiants strasbourgeois ont la possibilité d’effectuer une partie de leurs études dans une université européenne (faisant partie des 30 pays de l'Espace économique européen auxquels participent le Suisse et la Turquie) grâce au programme ERASMUS, qui permet d’obtenir des aides, financières et administratives. En plus de ce programme l'université est membre de nombreux réseau universitaires et a conclu des accords avec de nombreuses universités, sur les cinq continents. Elle comptabilise actuellement 1 313 accords d'échange avec 563 établissements partenaires dans 61 pays[u 38]. Des échanges d'étudiants, de doctorants et d'enseignants-chercheurs sont aussi prévues dans le cadre des réseaux européens d'EUCOR, d'Utrecht et de la ligue européenne des universités de recherche dont l'université est membre. Hors Europe, elle est membre de plusieurs programmes, les principaux sont : en Australie le programme AEN Network, regroupant 7 universités ; aux États-Unis, le programme MAUI Network, regroupant 14 universités ; au Canada le programme CREPUQ, regroupant 10 universités ; au Japon où elle est membre de programmes avec 7 universités, dont l'Université de Tōkyō, de Tohoku, d'Ōsaka, de Nagoya, de Kyūshū, de Kyōto et d'Hokkaido[u 39].

Accueil des étudiants étrangers

L'université accueille de nombreux étudiants étrangers dans le cadre, d'ERASMUS, de conventions d'échanges mais aussi hors convention d'échanges. Elle propose aux étudiants étrangers des formations de Français langue étrangère (FLE) pour améliorer leur niveau en langue française, avec notamment un stage intensif de pré-rentrée[u 40] et dispose de formations entièrement dispensés en langue anglaise[u 41].

Scientométrie

L'université de Strasbourg a été classée entre la 101e et 150e place mondiale au classement effectué par la Jiao Tong University (Shanghai) en 2009 et 2010[15] Selon ce classement, elle est classée, en 2010 à la 4-5e place des universités française à égalité avec l'université Paris Diderot-Paris 7, étant ainsi la première université française de province. Elle est particulièrement bien classée dans le domaine de la chimie où elle est située à la 14e place mondiale (1re université française dans ce domaine)[15], mais aussi dans celui des mathématiques à la 77-100e place[15].

Implantations

L'université est majoritairement implantée à Strasbourg, son campus principal est situé au cœur de la ville, dans le quartier de l'Esplanade. Trois campus accueillant de nombreuses composantes et centres de recherches se situent dans la ville : le campus Médecine et le campus de Cronenbourg et dans la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) : le campus d'Illkirch. En outre, on retrouve de façon plus éparse, trois composantes de l'université (le site principal l'IUFM, le Service Formation Continue et le pôle ingénierie de l'UFR de Physique et Ingénierie) et une résidence étudiante dans le quartier strasbourgeois de la Meinau ainsi que plusieurs résidences étudiantes dans les quartiers de Neudorf (Strasbourg), de la Robertsau (Strasbourg) et dans la ville de Schiltigheim (CUS)[u 42]. On retrouve également des composantes hors de l'agglomération strasbourgeoise, au nord de celle-ci, dans la ville d'Haguenau se situe l'institut universitaire de technologie de Haguenau. En outre l'IUFM d'Alsace possède en plus de son site principal à Strasbourg plusieurs antennes en Alsace, à Sélestat dans le Bas-Rhin, à Guebwiller et Colmar dans le Haut-Rhin[u 43].

Campus Central

Voir aussi l'article sur le Campus Central de Strasbourg

Le campus Central est le principal campus de l'université, situé au cœur de la ville de Strasbourg, dans le quartier de l'Esplanade. Le campus s'est développé à partir des bâtiments de l'université allemande, construits suite à l'annexion de l'Alsace-Lorraine dont le Palais Universitaire, de style néo-renaissance constitue un symbole fort de la présence allemande dans la ville. Les Allemands construiront plusieurs autres bâtiments comme l'observatoire astronomique, le musée zoologique ou encore le jardin botanique. La création du campus Central dans les années 1960 se fera dans le prolongement du campus existant en s'integrant dans les plans du nouveau quartier de l'Esplanade aménagé selon les plans de l'architecte-urbaniste Charles-Gustave Stoskopf. De nombreux bâtiments vont voir le jour, la tour de chimie, le bâtiment de la faculté de droit de Strasbourg, l'Institut Le Bel, etc. Dans le cadre de l'opération campus pour lequel l'université de Strasbourg a été sélectionnée le 29 mai 2008, c'est le campus historique de l'Esplanade qui est concerné par l'opération[i 3].

