Azedine Berkane

Azedine Berkane

Bertrand Delanoë

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Bertrand Delanoë
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Bertrand Delanoë, le 29 mai 2007
15e maire de Paris
Actuellement en fonction
Depuis le 25 mars 2001
Prédécesseur(s) Jean Tibéri
Sénateur de Paris
24 septembre 1995 - 27 mars 2001
Député de la 26e circonscription de Paris
2 juillet 1981 - 1er avril 1986
Prédécesseur(s) Joël Le Tac
Successeur(s) Circonscription supprimée
Biographie
Date de naissance 30 mai 1950 (59 ans)
Lieu de naissance Flag of French Tunisia.svg Tunis, Tunisie française
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste

Grandes Armes de Paris.svg

Bertrand Delanoë, né le 30 mai 1950 à Tunis (Protectorat français en Tunisie, aujourd'hui Tunisie), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, conseiller de Paris depuis 1977, député de Paris de 1981 à 1986 puis sénateur entre 1995 et 2001, il est maire de Paris depuis mars 2001 (réélu en mars 2008).

Sommaire

Biographie

Origines familiales, enfance et vie privée

Bertrand Delanoë naît le 30 mai 1950 à Tunis d'un père géomètre athée et d'une mère infirmière catholique[1].

Ses arrières-grands-parents paternels quittent la baie de Saint-Malo d'où ils sont originaires pour s'installer à Saint-Pierre-et-Miquelon où son grand-père paternel, Auguste, naîtra et passera son enfance[2]. La famille reviendra s'installer dans la région de Saint-Malo et Auguste part alors en Tunisie pour devenir capitaine du port de la Goulette. Il y épousera Anita, une Italienne[1]. La mère de Bertrand Delanoë est elle d'origine périgourdine par son père et anglaise par sa mère[1]. Son père, Auguste Delanoë, et sa mère Yvonne Delord étaient tous les deux nés à Carthage[3]. Bertrand Delanoë grandit à Bizerte[4]. À six ans, il devient membre des Petits Chanteurs à la Croix des Sables, une chorale affiliée aux Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Il racontera plus tard que cette expérience a été « son plus beau souvenir d'enfance ».

Il était présent, à l'âge de onze ans, lors de la crise de Bizerte[5].

À l'âge de treize ans, sa famille s'éclate au moment de la fermeture de la base de Bizerte. Sa mère vient s'installer à Rodez (Aveyron) avec son fils. Bertrand Delanoë y fait ses études secondaires à l'Institution Sainte-Marie. Il part pour l'université de Toulouse pour faire des études en droit [5]. Le Who's Who indique qu'il est diplômé de sciences économiques de l'université de Toulouse, sans donner plus de précisions.

Le 22 novembre 1998, dans l'émission Zone Interdite de la chaine M6, il fait son coming-out. En effet, il est un des rares politiciens qui aient parlé de son homosexualité .

Carrière politique

Débuts

Il adhère au PS en 1971.

Il fait ses premiers pas en politique dès l'âge de 23 ans, à Rodez, en tant que secrétaire de la fédération socialiste de l'Aveyron.

Il est remarqué pour ses talents d'orateur par François Mitterrand, Premier secrétaire du Parti socialiste qui le fait monter à Paris au début des années 1970.

Il est élu député (PS) de Paris en 1981 dans la circonscription de Montmartre (18e arrondissement). Il devient alors porte-parole du PS, soit numéro trois national.

Aux élections municipales de 1977, il est élu au Conseil de Paris en compagnie de Lionel Jospin, Claude Estier, Daniel Vaillant sur la liste de gauche emmenée par le député communiste Louis Baillot. Aux élections municipales de 1983 et 1989, il est candidat sur la liste du 18e arrondissement de Paris conduite par cette fois-ci par le socialiste Lionel Jospin, toujours aux côtés de Claude Estier et Daniel Vaillant ; mais la « bande du 18e » (surnom de ce groupe dont il fait partie) est battue, en 1983 comme en 1989, par le RPR Alain Juppé (la droite réalisant d'ailleurs le « grand chelem » sur la capitale à chacun de ces deux scrutins). Les membres de la « bande du 18e » trouvent plus tard leur apogée, où en 2001 Bertrand Delanoë devient Maire de Paris, Lionel Jospin est Premier Ministre, Daniel Vaillant Ministre de l'Intérieur, et Claude Estier président du groupe socialiste au Sénat.

À l'occasion des élections législatives de 1986 qui ont lieu à la proportionnelle départementale, il tente de quitter Paris pour s'implanter électoralement à Avignon, mais son parachutage est refusé par les militants locaux. Il s'investit alors davantage dans ses activités professionnelles, le conseil en communication, tout en conservant sa place au Conseil de Paris.

En 1988, il est candidat aux élections législatives dans la 18e circonscription de Paris. Il est alors battu par le candidat RPR Alain Juppé, conseiller du 18e arrondissement, adjoint au maire de Paris et ancien ministre du Budget (1986-1988).

En 1993, il succède à Georges Sarre (démissionnaire suite à son départ pour le Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement), comme président du groupe socialiste, devenant ainsi le chef du principal groupe de l'opposition municipale.

En 1995, il mène la campagne municipale de la gauche parisienne contre Jean Tiberi, candidat RPR successeur de l'ancien maire Jacques Chirac (élu président de la République). Les listes de gauche remportent alors six arrondissements (IIIe, Xe, XIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements) sur les vingt que détenait la droite depuis 1983 (monopole alors surnommé le « grand chelem »).

En septembre 1995, il est élu sénateur (PS) de Paris et devient secrétaire de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense. Au moment des débats sur le PACS, il défend ce dispositif mais s'oppose à toute idée de mariage entre personnes de même sexe, au nom de la lutte contre le communautarisme. Il changera d'avis, une fois élu maire de Paris, lorsqu'il participera à la première Gay pride de son mandat, demandant l'instauration du mariage entre personnes de même sexe.

Élection à la mairie de Paris (mars 2001)

Bertrand Delanoë au meeting du Parti socialiste à Paris, mai 2005.
Contexte

La droite se présente divisée aux élections municipales de mars 2001, avec deux candidats : Jean Tiberi, maire RPR dissident et sortant et Philippe Séguin, ancien député RPR des Vosges, ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien président du RPR, allié à l'UDF et DL.

De leur côté, les socialistes organisent des primaires entre Jack Lang, alors maire de Blois, et Bertrand Delanoë, chef de l'opposition municipale depuis 1993, mais peu connu du grand public. Les débats sont vifs ; Lyne Cohen Solal, partisane de Lang, parle par exemple d'« erreur de casting » à propos de la candidature de Delanoë. Mais contre toute attente, Jack Lang abandonne la compétition pour devenir ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de Lionel Jospin, permettant à Bertrand Delanoë de remporter l'investiture, de rassembler les socialistes, la gauche (PCF, MRC…) et de nouer des contacts avec les Verts dans le but de rassembler la gauche au second tour.

Premier tour

La gauche (communistes, chevènementistes du MDC et socialistes) est rassemblée derrière la candidature de Bertrand Delanoë. La gauche sait pouvoir compter sur une fusion au second tour avec Les Verts dont la tête de liste est Yves Contassot, les écologistes présentant des listes dans tous les arrondissements comme ils l'ont toujours fait à Paris depuis le rétablissement de la capitale comme commune de plein exercice en 1977.