Il est desservi par les lignes de bus de la CTS 2, 15 et 30 et par les lignes C, E et F du Tramway de Strasbourg aux arrêts : Université, Observatoire, Esplanade, Rome, Palerme et Cité Administrative.

Campus de Cronenbourg

Voir aussi l'article sur le Campus de Cronenbourg

Situé dans le quartier de Cronenbourg et sur la commune de Schiltigheim (ouest de Strasbourg), le campus de Cronenbourg accueille l'institut universitaire de technologie Louis Pasteur, l'école européenne de chimie, polymères et matériaux, l'Institut Charles-Sadron (ICS), l'institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS), la délégation Alsace du CNRS ainsi que des laboratoires et divers autres instituts. On y trouve aussi un restaurant universitaire et un centre d'accueil pour chercheurs[u 44].

Il est desservi par les lignes de bus 19, 50 et 70 de la CTS.

Campus d'Illkirch

Voir aussi l'article sur le Campus d'Illkirch

Situé dans la ville d'Illkirch-Graffenstaden (sud de Strasbourg), le campus d'Illkirch accueille la faculté de pharmacie, l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), l'institut universitaire de technologie Robert-Schuman, l’école nationale supérieure de physique de Strasbourg (ENSPS), un restaurant universitaire, une résidence universitaire et la bibliothèque de pharmacie[u 44]. On y trouve aussi l'International Space University (ISU) et le conservatoire national des arts et métiers de la région Alsace ne dépendant pas de l'université de Strasbourg.

Il est desservi par les ligne de bus 2 et 63 de la CTS et par la ligne A du tramway de Strasbourg, à l'arrêt : Campus d'Illkirch.

Campus médecine

Voir aussi l'article sur le Campus Médecine

Sur le site historique de l'Hôpital Civil, proche du centre ville de Strasbourg, le campus Médecine accueille la faculté de médecine, la faculté de chirurgie dentaire et divers instituts spécialisés dans le secteur de la médecine. Ceux-ci sont gérés conjointement par l'université de Strasbourg et par les Hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Il est desservi par la ligne de bus 15 de la CTS à l'arrêt : Hôpital Civil, par la ligne de bus 10 à l'arrêt Hôtel du département, par la Navette Hôpital Civil et par les lignes A et D du tramway de Strasbourg, à l'arrêt : Porte de l'Hôpital.

Vie étudiante

Le service de la vie universitaire (SVU)

L'université possède un service de la vie universitaire (SVU)[u 45] qui est né de la fusion de plusieurs services d'accueil étudiants et de promotions et de développement de la vie étudiante issus des anciennes universités. Le service agit suivant trois grandes missions, une mission accueil, une mission vie étudiante et une mission handicap et participe à l'animation des campus strasbourgeois en partenariat avec d'autres services universitaires, des associations et plus globalement toute la communauté universitaire.

  • Ses actions dans le cadre de sa mission d'accueil[u 45] sont l'édition d'un guide étudiant : le Guide Ulysse, l'édition de l'agenda de l'université remis à tous les étudiants, la création d'un espace d'accueil pour la rentrée étudiante : l'Agora de l'étudiant, la tenue d'un point accueil étudiants au sein de l'institut Le Bel (sur le campus central) ou encore la tenue du bureau qui délivre Mon Pass Campus Alsace (la carte d'étudiant de l'université).
  • Ses actions dans le cadre de sa mission vie étudiante[u 45]sont la mise en place d'actions sur la sensibilisation de l'étudiant à son statut de citoyen, la gestion d'un diplôme universitaire Engagement Étudiant (DU2E), la gestion d'une Commission d'Aide aux Projets Étudiants (CAPE), la mise en place d'aides aux étudiants en difficulté ou encore le soutien aux projets culturels.
  • Ses actions dans le cadre de sa mission handicap[u 45] prennent plusieurs formes, le service apporte une aide humaine spécifique (aide à la prise de notes, soutien pédagogique etc.), une aide technique et technologique (aménagement des postes informatiques, carte multiservices etc.) et une aide relationnelle (mise en place de relais-handicap dans chaque composante, assistance d'un secrétaire lors des épreuves écrites etc.)

Vie associative

L'université compte près de 149 associations[u 46] depuis l'association de filière en passant par le syndicat étudiant et l'association inter-filière.

Évolution démographique

Voir aussi les chiffres pour les université de Strasbourg I, de Strasbourg II, et de Strasbourg III

Évolution démographique de la population universitaire

Années 1872 1877 1913 1919 1920 1921 1922 1923
Population 213[o 3] 707[o 3] 2 037[o 3] 1 510[o 3] 2 415[o 4] 2 488[o 5] 2 819[o 6] 2 813[o 7]
Années 1924 1925 1928 1929 1930 1931 1932 1933
Population 2 729[o 8] 2 748[o 9] 2 876[o 10] 3 019[o 10] 2 979[o 11] 3 627[o 12] 3 465[o 13] 3 249[o 14]
Années 1934 1935 1956 1966 2008 2009 2010 2011
Population 3 097[o 15] 2 706[o 15] 5 440[u 5] 16 221[u 5] 41 150[i 6] 42 243[i 7] 42 441[i 8] 42 448[u 3]

Personnalités liées

Les personnalités sont classées par année de naissance, celles indiquées en italiques ont été membres de l'université comme étudiant et comme enseignant

Étudiants

Voir la catégorie : Étudiant de l'université de Strasbourg.

Enseignants

Voir la catégorie : Enseignant à l'Université de Strasbourg.

Docteurs honoris causa

Voir la catégorie : Docteur Honoris Causa de l'Université de Strasbourg.

De nombreuses personnalités, universitaires, politiques ou tout simplement d'anciens étudiants de l'université ont reçu le titre de docteur honoris causa de la part de l'université de Strasbourg (sous ses différents formes). Sont indiquées ci-dessous les fonctions occupées par celles-ci au moment de la réception du titre de docteur.

Notes et références

Notes :

  1. Sous Napoléon l'Université assure tous les ordres d'enseignement, la loi du 10 mai 1806, établit qu'il sera formé, sous le nom d'Université impériale, un corps chargé exclusivement de l'enseignement et de l'éducation publics dans tout l'Empire.
  2. a et b L'université de Strasbourg est la seule université publique à disposer de deux facultés de théologie, le régime concordataire s'appliquant toujours en Alsace-Moselle. Elle est ainsi, avec l'université de Metz, l'une des deux universités publiques à dispenser des formations de théologies.
  3. le décret précise qu'ils soient inscrits à la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg
  4. l'université applique la loi relative aux libertés et responsabilités des universités depuis sa création en 2009.

Site officiel de l'UDS et sites affiliés :