Au soir du premier tour, face à cette liste de gauche et à celle des écologistes, la droite est majoritaire de quelques milliers de voix dans la capitale mais ses candidats sont irréconciliables (dans tous les arrondissements sauf le IXeoù Pierre Lellouche déroge à la règle émise par Philippe Seguin excluant toute fusion avec les listes de Jean Tiberi). Les Verts, eux, fusionnent comme prévu avec les listes de Bertrand Delanoë dans tous les arrondissements.

Second tour

Au soir du second tour le 18 mars 2001, Bertrand Delanoë est élu maire de Paris avec un peu plus de 49,59% des voix, contre 50,37% à la droite divisée (33,97% pour les listes Seguin, 15,20% pour les listes Tiberi et 2,85% pour des listes divers droites). Ce sont les IXe, XIIe et XIVe arrondissements qui lui ouvrent les portes de la municipalité parisienne quand il est avéré que le candidat de gauche bénéficie de plus de voix d'avance sur celui de droite.

Bertrand Delanoë s'exprimant à une réunion en faveur de Ségolène Royal, le 6 février 2007

Minoritaire d'environ 4 000 voix mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre de conseillers de Paris (163 élus en tout, qui sont à la fois conseillers municipaux et conseillers généraux, Paris étant à la fois Ville et département), la gauche gagne douze arrondissements sur vingt, certains d'entre eux de justesse avec 220 voix d'avance dans le IIe arrondissement pour la liste mené par le Vert Jacques Boutault, 878 voix dans le IVe arrondissement au profit de Dominique Bertinotti ou encore 1013 voix d'avance dans le XIIe, alors que la droite ne gagne de justesse que dans le Ier arrondissement avec 285 voix d'avance pour le candidat tibériste Jean-François Legaret. L'alliance de la gauche et des Verts conserve les six arrondissements déjà gagnés en 1995 et remporte les IIe, IVe, IXe, XIIe, XIIIe et XIVe arrondissements.

La géographie électorale confirme la traditionnelle fracture géographique droite/gauche de Paris, tous les arrondissements gagnés par la gauche se situent à l'est et au centre-est, alors que les quartiers aisés du centre et de l'ouest de la capitale (les « beaux quartiers ») ont comme à l'habitude massivement voté pour les candidats de droite (72,98% dans le VIIe arrondissement ou 80% dans le XVIe arrondissement, où deux candidats de droite se maintenaient pour le second tour).

Sur ces douze arrondissements gagnés par la gauche, un est dirigé par un maire Vert (IIe), un autre par un MRC (le XIe, dirigé par le chevènementiste Georges Sarre), les dix autres le sont par des élus PS dont deux femmes maires pour les IVe et XIIe).

Bertrand Delanoë est ainsi élu maire de Paris et succède à Jacques Chirac (dont le mandat aura duré 18 années, de 1977 à 1995), et à Jean Tiberi (six années, de 1995 à 2001). C'était la première fois depuis 1871 - lors de la Commune de Paris - que la gauche (grâce à son alliance avec les écologistes) prenait, hors contexte révolutionnaire, la tête du conseil municipal (il n'y a pas eu de maire de Paris de 1871 à 1977, année d'élection de Chirac, mais le conseil municipal avait toujours été dominé par la droite).

Suite à son élection à la mairie, Bertrand Delanoë décide de démissionner du mandat de Sénateur de Paris qu'il occupait depuis 1998.

Analyse de la victoire de la gauche et des Verts à Paris

La victoire de la gauche et des Verts aux élections municipales de 2001 a été notamment expliquée par les divisions exacerbées au sein de la droite parisienne, majoritaire à Paris depuis cent ans et qui l'ont conduite à présenter deux listes concurrentes dans chaque arrondissement. Ce serait donc grâce à cette conjoncture exceptionnelle d'une droite fracturée et d'une gauche unie et alliée avec les écologistes au second tour que Delanoë aurait gagné.

L'image négative véhiculée par des affaires politico-financières, dans lesquelles Jean Tiberi et plusieurs autres membres de la majorité municipale étaient alors soupçonnés d'avoir participé, aurait également profité aux listes de gauche.

Plusieurs journaux (L'Express, Le Figaro, Le Point, Le Monde, Le Nouvel Observateur) ont en outre partiellement expliqué la victoire de Delanoë par le vote d'une nouvelle catégorie sociale surnommée « bobos » (bourgeois-bohème), qui aurait fait la différence en faisant basculer à gauche certains arrondissements « traditionnellement » de droite (IIe, IVe, IXe et XIIe) [6] Selon les mêmes journaux, la victoire de Bertrand Delanoë est également attribuée à la large mobilisation de la communauté homosexuelle parisienne[7]..

Réélection à la mairie de Paris (2008)

Bertrand Delanoë annonce, le 4 septembre 2007 dans un entretien au journal Le Parisien, sa candidature pour un second mandat aux élections municipales de 2008. Il présente au début de l'année 2008 ses têtes de listes. Le maire sortant de Paris a face à lui l'UMP Françoise de Panafieu. Il se présente en 3e position sur la liste PS du 18e arrondissement conduite par Daniel Vaillant.

Il viendra en personne soutenir sa tête de liste dans le 5e arrondissement, Lyne Cohen-Solal, contre le maire sortant UMP depuis 1983, Jean Tibéri (sauf la parenthèse 1995-2001 durant laquelle celui-ci fut maire de l'ensemble de la ville). Bertrand Delanoë se fixe en effet pour objectif de faire basculer plusieurs arrondissements de droite, le Ve considéré comme le plus susceptible de tomber dans son escarcelle, mais aussi le 1er et le 15e.

Le 9 mars 2008, soir du premier tour, les listes « Un temps d'avance » soutenues par Bertrand Delanoë arrivent largement en tête avec 41,6 % et Anne Hidalgo, tête de liste PS dans le 15e arrondissement, devance l'UMP Philippe Goujon de deux points. Le 16 mars suivant, ses listes sont largement victorieuses (57,7 %) et la gauche se renforce au Conseil de Paris, où le groupe PS-PRG-MRC gagne 21 sièges, alors que les Verts n'obtiennent que 9 élus, contre 23 lors de la précédente mandature. Pourtant, malgré cette large victoire, aucun arrondissement ne bascule à gauche (souhait du maire de Paris confié à ses proches).

En mai 2008, Bertrand Delanoë annonce sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste en vue du congrès de Reims de novembre de la même année. À cette occasion, il publie un livre d'entretiens avec Laurent Joffrin, intitulé De l'audace et dans lequel il s'affirme « libéral et socialiste », affirmation qui lui vaut de s'attirer l'ire de sa principale concurrente dans cette compétition, Ségolène Royal, qui déclare alors que « le libéralisme est une valeur défendue par [les] adversaires [du Parti socialiste] »

Prises de position

Bertrand Delanoë (août 2007)
Bertrand Delanoë avec Yann Wehrling secrétaire national des Verts, à la Paris Gay Pride, le 25 juin 2005.

Bertrand Delanoë est favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales, au raccourcissement de tous les mandats électifs à cinq ans, à l'interdiction d'enchaîner un troisième et même mandat consécutif, au mariage homosexuel, à la limitation stricte du cumul de mandats (partisan d'un mandat exécutif ou parlementaire renouvelé une seule fois) et à l'euthanasie[réf. nécessaire].

Il fut un membre actif, comme parlementaire, de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH). Il a aussi consacré plusieurs interventions (discours, chapitre de livre…) à défendre le droit à l'eau potable dans le monde, et a fait en sorte que la société Eau de Paris (SAGEP) finance des projets concrets d'accès à l'eau dans des pays pauvres [réf. nécessaire].

Depuis des décennies, il se déclare très vigilant contre l'antisémitisme, contre tous les racismes et le sexisme, invoquant son enfance à Bizerte, en Tunisie, où musulmans, juifs et catholiques vivaient plutôt en bonne entente[réf. nécessaire].

Dès son élection, s'interdisant tout cumul de mandat et voulant être « maire à temps plein », il démissionne de son mandat de sénateur de Paris. Il choisit en 2001 de ne nommer aucun maire d'arrondissement parmi ses 33 adjoints, leur préférant des élus issus de la plupart des arrondissements, y compris des arrondissements où la droite est restée majoritaire (ainsi Anne Hidalgo est élue Première Adjointe, Jean-Yves Mano devient adjoint chargé du Logement, Lyne Cohen-Solal s'occupe du Commerce de l'Artisanat des Métiers d'Art & Professions libérales et la jeune féministe médiatique Clémentine Autain -apparentée PCF- à la Jeunesse). L'accord passé avec les Verts au soir du premier tour de l'élection de 2001 imposait tant au niveau de la mairie centrale que des conseils d'arrondissement un nombre d'élus et d'adjoints Verts proportionnel au résultat des écologistes par rapport à ceux de la gauche, c'est ainsi que certaines des plus importantes délégations furent donnés à des Verts dont Yves Contassot et Denis Baupin.

Bertrand Delanoë a dévoilé son homosexualité lors d'une interview télévisée en novembre 1998 sur M6, bien avant les élections municipales de 2001. Il ne prend pas une part active dans la "communauté" homosexuelle mais soutient ouvertement nombre des actions et revendications des associations homosexuelles pour l'égalité des droits et le respect. Il a augmenté les subventions municipales à celles-ci comme le Centre Lesbien Gay Bi et Trans (Centre LGBT Paris - Ile de France), SOS Homophobie, le Festival de Films Gays & Lesbiens ou encore augmenté de manière notable celles aux organisations de lutte contre le sida (Aides, Sida Info Service, Sol en Si, Solidarité sida, le CRIPS, Act-Up, Ikambéré...), Paris étant depuis le début des années 1980 la ville la plus touchée par l'épidémie en Europe.

En 2004, Bertrand Delanoë se prononce comme la majorité du Parti socialiste en faveur du « oui » au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Au soir du 29 mai 2005, alors que la France rejette le traité constitutionnel, le « oui » obtient un score de 65% à Paris comme dans toutes les villes de sociologie similaires. La coupure géographique droite gauche de la ville qui recoupe celles des quartiers les plus favorisés des autres est là encore visible. Si le "Oui " l'emporte dans les 20 arrondissements d'une capitale devenue au cours des décennies de plus en plus inaccessible aux catégories populaires, les arrondissements du centre et de l'ouest, aux populations de classes moyennes et aisées, ont voté très massivement dans ce sens (avec des records à près de 80% dans certains d'entre eux); ceux du centre (60-70%) alors que les arrondissements plus populaires de l'est et nord-est, quoique de plus en plus peuplés par la "classe moyenne" n'ont donné que 55% au "Oui".

En juin 2006, comme d'autres conseils généraux de tous bords et avec le soutien de l'Association des départements de France (ADF), il réclame à l'État le remboursement « à l'euro près » de 52 millions d'euros dus pour 2005 au titre du RMI, dorénavant géré et versé par les conseils généraux, les nouvelles lois de décentralisation introduites dans la Constitution prévoyant que l'État rembourse ces sommes aux collectivités.

Le 5 juillet 2006, Bertrand Delanoë inaugure la place Theodor Herzl, dans le 3e arrondissement, à l'intersection des rues Turbigo et Réaumur. Le 3 septembre 2006, le parvis de la cathédrale Notre-Dame est rebaptisé "Parvis Notre-Dame-Place Jean Paul II, 1920-2005, pape (1978-2005)" par Bertrand Delanoë, sur proposition du groupe UMP de la municipalité de Paris en dépit de l'opposition d'une partie des élus verts.

Toujours en juillet 2006, il soutient la décision du bureau national du PS de retenir la candidature de George Pau-Langevin (avocate et ancienne présidente du MRAP) sur la 21e circonscription de Paris au détriment de Sophia Chikirou, candidate d'origine kabyle et proche assistante du député PS sortant Michel Charzat.

En octobre 2007, il appelle les socialistes à ratifier le traité modificatif ou "mini traité européen", négocié par Nicolas Sarkozy au lendemain de son élection à la présidence de la république et approuvé par le conseil européen de Lisbonne du 19 octobre 2007, afin de faire avancer l'Europe et sortir de l'impasse provoqué par les "non" français et néerlandais au traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Le 4 septembre 2007, Bertrand Delanoë annonce sa candidature pour un second mandat à la mairie de Paris dans une interview au journal Le Parisien. Il annonce ensuite qu'il s'appuiera sur Patrick Bloche, député de la 7e circonscription de Paris et premier secrétaire de la fédération parisienne du PS, qui est nommé directeur de campagne. Les deux porte-parole de la campagne qui a pour slogan "Un temps d'avance" seront Anne Hidalgo, sa première adjointe, et Annick Lepetit, députée de la 17e circonscription de Paris[8]. Il présente ses listes en décembre 2007 comprenant notamment en position éligibles de nouvelles têtes issues de la société civile comme le sociologue Jean-Louis Missika, le comédien Philippe Torreton, l'actrice Firmine Richard, la réalisatrice Yamina Benguigui, l'ex-président de l'UNEF, Bruno Julliard, ou l'avocat Patrick Klugman [9].

Le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[10].

Le 6 mai 2008, un an après la défaite de la gauche à l'élection présidentielle, il est le premier signataire d'un texte intitulé Clarté, courage, créativité : pour un grand congrès socialiste dans la perspective du Congrès de Reims du Parti socialiste en novembre 2008.

En mai 2008, il a publié un ouvrage intitulé De l'audace, dans lequel il s'est affiché comme « libéral et socialiste », faisant allusion aux thèses défendues depuis quelques années par Monique Canto-Spêrber et par Vincent Peillon. Cettre déclaration a suscité des polémiques au sein du parti socialiste avec les oppositions de Ségolène Royal, de Julien Dray, de Benoît Hamon ou de Jean-Marc Ayrault. À propos du terrorisme, il écrit « l’expliquer serait l’excuser ».