  1. Journal L'Actu de l'université de Strasbourg, édition du 15 janvier 2010, consulté sur le site www.lactu.unistra.fr, le 24/08/2010
  2. a, b, c, d, e, f et g L’université en chiffres (2010), site de l’Université de Strasbourg, consulté sur le site www.unistra.fr le 10 septembre 2010
  3. a, b et c L'Actu, le journal électronique interne de l'UDS : rubrique Chiffres en tête consulté sur le site http://www.lactu.unistra.fr, le 29 mars 2011
  4. Plaquette de présentation du projet initiative d'excellence de l'UDS consulté sur le site http://www.unistra.fr le 2 mai 2011
  5. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Histoire de l'Université de Strasbourg, consulté sur le site www.unistra.fr, le 05/09/2010
  6. Site du Musée de sismologie de l'UDS : la station séismologique de Strasbourg a 100 ans ! consulté sur le site http://science-ouverte.u-strasbg.fr, le 10 mai 2011.
  7. La faculté de théologie catholique, une histoire de plus de 100 ans consulté sur le site www.theocatho-strasbourg.fr le 12 septembre 2010
  8. Présentation de l'institut consulté sur le site www.unistra.fr le 12 septembre 2010
  9. a et b Les 50 ans du campus de Cronenbourg : présentation consulté sur le site www.alsace.cnrs.fr le 29 septembre 2010
  10. IUT Robert Schuman : 40 ans d'IUT consulté sur le site iutrs.unistra.fr le 29 septembre 2010
  11. a et b Bulletin officiel du 28 octobre 2008 portant sur la création de la fondation partenariale université de Strasbourg paru le 4 décembre 2008, consulté sur le site fondation.unistra.fr, le 15 septembre 2010
  12. Candidature de l'Université de Strasbourg : Fiches projet, mis en ligne en 2008, consulté sur le site demain.unistra.fr, le 18/08/2010
  13. Communiqué, la campagne de levée de fonds de l'université de Strasbourg : une première consulté sur le site fondation.unistra.fr, le 1er octobre 2010
  14. a et b Les collègiums, consulté sur le site www.unistra.fr, le 15 septembre 2010
  15. Arts, Lettres, et Langues, Université de Strasbourg, consulté sur www.unistra.fr le 1er juillet 2010
  16. Droit, économie, gestion et sciences politiques et sociales, Université de Strasbourg, consulté sur www.unistra.fr le 1er juillet 2010
  17. Domaine Sciences humaines et sociales, Université de Strasbourg, consulté sur www.unistra.fr le 1er juillet 2010
  18. Domaine Sciences, technologies, Université de Strasbourg, consulté sur www.unistra.fr le 1er juillet 2010
  19. Domaine santé, Université de Strasbourg, consulté sur www.unistra.fr le 1er juillet 2010
  20. a et b Les bibliothèques de l'UDS consulté sur le site www.unistra.fr, le 16 septembre 2010
  21. Les missions du SCD consulté sur le site www-sicd.u-strasbg.fr, le 16 septembre 2010
  22. Bibliothèque du PEGE, horaires d'ouvertures courants consulté sur le site www-sicd.u-strasbg.fr, le 16 septembre 2010
  23. Le réseau du SCD consulté sur le site www.unistra.fr, le 16 septembre 2010
  24. Site des Presses universitaires consulté sur le site www.pu-strasbourg.com, le 22 septembre 2010
  25. Les projets prioritaire de la fondation université de Strasbourg consulté sur le site fondation.unistra.fr, le 15 septembre 2010
  26. Site officiel du Jardin des sciences de l'UDS consulté sur le site http://science-ouverte.u-strasbg.fr, 6 mai 2011
  27. Histoire du jardin botanique de l'UDS consulté sur le site http://jardin-botanique.u-strasbg.fr, 5 octobre 2010
  28. Présentation du jardin botanique de l'UDS consulté sur le site http://jardin-botanique.u-strasbg.fr, 5 octobre 2010
  29. Présentation du jardin botanique sur le site de l'UDS consulté sur le site http://www.unistra.fr, 5 octobre 2010
  30. Site du Musée de sismologie de l'UDS : Où se trouve les sismomètres aujourd'hui ? consulté sur le site http://science-ouverte.u-strasbg.fr, le 10 mai 2011
  31. Site officiel du planétarium de l'UDS consulté sur le site http://planetarium.u-strasbg.fr, 6 mai 2011
  32. Présentation de la présidence de l'UDS et de son équipe consulté sur le site www.unistra.fr, le 15 septembre 2010
  33. a, b, c et d Les status de l'université de Strasbourg consulté sur le site www.unistra.fr, le 15 septembre 2010
  34. Le CA de l'UDS consulté sur le site www.unistra.fr, le 15 septembre 2010
  35. La recherche à l'UDS consulté sur le site sitemap.dna.fr, le 22 septembre 2010
  36. Présentation du collège doctoral européen consulté sur le site cde.unistra.fr, le 22 septembre 2010
  37. UDS : International consulté sur le site www.unistra.fr, le 5 octobre 2010
  38. Site de l'UDS présentant les accords d'échanges avec l'étranger consulté sur le site moveonline.u-strasbg.fr, le 5 octobre 2010
  39. Pour partir aux Etats-Unis (MAUI), en Australie (AEN), au Canada (CREPUQ) ou au Japon consulté sur le site www.unistra.fr, le 5 octobre 2010
  40. Venir étudier à Strasbourg consulté sur le site www.unistra.fr, le 5 octobre 2010
  41. Formations dispensées en anglais consulté sur le site www.unistra.fr, le 5 octobre 2010
  42. Plan des campus : sites de la Meinau, de Neudorf, de la Robertsau et de Schiltigheim consulté sur le site www.unistra.fr, le 22 septembre 2010
  43. Site de l'IUFM d'Alsace, sites et lieux de formation consulté sur le site www.alsace.iufm.fr, le 15 septembre 2010
  44. a et b Plan des campus, consulté sur le site www.unistra.fr, le 21/08/2010
  45. a, b, c et d Le service de la vie universitaire, consulté sur le site svu.unistra.fr, le 24/08/2010
  46. Associations étudiantes, consulté sur le site svu.unistra.fr, le 24/08/2010

Sites Institutionnels (ministères et sites affiliés) :

  1. Décret n° 2008-787 du 18 août 2008 portant création de l'université de Strasbourg Lire sur Légifrance
  2. Loi n°2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités Lire sur Légifrance
  3. a et b Opération campus : sélection des six premiers projets, consulté sur le site media.education.gouv.fr, le 18/08/2010
  4. a et b Décret n° 92-45 du 15 janvier 1992 portant organisation de la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, modifié par le Décret n° 2010-1069 du 8 septembre 2010 Lire sur Légifrance
  5. Classé Monuments historiques depuis 1992, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 5 octobre 2010
  6. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097805-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  7. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173, (ISBN 978-2-11-097819-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010
  8. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175, (ISBN 978-2-11-097810-3), consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011
  9. Remise des insignes de Docteur honoris causa de l'Université Robert Schuman à Strasbourg au Premier ministre Jean-Claude Juncker consulté sur le site www.gouvernement.lu, le 3 octobre 2010

Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur :

  1. AERES : rapport d'évaluation de l'université de Haute Alsace consulté sur le site www.aeres-evaluation.fr le 28 septembre 2010

Ouvrages :

  1. Louis Liard, L'enseignement supérieur en France, t. 1, Paris, Armand Colin et Cie, 1888-1894, 532 p.  consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  2. (en) Wenzel, Sarah G., National and University Library of Strasbourg. In : Stam, David H. (dir.). International Dictionary of Library histories. Vol 1. Londres : Fitzroy Dearborn Publishers, 2001, p. 460.
  3. a, b, c et d rapport de l'université de 1921 1921, p. 7
  4. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1920-1921 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1922, 151 p. , p. 11, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  5. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1921-1922 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1923, 215 p. , p. 8, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  6. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1922-1923 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1924, 180 p. , p. 11, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  7. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1923-1924 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1925, 197 p. , p. 4, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  8. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1924-1925 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1926, 191 p. , p. 4, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  9. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1925-1926 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1927, 87 p. , p. 4, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  10. a et b Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1929-1930 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1931, 117 p. , p. 10, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  11. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1930-1931 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1932, 116 p. , p. 5, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  12. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1931-1932 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1933, 119 p. , p. 8, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  13. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1932-1933 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1934, 124 p. , p. 12, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  14. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1933-1934 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1935, 127 p. , p. 9, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  15. a et b Annales de l'université de Strasbourg : 1936, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1937, 173 p. , p. 18, consulté sur gallica.bnf.fr le 24 septembre 2010
  16. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1922-1923 : Rapports présentés par le conseil de l'université et par MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1924, 178 p. , p. 11, consulté sur gallica.bnf.fr le 3 octobre 2010
  17. Travaux de l'Université de Strasbourg pendant l'année scolaire 1933-1934 : Rapports présentés par le conseil de l'université et MM. les doyens des facultés, Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1935, 127 p. , p. 5, consulté sur gallica.bnf.fr le 3 octobre 2010
  18. Annales de l'université de Strasbourg 1936 , Strasbourg, Imprimerie des dernières nouvelles de Strasbourg, 1937, 173 p. , p. 5, consulté sur gallica.bnf.fr le 3 octobre 2010

Presses :