Paris sous Bertrand Delanoë (2001-2008)

Les projets phares

Réduction de la circulation automobile et de la pollution

  • Poursuite de la mise en œuvre et de la finalisation du projet de tramway lancé en décembre 2000 et finalement construit sur les boulevards des Maréchaux (XIIIe, XIVe, XVe arrondissement) intégré en tant que T3 au réseau, doublant la capacité du tronçon du bus PC. Après onze ans d'études et trois ans de travaux, il est inauguré en décembre 2006. Mise en œuvre d'une nouvelle étude au côté du STIF et de la RATP pour étendre ce tramway entre la porte d’Ivry et la porte de la Chapelle voire jusqu’à la porte d’Asnières [11].
  • Augmentation du nombre de pistes cyclables, de couloirs protégés (« en site propre », selon le terme légal) pour les bus, vélos, taxis et véhicules d'urgence (pompiers, police, ambulances, Samu, etc.).
  • Création en 2007 du Vélib', un système de location de vélos en libre-service sur le modèle utilisé dans plusieurs villes de provinces comme Lyon ou La Rochelle. Selon le Canard Enchaîné (16.10.2007), « l'entreprise Decaux a remporté l'appel d'offre de la mairie de Paris face à son concurrent Clear Channel. Le contrat a été signé pour une exploitation du service pour 10 ans, jusqu'en 2017. Decaux est chargé d'installer et d'entretenir 20 600 vélos et 35 000 bornes d'accrochage dans la capitale. Il doit également verser 3,4 millions d'euros de redevance à la mairie. En échange, Decaux peut exploiter 1280 panneaux publicitaires de 2 m² et 348 panneaux de 8 m². L'avantage pour la mairie de Paris est de fournir un service qui ne lui coûte pas un centime, et qui va même lui rapporter environ 25 millions d'euros puisque les recettes du Vélib vont directement dans les caisses de la mairie. ».
  • Interdiction temporaire de la circulation sur certaines portions des voies sur berges (plusieurs dimanches de l'année et un mois pendant l'été à l'occasion de Paris-plage), suppression de plusieurs axes rouges, piétonisation de certains quartiers.
  • Stationnement : de nouveaux tarifs résidentiels (à 0,5 euro par jour) ont été instaurés en 2001 pour inciter les résidents à moins se déplacer en voiture. Depuis 2006, plus de 12 000 places de parkings souterrains non utilisées de l'OPAC sont proposées à la location aux riverains, à des tarifs préférentiels. Dans le même temps, de nombreuses places de stationnement de surface ont été supprimées, rendant la recherche d'une place de stationnement plus difficile et plus coûteuse[12].
  • Si le taux de diminution de la pollution automobile à Paris est constant depuis 1998, en raison des progrès de l'industrie automobile notamment, une étude de l'organisme scientifique Airparif (organisme francilien chargé de mesurer la qualité de l'air) sur l'impact de la politique des transports sur la qualité de l'air faisait état en décembre 2006 d'une baisse de 32 % de la pollution de l'air en 5 ans (période 2002-2007) dans la capitale, liée à la fois à l’amélioration technologique des véhicules (carburants plus propres, moteurs moins polluants) mais aussi à la maîtrise des flux automobiles (6%)[13]. Toutefois, selon une étude d’un doctorant et de deux professeurs d’Université, la politique engagée par la Mairie, en réduisant la vitesse de circulation et en augmentant les embouteillages, « a eu pour effet d’augmenter sensiblement la pollution à Paris »[14].
  • Adoption en octobre 2007 d'un plan climat territorial élaboré par l'adjoint Vert Yves Contassot prévoyant de réduire en 2020 de 30% les émissions globales de gaz à effet de serre et la consommation énergétique par rapport à 2004 [15].

Logements sociaux et espaces verts

  • Bertrand Delanoë exprime dès son entrée en fonction la volonté d'amener l'équité et la transparence dans l'attribution des logements sociaux. Il met ainsi en place des commissions composées d'élus et de représentants d'associations impliquées dans le logement chargées d'attribuer les logements disponibles en fonction de critères prioritaires.
    • Selon un article de Valeurs actuelles du 15 juillet 2005, des failles demeurent cependant dans l'attribution ou l'occupation des logements sociaux citant les cas de Patrick Dupond ou encore de Valérie Lang, fille de Jack Lang, ce que confirma le chef de cabinet de Jean-Yves Mano, l’adjoint au logement de la mairie de Paris tout en assurant n’y être pour rien[16].
  • Mise en place d’un nouveau plan local d'urbanisme (PLU) prévoyant l'aménagement d'un nombre minimum de logements sociaux (25%) dans les nouveaux programmes immobiliers de plus de 800 m².
    • Rachats par préemption [17] d'immeubles entiers dans les quartiers de l'ouest parisien afin de tenter de diminuer le déséquilibre géographique de logement social avec l'est de la capitale.
    • En juin 2006, dans le cadre du vote du plan local d'urbanisme (PLU), Bertrand Delanoe proposa de déclasser une partie d'un espace vert protégé, le parc Sainte-Périne dans le 16e arrondissement, afin de faire construire, sur environ 6% de sa superficie (correspondant à la partie boisée autour du parc dans l'enceinte de l'hôpital Sainte-Perrine), un ensemble immobilier de 210 logements déclarés « à vocation sociale » dont la moitié aurait été destinée au personnel de l'APHP. Ce projet suscita la mobilisation des commerces, des riverains, des écoles proches, du conseil de quartier et de celui d'arrondissement ainsi que de la Ligue de protection des oiseaux. Cette opération de promotion immobilière fut finalement mise en échec par la conjonction d'un vote de l'UMP, de l'UDF et des Verts parisiens [18]. Le 23 juin 2006, le représentant du maire de Paris au Conseil de l'AP-HP fit adopter un nouveau vœu (un vœu pour soi-même) afin de demander à la Mairie de Paris d'annuler le vote du 12 juin et de rendre constructible cet espace vert protégé [19]. La polémique rebondit lors de la campagne des élections municipales de 2008 après les déclarations de Bertrand Delanoë dans les journaux du matin de Canal + et LCI le 11 février 2008 où il qualifiait d'aberration le vote des élus parisiens à propos du parc et annonçait qu'il ne signerait un accord de gestion avec les Verts parisiens que si ces derniers renonçaient à leur blocage des constructions de 210 logements à la place de cet espace vert parisien [20]. Le candidat vert Denis Baupin prit néanmoins ostensiblement de nouveau la défense du parc au côté des habitants et des élus du quartier, dénonçant alors un "maire bétonneur" en la personne de Bertrand Delanoë [21].
  • Inscription dans le budget d'un financement de 4 000 logements sociaux à construire ou aménager par an dans Paris durant la mandature. Selon le bilan (contesté) de la mairie à fin 2005, un total de 18 622 logements en 5 années aurait été financé comprenant la réfection de logements anciens.
    • Prioritée donnée dans le budget 2008 au financement de la construction de 6 000 logements sociaux sur l'année (ce qui serait une progression de 28% par rapport à l'année précédente). À 3 mois des élections municipales de mars 2008, cette mesure est considérée comme un gage accordé aux Verts et au parti communiste qui réclamaient la construction de plus de 9 000 logements sociaux par an [22].
  • Cession d'immeubles notamment en 2002 à l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) dans le XVIe arrondissement (22, rue Wilhem) afin de loger son personnel (à charge pour cette dernière de ne pas renouveler les baux à leur terme, de rompre ceux indûment renouvelés par l'ancien bailleur ou de proposer le rachat de leur appartement aux anciens locataires).
  • Opposition au projet de construction du nouveau Tribunal de grande instance (considéré par Bertrand Delanoë comme étant à l'étroit sur l’île de la Cité), à Tolbiac (13e), la mairie préférant Masséna (13e aussi), afin de préserver le nombre de futurs logements et la taille d'un espace vert d'un seul tenant.
  • Immeubles insalubres : engagement du maire de Paris de faire disparaître tous les immeubles insalubres de la Ville d'ici fin 2007, dont au moins 1 000 immeubles catalogués comme taudis (en 2005, 136 étaient en voie de réhabilitation et six réhabilités). Durant l'été 2005, après que deux immeubles ont brûlé dans Paris, causant la mort de nombreuses personnes, sa politique du logement - notamment sa lutte contre les immeubles insalubres - est remise en cause. Bertrand Delanoë a répliqué en accusant l'État qu'il juge responsable des délais légaux imposés pour prendre en main les immeubles insalubres privés, et dont il critique le manque d'engagement sur cette question.
    • En septembre 2005, une crise politique au sein de la majorité municipale éclate à propos des solutions d'urgence à mobiliser contre l'insalubrité suite à l'adoption de cinq vœux et amendements du PC et des Verts obtenus par le soutien des votes de l'UMP. Christophe Girard, initiateur de la Nuit Blanche et adjoint à la Culture, quitte alors les Verts pour rejoindre le PS jugeant que les « votes convergents avec l'UMP » signaient, pour les Verts parisiens, la rupture de leur « engagement majoritaire ». Le débat est clos par la décision donnant raison aux Verts d'augmenter le nombre de logements dévolus aux personnes habitant des immeubles insalubres, et par le reclassement de 500 logements de la ville actuellement classés en logement intermédiaire.
  • En janvier 2008, le groupe socialiste fait repousser un vœu des Verts parisiens demandant que les logements indument occupés récupérés par la RIVP soient intégrés au parc social et préfèrent les mettre en vente au prix du marché [réf. nécessaire].

Petite enfance

En janvier 2002, dans un discours intitulé « Communication l'enfant dans la ville », Bertrand Delanoe remarquait qu'un enfant de moins de trois ans sur trois à Paris ne bénéficiait d'aucune solution de garde financée par les pouvoirs publics (tous modes de garde confondus, que ce soit en crèche, en halte-garderie, à domicile, en milieu scolaire ou auprès d'une assistante maternelle). Plusieurs mesures furent alors prises dans le domaine de la petite enfance.

  • Aménagement d'une crèche au sein même de l'hôtel de ville dans les anciens appartements privés du maire de Paris (plus de 1 000 m² avec un jardin privatif), Bertrand Delanoë préférant continuer d'occuper son logement personnel.
  • Engagement de livrer pour mars 2008, 5 200 nouvelles places de crèche et de halte-garderie à Paris (3 212 places ont été créées à fin mars 2006). Cependant, les effectifs du personnels sont jugés insuffisants par les représentants syndicaux CFTC, CGT, FO, UNSA du personnel de la petite enfance, qui réclament en 2006 la création de 1300 postes alors que la mairie affirme avoir généré 1000 emplois supplémentaires depuis 2001.[23]. Un rapport de la Chambre régionale des comptes, en décembre 2006, observe que les effectifs réels consacrés à la petite enfance sont inférieurs aux effectifs budgétaires, significatif d'une pénurie d'agents qualifiés pour accueillir les jeunes enfants, « accentué par des mouvements sociaux et un taux d'absentéisme élevé » [24] même si les effectifs municipaux semblent permettre le respect des normes d’encadrement dans les établissements [25]. Le même rapport observe que la « gestion des ressources liées à la petite enfance est entâchée de deux anomalies significatives » notamment le fait pour la Ville de Paris d'accorder à ses agents des tarifs privilégiés pour l'accueil de leurs propres enfants dans les établissements municipaux constituant ainsi une pratique illégale méconnaissant le principe d'égalité devant le service public.[26].
  • Création d'une allocation municipale d'aide aux familles monoparentales et n'étant pas titulaires de l'allocation parent isolé (API) [27]
  • Suppression en janvier 2004 de l'Allocation Paris Petite Enfance (APPE), une allocation universelle (sans condition de ressources) qui était destinée aux ménages ou aux familles monoparentales, quels que soient leurs revenus, ayant recours à une nourrice à domicile, faute de place en crèche. Elle est finalement remplacée en octobre 2004 par une nouvelle mouture appelée PAPADO (Paris petit à domicile) [28], soumise à condition de ressources et excluant les enfants gardés par une assistante maternelle agréée. Cette nouvelle mouture basée sur des critères de revenu global, réduisant ainsi le nombre de bénéficiaires, permet à la ville, selon l'APEGE (l'association de parents employeurs de garde d'enfants), de diminuer substantiellement sa participation financière par rapport à l’APPE [29].
  • Augmentation des aides au logement (dorénavant accessibles dès le 2e enfant et non plus le 3e) et création d'aides au paiement des factures d'électricité et de gaz, accordées sous conditions de revenus [réf. nécessaire].
  • Refuse d'organiser un service minimum de garde des enfants dans les écoles en cas de grève des enseignants comme le propose en 2008 le ministre de l'éducation nationale Xavier Darcos, estimant que les fonctionnaires de Paris seraient des casseurs de grèves des fonctionnaires nationaux[30].

Le rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile de France observe en décembre 2006 que la proportion d'enfants gardés par un employé à domicile était plus élevé à Paris qu'au niveau national mais qu'entre 2001 et 2005, en se basant sur les chiffres fournis par la ville de Paris, le taux de service public en termes d'accueil de la petite enfance était passée de 65,27 % en 2001 à 64,67 % en 2005 et était estimé pour l'année 2006 à 67,10 % [31].