  1. Le Parisien : l'UDS doit entrer dans le Top-100 mondial (Pécresse) consulté sur le site www.leparisien.fr, le 16 septembre 2010
  2. Charles Emmanuel Sedillot un médecin méconnu paru le 7 mars 2010, consulté sur le site www.lunion.presse.fr, le 23 septembre 2010
  3. Un « pôle universitaire européen » à Strasbourg Le Monde, le 20 juin 1989, consulté sur le site www.lemonde.fr le 29 septembre 2010
  4. a, b et c Inauguration du nouveau Patio par Valérie Pecresse Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le 16 septembre 2010, consulté sur le site sitemap.dna.fr, le 30 septembre 2010
  5. Dix ans pour transformer les campus les Dernières Nouvelles d'Alsace du 16 septembre 2010
  6. L'UDS lance une campagne de levée de fonds privés pour financer la recherche Le Monde du 1er octobre 2010, consulté sur le site www.lemonde.fr, le 5 octobre 2010
  7. Levée de fonds par l'Université de Strasbourg, une "première" en France Le Parisien, le 1er octobre 2010, consulté sur le site www.leparisien.fr, le 1er octobre 2010
  8. Strasbourg bien placé pour bénéficier du grand emprunt l'Alsace du 2 octobre 2010, consulté sur le site www.lalsace.fr, le 5 octobre 2010
  9. Journal L'Alsace, l’école d’architecture en chantier pendant 4 ans consulté sur www.lalsace.fr, le 18/08/2010
  10. Presses universitaires de Strasbourg : 90 ans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le 28 février 2010, consulté sur le site sitemap.dna.fr, le 22 septembre 2010
  11. La cathédrale du collège doctoral (édition abonnée) paru le lundi 1er octobre 2007, consulté sur le site sitemap.dna.fr, le 22 septembre 2010

Autres références :

  1. Fiche : la LRU et l'autonomie financière, les fondations consulté sur le site www.ferc-sup.cgt.fr, le 17 septembre 2010
  2. a et b Histoire du Gymnase Jean Sturm, consulté sur le site www.jsturm.fr le 05/09/2010
  3. a, b et c Philippe Dollinger, « Maîtres célèbres et étudiants illustres de l'Université de Strasbourg », Saisons d'Alsace n° 2 (1951) et Pierre Juillot (Internet)
  4. Histoire de l'université de Nancy, 1870 : l’héritage strasbourgeois consulté sur histoire.univ.nancy.free.fr le 24 septembre 2010
  5. La faculté de théologie protestante, un peu d’histoire consulté sur le site www.premiumorange.com/theologie.protestante le 12 septembre 2010
  6. Histoire de la résistance universitaire de l'université de Strasbourg à Clermont-Ferrand - Chapitre 1 consulté sur le site mapage.noos.fr/jibro/resistance-universitaire le 13 septembre 2010
  7. Histoire de la résistance universitaire de l'université de Strasbourg à Clermont-Ferrand - Chapitre 2 consulté sur le site mapage.noos.fr/jibro/resistance-universitaire le 13 septembre 2010
  8. Le Cercle Menachem Taffel - L'affaire du docteur Hirt consulté sur le site judaisme.sdv.fr le 13 septembre 2010
  9. Louis Aragon - La Diane française Louis Aragon online, le 15 avril 1997, consulté sur le site www.uni-muenster.de le 1er janvier 2011
  10. Institutions portant le nom de Marc Bloch, consulté sur le site www.marcbloch.fr le 27/08/2010
  11. Investissements d'Avenir (Grand Emprunt) consulté sur le site www.alsace-biovalley.com, le 5 octobre 2010
  12. Un IUFM peut en cacher un autre consulté sur le site www.afges.org, le 16 septembre 2010
  13. École d'architecture de Strasbourg : Masters & DPEA, consulté sur www.strasbourg.archi.fr, le 18/08/2010
  14. Association de Prospective Rhénane, l’Ensas, une école d'architecture dans la société de la connaissance, consulté sur www.apr-strasbourg.org, le 18/08/2010
  15. a, b et c (en) University of Strasbourg, performance in Academic Ranking, consulté sur le site www.arwu.org, le 21/08/2010
  16. (en)The Nobel Prize in Physics 1914, 2010, Fondation Nobel. Consulté le 14 juin 2010. for his discovery of the diffraction of X-rays by crystals
  17. « Sarkozy salue l'attribution du Nobel à Jules Hoffman », La Libre Belgique, 3 octobre 2011, consulté sur www.lalibre.be le 3 octobre 2011


Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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