Culture et évènements festifs

  • Instauration en décembre 2001 de la gratuité pour les collections permanentes de ses 15 musées municipaux (Petit Palais, musée d'Art moderne de la Ville, musée Carnavalet, musée asiatique Cernuschi, etc.) [32].
  • Lancement de la construction de 2 médiathèques dans Paris (Marguerite Yourcenar rue d'Alleray dans le 15e et Porte de Bagnolet dans le 20e).
  • Nouvelles manifestations festives comme la mise en place d'une plage géante sur les bords de la Seine (Paris-Plage), ou la Nuit Blanche dédiée à l'art contemporain [33].
  • Plan annuel de restauration d'Églises appartenant à la Ville [réf. nécessaire].
    • Cofinancement des travaux de l'église Saint-Sulpice et de la tour Saint-Jacques en partenariat avec le ministère de la Culture pour moitié chacun (projet de restauration déposé en 2000 par l'architecte en chef des bâtiments historiques de France mais acté en 2006).
  • Création en janvier 2002 d'une Mission Cinéma [34] pour préserver l’exception culturelle parisienne en ce domaine et relancer une politique de soutien en faveur du cinéma, dans le cadre d’une concertation entre la Ville de Paris et l’État (Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France et le Centre national de la cinématographie), autour des salles indépendantes, de l’éducation au cinéma, des événements festifs, du forum des images et des tournages à Paris.
    • Dans ce cadre, le réaménagement du Forum des Images (fondé dans les années 1960) et l’installation de la bibliothèque François-Truffaut au Forum des Halles s’inscrit dans le projet de « rue du Cinéma » que devrait former le nouvel ensemble Forum des Images, bibliothèque et complexe UGC Ciné Cité [35] .
    • Désengagement du « Festival du film de Paris » (dirigé par Louisa Maurin via sa société LM Festivals, celle-ci avait été félicitée pour son travail et sa bonne gestion par Bertrand Delanoë en avril 2001) [36] et mise en place d'un nouveau festival du cinéma intitulé « Paris Cinéma » après avoir échoué à acquérir le label « festival du film de Paris ».
  • Suppression de la subvention municipale au festival de danse de Paris.
  • Aménagement des anciennes Pompes funèbres au 104 rue d'Aubervilliers (19e): inauguré fin 2008, le lieu est dédié à des artistes et créateurs du monde entier, en résidence au minimum 3 mois. On trouve aussi sur place la "Maison des Petits" pour les jeunes enfants, aménagée par la designer Matali Crasset. Ouvrent aussi dans cet espace une pépinière d'entreprises culturelles et des commerces de proximité: librairie (printemps 2009), retaurant (début 2010), café (printemps 2009)... voir www.le104.fr
  • Aménagement du théâtre de la Gaîté-Lyrique (3e arrondissement), dédié aux arts numériques et musiques électroniques.
  • Inauguration du Centre Musical Fleury Goutte d'Or - Barbara en janvier 2008.
  • Rachat en mars 2001 de la Maison des Métallos (11e) [37] (ancien siège de la CGT), pour en faire un lieu dédié au spectacle vivant, dirigé par Gérard Paquet.
  • Création de la « Cité de la Mode et du Design » dans les anciens bâtiments des Magasins Généraux (13e arrondissement), appelés "Docks en Seine" [réf. nécessaire]..
  • Co-financement de la « Maison du hip-hop » dans le 10e arrondissement [38]
  • Instauration dès 2001 d'une enveloppe de 1 euro par an par arrondissement et par habitant (proportionnelle à la population de l'arrondissement) pour des actions culturelles locales (expositions, festivals, projections…) [réf. nécessaire].

Autres réalisations et projets

  • Citoyens d'honneur de Paris :

En 2002, au nom d'une certaine conception de la lutte contre la peine de mort et contre la discrimination raciale, la majorité municipale de la Ville de Paris fait citoyen d'honneur Mumia Abu-Jamal, condamné à mort en 1982 aux États-Unis pour le meurtre d'un policier. La franco-colombienne Ingrid Betancourt, ex-otage de la guérilla d'extrême gauche des FARC, a aussi été faite citoyenne d'honneur de Paris. Pablo Picasso et Marie Curie étaient jusque là les seuls à avoir reçu cette distinction.

  • Wi-Fi :

En avril 2006, Bertrand Delanoë a confirmé depuis San Francisco sa volonté de doter Paris d'un réseau Wi-Fi gratuit sur plus de 400 bornes reparties sur 260 sites municipaux (jardins, bibliothèques, Maisons des associations, etc.). Le réseau Paris Wi-Fi a été inauguré en septembre 2007 et est en service depuis. Il a également signé avec Gavin Newsom la convention dite des « Villes Numériques Sœurs » qui comprend déjà San Francisco, Toronto, Singapour, Prague, Mexico et Madras[39].

  • Réseau Internet à très haut débit :

En janvier 2006, Bertrand Delanoë a aussi souhaité équiper Paris en très haut débit (jusqu'à 100 fois plus rapide que le réseau haut débit ADSL qui couvre alors déjà 100% de la capitale). Il présente à l'été un plan pour réaliser ce projet : comme impulsion clef, la ville baisse dès lors fortement les droits de passage dans son réseau d'égouts, ce qui évite de creuser des tranchées dans toutes les rues, par exemple pour déployer de la fibre optique. Plusieurs opérateurs, dès 2006, annoncent qu'ils commencent le déploiement de ce réseau, avec des zones tests dans plusieurs arrondissements la même année.

  • Politique internationale de la capitale :

En mai 2006, il propose au président de Bolivie, Evo Morales, un proche d'Hugo Chavez et de Fidel Castro, d'accroître l'aide de la capitale française au pays, notamment par une aide d'urgence destinée à favoriser l'accès à l'eau potable dans la région de Cochabamba.

Bertrand Delanoë travaille aussi sur l'importance des collectivités locales à l'échelle mondiale. Comme maire de Paris il préside l'Association internationale des maires francophones (AIMF), principalement active pour la coopération (subventions, aides techniques sur l'urbanisme, les transports et l'eau potable, etc.) et les échanges avec des villes d'Afrique et d'Asie. En octobre 2007, il devient président de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis (CGLU). Cette organisation se donne pour objet la coopération internationale grâce à l'échelon administratif local et de faire reconnaître par l'ONU le rôle des collectivités locales.

Gestion de la mairie

  • Emplois municipaux :

Recrutement de 8 000 nouveaux agents portant à 50 000 le nombre de fonctionnaires de la mairie (et du département) -notamment pour appliquer la loi sur la RTT que la Ville ne prenait pas en compte jusqu'en 2001- répartis en plus de 120 métiers et vingt-deux directions administratives. La majorité des nouveaux emplois créés sont affectés aux nouveaux équipements municipaux (petite enfance, sports, culture...) et aux services de la propreté. En décembre 2007, Bertrand Delanoë annonce refuser d'appliquer le décret relatif au rachat des jours de RTT au personnel de l'hôtel de ville de Paris, décret qu'il estime injuste socialement, annonçant un dispositif significatif en faveur du pouvoir d'achat du personnel parisien qu'il présentera au vote lors du prochain Conseil de Paris[40].

  • Impôts :

Comme son prédécesseur, Jean Tibéri, il obtiendra pour la ville la meilleure note financière de l'agence Standard & Poors: AAA, qui juge de la capacité de la Ville à rembourser ses emprunts et qui lui permet entre autres d'emprunter aux meilleurs taux[41].

Ainsi, si le recours à l'emprunt a doublé la dette par habitant pour financer 1 milliard d'euros de dépenses (contre 450 millions les années précédentes), Paris est restée l'une des villes les moins endettées de France grâce notamment à la richesse de son tissu économique, et son important potentiel fiscal. En dépit d'un niveau de dépenses d'équipement élevé en partie financé par l'emprunt et des marges de manœuvre modestes sur les dépenses de gestion, la non-augmentation des impôts locaux durant la mandature a pu se réaliser grâce aux rentrées exceptionnelles engrangées par le boom de l'immobilier. En effet, les droits de mutation atteignaient, en 2006, 870 millions d'euros (deux fois plus qu'au début de la mandature), soit 15 % des recettes de fonctionnement [42]. Néanmoins, en octobre 2006 et au cours de la campagne municpale de mars 2008, Bertrand Delanoë a dit clairement la possibilité d'augmenter de manière « mesurée », pendant 2 années de suite en début de mandature (2009 & 2010), les impôts locaux dans l'hypothèse d'un second mandat afin de financer, selon ses propos, l'augmentation des dépenses sociales (plus de 70 % depuis 2001) et les dépenses d'investissement[43]. En novembre 2008, conformément à ses promesses de campagne, il annonce pour l'année 2009 une augmentation de 9 % des impôts locaux à laquelle il ajoute une nouvelle taxe foncière départementale portant cette augmentation fiscale à 12 % pour les propriétaires fonciers à Paris (soit 50 % des particuliers parisiens). Une augmentation similaire est également annoncée pour 2010 par son adjoint aux finances, Bernard Gaudillère lequel insiste sur le fait que les impôts n'avaient pas augmenté durant la première mandature de Bertrand Delanoê et que les revenus des droits de mutation étaient en baisse, suite au ralentissement des ventes dans l'immobilier[44].

  • Comptes rendus de mandat :

Tenus dans chaque arrondissement, ces réunions pendant lesquelles le maire présente les actions de la municipalité permettent aussi aux résidents du quartier de questionner le maire sur des problèmes locaux, liés aux différents services publics municipaux ou d'État, aux transports, etc. Certains de ces compte rendus sont parfois chahutés (notamment celui qui s'est déroulé en octobre 2005, dans le 19e arrondissement).

Polémiques avec l’opposition

  • François Devoucoux du Buysson, le fondateur du site internet satirique Le Perroquet Libéré [45] reprochent également à Bertrand Delanoë d'avoir privilégié les « paillettes » plus que les réformes de fond, faisant référence à la manifestation festive Paris-plage.
  • Une critique récurrente adressée à la majorité municipale (notamment par Françoise de Panafieu, candidate UMP aux élections de 2008) est d'avoir détérioré les conditions de circulation en voiture dans la ville (notamment dus, d'après ces critiques, à l'élargissement des couloirs de bus), tout en n'ayant pas fait baisser le taux de pollution de manière significative.
  • Ses détracteurs, qu'il soient issus de sa propre majorité comme les verts ou de son opposition comme l'UMP ou le Modem, en parlant de « ville des aisés et des aidés », accusent également Bertrand Delanoë de ne pas avoir enrayé la fracture sociale de Paris voire de l'avoir accentuée [46],[47]
    Si les derniers recensements INSEE ont montré que, pour la première fois depuis 40 ans, la population de Paris a légèrement augmenté (+ 20 000 habitants depuis 2000), certains dénoncent le fait que le fossé entre classes sociales s'est, lui, accentué [48],[49]. Ils reprochent ainsi au maire de ne pas avoir réussi à lutter contre la hausse des prix de l'immobilier à Paris qui, comme le montrent les études de la Chambre des Notaires, n'est pas exclusive à Paris [50] même si celle-ci est comme chaque année supérieure à celle de l'ensemble du pays [51]. La hausse des prix s'élevait au second trimestre 2007 sur toute la région à 2,4% (2,7% à Paris) dans une conjoncture de ralentissement de la hausse immobilière [52]. Ils pointent encore le manque de logements accessibles aux ménages de la classe moyenne qui sont parfois contraints de quitter Paris pour sa petite voire sa grande couronne [53].

La candidature de Paris aux Jeux olympiques

Paris avait déjà connu deux échecs pour des candidatures malheureuses aux JO (sous les mandats de Jacques Chirac pour les JO de 1992, puis sous Jean Tiberi pour les JO de 1998), et connut son troisième échec en 2005 avec Bertrand Delanoë. Encore candidate aux Jeux olympiques de 2012, la ville de Paris est battue en finale par la ville de Londres le 6 juillet 2005, après avoir battu Madrid, New York et Moscou aux tours de vote précédents. Bertrand Delanoë, qui n'avait pas ménagé ses peines sur ce projet de candidature, accuse publiquement Tony Blair et la direction du comité de candidature de Londres de ne pas avoir respecté trois des règles édictées par le Comité olympique international (CIO), et ce dernier d' « avoir franchi la ligne jaune ». Le journal Le Monde, en avril 2006, évoquera le rôle d'influence de l'ancien président du CIO Juan Antonio Samaranch (qui aurait rabattu des votes de pays de l'Est) et une coalition « anti-Chirac » de la part des Premiers ministres britannique (Tony Blair) et italien (Silvio Berlusconi).

Tentative d'assassinat

Il est poignardé le 5 octobre 2002, pendant les festivités de la première Nuit Blanche en plein hôtel de ville. Son agresseur, Azedine Berkane, un marginal au chômage, aurait affirmé à la police qu'il haïssait les politiciens, le Parti socialiste et les homosexuels. La justice le déclarera irresponsable mentalement, et le fera interner en hôpital psychiatrique.

Polémique avec le maire de Rome

Après une déclaration au théâtre de l'Odéon où Delanoë a affirmé qu'il aura difficilement des bonnes relations avec Gianni Alemanno (le maire de Rome) qui a été reçu au Capitole[54] avec des saluts fascistes, Alemanno, élu de l'Alliance nationale, un parti qualifié de post-fasciste, réplique durement : « ce qu'a dit le maire de Paris à mon sujet est faux, offensif et intolérable » et « il ne faut pas inventer des faits qui n'existent pas ni interrompre les relations institutionnelles entre Rome et Paris qui sont liées par un jumelage très ancien ». Ce dernier a demandé l'intervention de l'ambassadeur italien à Paris pour savoir ce qui s'est réellement dit au théâtre de l'Odéon[55].

Liste des fonctions et des mandats

Fonctions politiques

  • membre du comité directeur du PS (1979-1983);
  • délégué général à la coordination auprès de Lionel Jospin, alors secrétaire général du PS (1979-1984);
  • membre du conseil national du PS (depuis octobre 1993);
  • membre du bureau national du PS (depuis 1997)
  • Secrétaire adjoint de la fédération socialiste de l'Aveyron (1973-1979);
  • vice-président 1979-1983 du groupe socialiste du Conseil de Paris

Mandats nationaux

Mandat locaux

  • conseiller de Paris depuis 1977
  • président du groupe socialiste au Conseil de Paris, de 1993 à 2001
  • Maire de Paris depuis mars 2001

Autres

  • Président de l'Association internationale des maires francophones (AIMF) depuis 2001;
  • Président de l'organisation mondiale des villes "Cités et Gouvernements locaux Unis" (CGLU) depuis le 31 octobre 2007

Distinctions

Ouvrages

  • Pour l'honneur de Paris éd. Calmann-Lévy, 1999 ;
  • La vie, passionnément, Robert Laffont, 9 septembre 2004, Broché, 262 p. (ISBN 978-2221100103) 
  • Bertrand Delanoë et Laurent Joffrin, De l'audace, Robert Laffont, Paris, 22 mai 2008, Broché (ISBN 978-2221110607) 

Notes et références de l'article

  1. a , b  et c "Bertrand Delanoë, descendant de rescapés", Le Parisien, 15 mars 2008.
  2. « Delanoë est un nom breton. Mon arrière-grand-père est parti de la baie de Saint-Malo pour devenir, après bien des aléas et un naufrage, armateur du côté de Saint-Pierre-et-Miquelon. J’y ai encore des terres. », Le Monde du 22 septembre 2007
  3. Revue française de généalogie, avril-mai 2008, no 175, p.  21
  4. "Si je rêve la nuit, ce n’est pas de pouvoir. Il m’arrive en me rasant le matin de rêver de Bizerte. C’est plus intéressant de voir des amis d’enfance et de partager des choses formidables que de courir après le pouvoir".
  5. a  et b http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20010118/articles/a58442-.html « Delanoë, les métamorphoses d'un amoureux de Paris », Le Nouvel Observateur no 1889.
  6. Selon un article du Point, un Bobo est un « bourgeois faussement antibourgeois, âgé de 25 à 40 ans qui professe, sur les questions de société, des valeurs de gauche, héritées de leurs aînés soixante-huitards, tout en étant des consommateurs compulsifs, fers de lance de l'économie de marché, épris de modernité autant que d'authenticité, décalés et moutonniers, hédonistes et puritains. » Le Point du 1er décembre 2000». Selon le Petit Larousse (édition 2005), un bobo est une « personne généralement citadine, aisée et cultivée, qui se veut anticonformiste ».
  7. Bertrand Delanoë, le provincial qui a conquis la capitale L'Internaute 27/10/2006
  8. Delanoë déjà en campagne JDD du 09 Septembre 2007
  9. Le casting très parisien et chic de Bertrand Delanoë - Article du Monde du 6 décembre 2007
  10. Article « L'appel républicain de » dans Marianne no 565 du 16 février 2008.
  11. Tramway parisien : les dessous d'un chantier à plus de 300 millions d'euros
  12. Évaluation économique de la politique parisienne des transports, Rémy Prud’homme, Pierre Kopp, Juan Pablo Bocarejo, décembre 2005, page 8
  13. Résultats de l’étude d’AIRPARIF sur la période 2002 - 2007
  14. Évaluation économique de la politique parisienne des transports, Rémy Prud’homme, Pierre Kopp, Juan Pablo Bocarejo, décembre 2005, page 18
  15. La Ville de Paris adopte son Plan Climat - 1er octobre 2007
  16. Site reprenant l'article de Valeurs actuelles du 15 juillet 2005
  17. La procédure de préemption offre la possibilité, notamment aux collectivités territoriales, de se substituer à un acquéreur en vue d'acquérir un bien soit au prix du marché soit à un prix inférieur au prix du marché par référence à l'équilibre financier d'une opération d'intérêt général et à la valeur estimée par les services des Domaines
  18. L'APHP demande à la mairie de Paris de rendre constructible le parc
  19. Communiqué de presse du 23 juin 2006
  20. Une charge sans précédent contre Sainte Périne
  21. Article du Figaro du 12 février 2008 intitulé Les Verts jouent leur survie dans la capitale
  22. "Budget de Paris 2008, priorité donnée au climat et au logement", article de Matin plus du 12 décembre 2008
  23. « Ça grogne dans les crèches parisiennes ».
  24. Voir les conclusions, p. 13 et 19 du rapport.
  25. Dans les établissements de la petite enfance à Paris est appliquée une norme moyenne de 1 professionnel pour 6,5 enfants, respectant ainsi les dispositions du décret n° 2000-762 du 1er août 2000 qui définit en particulier les normes d’encadrement applicables aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de 6 ans, à savoir « un professionnel pour 5 enfants qui ne marchent pas, et d’un professionnel pour 8 enfants qui marchent. Des contrôles effectués par l'équipe de vérification sur deux crèches ont montré un écart de 0,6% à la norme ».
  26. Voir les conclusions, p. 18 dudit rapport.
  27. L'Aide au logement des familles monoparentales.
  28. L'allocation PAPADO
  29. Présentation de PAPADO par l'APEGE.
  30. Article de 20 Minutes du 10 janvier 2008, p. 16, « Le maire de Paris s'oppose au service minimum dans les écoles. »
  31. Page 6 du rapport de la chambre régionale des comptes d'Île de France
  32. La gratuité des collections des musées municipaux à Paris
  33. Le règlement intérieur copié sur celui des jardins publics de la capitale, interdit l'utilisation d'armes, les comportements à risques, le monokini et le string
  34. Présentation de la mission Cinéma
  35. Présentation de la bibliothèque du cinéma
  36. Éric Brunet consacre un chapitre entier à cette affaire dans son livre « Être de droite, un tabou français », Albin Michel, 2006
  37. La Maison des métallos
  38. Les docks de Paris se muent en Cité de la mode et du design
  39. Paris, ville lumière bientôt Paris, ville numérique
  40. "Delanoë s'oppose au rachat des RTT", article de Matin Plus du 12 décembre 2008
  41. 20 Minutes no 1253 du 19 septembre 2007, p. 3 et Le Figaro du 20 septembre 2007.
  42. Article de Laurence Chavanne dans Le Figaro du 20 septembre 2007.
  43. Article 20 Minutes, « Impôts : Delanoë étudie une hausse »
  44. Article paru dans 20 Minutes, « En 2009 les Parisiens vont se faire taxer », 8 octobre 2008.
  45. Delanoë est plus fragile qu'il n'y paraît, Le Figaro, 29 août 2007
  46. Paris deviendra la Ville des plus aisés et des plus aidés
  47. Paris est bien une ville pour les très aisés ou les très aidés, mais bien séparés selon Marielle de Sarnez
  48. Paris deviendra la ville des plus aisés et des plus aidés
  49. Document de La Croix sur les classes moyennes
  50. La hausse des prix de l'immobilier à Paris
  51. En 2006, la hausse du prix/m2 de l'immobilier fut de 11% à Paris contre 6% pour toute la France, selon la chambre des notaires citée dans le Figaro-Magazine du 13 octobre 2007
  52. Le marché immobilier en Île-de-France au 2e trimestre 2007
  53. « Ils ont été chassés de Paris, puis de la banlieue petite couronne, puis de la grande couronne par des prix immobiliers en folie »
  54. Siège de la mairie de Rome.
  55. La Repubblica, le 23 avril 2009.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pascale Sauvage et Florent Leclercq, Paris à tout prix. Histoires secrètes d'une élection, Seuil, coll. « L'épreuve des faits », 2001,
  • Pascale Sauvage, Delanoë en son royaume. L'héritage Chirac, Hachette, coll. « La Vie quotidienne », 2002 ;
  • Philippe Martinat, Bertrand Delanoë : Qui c'est ce garçon ?, éd. Belfond, 2004.
  • François Devoucoux du Buysson, Pariscide, éd. La Table Ronde 2005,
  • Sophie Coignard, Le Marchand de sable, éd. Albin Michel, 2006.
  • Clémentine Autain (& Mikaël Garnier-Lavalley), Salauds de Jeunes, éd. Robert Laffont, avril 2006.
  • Anne Hidalgo et Jean-Bernard Senon, Une femme dans l'arène, éd. du Rocher, juin 2006.
  • Yves Stefanovitch, Bertrand le magnifique, Collection Enquête, éditions Flammarion, janvier 2008

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